BasLap Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Bonjour, Dans la mesure où un grand soir libéral planétaire est difficilement envisageable, et où à l'erre de la mondialisation il semble difficile qu'un espace libéral survive au milieu de tout cela quand il réussirait à émaner (élection d'un président de la République libéral suite à une subite prise de conscience du peuple, par exemple), et dans la mesure où notre monde a atteint un degrés de complexité (artificiellement accru) et une hétérogénéité entre des pays développés et des pays en voie (ou pas…) de développement, j'en viens à me poser la question suivante. Si quelque part on essayait de remettre en place un système libéral, est-ce que ça ne devrait pas être à l'intérieur d'un espace clairement délimité, protectionniste dans ses relations avec l'extérieur? Le libéralisme est-il contraire au protectionnisme?
John Loque Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Ca sent la confusion centralisme politique / intégration économique. On peut - et on doit - pratiquer le libre-échange unilatéralement.
Chevalier Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 . Si quelque part on essayait de remettre en place un système libéral, est-ce que ça ne devrait pas être à l'intérieur d'un espace clairement délimité, protectionniste dans ses relations avec l'extérieur? Pourquoi ça le serait ? M'empêcher d'acheter des produits Japonnais serait une atteinte à ma liberté…
Rincevent Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Le libéralisme est-il contraire au protectionnisme? Oui. Quand tu ne sais pas, tu me demande.
Johnnieboy Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Oui. Quand tu ne sais pas, tu me demandes. Et quand tu as un doute au sujet d'une conjugaison, je suis la.
Rincevent Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Et quand tu as un doute au sujet d'une conjugaison, je suis la. Il est minuit passé, les Gremlins de la conjugaison sont de sortie… Et quand tu as un doute sur une homophonie créée par un accent, je suis là.
eclipse Posté 13 mai 2010 Signaler Posté 13 mai 2010 Le libéralisme est-il contraire au protectionnisme? Vous me prendrez deux doses de Bastiat ce week-end http://www.librairal.org/wiki/Frédéric_Bastiat
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Bonjour,Dans la mesure où un grand soir libéral planétaire est difficilement envisageable, et où à l'erre de la mondialisation il semble difficile qu'un espace libéral survive au milieu de tout cela quand il réussirait à émaner (élection d'un président de la République libéral suite à une subite prise de conscience du peuple, par exemple), et dans la mesure où notre monde a atteint un degrés de complexité (artificiellement accru) et une hétérogénéité entre des pays développés et des pays en voie (ou pas…) de développement, j'en viens à me poser la question suivante. Si quelque part on essayait de remettre en place un système libéral, est-ce que ça ne devrait pas être à l'intérieur d'un espace clairement délimité, protectionniste dans ses relations avec l'extérieur? Le libéralisme est-il contraire au protectionnisme? Pour essayer d'échapper à l'endoctrinement et surtout rester pragmatique (vertu du libéralisme !), je dirais que le libéralisme, dans ses principes est opposé au protectionnisme, autant pour des raisons d'efficacité économique que de déontologie politique. Mais à côté de ces principes nobles, il y a les réalités pratiques, d'où le fait qu'il peut être nécessaire dans certains cas qu'une nation doive se protéger pour ne pas se faire écraser par ceux qui eux justement ne respectent pas ces principes libéraux. C'est en fait dans un idéal de libéralisme généralisé mondialement que le protectionnonisme pourrait être complètement bani, mais les disparités mondiales obligent à du réalisme.
Invité Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Le commerce n'a jamais ruiné de nation. Il n'y aucune raison qu'un pays ne puisse pas faire du libre echange unilatéralement. Se faire 'écraser' est un délire dont je n'ose connaitre les prémisses.
BasLap Posté 14 mai 2010 Auteur Signaler Posté 14 mai 2010 Pour essayer d'échapper à l'endoctrinement et surtout rester pragmatique (vertu du libéralisme !), je dirais que le libéralisme, dans ses principes est opposé au protectionnisme, autant pour des raisons d'efficacité économique que de déontologie politique. Mais à côté de ces principes nobles, il y a les réalités pratiques, d'où le fait qu'il peut être nécessaire dans certains cas qu'une nation doive se protéger pour ne pas se faire écraser par ceux qui eux justement ne respectent pas ces principes libéraux. C'est en fait dans un idéal de libéralisme généralisé mondialement que le protectionnonisme pourrait être complètement bani, mais les disparités mondiales obligent à du réalisme. Ah, donc, vous, vous me rejoignez sur cette idée que le libéralisme pourrait renaître à quelque-part à l'intérieur de frontières?
Tremendo Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Dans la mesure où un grand soir libéral planétaire est difficilement envisageable, et où à l'erre de la mondialisation il semble difficile qu'un espace libéral survive au milieu de tout cela quand il réussirait à émaner (élection d'un président de la République libéral suite à une subite prise de conscience du peuple, par exemple), et dans la mesure où notre monde a atteint un degrés de complexité (artificiellement accru) et une hétérogénéité 5/10 en dictée: ère, libérale, un degré, accrue, hétérogénéïté entre des pays développés et des pays en voie (ou pas…) de développement, j'en viens à me poser la question suivante. Si quelque part on essayait de remettre en place un système libéral, est-ce que ça ne devrait pas être à l'intérieur d'un espace clairement délimité, protectionniste dans ses relations avec l'extérieur? Le libéralisme est-il contraire au protectionnisme? Tu veux dire: un Etat? Actuellement à part dans un Etat je ne vois pas comment faire progresser le libéralisme puisque le globe en est rempli. Sinon, le libéralisme est effectivement contraire au protectionnisme. Question suivante! ou plutôt fil suivant, puisque le forum en ce moment est prolifique en création de fils.
Invité jabial Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Le libéralisme, contrairement au communisme, n'a nul besoin de concertation. Par contre, il va sans dire qu'il provoquera la concertation contre lui. Il faut donc s'attendre à des attaques "diplomatiques" (si vous restez un paradis fiscal on fait un embargo, etc) voire, si le pays est assez petit (Monaco qui se rebellerait par exemple), éventuellement une opération de "police", c'est-à-dire une invasion avec des policiers destinée à, par exemple, "instaurer la démocratie". Je pense que le premier prérequis pour un espace de liberté c'est qu'il soit capable de se défendre contre les États-voyous. Et quand on voit la situation d'Israël, on constate rapidement qu'être assiégé en permanence, même par plus faible que soi, peut coûter tout aussi cher que le welfare state. Si on avait un gros pays du type USA qui devenait libertarien démocratiquement, avec une transition "à la Chavez" mais à l'envers, alors il n'y aurait pas grand chose à craindre de ce côté, surtout si on considère les économies dues au retrait des armées de l'étranger ; dans ce cas il faudrait se reconcentrer sur le risque de subversion interne. Si par contre c'est une "ville libre" ou "zone franche" plus ou moins tolérée, elle sera toujours soumise aux desiderata de son protecteur de fait, l'État qui l'entoure.
BasLap Posté 14 mai 2010 Auteur Signaler Posté 14 mai 2010 Le commerce n'a jamais ruiné de nation. Il n'y aucune raison qu'un pays ne puisse pas faire du libre echange unilatéralement. Se faire 'écraser' est un délire dont je n'ose connaitre les prémisses. Eh bien, par exemple, il n'est pas certain que la France ne meurt pas en laissant ses frontières ouvertes, puisque tout ce qui est délocalisable est délocalisé. Dans un pays du Nord, ils ont même commencé à délocaliser leurs maisons de retraites, là, je trouve ça très inquiétant: la fin de l'État-nation? Alors, un principe du libéralisme, ce serait de ne pas fermer les frontières et de chercher à devenir compétitif, il s'ensuivrait une homogénéisation des revenus et des prestations, qui aurait fait progresser tout le monde, ok. Mais le libéralisme peut-il vraiment fonctionner, agir en quelques sortes comme dialectique de l'Histoire, quand le monde est à ce point hétérogène dans les faits (différences de revenus…) et surtout dans les politiques, dans les protections sociales, dans les normes de travail (différences de politiques…)?
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Ah, donc, vous, vous me rejoignez sur cette idée que le libéralisme pourrait renaître à quelque-part à l'intérieur de frontières? Un libéralisme qui pourrait renaître à l'intérieur des frontières ? Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit. J'avais à l'esprit qu'il serait difficile de ne pas admettre que le continent le plus libéral au monde actuellement (les USA) se montre assez protectionniste, par simple comportement pragmatique.
Tremendo Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Je pense que le premier prérequis pour un espace de liberté c'est qu'il soit capable de se défendre contre les États-voyous. Et quand on voit la situation d'Israël, on constate rapidement qu'être assiégé en permanence, même par plus faible que soi, peut coûter tout aussi cher que le welfare state. Ben voyons, Israël rempart contre la racaille et espace de liberté, on aura tout vu.
José Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Quand tu ne sais pas, tu me demande. Tu veux vraiment avoir un procès au cul !?
Invité jabial Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Eh bien, par exemple, il n'est pas certain que la France ne meurt pas en laissant ses frontières ouvertes, puisque tout ce qui est délocalisable est délocalisé. Dans un pays du Nord, ils ont même commencé à délocaliser leurs maisons de retraites, là, je trouve ça très inquiétant: la fin de l'État-nation? Alors, un principe du libéralisme, ce serait de ne pas fermer les frontières et de chercher à devenir compétitif, il s'ensuivrait une homogénéisation des revenus et des prestations, qui aurait fait progresser tout le monde, ok. Mais le libéralisme peut-il vraiment fonctionner, agir en quelques sortes comme dialectique de l'Histoire, quand le monde est à ce point hétérogène dans les faits (différences de revenus…) et surtout dans les politiques, dans les protections sociales, dans les normes de travail (différences de politiques…)? Justement c'est très bien : ça va sélectionner les normes les plus libres, les autres systèmes faisant faillite. Ben voyons, Israël rempart contre la racaille et espace de liberté, on aura tout vu. Ce n'est pas ce que j'ai dit et tu le sais. J'ai dit qu'être assiégé coûte cher. Ceci dit, par rapport à ses voisins, oui, même pour les Arabes, Israël est plutôt un espace de liberté que le contraire. Mais bon, si on en arrive à parler de liberté à ce niveau là, c'est vraiment que le niveau est bien bas.
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Eh bien, par exemple, il n'est pas certain que la France ne meurt pas en laissant ses frontières ouvertes, puisque tout ce qui est délocalisable est délocalisé. Dans un pays du Nord, ils ont même commencé à délocaliser leurs maisons de retraites, là, je trouve ça très inquiétant: la fin de l'État-nation? Alors, un principe du libéralisme, ce serait de ne pas fermer les frontières et de chercher à devenir compétitif, il s'ensuivrait une homogénéisation des revenus et des prestations, qui aurait fait progresser tout le monde, ok. Mais le libéralisme peut-il vraiment fonctionner, agir en quelques sortes comme dialectique de l'Histoire, quand le monde est à ce point hétérogène dans les faits (différences de revenus…) et surtout dans les politiques, dans les protections sociales, dans les normes de travail (différences de politiques…)? Pour rester sur l'exemple concret des USA : chez eux les délocalisations ne sont pas interdites (ce que j'approuve bien sur !)…car pas grand monde ne cherche à partir d'un pays où l'entreprise n'est pas écrasée de charges sociales et où le travail est bien considéré. Si on applique des règles libérales chez soi, on évite les délocalisations en amont. Faudrait d'abord que la France applique une politique libérale à l'intérieur de ses frontières (à commencer au plan social) plutôt que de recourrir à de telles interdictions… la vermine idéologique qui s'y trouve (idéologie socialo-marxiste) s'enfermerait à l'intérieur, la mort assurée à court terme.
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Tu veux vraiment avoir un procès au cul !? J'aime bien cet humour désinvolte … quel est le secret…
Tremendo Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Ce n'est pas ce que j'ai dit et tu le sais. J'ai dit qu'être assiégé coûte cher. Ceci dit, par rapport à ses voisins, oui, même pour les Arabes, Israël est plutôt un espace de liberté que le contraire. Mais bon, si on en arrive à parler de liberté à ce niveau là, c'est vraiment que le niveau est bien bas. OK, c'est pas faux.
BasLap Posté 14 mai 2010 Auteur Signaler Posté 14 mai 2010 Pour rester sur l'exemple concret des USA : chez eux les délocalisations ne sont pas interdites (ce que j'approuve bien sur !)…car pas grand monde ne cherche à partir d'un pays où l'entreprise n'est pas écrasée de charges sociales et où le travail est bien considéré.Si on applique des règles libérales chez soi, on évite les délocalisations en amont. Faudrait d'abord que la France applique une politique libérale à l'intérieur de ses frontières (à commencer au plan social) plutôt que de recourrir à de telles interdictions… la vermine idéologique qui s'y trouve (idéologie socialo-marxiste) s'enfermerait à l'intérieur, la mort assurée à court terme. Vous pensez que la seule restauration du libéralisme en France suffirait à dissuader les patrons de délocaliser leurs usines dans le monde tel qu'il est? «la vermine idéologique qui s'y trouve (idéologie socialo-marxiste) s'enfermerait à l'intérieur, la mort assurée à court terme.» Je ne parlais pas de cela, je dis: une fois qu'on a restauré le libéralisme à l'intérieur.
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Le libéralisme, contrairement au communisme, n'a nul besoin de concertation. … Je ne suis jamais arrivée à m'accommoder d'une vie de groupe sans un minimum de concertation, consensus, etc … a fortiori dans un esprit libéral-
Invité Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Comment expliquez vous que la production francaise ne soit pas deja a zero ? Ce n'est pas nos services de douanes qui empechent qui que se soit de delocaliser s'il en a envie.
Lassie Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Je souhaite que l'on préserve l environnement. Je ne tiens pas a ce que la France ressemble a un pays que je connais bien, l'Espagne. Je ne suis pas idéologue ou obtus mais je souhaite que l'on ne laisse pas faire n'importe quoi. Les lois français actuelles sont certes restrictives mais elles ont le mérite de préserver le littoral. Souhaitez-vous des villes comme Benidorm avec des tours de 50 étages face a la mer ? Pas moi !
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Vous pensez que la seule restauration du libéralisme en France suffirait à dissuader les patrons de délocaliser leurs usines dans le monde tel qu'il est?«la vermine idéologique qui s'y trouve (idéologie socialo-marxiste) s'enfermerait à l'intérieur, la mort assurée à court terme.» Je ne parlais pas de cela, je dis: une fois qu'on a restauré le libéralisme à l'intérieur. Ne traversons que le Pas de Calais : est-ce qu'il y a autant de délocalisations en Grande Bretagne ? La réponse est dans cet exemple. "Une fois qu'on aura restauré le libéralisme" … c'est un cas d'école ? parce qu'appliqué à la France, c'est une autre histoire ….
Lancelot Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Je souhaite que l'on préserve l environnement. Je ne tiens pas a ce que la France ressemble a un pays que je connais bien, l'Espagne. Je ne suis pas idéologue ou obtus mais je souhaite que l'on ne laisse pas faire n'importe quoi. Les lois français actuelles sont certes restrictives mais elles ont le mérite de préserver le littoral. Souhaitez-vous des villes comme Benidorm avec des tours de 50 étages face a la mer ? Pas moi ! Il est sensé y avoir un rapport quelconque avec le sujet ou c'est juste que la logorrhée était trop difficile à retenir ?
FreeDame Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Je souhaite que l'on préserve l environnement. Je ne tiens pas a ce que la France ressemble a un pays que je connais bien, l'Espagne. Je ne suis pas idéologue ou obtus mais je souhaite que l'on ne laisse pas faire n'importe quoi. Les lois français actuelles sont certes restrictives mais elles ont le mérite de préserver le littoral. Souhaitez-vous des villes comme Benidorm avec des tours de 50 étages face a la mer ? Pas moi ! Hors sujet ….
Rincevent Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Tu veux vraiment avoir un procès au cul !? Je te croyais contre la propriété intellectuelle.
Dardanus Posté 14 mai 2010 Signaler Posté 14 mai 2010 Ne traversons que le Pas de Calais : est-ce qu'il y a autant de délocalisations en Grande Bretagne ? La réponse est dans cet exemple. "Une fois qu'on aura restauré le libéralisme" … c'est un cas d'école ? parce qu'appliqué à la France, c'est une autre histoire …. Il n'y a plus rien à délocaliser en GB (plus d'industrie) qui est par ailleurs un pays qui croule sous la dette, les déficits et le nombre des fonctionnaires. Comment expliquez vous que la production francaise ne soit pas deja a zero ? Ce n'est pas nos services de douanes qui empechent qui que se soit de delocaliser s'il en a envie. Pour une raison très simple : la France réelle ne ressemble à la France fantasmée par certains sur ce forum.
BasLap Posté 14 mai 2010 Auteur Signaler Posté 14 mai 2010 Pour une raison très simple : la France réelle ne ressemble à la France fantasmée par certains sur ce forum. Moi, par exemple?
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