henriparisien Posté 10 janvier 2010 Signaler Posté 10 janvier 2010 Chroniques martiennes de Ray Bradbury.Le hussard sur le toit de Giono ( Trop long et ennuyant). Il a "imité" Balzac. Une vie et Une partie de campagne de Maupassant pour les mêmes raisons que ci-dessus. +1 pour les chroniques martiennes, dans la catégorie SF, Asimov m'a toujours ennuyé. J'aime bien la cruauté de Maupassant, et Giono fait parti de mon top 10. Ah, et dans la catégorie auteur récent, et "les bienveillantes" m'aurait tuer si je ne m'étais pas arrêté dans les 100 premières pages. D'autant plus idiot que le prologue (qui se passe dans les années 60) et pas mal du tout.
h16 Posté 10 janvier 2010 Signaler Posté 10 janvier 2010 Loto ? Impossible, ta présence dans le passé va changer les tirages futurs. Ben oui, tu déplaces plus d'air qu'un papillon. Si tu prends celui qui vient d'avoir lieu, un retour en arrière de quelques heures n'a pas le temps d'influer suffisamment. En revanche, faire des allers-retours entre passé et présent pour profiter de placements à un certain taux d'intérêt en en démultipliant virtuellement la durée, ça me semble profitable et assez sûr. + la bourse.
henriparisien Posté 10 janvier 2010 Signaler Posté 10 janvier 2010 Si tu prends celui qui vient d'avoir lieu, un retour en arrière de quelques heures n'a pas le temps d'influer suffisamment. Ca ferait partie des expériences de physiques intéressantes à faire si on disposait d'une telle machine. Autant qu'on puisse voir, le dispositif pour tirer les boules du loto à l'air d'être très sensibles aux conditions initiales. Il l'est peut-être suffisamment pour que le mouvement brownien d'une seule molécule d'air suffise à le perturber. Et donc que le tirage soit réellement aléatoire.
Domi Posté 10 janvier 2010 Signaler Posté 10 janvier 2010 Je lis peu et uniquement des classiques. J'ai adoré Proust, contrairement à beaucoup ici. J'ai eu une seule vraie déception, au théâtre. Celui que je fréquente fait une saison sur un auteur. J'ai été franchement ennuyé par Shakespeare. Certaines pièces m'ont plus qu'ennuyé. Dans la plupart d'entre elles on y est pas accroché par l'intrigue (trop de rebondissements ou d'évènements sans liens les uns avec les autres) et même les grandes pièces (Hamlet et Mac Beth) ne m'ont pas semblé être caractérisées par la forme de tension dramatique que j'aurais pensé y trouver.
Fenster Posté 10 janvier 2010 Signaler Posté 10 janvier 2010 Sinon dans le genre plaie y'a aussi Le Sagouin de Mauriac.
h16 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je lis peu et uniquement des classiques. J'ai adoré Proust, contrairement à beaucoup ici. J'ai eu une seule vraie déception, au théâtre. Celui que je fréquente fait une saison sur un auteur. J'ai été franchement ennuyé par Shakespeare. Certaines pièces m'ont plus qu'ennuyé. Dans la plupart d'entre elles on y est pas accroché par l'intrigue (trop de rebondissements ou d'évènements sans liens les uns avec les autres) et même les grandes pièces (Hamlet et Mac Beth) ne m'ont pas semblé être caractérisées par la forme de tension dramatique que j'aurais pensé y trouver. Tu aurais dû voir certaines interprétations ültramödernes du Roi Lear comme j'ai pu en voir (des acteurs à poil, des femmes dans le rôle d'hommes et inversement, un décor … dépouillé mais plus habillé que les acteurs, disons, une mise en scène… innovante, et même des effets spéciaux très légèrement agressifs sur le spectateur). 250 personnes à la première avant l'entracte, 75 après. Là, ça donne envie de plonger dans le texte original, direct !
Invité jabial Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je tiens à rappeler que l'emploi exclusif d'hommes dans le rôle de femmes a une longue histoire dans le théâtre Et puis bon, le texte original de pièces de Shakespeare, j'aime bien mais faut acheter l'édition bilingue anglais de l'époque / anglais moderne, sinon on n'y comprend goutte, au moins au début.
h16 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je tiens à rappeler que l'emploi exclusif d'hommes dans le rôle de femmes a une longue histoire dans le théâtre et l'inverse ? Et puis, on est plus en 1320.
Invité jabial Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 et l'inverse ? Niet, pas de femmes sur les planches.
Rincevent Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Si tu prends celui qui vient d'avoir lieu, un retour en arrière de quelques heures n'a pas le temps d'influer suffisamment. Dans l'air, le signal progresse à la vitesse du son (par définition). Remonter dans le temps d'une seule heure influence donc tous les tirages dans un rayon de 1000 km par la seule influence de l'air (je néglige l'effet de la lumière, qui, pourtant, finira inévitablement par jouer elle aussi). La bourse, ça peut être rudement intéressant, mais ça suppose que la prise de décision est largement indépendante du bruit quantique des microtubules neuronaux.
Esperluette Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je tiens à rappeler que l'emploi exclusif d'hommes dans le rôle de femmes a une longue histoire dans le théâtre Puisque le HS est largement amorcé, quels évènements ont déclenché l'apparition de femmes sur les planches en Europe ?
Lancelot Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Puisque le HS est largement amorcé, quels évènements ont déclenché l'apparition de femmes sur les planches en Europe ? D'après Wikipedia (oui, désolé…) ça vient de la Commedia dell'arte. Contrairement aux compagnies de théâtre classique, celles de commedia dell’arte employaient des actrices professionnelles au lieu de faire interpréter les rôles féminins par des hommes. Les troupes de commedia dell’arte étaient généralement composées de trois femmes et sept hommes, les plus riches avaient un poète maison. Et pour l'arrivée en France, j'ai trouvé ça. Isabella Canali, devenue après son mariage Isabella Andreini, née en 1562 à Padoue et morte à Lyon le 11 juin 1604 est une poétesse et actrice italienne de commedia dell'arte.[…] En 1603, les Gelosi arrivent à Paris et elle est la première femme à monter sur scène dans la capitale française.
h16 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Dans l'air, le signal progresse à la vitesse du son (par définition). Remonter dans le temps d'une seule heure influence donc tous les tirages dans un rayon de 1000 km par la seule influence de l'air (je néglige l'effet de la lumière, qui, pourtant, finira inévitablement par jouer elle aussi). Pas si tu construits ta machine dans un bunker sous terre, en t'assurant d'un minimum d'interaction dans la journée de ton shift. Et tu peux caler ton retour de telle façon a minimiser ton impact sur l'environnement (par exemple, tu t'installes en Guadeloupe et tu reviens 5 minutes avant la cloture des jeux).
h16 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 La bourse, ça peut être rudement intéressant, mais ça suppose que la prise de décision est largement indépendante du bruit quantique des microtubules neuronaux. Je doute que ce soit les microtubules neuronaux qui ont réussi à faire grimper M$ ou Google sur les 10 dernières années. Factuellement, ce sont des boîtes très bien gérées. La bourse n'est pas complètement aléatoire non plus.
Rincevent Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Pas si tu construits ta machine dans un bunker sous terre, en t'assurant d'un minimum d'interaction dans la journée de ton shift. Et tu peux caler ton retour de telle façon a minimiser ton impact sur l'environnement (par exemple, tu t'installes en Guadeloupe et tu reviens 5 minutes avant la cloture des jeux). J'allais dire "ça devient n'importe quoi, ces hypothèses", mais, bon, on parle d'un voyage dans le temps, après tout. Pour le coup, les éventuelles ondes sismiques ont peut-être autant d'influence que l'air. Sinon, on eut aussi parler des fameux photons absorbés / réfléchis, voire même des fluctuations quantiques et des créations des paires électron-positron, régies par une loi de probabilité, et donc quasi-impossible à reproduire à l'identique, sauf à hauteur d'une probabilité comparable à celle qui permettrait à une des boules du tirage de se téléporter hors de l'urne du tirage. Je doute que ce soit les microtubules neuronaux qui ont réussi à faire grimper M$ ou Google sur les 10 dernières années. Factuellement, ce sont des boîtes très bien gérées. La bourse n'est pas complètement aléatoire non plus. Quid des micro-tubules neuronaux des managers de ces boîtes ? Plus sérieusement, tu as raison. (Sisi, tu as bien lu et tu es toujours sur liberaux.org) Ah, un détail tout de même. En dollars (surtout corrigés de l'inflation), M$ n'a pas tant grimpé ces 10 dernières années. En revanche, dans les années 90 ou 80…
Sous-Commandant Marco Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je lis peu et uniquement des classiques. J'ai adoré Proust, contrairement à beaucoup ici. J'ai eu une seule vraie déception, au théâtre. Celui que je fréquente fait une saison sur un auteur. J'ai été franchement ennuyé par Shakespeare. Certaines pièces m'ont plus qu'ennuyé. Dans la plupart d'entre elles on y est pas accroché par l'intrigue (trop de rebondissements ou d'évènements sans liens les uns avec les autres) et même les grandes pièces (Hamlet et Mac Beth) ne m'ont pas semblé être caractérisées par la forme de tension dramatique que j'aurais pensé y trouver. Tu as vu les pièces en anglais original ou bien traduites ? Ca fait une grosse différence.
Rincevent Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Une de mes plus mauvaises expériences : Les Terriens, dernier volume du cycle Terre des Origines, d'Orson Scott Card. Tout ce qui a fait le souffle des quatre premiers tomes manque à cette conclusion. Heureusement, le quatrième est muni d'une fin ouverte qui peut servir de conlusion, faute de mieux. Un moment, j'ai cru que la faiblesse du cinquième venait de la nouveauté des personnages et des situations, mais après l'avoir relu, je suis forcé de constater que je trouve ce livre authentiquement mauvais. C'est d'autant plus dommage que j'avais adoré les quatre précédents (au point de les user jusqu'à la corde, ce qui n'est de toute façon guère difficile avec les bouquins publiés chez L'Atalante).
Invité rogermila Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Curieux que personne n'ait parlé de Philippe Sollers .
h16 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 J'allais dire "ça devient n'importe quoi, ces hypothèses", mais, bon, on parle d'un voyage dans le temps, après tout. Pour le coup, les éventuelles ondes sismiques ont peut-être autant d'influence que l'air. Sinon, on eut aussi parler des fameux photons absorbés / réfléchis, voire même des fluctuations quantiques et des créations des paires électron-positron, régies par une loi de probabilité, et donc quasi-impossible à reproduire à l'identique, sauf à hauteur d'une probabilité comparable à celle qui permettrait à une des boules du tirage de se téléporter hors de l'urne du tirage. … donc sans objet avec notre discussion. Ah, un détail tout de même. En dollars (surtout corrigés de l'inflation), M$ n'a pas tant grimpé ces 10 dernières années. En revanche, dans les années 90 ou 80… Pour la dernières décennies, je pensais à Goog. C'est effectivement sur 80/90 que je pensais à M$.
Blonde On Blonde Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Lu, cet été, moins de 100 pages du 2666 de Bolaño avant de le jeter. Mauvais. Pas l'intention de lire ses Détectives sauvages. Qui te déplairaient à coup sûr. Par contre, je voudrais bien en savoir plus sur ton rejet de 2666. Le délire actuel sur le moindre fond de tiroir de Bolaño est brise-burnes, mais j'ai rarement été déçu par un de ses livres.
José Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Par contre, je voudrais bien en savoir plus sur ton rejet de 2666. Après 70 pages, on en est toujours à la mise en place des personnages sans qu'il soit possible, toutefois, de s'en faire une représentation consistante. Après 100 pages, l'histoire ne démarre toujours pas. J'ai donc stoppé. Et Dieu sait pourtant que j'avais un préjugé favorable. Donc, pour les auteurs chiliens contemporains, je préfère de loin quelqu'un comme Skarmeta.
Théo31 Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Je vois le problème : il faut une histoire simple, de l'action en continu, du bruit et de la fureur c'est ça ? Et du sexe. Beaucoup de sexe pour ceux qui ont 15 ans d'abstinence derrière eux.
Domi Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Tu as vu les pièces en anglais original ou bien traduites ? Ca fait une grosse différence. Traduites. Mais je ne pense pas que ça explique ma déception et puis mon anglais n'est pas bon en plus. Pour H16, j'ai justement évité le roi Lear dont la représentation devait durer 5 heures en raison de mon manque d'enthousiasme pour les autres pièces (à l'exception d'Othello).
Dardanus Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Les mauvaises expériences littéraires par définition sont très personnelles : elles ne nous apprennent rien sur l'absence supposée de qualité des oeuvres traînées au pilori (surtout quand il s'agit de Shakespeare ou Proust) mais simplement que tel écrivain ne plaît pas à Truc. La belle affaire. Stendhal ennuie Untel et ravit tel autre. Il y a ceux qui aime les romans "où il ne se passe rien" selon l'opinion d'autres. De façon générale l'expérience d'autrui ne nous apprend jamais rien. Mais les enthousiasmes sont plus agréables à lire que les dégoûts. Ceci dit c'est une opinion personnelle. Celui qui n'est pas capable de s'ennuyer de temps à autre pour lire un grand classique n'aime pas vraiment la littérature ou la considère uniquement comme un divertissement. Ce qui est une approche parfaitement légitime mais un peu limitée. Procurer un plaisir immédiat c'est le rôle de la littérature de divertissement. On peut se contenter de ce type de lecture. On peut vouloir aussi des plaisirs plus durables mais qui réclament des efforts. C'est comme en musique : les grandes oeuvres classiques réclament un effort et sont plus "ennuyeuses" que la musique populaire.
eclipse Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Tu as essayé en anglais ? Je suis actuellement incapable de relire en français les bouquins qui m'ont introduit à la fantasy, parce que la traduction est infâme En français ou en anglais l'histoire est la même (je l'ai lu en anglais). Le pire a été pour moi L'Assomoir de Zola, on me l'a fait lire en 5è au collège. Je n'ai pas du dépasser le tiers du livre en lisant en diagonale.
Domi Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 Il est vrai qu'avec des titres tels que A la recherche du temps perdu ou L'assommoir on sait à quoi s'attendre.
Ash Posté 11 janvier 2010 Signaler Posté 11 janvier 2010 D'où la fameuse blague : il porte bien son nom.
Salatomatonion Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 La chartreuse de Parme est, de fait, parfaitement inaccessible aux joggeurs. Only for the happy few. (Mais pourquoi je parle à un sportif du dimanche ?) Gardez-le pour vous mais un jour Lucilio a lu : Il a adoré mais n'osera jamais l'avouer ici. Je vois que le Père Goriot a été cité, je n'irai donc pas au bûcher pour m'être terriblement ennuyé à sa lecture ? C'était la sale année de l'oral de Français où j'ai subi du ROUSSEAU également. Sinon, un jour je suis sorti avec une fille plutôt jolie à qui j'ai voulu faire plaisir en m'intéressant à ses lectures et j'ai lu un bouquin d'Alexandre JARDIN.
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