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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Dix choses que les autres politiciens ne devraient pas dire si L’UKIP remporte les élections européennes.

 

Par Daniel Hannan Politics 24 Mai 2014.

 

Les railleries de Nigel Farage ont galvanisé ses supporters.

  1. « Le choix de l’UKIP est un vote de protestation. » Et même si c’était vrai, et alors ? J’ai été à de nombreux décomptes, et oserais je vous le dire ?  Quand ils sont tous empilés en tas, les votes de protestation apparaissent comme les plus nombreux, et leur énumération confirme cette impression.
  2. « Le vote pour l’UKIP est un gâchis. » Les électeurs vous rétorqueront à raison : « C’est mon droit, je vous remercie d’en prendre note, et je décide par conséquent si le fait de voter en connaissance de cause est un gâchis. »
  3. « Une voix pour l’UKIP en est une pour Ed Miliband. » Euh, non. Un vote pour les Travailleurs est un vote pour Ed Miliband. Ai-je réellement besoin d’expliquer pourquoi ?
  4. « Ce ne sont que les élections européennes finalement. » Que ? Vous nous avez juste assourdit à propos de l’importance de celles-ci durant les 3 derniers mois.
  5. « Le Peuple a des intérêts légitimes… » Ce n’est pas aux politiciens de décider ce qui est légitime ou pas pour le pays. C’est le contraire qui doit s’imposer.   
  6. «  Nous avons besoin d’un débat sérieux sur l’immigration. » Nous avons eu ce débat. Maintenant, c’est fini. Les ¾ des électeurs ayant voté veulent une réduction de l’immigration, et aucun parti ne soutient une élévation de celle-ci. Ce qui gêne les électeurs n’est pas la manque de débat mais le manque de contrôle vis-à-vis de qui nous accueillons et en quelle quantité.
  7. « Les conservateurs ne pactisent ou traitent pas avec d’autres partis. » Oh vraiment ? Et qu’est ce que nous entretenons avec les libéraux démocrates dans ce cas ?
  8. « Nous ne sortirons pas de la course… » Un politicien parlant par cliché ne s’embête pas é réfléchir sur ce qu’il dit. Oui, vous, Cleggie.
  9. « Ces résultats montrent Londres comme une ville ouverte, tolérante et diversifiée. » Ainsi s’exprima Tessa Jowell dans un Tweet qui semble s’adresser au reste de la population anglaise sur un ton insultant. Je ne suis pas sûr que pointer le fait que les votes pour les Travaillistes proviennent essentiellement des minorités ethniques soient une bonne initiative pour pacifier les relations ethniques.
  10. « L’UKIP n’est pas réllement un parti européen. » Oh si il l’est. L’indice est dans son nom.

 

Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100273047/ten-things-other-politicians-shouldnt-say-if-ukip-wins-tomorrow/

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3 mois après la légalisation de la marijuana, voyons ce que devient le Colorado.

 

Aux nouvelles : Les ventes de cannabis explosent.

 

Le ministère des revenus rapporte que les fournisseurs de marijuana ont vendu approximativement 19 millions de $ d’herbe à usage récréatif en Mars, chiffre supérieur au 14 millions du mois précédent. Les trois premiers mois de légalisation ont permis au gouvernement de prélever 7,3 millions de revenus fiscales, sans inclure les ventes pour raison médicale de la marijuana et les licences, qui ont rapporté à l’Etat 12,6 millions de $. Avec ses premiers mois, le Colorado pourrait dépasser les chiffres de vente historique des premiers jours de commercialisation de façon quotidienne.

 

Le montant total des taxes sur la vente au détail de marijuana a été de 1,4 millions de $ en Janvier, 1,43 en Février et 1,898 en Mars – une progression incontestable. Et le total des transferts de taxes et de distribution ont engendré des revenus de 2,927 millions de $ en Janvier à 4,077 en Mars. Et ce qui est sans doute plus important, bien que l’annonce soit un peu prématurée, c’est que l’élévation de ces statistiques indique que les ventes initiales n’est pas seulement le fait de la galvanisation suscitée par l’apparition de la récente légalisation où les gens pourront s’offrir de l’herbe juste parce qu’ils en veulent. Les habitants du Colorado voulaient de la marijuana avant, et ils en veulent toujours aujourd’hui.  

 

Conséquences inattendues : Sur la même période, le taux de crime à Denver a légèrement décliné, faisant des opposants à la réforme qui voyaient dans celle-ci une porte ouverte à de nombreuses dérives liées aux trafics des mauvais prophètes. Ce changement législatif a plutôt permis de créer un modeste nombre de nouveaux emplois allant du simple vendeur au journaliste spécialisé en passant par l’exploitant agricole, etc… (Weedmaps, un site consacré à l’évaluation des vendeurs d’herbe, a obtenu un bénéfice de 25 millions de $ en 2013.) Et l’Etat a même fondé un système bancaire qui respecte les directives du système de trésorerie américain, éclairant ainsi les dernières interrogations réglementaires. Bien que certaines parties du processus, comme la réglementation du cannabis comestible, soient remises en question, la loi semble opérer comme prévue.

 

La vente légale de cannabis aux Etats Unis cette année est estimée à représenter 2,57 milliards de $, répartit dans les 21 Etats qui autorise sa distribution sous certaines formes. C’est plus haut que les 1,53 enregistrés l’an dernier. Alors que le temps passe, le secteur de la marijuana grossira avec ses propres investisseurs et peut être développera t’il ses propres lobbyistes.

 

Comment les revenus fiscaux vont être utilisés : le pouvoir politique du Colorado a déjà formé un plan pour dépenser 33 millions de $ des taxes prélevées sur la vente de cannabis dans la prévention publique contre la marijuana. Même les forces de police de l’Etat envisage de recevoir une part des nouveaux revenus, demandant entre 10 et 15% des recettes afin de renforcer sa propre lutte contre l’usage de stupéfiant au volant et de résister au détournement de ces fonds vers d’autres Etats et des ventes sans licence.

 

Le gros des ventes, néanmoins, continue d’être destiné à un usage médical, qui est légal dans le Colorado depuis l’année 2000 et s’est écoulé pour 35$ million de dollars en Mars. Cependant, puisque les herbes à usage récréatif sont plus lourdement taxées, le résultat des prélèvements sur ces derniers biens pourraient rapidement dépasser celui obtenu via la vente à usage médicale de la marijuana. Au total, le gouverneur du Colorado John Hickenlooper pronostique que la valeur des ventes de marijuana dans son Etat pourrait approcher le milliard.

 

Bien entendu, les ventes peuvent baisser. Mais les informations en provenance du Colorado révèlent clairement que la légalisation peut générer positivement de la valeur à la fois pour l’économie locale et le gouvernement.

 

Source : http://www.policymic.com/articles/89165/3-months-since-legalizing-marijuana-here-s-what-colorado-looks-like

 

J'aimerais bien savoir pourquoi lorsque je fais un copié collé sur le forum de mon texte traduit sur word l'apparence générale de celui ci n'est pas conservé et je dois le remanier pour vous présenter un résultat présentable.

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LolWord, tu aurai dit que tu le préparait en HTML, j'aurai dit "plateforme de merde", mais Word, bien fait.

 

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LolWord, tu aurai dit que tu le préparait en HTML, j'aurai dit "plateforme de merde", mais Word, bien fait.

 

Bah écoute, que me recommandes tu pour éviter ce genre de désagrément ?

 

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Existe-t-il un accord entre Contrepoints et le Ludwig Von Mises Institute qui nous permettrait de traduire leurs billets quotidiens (https://mises.org/daily/) ?

 

Après une rapide recherche sur Contrepoints, il ne me semble pas que cela se fasse, ou du moins pas de façon systématique.

Si nous y sommes autorisés, je serais ravi de pouvoir contribuer à ces traductions.

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Existe-t-il un accord entre Contrepoints et le Ludwig Von Mises Institute qui nous permettrait de traduire leurs billets quotidiens (https://mises.org/daily/) ?

Après une rapide recherche sur Contrepoints, il ne me semble pas que cela se fasse, ou du moins pas de façon systématique.

Si nous y sommes autorisés, je serais ravi de pouvoir contribuer à ces traductions.

Le site https://mises.org/daily/ est sous licence CC by (logo en bas à gauche),

donc seule condition de reprise = mention de l'auteur etc

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Je me rends compte que j'ai une traduction en retard de plusieurs mois... Toutes mes excuses donc pour ce contretemps...

 

Voici le texte d'origine de Jeffrey Tucker :

http://www.fee.org/the_freeman/detail/police-work-has-become-a-racket#ixzz2roTGsPxp

 

Les éléments en rouge sont ceux pour lesquels j'avais de doutes.

 

Le travail de la police est devenu un racket

JEFFREY A. TUCKER, le 29 janvier 2014 (Traduction Raphaël C.)

 

Quelque part dans mon sac se trouve une enveloppe contenant une amende. Elle m’a été remise par un agent de police local après avoir été arrêté sur une autoroute inter-États au Texas. Je roulais en effet à 130 km/h en moyenne au lieu des 120 autorisés.

 

Ce vaillant fonctionnaire devait bien entendu m’arrêter avant que je ne mette en danger la vie de d’autres personnes, incluant ceux roulant à 140, 145 km/h, me doublant de part et d’autres du véhicule. J’ai donc été pris parce… Eh bien probablement parce que les autres roulaient trop vite pour être arrêtés.

 

Donc le type m’arrête et m’informe de ma très mauvaise conduite. Il m’explique que je n’étais pas autorisé à faire ce que je faisais et qu’il devait donc me verbaliser. Il m’assure cependant que ce procès-verbal ne veut pas forcément dire que je suis coupable. Il s’agit en effet d’un Etat de droit et non d’un Etat arbitraire dirigé par des gens équipés de gilets pare-balles et lourdement armés, ce qui me donne le droit constitutionnel à un procès équitable. (This is a government of laws, not of arbitrary dictates by heavily armed people in bulletproof vests, and so therefore I have a constitutional right to a fair trial.)

 

C’est en tout cas ce qui nous est constamment répété.

 

Je commence donc à le presser sur ce point, ce que je n’aurais peut-être pas dû faire au cas où il m’arrête à nouveau. Seulement je n’arrivais pas à me retenir.

« Imaginons un instant que je pense que vous ayez tort. Je veux dire, vous avez probablement raison mais imaginons juste que pour moi vous avez inventé tout ça. Je peux exposer ça devant un juge ? »

« Oui monsieur, vous pouvez. Voyez la date de l’audition. »

« Et où se situe le tribunal ? »

« Juste ici, dans ce comté. »

 

Je lui explique bien entendu que je me rendais à l’aéroport et que je vis à 1500 kms d’ici. Je lui demande alors s’il m’est possible d’utiliser Skype ou Google Hangout pour assister à mon audition.

« Je suis désolé monsieur, vous devez y assister en personne. »

 

Je continue alors sur ma lancée : « Je dois donc conduire jusqu’à Atlanta, prendre un avion pour Dallas, louer une voiture et rouler 150 kms plus au sud à une certaine date pour pouvoir défendre mes droits ? Vous réalisez que faire tout ceci me coûterait probablement 2 jours de travail et 1000$ ? »

 

Il m’a répondu : « Hé bien, la façon dont vous vous rendez au tribunal est votre problème. »

 

Je lui demande alors : « A combien s’élève l’amende ? »

 

Il m’explique que le montant est imprimé sur le procès-verbal. D’après ce que je lis, tout cela va me coûter 135 $. Je lui demande donc si, se trouvant à ma place, il préférerait payer 135 ou 1000 $, question à laquelle il ne répondit pas.

J’insiste donc encore un peu : disons que je me rende au tribunal, finisse devant monsieur le Juge et me déclare innocent. Que se passe-t-il ensuite ?

« A ce point, le juge planifiera un procès. »

Alors-là, attendez une seconde. Donc je reviens ici et dépense 1000 $ pour ça et là le juge programme un procès, ce qui fait que je doive répéter tout le processus une nouvelle fois, ce qui monte les dépenses totales à 2000 $ ?

« Encore une fois, la façon dont vous voyagez et vous vous rendez ici vous concerne. »

« Tout ça pour payer l’amende au final parce qu’après tout, vous êtes le policier et moi un simple imbécile contestant votre parole. »

A ce niveau, l’agent, un peu agacé, me souhaite une bonne journée et me quitte. Au final, c’était moi l’idiot tenant l’amende et je ne pus m’empêcher de rire.

Après tout, regardez à quoi mes droits se réduisent. Je peux dépenser 2000 $ et probablement 4 jours de ma vie plus 135 $ ou juste payer 135 $. Mmmh, le choix est dur ! Me soucier de mes droits peut être sacrément coûteux !

Réfléchissons un peu à ce scenario. Que vient-il de m’arriver ? Est-ce que j’ai des ennuis pour avoir mis en danger les autres, ce qui voudrait dire que mon procès-verbal a permis d’améliorer l’organisation sociale en nous poussant tous à avoir un comportement plus sûr ? D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas.

 

Je vais vous expliquer ce qui vient de se passer : j’ai été taxé, une autre façon de dire que je viens d’être volé. Réunir de l’argent pour l’État : cela semble être devenu la fonction principale de la police aujourd’hui. En fait, ça a même été un moyen suggéré par la police elle-même pour compenser les coupes budgétaires.

 

Comme le magazine Police Chief Magazine le suggérait après la crise financière de 2008, il y a un moyen « d’aider la survie d’une ville et de maintenir ou d’étendre les services de police par l’intermédiaire de nouveaux revenus comme approche proactive pour affronter la crise fiscal d’aujourd’hui et l’avenir incertain de demain. »

 

Pour avoir plus de détails sur ce système, j’ai interviewé Justin Hanners qui a quitté la police pour protester contre ces méthodes.

 

Bien entendu, ils ne le présentent pas comme ça au public qu’ils comptent dévaliser : on nous raconte que c’est pour notre sécurité. Lysander Spooner disait que le voleur de grand chemin ne prétendait pas me voler pour mon propre bien au moins. La police devrait au moins faire preuve de la même intégrité.

 

Maintenant poussons l’analyse un peu plus loin : que se passe-t-il si je ne paye pas ? Je vais recevoir une note m’avertissant qu’il vaudrait mieux que je crache au bassinet, et vite, sinon je vais perdre mon permis de conduire.

 

Imaginons que je perde mon permis et que je continue de conduire malgré tout. Je me ferai attraper à nouveau et devrai repayer une amende.

 

Et si je refuse une nouvelle fois de payer et continue de conduire ? Au bout d’un moment, je me ferai mettre en prison. Et que se passera-t-il si je m’enfuie au moment de mon arrestation ? Je pourrais me faire taser ou tirer dessus avec de vraies balles. Je pourrais même me faire tuer.

 

Cela semble un peu extrême non ? La peine de mort pour avoir roulé quelques kilomètres par heure au dessus de la vitesse limite. Mais quand vous y réfléchissez, toutes les lois sont mises en vigueur de cette façon, jusqu’à ce point final (all the way to the ultimate end point). Même la loi la plus inoffensive en apparence est appliquée par une agression non seulement de la propriété privée mais même de la vie elle-même. C’est pourquoi lois, législations et régulations sont si dangereuses. Sous le prétexte d’apporter paix et ordre, elles amènent en fait le risque d’une violence maintenue (to bear against) contre nous.

 

Désolé monsieur l’agent, je ne me sens pas aidé.

 

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Je le prends... J'essaye de le rendre dans la soirée, sinon demain avant midi.

 

Avant midi du coup...

 

Les preuves montrent une mobilité importante des revenus aux Etats-Unis – 73% des Américains ont été pendant au moins un an dans le top 20% des revenus les plus élevés.

Mark J. Perry | April 23, 2014, 4:20 pm

 

 

Dans un article du ‘Sundays’ NY Times’ “De la misère à la richesse à la misère’’, Le Professeur Mark Rank de l’Université de Washington souligne le grand nombre d’études sur la mobilité des revenus aux États-Unis. Les preuves empiriques montrant que les Américains montent et descendent dans l’échelle des revenus durant leur vies ‘jettent un sérieux doute sur la notion d’une structure de classe rigide aux Etats-Unis basée sur les revenus.’

 

Par exemple, Rank et son co-auteur Thomas Hirschl de l’Université Cornell ont suivi une cohorte d’adultes Américains âgés entre 25 et 60 ans sur une période de 44 ans pour voir quel pourcentage d’entre eux a atteint un certain niveau de revenus durant leurs vies. Leurs résultats « surprenants » sont disponibles dans le graphique ci-dessous :

 

 

 

Selon le Professeur Rank :

 

« Il s’avère que 12% de la population va se trouver dans le 1% des revenus les plus élevés pendant au moins un an. De plus, 39% des américains vont passer un an dans le 5% des revenus les plus élevés, 56% vont se trouver dans le 10%, et un colossal 73% va passer un an dans le 20% des revenus les plus élevés.

Cependant, si beaucoup d’Américains vont atteindre ce niveau de richesse pendant leur vies durant un an, un bien plus petit pourcentage le fera sur une période plus étendue. Bien que 12% de la population va vivre un an pendant laquelle ils seront dans le 1% des revenus les plus élevés, seulement 0.6% le fera 10 années consécutives.

Une des raisons à une telle fluidité dans le haut des revenus, est que, sur des périodes suffisamment longues, la plupart des ménages américains passent à travers de nombreuses expériences économiques, à la fois positives et négatives. Les individus interrogés parlaient de rencontres avec des périodes particulièrement prospères quand ils ont reçus des primes, ou une épouse qui rentre sur le marché du travail, ou un changement d’emploi. Ce genre d’évènements peuvent faire exploser les revenus d’un ménage; au-dessus des niveaux moyens.

Il est évident que l’image de la statistique des 1 et 99 pourcent est très largement incorrecte. La majorité des américains expérimenteront au moins une année d’abondance à un certain moment de leurs carrières professionnelles (C’est également vrai à la fin de la répartition des revenus, où 54% des américains vont vivre au seuil de pauvreté, ou presque, au moins une fois entre les âges de 25 et 60 ans)

Enfin, cette information suggère que les Etats Unis sont effectivement une terre d’opportunité, que le rêve américain est toujours possible - mais que c’est aussi un pays avec une pauvreté généralisée. Et plutôt que d’être un lieu de revenus fixes, basés sur des revenus d’allocations sociales, les Etats-Unis sont l’endroit où une majorité de la population va vivre soit la pauvreté, soit la richesse, ou les deux, durant leurs vies.

Plutôt que de parler à propos des 1% et des 99% comme s’ils étaient gravés dans le marbre, il serait beaucoup plus intelligent de parler du fait que les Américains sont  plus à même d’être exposés à la fois à une grande richesse et à une grande pauvreté pendant leurs vies, et à façonner nos politiques ainsi. De ce fait, nous aurions beaucoup plus en commun les uns les autres que ce que nous voulons reconnaître. »

 

Merci à Mark Rank pour ramener une attention bien nécessaire au fait qu’il s’agit d’un mouvement dynamique de haut en bas à travers les déciles des revenus tout au long de la vie des Américains, et contrairement à ce qui est communément admis, le 1, le 5 ou le 10% de catégories avec les revenus les plus élevés n’est pas un groupe fixe et statique, mais fluide. Ce sont des catégories abstraites à la composition en changement perpétuel de différents américains. Il s’agit d’un point important que Thomas Sowell soulève depuis des années, en voici un exemple avec son éditorial de 2000 appelé “Sophismes économiques vivaces".

 

« Les alarmistes ne parlent pas de varies personnes en chair et en os. Ils parlent de catégories abstraites comme le haut -ou le bas- des 10% ou 20% des  revenus, ou n’importe quel autre pourcentage. Mais ces catégories abstraites ne contiennent pas les mêmes personnes au cours du temps. Derrière les statistiques mises en avant sur les inégalités et les statistiques sur le changement continu dans les revenus personnels se trouve le simple fait que les gens qui débutent leurs carrières sont souvent moins bien payés qu’à un âge plus avancé, après qu’ils aient acquis de l’expérience.

Qui serait surpris de savoir que quelqu’un de 60 ans a plus de revenus que quelqu’un de 30? De plus, ce fait était aussi vrai il y a 30 ans, les gens qui ont aujourd’hui 60 en avait juste 30 à l’époque. Mais il ne s’agit pas de catégories différentes de personnes. Ce sont les mêmes personnes à des niveaux différents de leurs vies. Dans certains endroits et à certains moments, il y a eu des catégories entières de personnes qui ont vécu en permanence dans la pauvreté ou dans la richesse. Mais, dans les Etats Unis aujourd’hui, le pourcentage d’Américains correspondant à cette description n’atteint même pas 1% de la population. »

C’est une chose que d’être concerné par le sort d’êtres humains, c’en est une autre que de créer des alertes sur des relations statistiques entre des catégories abstraites.

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Je me rends compte que j'ai une traduction en retard de plusieurs mois... Toutes mes excuses donc pour ce contretemps...

 

Voici le texte d'origine de Jeffrey Tucker :

http://www.fee.org/the_freeman/detail/police-work-has-become-a-racket#ixzz2roTGsPxp

 

Les éléments en rouge sont ceux pour lesquels j'avais de doutes.

 

Merci il paraitra demain

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