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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Posté

Au passage, on note que les sympathisants UKIP sont moins libéraux qu'on pourrait le penser.

Oui.

Un article de Reason d'hier dit la même chose :

Euroskeptic UKIP the UK's Favorite Party

[...]

While UKIP may be enjoying some popularity, it is important for British classical liberals to remember that the party is not, despite what its constitution says, a libertarian party. UKIP’s hostility to to free trade and capitalism was highlighted last year by Farage’s rhetoric surrounding Bulgarian and Romanian immigration.  

I have written before about how UKIP is not a libertarian party, but it is especially worth highlighting months away from European elections.

[...]

http://reason.com/blog/2014/01/30/euroskeptic-ukip-the-uks-most-favorite-p

Posté

Après si c'est juste l'immigration, c'est pas non plus le pire. On a pas eu beaucoup de problèmes avec Ron Paul qui disait que la constitution confie au gouvernement le rôle de garder les frontières.

Posté

Idem, le discours de Farage sur les immigrés n'est pas forcément en accord total avec mes idées, mais ce ne serait pas si grave si c'était le seul truc (quoique recevoir les pubs UKIP à base de "les roumains sont des parasites qui nous volent nos jobs" quand j'étais en Angleterre...). Par contre, la base du parti semble clairement moins libérale que Farage et est plus là pour le côté euro-sceptique que le reste.

Posté

Mon premier lien montre que les partisans de UKIP sont favorables (et plus que les autres) à avoir des entreprises publiques dans les secteurs de l'énergie et du rail (78% et 73% !).

Posté

Voilou :

L’économie espagnole progresse (mais sous les radars)

Un rapport du Ministère des Finances espagnol montre que la part de l’économie souterraine est de plus en plus importante. Même en cas de réformes significatives, la tendance serait difficilement réversible.

Par J.D. Tuccille

 

Ce n’est pas que l’Europe manque d’exemples de situations financières désastreuses, mais le naufrage de l’Espagne, avec un taux de chômage atteignant les 27% l’année dernière, est assez fascinant. Les statistiques officielles sont si tristes qu’elles auraient pu déclencher des émeutes dans les rues ; qu’il n’y en ait pas eu prouve en quelque sorte que les espagnols trouvent des moyens pour manger et payer leurs factures. Victor Mallet et Guy Dinmore montraient dans un article paru en 2011 dans le Financial Times que s’il n’y avait pas une activité économique invisible « les espagnols ne seraient pas si pacifiques qu’ils ne le sont jusqu’à maintenant, malgré quelques manifestations ». Nous avons maintenant la confirmation du gouvernement que les espagnols ont réfréné leur capacité à travailler et à créer des emplois et de la richesse en restant autant aussi loin que possible des radars de l’État.

 

Un nouveau rapport du Ministère des Finances espagnol révèle que l’économie souterraine (l’économie qui serait légale si elle était soumise aux taxes et réglementations habituelles) a progressé régulièrement chaque année de 2008 à 2012 (dernière année connue). Pendant cette période, la part de l’économie souterraine est passée de 17,8% à 24,6% du PIB officiel :

post-4235-0-53783500-1391258087_thumb.jpg

Source : Ministère des Finances espagnol

 

Peut-être sans surprise, dans un pays gêné par l’intervention de l’État dans l’économie, la part de l’économie souterraine est plus faible à Madrid (où siège le gouvernement) avec 17,3%, et beaucoup plus élevée dans les autres régions, atteignant même 31,1% dans l’Estrémadure.

 

L’économie espagnole est quelque peu entravée par l’ingérence de l’État. L’Espagne se classe à la 49ème place de l’indice de liberté économique 2014, à la 22ème des 43 pays européens. « Son score a baissé de 0,8 point par rapport à l’année dernière à cause des dégradations dans les domaines de la maîtrise des dépenses publiques et de la liberté d’entreprendre et de travailler qui ont plus que compensé les légères améliorations dans la liberté commerciale et la lutte contre la corruption ».

 

Pour les espagnols qui essaient de se sortir du marasme économique dans lequel le pays est plongé, non seulement la pression fiscale est importante, mais en plus « intégrer un entreprise demande 10 procédures et environ 3 semaines, alors que remplir les exigences de licence prend plus de 7 mois et coûte plus d’un an de salaire moyen. Le code du travail reste rigide, ce qui entrave la création d’emplois dans le secteur privé ».

 

En fait, le pays a un peu amélioré son classement de liberté économique ces 20 dernières années, mais de manière inégale et avec un reflux ces dernières années, même si c’était plus délicat à cause de la crise de l’euro.

 

Quand ils se débattent avec la croissance de l’économie souterraine, les officiels espagnols (comme tous les officiels) ont à gérer le fait que celle-ci développe sa propre inertie et que les gens s’habituent à vivre de cette manière.

 

Comme l’écrit l’économiste Friedrich Schneider :

« Même des réformes fiscales majeures avec un baisse importante du taux d’imposition ne provoqueront pas une baisse significative de l’économie souterraine. De telles réformes permettront uniquement de stabiliser la part de celle-ci et d’éviter une plus grande augmentation. Les réseaux sociaux et les relations personnelles, le grand profit tiré d’activités irrégulières et des investissements en capital réel et en capital humain qui y sont associés, sont des liens très forts qui empêchent les personnes de basculer dans l’économie officielle ».

 

En ayant donné aux citoyens de nombreuses raisons de cacher leur activité et d’essayer de le faire, l’État espagnol va avoir beaucoup de mal à faire revenir les entrepreneurs de l’économie souterraine dans l’économie réelle.

 

Sur le web

 

J'ai un gros doute sur la traduction d'une phrase :

"Social networks and personal relationships, the high profit from irregular activities and associated investments in real and human capital are strong ties which prevent people from transferring to the official economy."

=> "Les réseaux sociaux et les relations personnelles, le grand profit tiré d’activités irrégulières et des investissements en capital réel et en capital humain qui y sont associés, sont des liens très forts qui empêchent les personnes de basculer dans l’économie officielle"

 

Si vous voulez retoucher le tableau :

2014-02-01 Spain's Economy Surges - Off the Books.xlsx

Posté

Bonsoir,

Voici une proposition (à amender et corriger). 

 

 

 

Lien : http://reason.com/blog/2014/02/01/gibson-commemorate-fed-raid-with-governm

Gibson commémore une descente des fédéraux avec sa Gibson Série II Etat
 
Deux ans après la descente d'agents gouvernementaux dans les usines Gibson du Tennessee, l'illustre fabricant de guitares a mis sur le marché une série spéciale, la  "Government Series II Les Paul". Ainsi que l'indique le communiqué de presse  : 
"Les grandes/fameuses (?) guitares électriques Gibson ont longtemps été un cri de ralliement contre le système ; c'est donc tout naturellement que nous célébrons la confiscation de stocks de bois de lutherie de l'usine Gibson à Nashville - stocks qui ont fini par nous être rendus, à l'issue de l'enquête. Voici donc, en cette année 2014, la Les Paul Série II Etat, une nouvelle guitare remarquable de Gibson USA, qui marque de façon appropriée cette période sombre de l'histoire de Gibson.
 
Chaque Les Paul Série II Etat est à elle seule un véritable pan de l'histoire de Gibson USA, avec son manche en bois de rose (palissandre ?) massif, issu du fameux stock rendu à Gibson par le gouvernement après le dénouement de l'affaire."
 
Reason TV avait fait mention dès 2012 de l'affaire Gibson.Voici le texte originel de la vidéo du 23 février 2012 :
 
Ils (...) entrent avec des armes, saisissent pour un demi-million de dollars de propriété, ferment notre usine, et pourtant ils ne nous accusent de rien", raconte Henry Juskiewicz, Directeur Général de Gibson Guitars, à propos de la descente d'août 2011 faite par des agents de la Sécurité Intérieure et du Département de la Biodiversité sur ses usines de Nashville et de Memphis.
 
Le coup de collet des fédéraux s'appuie sur la violation du Lacey Act, la loi anti-trafic, dans le cadre de l'utilisation d'un code erronné de tarification sur du bois importé d'Inde. Le problème provient non pas du statut de protection de l'essence en question, mais de la question de savoir si son épaisseur et sa finition avant exportation depuis l'Inde sont conformes aux normes en vigueur. "L'Inde souhaite s'assurer que le bois brut n'est pas exporté sans temps de traitement préalable effectué en Inde", explique Juskiewicz.
 
Andrea Johnson, de l'EIA (Agence d'Enquête Environnementale) rétorque que "ce n'est pas à l'entreprise Gibson de décider quelles lois (...) elle souhaite respecter". Elle rappelle d'ailleurs que Gibson avait déjà été perquisitionné dans le cadre du Lacey Act, suite à des importations en provenance de Madagascar.
 
En tous cas, une chose est sûre : le gouvernement n'est pas en mesure de monter un dossier à charge contre Gibson, de les traîner devant les tribunaux, ou même de saisir son matériel. "Il ne s'agit pas ici de sylviculture écoresponsable, de filière bois renouvelable, ni même d'exploitation forestière illégale ; il s'agit de lois bureaucratiques," clame  Juskiewicz, qui a témoigné l'année dernière, avant un audit du Congrès réclamé par le sénateur Rand Paul (Parti Républicain, Kentucky). Il s'agit, affirme-t-il, "d'une porte ouverte à tous les abus". 
 
[Environ 6 minutes.]
 
 
Cordialement
Posté

Début de ma séance de récrée en maison des langues, j'ai de la traduction à faire jusqu'à 18h30. Il reste quoi à faire comme article spas trop longs et/ou d'un niveau relativement simple ?

Posté

Ok, je pensais le faire mais je croyais qu'il avait déjà été traduit. Je vais aussi essayer de faire celui de mises.org sur l'inégalité de revenus et la banque centrale avant la fin de la soirée.

Posté

J'ai mis en gras les passages qui m'ont posés problèmes ou dont la traduction me semble bancale.

J'ai aussi mis en gras les substitut à "dire" afin d'éviter les répétitions.

 

 

 

Au Venezuala comme partout ailleurs, le socialisme, inévitablement, mène à la pénurie.

Par DAVID BOAZ
 
 
Au bout de 15 ans, le révolution socialiste de Hugo Chavez atteint finalement l'une des réussites caractéristiques du socialisme: la pénurie de papier toilettes. Le Washington Post rapporte:
 
CARACAS, Venezuela  — Dans la septième allée, entre les couches et l'assouplissant,  l'utopie socialiste du regretté président du Venezuela Hugo Chavez semble aussi mal en point que l'affiche pour le papier toilette.
Les employés du supermarché l'Excelsior Gama ont montés un tas de paquet de six rouleaux de papier toilette extra doux si gros qu'il bloque pratiquement l'allée. Remplir les rayons avec n'aurait eu aucun intérêt. Aussitôt le bruit répandu que les rouleaux tant attendus sont arrivés, et malgré les quotas gouvernementaux limitant à un paquet par personne, la queue à la caisse s'étend de tout son long jusqu'au rayon crèmerie désert au fond du magasin.
"C'est tellement deprimant" nous dit Maria Plaza, une avocate de 30 ans, qui attend depuis près d'une heure et demie.
 
Pourquoi est-ce que c'est toujours le papier toilette ? Je comprends qu'une économie mal coordonnée n'arrive pas à produire des marchandises aussi complexes que des voitures (voyez la Lada soviétique, la Trabant de la R.D.A. ou les voitures américaines rutilantes des années 50 encore en service dans les rues de la Havane) ou bien des ordinateurs. Mais est-ce vraiment difficile de produire du papier toilette ? Non pas que la papier soit la seule marchandise en rupture de stock:
 
Chaque jour voyant l'arrivée de nouvelles marchandises à Excelsior Gama amène les Venezueliens à se ruer dans le magasin: pour de la farine, du bœuf, du sucre. Les employés du magasin et les agents de sécurité (vigiles ?) se servent eux-même en premier, remplissant les queues aux caisses, avant de barricader les portes afin de contenir la foule à l'entrée.
 
Pendant ce temps là, aussi longtemps que vous pouvez accuser les américains, les capitalistes, Snowball (?) ou Emmanuel Goldstein, vous pouvez vous assurer le soutien d'au moins une partie des gens:
 
"Les propriétaires du magasin le font exprès, pour augmenter les prix" s'exclame Marjorie Urdaneta, une partisane du gouvernement  qui dit croire Maduro quand il accuse les entreprises, complices des puissances étrangères, de mener une "guerre économique" contre lui.
"Il devrait dire aux magasins: rendez ces articles disponible — ou sinon", reprend t'elle.
Le régime s'attribue le mérite de ce qu'il peut, s'assurant que les produits vendus par les entreprises fraîchement nationalisées portent sur elles de petits cœurs et la phrase "Made in Socialisme"
 
Les queues devant les magasins devraient porter les même symboles.
Posté

J'ai mis en gras les passages qui m'ont posés problèmes ou dont la traduction me semble bancale.

J'ai aussi mis en gras les substitut à "dire" afin d'éviter les répétitions.

Venezuela, pas Venezuala. ;)

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