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Que faire pour les abrutis ?


Patrick Smets

Messages recommandés

Posté
:icon_up: Laisse tomber, c'est une réf à un autre projet qu'hobard et moi n'abordons vraiment pas de la même façon…

Si ça ce n'est pas de la psychologie de magazine féminin :doigt:

Moi je suis un ENTJ, c'est bon pour moi ou pas ? mon sort est il enviable ?

Posté
Ce qui peut être intérressant à expérimenter et à vivre par contre c'est de se débrouiller avec le système tel qu'il est et c'est tout à fait possible, vivre dans une société totalement pure et kasher d'un point de vue libéral n'a rien d'indispensable (et n'est peut-être même pas shouaitable, quelque part). La seule chose qui nous différencie des autres, c'est peut-être une lucidité plus aigüe et une bien meilleure conscience de nos droits que les autres, dés lors nous ne devons pas hésiter à enfreindre les lois injustes et inutiles si nous estimons que cela peut améliorer notre situation. Même si ça peut-être risqué et difficile, ce sera toujours plus raisonnable que d'essayer de gagner une sorte de guerre théorique contre les masses dont le libéralisme sortirait miraculeusement vainqueur. Ca, c'est pas risqué et difficile, c'est juste stupide.

:icon_up:

Et ce que tu décris, tu appelles ça comment, jeune padawan ?

Moi je suis un ENTJ, c'est bon pour moi ou pas ? mon sort est il enviable ?

Je vois… je vois… beaucoup de succès dans tes affaires… un grand amourrrrr…. mais attention ! Vers la fin de l'année, tu seras confronté à un risque pour ta santé… Sois prévoyant et attentif aux éléments favorables qui se présenteront à toi dans les prochains mois.

(ça sera 20 euros)

Posté
Le principal combat libéral contemporain, à mon sens, consiste à dénombrer les cas dans lesquels l'impôt est mal utilisé ; à montrer aussi comment l'envahissement étatique empêche une utilisation plus efficace (d'un point de vue utilitariste) des deniers publics, sans jamais oublier que ces deniers publics sont extorqués au citoyen. Il faut marteler le message, et l'Etat nous offre assez d'opportunités pour le faire.

« Ce n’est pas un argument contre l’État, mais contre la mauvaise gestion des hommes politiques actuels. Ha, si seulement Jospin était au pouvoir, ce ne se passerait pas comme ça. »

Voilà ce qu’on te répondra.

Posté
« Ce n’est pas un argument contre l’État, mais contre la mauvaise gestion des hommes politiques actuels. Ha, si seulement Jospin était au pouvoir, ce ne se passerait pas comme ça. »

Jospin le PM qui a fait voté un budget en déficit de 40G et qui parce qu'il y a 4G de recettes supplémentaires qualifie cela de cagnotte?

  • 2 weeks later...
Posté

Un truc à tenter c'est, en direction des lycéens, des com choc, tractage / affiches, sur le thème : vos parent et grands parents vous volent. Comment ils ruinent votre futur. Comment ils le font au nom de la solidarité entre les générations, mais eux, ils ne sont pas très solidaire avec votre génération, hein?

A mon avis ça pourrait sensibiliser une bonne frange. Et puis ça aurait une chance de faire du bruit.

Posté

J'aime bien le thème de la fausse solidarité, mais tant qu'à faire un truc ridicule s'adresserait à davantage de gens.

Genre une "oeuvre d'art" grotesque subventionnée ou un truc immobilier stupide à grands renforts de fonds publics (nos sous!).

Posté
Un truc à tenter c'est, en direction des lycéens, des com choc, tractage / affiches, sur le thème : vos parent et grands parents vous volent. Comment ils ruinent votre futur. Comment ils le font au nom de la solidarité entre les générations, mais eux, ils ne sont pas très solidaire avec votre génération, hein?

A mon avis ça pourrait sensibiliser une bonne frange. Et puis ça aurait une chance de faire du bruit.

La politique dans les lycées ça fait pas un peu gauchiste?

Posté
Un truc à tenter c'est, en direction des lycéens, des com choc, tractage / affiches, sur le thème : vos parent et grands parents vous volent. Comment ils ruinent votre futur. Comment ils le font au nom de la solidarité entre les générations, mais eux, ils ne sont pas très solidaire avec votre génération, hein?

A mon avis ça pourrait sensibiliser une bonne frange. Et puis ça aurait une chance de faire du bruit.

+ 1

Mais, je pense qu'au fond, c'est déjà trop tard. Comme le dit H16: CPEF. Même dans les coins les plus sympas du pays on se rend compte qu'il y a vraiment quelquechose qui cloche.

Le Frônce est un navire qui coule.

Posté
+ 1

Mais, je pense qu'au fond, c'est déjà trop tard. Comme le dit H16: CPEF. Même dans les coins les plus sympas du pays on se rend compte qu'il y a vraiment quelquechose qui cloche.

Le Frônce est un navire qui coule.

Notons pour les annales que je ne l'ai pas toujours pensé. Jusqu'en … mettons 95/96, il y avait un espoir de redressement. Et … patatras.

Posté
De fait, si certains espèrent convertir tout leur entourage, ils se heurteront nécessairement à un mur. Le libéralisme est une idéologie minoritaire et socialement inacceptable ; pour l'instant, il faut chercher à le communiquer au genre de personnes qui peuvent accepter et garder une idéologie minoritaire et socialement inacceptable - c'est-à-dire relativement peu de monde.

Mmm…c'est une forme de gnose alors ?

Posté
Mmm…c'est une forme de gnose alors ?

Rebonjour à toi, espèce de subversif. :icon_up:

Posté
Un truc à tenter c'est, en direction des lycéens, des com choc, tractage / affiches, sur le thème : vos parent et grands parents vous volent. Comment ils ruinent votre futur. Comment ils le font au nom de la solidarité entre les générations, mais eux, ils ne sont pas très solidaire avec votre génération, hein?

A mon avis ça pourrait sensibiliser une bonne frange. Et puis ça aurait une chance de faire du bruit.

Mouais la guerre des générations donc. ça risque de pas plaire aux parents (ceux qui votent).

Posté
Mouais la guerre des générations donc. ça risque de pas plaire aux parents (ceux qui votent).

Les votes on s'en fout. Au moins pour l'instant.

Les parents, pour l'instant c'est eux qui l'ont déclaré et qui la mène de façon impitoyable. Contre leur propre progéniture.

J'aime bien le thème de la fausse solidarité, mais tant qu'à faire un truc ridicule s'adresserait à davantage de gens.

Genre une "oeuvre d'art" grotesque subventionnée ou un truc immobilier stupide à grands renforts de fonds publics (nos sous!).

Si tu veux faire un truc ridicule, grand bien te fasse. Mais ce n'est pas du tout ce dont je parlais. Ce dont je parlais c'est de lmonter les jeunes contre leurs parents, à un âge où un nombre non négligeable sera tenté. Au lieu de les laisser aller la tête baissée à l'abattoir comme c'est le cas maintenant

La politique dans les lycées ça fait pas un peu gauchiste?

Tu as un pari avec un copain sur le record du monde la chose la plus creuse, nulle sans signification et sans valeur qu'on peut écrire? C'est ça?

PS : pour être bien clair puisque je me suis si mal exprimé. Il ne s'agit pas de politique mais de quelque chose de bien plus primaire. Simplement dire aux jeunes que leurs parents et grands parents les baisent, sachant qu'inévitablement une proportion d'entre eux ouvrira les yeux.

Je commence à me demander si toute cette histoire de libertarianisme ne se résume pas au bout du compte à : nous on est les gentils. Les zôtres c'est les méchaanheeuuh.

Posté
Mmm…c'est une forme de gnose alors ?

+1, pertinent le monsieur !

Un mème ne supplante pas un autre, il saisit sa chance quand l'autre s'effondre de lui même.

Un mème qui prend bien dans les cerveaux c'est un mème qui lie les personnes (ciment social), hors, si je me souviens bien, le mème libéral aurait plutôt tendance à détacher l'individu d'un autre mème plus large et plus fédérateur pour lui proposer 3 pecnos, deux tondus et une vérité.

Je crois que c'est en cela que certains pensent qu'on ne peut pas diffuser largement le libéralisme aujourd'hui sans le dénaturer : il n'est pas, par le respect de l'axiome de non violence, dans sa logique d'utiliser les moyens qui fonctionnent pour le diffuser.

Ou alors on tombe dans un truc non loin de la politique de Monsieur Sarkozy et cela ne serait pas bien utile… on en a déjà un !

La politique dans les lycées ça fait pas un peu gauchiste?

Je ne sais pas si on peut le qualifier de "gauchiste", lorsque je plaisante je préfère crier au communiste.

Plus largement les cours de SES des lycées, ce que j'en connais, n'ont pas vocation à juger et à expliquer ce qui serait mieux logiquement, rationnellement et pour tous, il pencherait libéralisme. Il part du postulat illusoire de notre beau pays, en même temps c'est lui qui le commandite, à savoir : liberté, égalité, fraternité, laïcité … etc

On pense pouvoir diffuser un enseignement impartial alors que par nature tout enseignement, même descriptif, lorsqu'il n'est pas exhaustif, est partial. Et c'est ce qui se passe. Leurs jeunes têtes blondes n'ont ni le temps ni les moyens cérébraux (j'en fais partie cela dit, je développerai sur demande les limites de compréhension d'un jeune cerveau et pourquoi, dans certains domaine, la sagesse attend le nombre des années) de comprendre un enseignement exhaustif et descriptif. De plus trouver des professeurs pour enseigner cela serait difficile bien que faisable.

C'est une éducation de masse, pas une formation de qualité. On donne le strict minimum aux individus pour qu'ils puissent vivre en société sans violence pro active, s'y intégrer (donc vouloir la protéger). On évite le chaos et l'anarchie.

La formation est courte et généraliste. C'est l'usine (cette année dans ma classe on est 36 élèves). On évite ainsi de créer des individus réactionnaires, ce qui n'aiderait pas vraiment ce peuple déjà délabré. Le pays doit, pour se maintenir, former des gens à tous les métiers qui lui sont utile.

Après, les hautes études, je ne connais pas…

Je commence à me demander si toute cette histoire de libertarianisme ne se résume pas au bout du compte à : nous on est les gentils. Les zôtres c'est les méchaanheeuuh.

Ca dépend comment on le prend. On peut comme ça. Si on ne le prend pas de cette manière, on ne fédère pas autour d'un sentiment simple, l'opposition ou, en deux mots, on ne diffuse pas ses idées.

C'est à mon sens le drame du libéralisme.

PS : je cherche des partenaires de travail pour travailler ma psychothérapie et peut organiser des séances de deuil toute la semaine, les intéressés par PM

Posté
Mouais la guerre des générations donc. ça risque de pas plaire aux parents (ceux qui votent).

La génération d'avant nous nous a baisé jusqu'au trognon. Le devoir d'une génération c'est de laisser en leg à ses enfants plus qu'il ne leur a été donné, dans la mesure du possible. Qu'a fait la génération de nos parents (mai -68) ? Laissé des dettes partout où c'est possible, tiré des dettes avec l'avenir de leurs enfants en hypothèque. C'est inadmissible. On peut parler de génération indigne.

Posté
Si tu veux faire un truc ridicule, grand bien te fasse. Mais ce n'est pas du tout ce dont je parlais. Ce dont je parlais c'est de lmonter les jeunes contre leurs parents, à un âge où un nombre non négligeable sera tenté. Au lieu de les laisser aller la tête baissée à l'abattoir comme c'est le cas maintenant

Non, moi je ne veux rien faire de particulier à vrai dire. Je suggère une idée et, si elle est mauvaise, ma foi, aucune importance. :icon_up:

Je ne sais pas si on peut le qualifier de "gauchiste", lorsque je plaisante je préfère crier au communiste.

Plus largement les cours de SES des lycées, ce que j'en connais, n'ont pas vocation à juger et à expliquer ce qui serait mieux logiquement, rationnellement et pour tous, il pencherait libéralisme. Il part du postulat illusoire de notre beau pays, en même temps c'est lui qui le commandite, à savoir : liberté, égalité, fraternité, laïcité … etc

On pense pouvoir diffuser un enseignement impartial alors que par nature tout enseignement, même descriptif, lorsqu'il n'est pas exhaustif, est partial. Et c'est ce qui se passe. Leurs jeunes têtes blondes n'ont ni le temps ni les moyens cérébraux (j'en fais partie cela dit, je développerai sur demande les limites de compréhension d'un jeune cerveau et pourquoi, dans certains domaine, la sagesse attend le nombre des années) de comprendre un enseignement exhaustif et descriptif. De plus trouver des professeurs pour enseigner cela serait difficile bien que faisable.

C'est une éducation de masse, pas une formation de qualité. On donne le strict minimum aux individus pour qu'ils puissent vivre en société sans violence pro active, s'y intégrer (donc vouloir la protéger). On évite le chaos et l'anarchie.

La formation est courte et généraliste. C'est l'usine (cette année dans ma classe on est 36 élèves). On évite ainsi de créer des individus réactionnaires, ce qui n'aiderait pas vraiment ce peuple déjà délabré. Le pays doit, pour se maintenir, former des gens à tous les métiers qui lui sont utile.

Après, les hautes études, je ne connais pas…

Je demande des développements et j'aimerais beaucoup te lire à ce sujet.

Posté

Un mème ne supplante pas un autre, il saisit sa chance quand l'autre s'effondre de lui même.

Un mème qui prend bien dans les cerveaux c'est un mème qui lie les personnes (ciment social), hors, si je me souviens bien, le mème libéral aurait plutôt tendance à détacher l'individu d'un autre mème plus large et plus fédérateur pour lui proposer 3 pecnos, deux tondus et une vérité.

Oui maître.

guru-josh-1-high.jpg

Posté

un mème qui lie les personnes (ciment social), hors, si je me souviens bien

Et dans?

ni les moyens cérébraux (j'en fais partie

En effet. Faute avouée est à moitié pardonnée.

Posté

Il me semble que tenter de convaincre des individus plus ou moins rationnels par un discours uniquement centré sur la logique formelle n'est pas très raisonnable (ou pointe un manque de raison pratique). Après tout, la façon dont nous traitons un sujet dépend aussi de notre auditoire : Comme le dit Aristote (qui ma foi a dit pas mal de choses justes dans sa vie) dans sa rhétorique, le discours adressé à des gens pour convaincre part de lieux communs pour atteindre ensuite la vérité, et pas l'inverse (Pour convaincre ou démontrer une chose, nous ne sommes jamais devant un spectateur impartial parfaitement rationnel, n'en déplaise à Hume). Je ne vais pas convaincre mon voisin bistrotier à qui on a asséné depuis le berceau que l'Etat veut son bien en lui parlant de but en blanc de sa disparition souhaitable. Je vais commencer par lui parler d'abord d'expériences communes (les impôts, les flics qui ne foutent rien ou font chier les honnêtes gens, le sarkozysme comme forme de brigandage subtil mais bien réel) pour ensuite l'amener à autre chose. S'il le peut. Sinon, bah, je reprendrais un canon.

Posté

je t'aime nick :doigt:

il n'empêche que je ne crois pas qu'une réponse à autre chose que ta provocation t'intéresse, isn't it ?

cependant je troue intéressant de se renseigner un minimum sur notre fonctionnement, sans le prendre pour parole d'évangile…

Je demande des développements

Question de développement cérébral. Certaines conceptions, compréhensions, ne peuvent pas se faire à certains âges. (c'est pourquoi je trouve ridicule de parler de transexualité à un enfant de 6 ans). Cependant je n'ai pas les sources bibliographiques exactes.

Plusieurs modèles (mémétique ou non) expriment différents stades de développement durant lesquels il y a des possibles te des impossibles. Ceux là peuvent être au niveau de la gestion des paradoxes et informations contradictoires, au niveau de la logique de réflexion utilisée (le raisonnement linéaire est accessible à presque tous, une réfléxion systémique déjà beaucoup moins.)

Le cerveau a besoin de temps pour faire ses connexions et sa réorganisation lorsqu'il a vécu les situations qui ont rendu nécessaire de nouveaux cablages.

En résumé, face à un paradoxe tu peux soit ne pas changer ta configuration et ne pas percevoir le paradoxe, soit le percevoir et changer ta vision en créant une nouvelle réaction du type "c'est moi qui ne comprend pas", ou bien "le paradoxe fait partie intégrante du monde, penser que tout est logique est une vision valable mais ethnocentrée", ou bien "cela arrive grâce au dieu des belettes"… etc etc

je crée des exemples à la volée pour te donner une idée, transtextuelle.

sur le net tu trouveras pas mal de choses, cela dit, je ne jure plus que par Howard Bloom (Principe de Lucifer, tomes 1 et 2) depuis la lecture de ses ouvrages.

Laborit est plus gentillet et bien que leurs visions ne soient pas si éloignées, ils les présentent très différemment.

NB : Deux auteurs respectant la rigueur scientifique, ce qui les démarque, à mon sens, des auteurs biocosmiques allumés du bocal.

Plus personnellement et concrètement, j'ai acheté le Principe de Lucifer lorsque j'avais 13 ans. Je l'ai lu de moitié et l'ai trouvé intéressant. J'avais beau comprendre grammaticalement chaque phrase et m'en faire des représentations, lorsque je l'ai repris à 16 ans, le contenu n'avait rien à voir et je comprenais véritablement le textes, les enchainements logiques, les thèses et en quoi elles étaient valables, ce qui relevait du marketing de l'éditeur, l'importance des détails et les implications de ces conceptions dans le monde, en moi et dans mes relations aux autres.

A 13 ans il me manquait des cases pré requises pour comprendre cette thèse. Case que j'ai acquis avec le temps, les rencontres, des lectures moins ardues (et dieu sait que le Principe se lit facilement ^^), de l'expérience…etc

De même j'ai lu Laborit vers le même age sans en comprendre l'importance ni les implications alors que depuis je comprends mieux (mais pas totalement, à la vue de que d'autres en retirent) des fragments de sa thèse.

Va expliquer à un gamin de 6 ans que d'autres se sentent mal dans leur corps… tu fais appel à la relativité et à la subjectivité de chaque individu, au fait qu'il n'est pas dans un mode lisse et uniforme et, surtout, que personne ne détient la vérité ultime lisse et totale sur les gens et les choses…

euh… t'aurais pigé à 6 ans, toi ? :icon_up:

j'ai eu beau être déjà un moulin à parole tôt, j'aurais pas compris un traite mot de cela… ou alors en termes de bien et mal, d'erreur (ses parents se sont trompés en lui donnant une b… / c'est mal de vouloir changer, ils ont pas été attentifs à l'école / ils sont fous / malades, c'est à cause d'un méchant virus …etc)

PS : sorry pour le pavé!!

Et dans?

dans quoi ?

Posté
Il me semble que tenter de convaincre des individus plus ou moins rationnels par un discours uniquement centré sur la logique formelle n'est pas très raisonnable (ou pointe un manque de raison pratique). Après tout, la façon dont nous traitons un sujet dépend aussi de notre auditoire : Comme le dit Aristote (qui ma foi a dit pas mal de choses justes dans sa vie) dans sa rhétorique, le discours adressé à des gens pour convaincre part de lieux communs pour atteindre ensuite la vérité, et pas l'inverse (Pour convaincre ou démontrer une chose, nous ne sommes jamais devant un spectateur impartial parfaitement rationnel, n'en déplaise à Hume). Je ne vais pas convaincre mon voisin bistrotier à qui on a asséné depuis le berceau que l'Etat veut son bien en lui parlant de but en blanc de sa disparition souhaitable. Je vais commencer par lui parler d'abord d'expériences communes (les impôts, les flics qui ne foutent rien ou font chier les honnêtes gens, le sarkozysme comme forme de brigandage subtil mais bien réel) pour ensuite l'amener à autre chose. S'il le peut. Sinon, bah, je reprendrais un canon.

+1

Schopenhauer nous offre les merveilles de l'argumentation !

Ce que tu nous proposes est tout à fait valable, c'est une stratégie qui appuis sur des points sensibles. Comme tu l'écris, de but en blanc, il aurait refusé l'idée. Argumentée en lui laissant le choix, je pense qu'il aurait refusé aussi. En faisant passer le message avec un peu de lubrifiant manipulatoire, ça passe…

Cela dit, j'ai toujours un problème à user de cela puisqu'entre les lignes on peut lire une division entre cons qui ont besoin d'être manipulés pour comprendre et s'éveiller, et les éveillés au libéralisme… que je n'aime guère.

Ou alors c'est moi qui ne suis pas cablé pour le percevoir l'argumentation (qd on sait changer la forme pour que le fond passe alors qu'il aurait été refusé autrement =manipulation = violence) comme un processus "normal" que les "éveillés au libéralisme" subissent aussi à d'autres niveaux…

vous me suivez ou bien ? :-/ si qqun a une alternative libérale (riez!), qu'il propose avant que j'aille investir sur le marché de la corde :icon_up:

Posté
Question de développement cérébral. Certaines conceptions, compréhensions, ne peuvent pas se faire à certains âges. (c'est pourquoi je trouve ridicule de parler de transexualité à un enfant de 6 ans). Cependant je n'ai pas les sources bibliographiques exactes.

Plusieurs modèles (mémétique ou non) expriment différents stades de développement durant lesquels il y a des possibles te des impossibles. Ceux là peuvent être au niveau de la gestion des paradoxes et informations contradictoires, au niveau de la logique de réflexion utilisée (le raisonnement linéaire est accessible à presque tous, une réfléxion systémique déjà beaucoup moins.)

Le cerveau a besoin de temps pour faire ses connexions et sa réorganisation lorsqu'il a vécu les situations qui ont rendu nécessaire de nouveaux cablages.

En résumé, face à un paradoxe tu peux soit ne pas changer ta configuration et ne pas percevoir le paradoxe, soit le percevoir et changer ta vision en créant une nouvelle réaction du type "c'est moi qui ne comprend pas", ou bien "le paradoxe fait partie intégrante du monde, penser que tout est logique est une vision valable mais ethnocentrée", ou bien "cela arrive grâce au dieu des belettes"… etc etc

je crée des exemples à la volée pour te donner une idée, transtextuelle.

sur le net tu trouveras pas mal de choses, cela dit, je ne jure plus que par Howard Bloom (Principe de Lucifer, tomes 1 et 2) depuis la lecture de ses ouvrages.

Laborit est plus gentillet et bien que leurs visions ne soient pas si éloignées, ils les présentent très différemment.

NB : Deux auteurs respectant la rigueur scientifique, ce qui les démarque, à mon sens, des auteurs biocosmiques allumés du bocal.

Plus personnellement et concrètement, j'ai acheté le Principe de Lucifer lorsque j'avais 13 ans. Je l'ai lu de moitié et l'ai trouvé intéressant. J'avais beau comprendre grammaticalement chaque phrase et m'en faire des représentations, lorsque je l'ai repris à 16 ans, le contenu n'avait rien à voir et je comprenais véritablement le textes, les enchainements logiques, les thèses et en quoi elles étaient valables, ce qui relevait du marketing de l'éditeur, l'importance des détails et les implications de ces conceptions dans le monde, en moi et dans mes relations aux autres.

A 13 ans il me manquait des cases pré requises pour comprendre cette thèse. Case que j'ai acquis avec le temps, les rencontres, des lectures moins ardues (et dieu sait que le Principe se lit facilement ^^), de l'expérience…etc

De même j'ai lu Laborit vers le même age sans en comprendre l'importance ni les implications alors que depuis je comprends mieux (mais pas totalement, à la vue de que d'autres en retirent) des fragments de sa thèse.

Va expliquer à un gamin de 6 ans que d'autres se sentent mal dans leur corps… tu fais appel à la relativité et à la subjectivité de chaque individu, au fait qu'il n'est pas dans un mode lisse et uniforme et, surtout, que personne ne détient la vérité ultime lisse et totale sur les gens et les choses…

euh… t'aurais pigé à 6 ans, toi ? :doigt:

j'ai eu beau être déjà un moulin à parole tôt, j'aurais pas compris un traite mot de cela… ou alors en termes de bien et mal, d'erreur (ses parents se sont trompés en lui donnant une b… / c'est mal de vouloir changer, ils ont pas été attentifs à l'école / ils sont fous / malades, c'est à cause d'un méchant virus …etc)

PS : sorry pour le pavé!!

Au contraire, mille grâces.

Perso :

euh… t'aurais pigé à 6 ans, toi ? :mrgreen:

Probablement, quoique je sois peut-être un cas particulier. A 6 ans, ça faisait déjà 2 années que je me coltinais, à chaque heure de chaque journée, une maladie chronique exaspérante. Elle m'accompagne depuis 27 années.

Pis ça forge le caractère. :icon_up:

Posté
je t'aime nick :doigt:

il n'empêche que je ne crois pas qu'une réponse à autre chose que ta provocation t'intéresse, isn't it ?

cependant je troue intéressant de se renseigner un minimum sur notre fonctionnement, sans le prendre pour parole d'évangile…

Question de développement cérébral. Certaines conceptions, compréhensions, ne peuvent pas se faire à certains âges. (c'est pourquoi je trouve ridicule de parler de transexualité à un enfant de 6 ans). Cependant je n'ai pas les sources bibliographiques exactes.

Plusieurs modèles (mémétique ou non) expriment différents stades de développement durant lesquels il y a des possibles te des impossibles. Ceux là peuvent être au niveau de la gestion des paradoxes et informations contradictoires, au niveau de la logique de réflexion utilisée (le raisonnement linéaire est accessible à presque tous, une réfléxion systémique déjà beaucoup moins.)

Le cerveau a besoin de temps pour faire ses connexions et sa réorganisation lorsqu'il a vécu les situations qui ont rendu nécessaire de nouveaux cablages.

En résumé, face à un paradoxe tu peux soit ne pas changer ta configuration et ne pas percevoir le paradoxe, soit le percevoir et changer ta vision en créant une nouvelle réaction du type "c'est moi qui ne comprend pas", ou bien "le paradoxe fait partie intégrante du monde, penser que tout est logique est une vision valable mais ethnocentrée", ou bien "cela arrive grâce au dieu des belettes"… etc etc

je crée des exemples à la volée pour te donner une idée, transtextuelle.

sur le net tu trouveras pas mal de choses, cela dit, je ne jure plus que par Howard Bloom (Principe de Lucifer, tomes 1 et 2) depuis la lecture de ses ouvrages.

Laborit est plus gentillet et bien que leurs visions ne soient pas si éloignées, ils les présentent très différemment.

NB : Deux auteurs respectant la rigueur scientifique, ce qui les démarque, à mon sens, des auteurs biocosmiques allumés du bocal.

Plus personnellement et concrètement, j'ai acheté le Principe de Lucifer lorsque j'avais 13 ans. Je l'ai lu de moitié et l'ai trouvé intéressant. J'avais beau comprendre grammaticalement chaque phrase et m'en faire des représentations, lorsque je l'ai repris à 16 ans, le contenu n'avait rien à voir et je comprenais véritablement le textes, les enchainements logiques, les thèses et en quoi elles étaient valables, ce qui relevait du marketing de l'éditeur, l'importance des détails et les implications de ces conceptions dans le monde, en moi et dans mes relations aux autres.

A 13 ans il me manquait des cases pré requises pour comprendre cette thèse. Case que j'ai acquis avec le temps, les rencontres, des lectures moins ardues (et dieu sait que le Principe se lit facilement ^^), de l'expérience…etc

De même j'ai lu Laborit vers le même age sans en comprendre l'importance ni les implications alors que depuis je comprends mieux (mais pas totalement, à la vue de que d'autres en retirent) des fragments de sa thèse.

Va expliquer à un gamin de 6 ans que d'autres se sentent mal dans leur corps… tu fais appel à la relativité et à la subjectivité de chaque individu, au fait qu'il n'est pas dans un mode lisse et uniforme et, surtout, que personne ne détient la vérité ultime lisse et totale sur les gens et les choses…

euh… t'aurais pigé à 6 ans, toi ? :icon_up:

j'ai eu beau être déjà un moulin à parole tôt, j'aurais pas compris un traite mot de cela… ou alors en termes de bien et mal, d'erreur (ses parents se sont trompés en lui donnant une b… / c'est mal de vouloir changer, ils ont pas été attentifs à l'école / ils sont fous / malades, c'est à cause d'un méchant virus …etc)

Mais qu'est-ce qu'il raconte ?? Ce doit être un exemple de raisonnement non-linéaire auquel je ne suis pas encore accessible.

Posté

Je vois que ça se confirme : il y a définitivement quelque chose qui cloche dans Laborit.

Posté

dans quoi ?

Je testais l'hypothèse que tu es un ignare. Et de la pire espèce, de ceux qui croient avoir de l'intelligence et du savoir. Merci de ta participation à l'expérience.

Posté
La génération d'avant nous nous a baisé jusqu'au trognon. Le devoir d'une génération c'est de laisser en leg à ses enfants plus qu'il ne leur a été donné, dans la mesure du possible. Qu'a fait la génération de nos parents (mai -68) ? Laissé des dettes partout où c'est possible, tiré des dettes avec l'avenir de leurs enfants en hypothèque. C'est inadmissible. On peut parler de génération indigne.

C'est le moins qu'on puisse dire! Disons qu'ils se sont fait leur délire soixante-huitard, aux frais de la génération suivante, puisqu'ils laissent derrière eux une société en décomposition avancée…

Posté

Bizarrement payer la retraite pour la génération de nos grands parents ne me gène pas le moins du monde.

Par contre pour la génération de nos parents ça me file la gerbe.

Posté
Je testais l'hypothèse que tu es un ignare. Et de la pire espèce, de ceux qui croient avoir de l'intelligence et du savoir. Merci de ta participation à l'expérience.

Soyez un peu charitable président et persuadez plutôt Eva - qui a bon fond - de sortir de sa secte, vous voyez bien qu'elle sous la coupe de quelques psys charlatans.

La génération d'avant nous nous a baisé jusqu'au trognon. Le devoir d'une génération c'est de laisser en leg à ses enfants plus qu'il ne leur a été donné, dans la mesure du possible. Qu'a fait la génération de nos parents (mai -68) ? Laissé des dettes partout où c'est possible, tiré des dettes avec l'avenir de leurs enfants en hypothèque. C'est inadmissible. On peut parler de génération indigne.

C'est malheureusement exact. Indigne et dégueulasse.

Argumentée en lui laissant le choix, je pense qu'il aurait refusé aussi. En faisant passer le message avec un peu de lubrifiant manipulatoire, ça passe…

J'aime l'idée du lubrifiant manipulatoire, c'est très stimulant.

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