Jonathan M. Posté 4 décembre 2016 Signaler Posté 4 décembre 2016 Le projet de traduire des textes étrangers en français a l'air sympa. Par contre, il n'y a pas un post explicatif pour bien comprendre la méthode ? J'ai vu qu'il y a un fichier doc pour inventorier tous les articles traduits. Mais il n'a pas l'air à jour.Sinon, à part ça, quelles blogs américains vous utilisez ?Personnellement, je consulte un peu le blog "The Imaginative Conservative", j'aimerais bien en traduire quelqu'un (dont celui sur Röpke, héhé). Je serais d'autant plus motivé si je savais où il serait publié.
Nick de Cusa Posté 4 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 4 décembre 2016 Merci Jonathan. La méthode est simplifiée: si tu souhaites traduire un article demandé dans ce fil, tu y écris "je prends", si personne ne l'a encore pris. C'est pour éviter que deux personnes fassent le travail. Si tu veux traduire de sources non encore mentionnées ici, alors il faut d'abord obtenir l'autorisation écrite de la source et la transmettre à redaction @ contrepoints.org puis vérifier que l'article correspond à la ligne éditoriale du journal. Rien de fort difficile.
F. mas Posté 5 décembre 2016 Signaler Posté 5 décembre 2016 Attention, trad urgente d'open Europe sur la démission de Renzi en Italie. Quelqu'un pourrait s'y coller pronto svp ? http://openeurope.org.uk/today/blog/renzi-waves-arrivederci-crushing-referendum-defeat-sky-hasnt-fallen/
Neomatix Posté 5 décembre 2016 Signaler Posté 5 décembre 2016 Attention, trad urgente d'open Europe sur la démission de Renzi en Italie. Quelqu'un pourrait s'y coller pronto svp ? http://openeurope.org.uk/today/blog/renzi-waves-arrivederci-crushing-referendum-defeat-sky-hasnt-fallen/ Je suis dessus. Dans 30mn c'est bon normalement
F. mas Posté 5 décembre 2016 Signaler Posté 5 décembre 2016 Excellent Néomatix, merci pour le coup de main !
Neomatix Posté 5 décembre 2016 Signaler Posté 5 décembre 2016 Excellent Néomatix, merci pour le coup de main ! Renzi dit "arriverderci" après son écrasante défaite au référendum - et le ciel ne nous est pas tombé sur la tête Le premier ministre italien Matteo Renzi s'apprête à donner sa démission après avoir souffert une écrasante défaite au référendum consitutionnel d'hier. Vincenzo Scarpetta d'Open Europe regarde ce qui attend l'Italie. Les italiens ont hier massivement rejeté la réforme c[/size]onstitutionnelle déposée par le gouvernement du Premier Ministre Matteo Renzi. 59,1% de ceux qui ont mis leur bulletin dans l’urne ont voté contre les changements. Le taux de participation était au-delà de 65%, supérieur aux attentes.[/size] Un peu plus d’une heure après la parution des sondages à la sortie des urnes, Renzi s'adressait déjà à la presse pour confirmer qu’il rencontrera aujourd’hui le président italien Sergio Mattarella pour donner sa démission. C’était largement anticipé mais que va-t-il arriver ensuite ? J’ai déjà traité des retombées potentielles d’une victoire du “Non” dans mon aperçu du référendum - et les derniers événements semblent globalement confirmer ce que j’ai écrit la semaine dernière.[/size] Pas d’élection générale dans l’immédiat[/size] Prévisiblement, le Mouvement Cinq-Etoiles et Lega Nord ont appelé à organiser une élection instantanée le plus tôt possible. Je reste convaincu qu’il s’agit d’un scénario très improbable. La loi électorale a besoin de changer et le budget pour 2017 doit être adopté avant la dissolution du parlement. Surtout, le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia - lui aussi fermement dans le camp du “non” - a adopté une approche plus prudente en signalant sa volonté d’être impliqué dans la réécriture de la loi électorale.[/size] Roberto Speranza, un membre éminent de la frange rebelle du parti de Renzi, a dit hier quelque chose d’encore plus intéressant : il a suggéré qu’il est improbable qu’une élection anticipée puisse être tenue à temps pour que le nouveau gouvernement soit en place avant la tenue du G7 en Italie fin mai 2017. Cela semble s’accorder à ma prédiction que fin juin, ou même septembre/octobre, sont des dates plus réalistes pour la prochaine élection générale italienne.[/size] Un gouvernement d’intérim prendra la relève, mais certainement pas mené par Renzi[/size] Après la démission de Renzi, le président Mattarella commencera à consulter les partis politiques dans le but de nommer un gouvernement d’intérim. Il a toujours été improbable que Renzi le dirige, d’autant plus vu l’ampleur de la défaite - bien que je ne sois pas convaincu que les résultats d’hier mettront un terme à sa carrière politique.[/size] Ainsi, les noms qui tournent sont les mêmes que j’ai indiqué la semaine dernière, avec l’actuel ministre des finances Pier Carlo Padoan largement pressenti pour prendre la barre (incidemment il s’est retiré de la réunion de l’eurogroupe tenue aujourd’hui à Bruxelles). Padoan est en effet lui-même un technocrate, mais je ne m’attendrais pas à ce que son cabinet soit composé de technocrates - contrairement à celui dévoilé par Mario Monti en novembre 2011.[/size] Une fois nommé, le nouveau gouvernement aura besoin d’obtenir la confiance des deux chambres du parlement italien. Le calendrier reste obscur pour d’évidentes raisons, mais étant donné que la majorité parlementaire qui a soutenu le gouvernement de Renzi jusqu’alors serait probablement d’accord pour donner son aval au nouveau cabinet, je présume que les choses devraient se dérouler plutôt paisiblement. Un remplacement rapide réduirait sans doute l’incertitude.[/size] Aucune panique des marchés, bien que les interrogations concernant les banques italiennes restent ouvertes[/size] Les marchés financiers ont été quelque peu volatils à l’aube du référendum, avec une chute temporaire de l’euro/dollar à son niveau le plus bas en 20 mois et une pression accrue sur les actions des banques italiennes - mais les choses ont l’air à peu près revenues à la normale à l’heure où j’écris ces lignes.[/size] En d’autres termes, les marchés ont l’air d’avoir adopté une approche attentiste. C’est au moins en partie dû à un aspect important mais souvent négligé. Le Brexit et l’élection de Donald Trump, qui sont eux-mêmes des événements plus importants que le référendum italien, ont pris de court le marché. La victoire du “Non” n’a clairement pas eu le même effet, les sondeurs italiens ayant été unanimes à pointer cette issue depuis des semaines.[/size] Il n’y a clairement pas lieu de se réjouir. Les interrogations autour de la santé des banques italiennes restent ouvertes - particulièrement celles regardant la Monte dei Paschi di Siena, qui cherche à lever 5 milliards d’euros d’argent frais. L’incertitude prolongée sur la formation d’un nouveau gouvernement pourrait décourager les investisseurs et compromettre cette augmentation de capital, qui à son tour pourrait avoir des répercussions sur les autres prêteurs italiens fragilisés. Toutefois, je ne m’avancerais pas à prédire une crise financière généralisée.[/size] La trajectoire italienne de long terme est devenue plus incertaine, mais aucune raison de s’agiter[/size] Il y a déjà deux ans j’observais sur ce blog comment le ressentiment anti-euro était à la hausse en Italie - et à quel point c’était significatif dans l’un des pays historiquement les plus pro-intégration européenne.[/size] De l’aveu de tous, le mouvement Cinq-Étoiles et Lega Nord - tous deux ouvertement anti-euro - ont été les promoteurs les plus audibles du vote “Non”.[/size] Cependant, nous devons nous garder de nous avancer. La politique européenne est légèrement plus complexe que les dominos. Ce qui a pris place en Italie hier n’était ni une élection générale ni un référendum sur la monnaie unique. L’un ou l’autre serait tout autre chose. Le camp du “Non” était une très grande communauté. Cela me rend réticent à décrire le résultat simplement comme “Renzi déchu par la vague populaire” - à moins de vouloir considérer Mario Monti ou le précédent président de la cour constitutionnelle italienne Valerio Onida (pour ne citer que deux exemples) comme des populistes pour être contre la réforme.[/size] Un élément anti-establishment (et anti Renzi) était certainement impliqué, mais l’on devrait garder en tête que - au-delà des gros titres et des slogans - les changements constitutionnels proposés ont posé de vraies questions et se sont révélées plus controversés que certains veulent bien admettre.[/size] Indéniablement, la démission de Renzi ouvre une période de grande instabilité politique pendant laquelle le train de réformes en Italie va ralentir - et ce sera regardé comme une mauvaise nouvelle à Bruxelles, Berlin et d’autres capitales européennes. Cependant, comme je l’ai déjà écrit la semaine dernière, le cadre est complètement différent de fin 2011 et il y a simplement trop d’inconnues à ce stade pour prévoir - comme certains font - que la prochaine élection générale italienne aboutira nécessairement à un gouvernement eurosceptique dans le troisième plus gros pays de la zone Euro.[/size]
Neomatix Posté 5 décembre 2016 Signaler Posté 5 décembre 2016 Merci, c'est super ! Lien gdocs, sans les [*/size] et autres : https://docs.google.com/document/d/1wUK7AiQT3pMMKMvrGjob0dYMpkZe32d_8AooQNVBJTg/edit?usp=sharing
Nick de Cusa Posté 9 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 9 décembre 2016 7 citations qui prouvent que Hitler était socialiste et fier de l'être http://thelibertarianrepublic.com/7-quotes-prove-adolf-hitler-proud-socialist/
Nick de Cusa Posté 9 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 9 décembre 2016 (Court) Trump et Pruitt, pour dérèglementer l'environnement ? https://alibertarianfuture.com/big-government/trumps-pick-to-head-epa-has-sued-epa-as-oklahoma-attorney-general/
Nick de Cusa Posté 10 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 10 décembre 2016 Ça c'est une des questions fondamentales : Pourquoi quand un pays devient prospère par la liberté, le socialisme remonte-t-il ? (Le Chili) http://humanprogress.org/blog/chile-is-thriving-so-why-is-socialism-rising
Romy Posté 10 décembre 2016 Signaler Posté 10 décembre 2016 Je suis intéressée par la traduction de l'article sur le Chili, s'il n'est pas déjà pris. Comment ça fonctionne? Je vois que le Google Doc de la première page n'est plus utilisé. On poste la traduction ici et/ou on envoie un e-mail à la rédaction?
PABerryer Posté 10 décembre 2016 Signaler Posté 10 décembre 2016 7 citations qui prouvent que Hitler était socialiste et fier de l'être http://thelibertarianrepublic.com/7-quotes-prove-adolf-hitler-proud-socialist/ Si ce n'est pas pris je veux bien faire une traduction.
Rincevent Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Je suis intéressée par la traduction de l'article sur le Chili, s'il n'est pas déjà pris. Comment ça fonctionne? Je vois que le Google Doc de la première page n'est plus utilisé. On poste la traduction ici et/ou on envoie un e-mail à la rédaction?Tu dis ici que tu le réserves, puis tu le traduis, et enfin pour le résultat, soit tu le postes ici, soit tu l'envoies à redaction@contrepoints.org (en mentionnant ton pseudo, afin qu'on fasse le lien). Simple, non ?
Nick de Cusa Posté 11 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 11 décembre 2016 Si ce n'est pas pris je veux bien faire une traduction. It's all yours.
PABerryer Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 It's all yours. Je le traduit cet après-midi !
Nick de Cusa Posté 11 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 11 décembre 2016 (je pourrais écrire Sieg heil mais je suis sûr que l'ironie ne passerait pas à l'écrit)
Romy Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Tu dis ici que tu le réserves, puis tu le traduis, et enfin pour le résultat, soit tu le postes ici, soit tu l'envoies à redaction@contrepoints.org (en mentionnant ton pseudo, afin qu'on fasse le lien). Simple, non ? Ok, merci. J'étais perturbée par le Google Doc de la première page et pensais qu'un autre s'était peut-être créé. Ça c'est une des questions fondamentales : Pourquoi quand un pays devient prospère par la liberté, le socialisme remonte-t-il ? (Le Chili) http://humanprogress.org/blog/chile-is-thriving-so-why-is-socialism-rising Je prends
PABerryer Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 (je pourrais écrire Sieg heil mais je suis sûr que l'ironie ne passerait pas à l'écrit) Dans mon souvenir cela signifie Salut au Peuple donc bon.
PABerryer Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Je veux bien votre opinion sur ma traduction avant de l'envoyer à CP. Merci d'avance Sept citations qui prouvent qu’Hitler était socialiste et fier de l’être #1. « J’ai beaucoup appris du Marxisme […] et je n’ai pas de difficultés à l’admettre » Hitler a pu dénoncer publiquement le Marxisme, du fait de sa guerre contre l’URSS, mais en privé il a toujours affirmé être de sincèrement de gauche. À Otto Wagener il affirma que le problème avec les politiciens de la République de Weimar était qu’ils « n’avaient même pas lu Marx ». Il considérait que le problème des communistes allemands était qu’ils ne comprenaient pas la différence entre principes et tactiques. Il les considérait comme des simples pamphlétaires là où il considérait qu’il avait « mit en pratique ce que ces colporteurs et gratte-papiers avaient à peine esquissé ». Il affirmait franchement que « tout le National Socialisme » était fondé sur Marx. #2. [Ma tâche est de]« convertir le volk (peuple) allemand au socialisme sans simplement tuer les vieux individualistes » Hitler voulait utiliser l’ancienne classe libérale, les entrepreneures et les initiatives individuelles, pour construire le socialisme en Allemagne. Le socialisme se définit comme étant la propriété publique des moyens de productions et, au lieu de faire comme Staline en en éliminant les capitalistes, il s’est simplement engagé à confisquer leur capital. L’économie peut facilement être contrôlée en dépossédant la classe capitaliste de leurs moyens de production, et en guidant leurs capacités productives via les mains de l’État. #3. « Si nous sommes socialistes, alors nous devons forcément être antisémite – et l’opposé, dans ce cas, c’est le Matérialisme et le Mammonisme, auxquels nous cherchons à nous opposer. » « Comment, en tant que socialiste, ne pouvez-vous pas être antisémite ? » Extrait d’un discours prononcé au parti National Socialiste en août 1920, à Munich, par Hitler à propos des races et de la politique. Il est ainsi bien établi que les socialistes de l’époque défendaient les politiques eugénistes, comme il l’avait toujours fait par le passé. En effet, à cette époque, tout ceux qui défendaient l’idée de génocide se revendiquaient socialiste. #4. Nous devons « trouver et suivre la route menant de l’individualisme au socialisme sans passer par la révolution » En parlant à ses fidèles, Hitler affirmait que le problème avec le communisme russe était qu’ils avaient choisi la voie révolutionnaire. Si l’individualisme devait être détruit, alors la révolution était la solution la plus douloureuse et la plus difficile pour mettre à bas le capitalisme. Marx et Lénine avait les bons objectifs en tête, ils ont simplement choisi la mauvaise tactique. #5. « Pourquoi avons nous besoins de socialiser les banques et les usines ? Nous devons socialiser les êtres humains. » La conception hitlérienne de l’unité nationale était de socialiser directement le peuple. Il voulait nationaliser non-seulement les industries, mais nationaliser jusqu’aux individus eux-mêmes. Les individus sont les serviteurs de l’État, et le Socialisme est la solution de tous les maux de la société. #6. « Nous sommes socialistes, nous sommes les ennemis du système capitaliste actuel, exploiteur de la faiblesse économique, avec ses salaires injustes, avec son évaluation injuste de la personne humaine en fonction de sa richesse et de son capital plutôt que par sa responsabilité et sa performance, et nous sommes déterminés à détruire ce système par tout les moyens. » 1927 Est-il vraiment nécessaire d’expliquer plus en détails ? Hitler se revendiquait comme un ennemi du capitalisme. #3. « Nous devons être en position d’accomplir ce que le Marxisme, le Léninisme et le Stalinisme n’ont pas réussi à faire. » Hitler était simplement un socialiste hétérodoxe. Encore une fois, il considérait simplement que l’erreur de ses prédécesseurs était d’ordre tactique, pas philosophique.
Anton_K Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Apparemment tu as traduit "7" par "3".
Anton_K Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Je mettrais une virgule après "À Otto Wagener". Ensuite tu écris "les entrepreneures" là il faudrait écrire "les entrepreneurs" dans la deuxième citation. Il faudrait écrire "comme ils l'avaient fait" à propos des politiques eugénistes. A propos du communisme russe, tu passes indument au pluriel au cours de la phrase. En français j'éviterais "le problème avec", j'essaierais de trouver une reformulation. Après sur le fond, je ne suis pas sûr que l'antisémitisme soit à considérer comme un type d'eugénisme. Plus généralement j'ai un doute sur la pertinence de relayer ce genre d'analyse de très bas niveau : je ne vois pas l'intérêt de ne voir Hitler "que" comme un "socialiste hétérodoxe". Je soupçonne une stratégie rhétorique légèrement sophistique. Par contre trouver et traduire ou écrire un article sur l'attitude des nazis vis à vis de la révolution ce serait intéressant. 2
Rincevent Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Plus généralement j'ai un doute sur la pertinence de relayer ce genre d'analyse de très bas niveau : je ne vois pas l'intérêt de ne voir Hitler "que" comme un "socialiste hétérodoxe". Je soupçonne une stratégie rhétorique légèrement sophistique.No shit Sherlock ?
Romy Posté 11 décembre 2016 Signaler Posté 11 décembre 2016 Ci-dessous ma proposition de traduction. Comme j'ai plus l'habitude d'écrire directement en anglais que de faire des traductions, je ne sais pas si c'est au niveau ou si je suis un peu trop créative avec les formulations. Il ne faut donc pas hésiter à me faire un retour. Si ça vous prend plus de temps en relecture qu'à traduire ce n'est pas trop la peine que je vous embête J'ai juste pris la liberté de traduire le 'Left' du second paragraphe par 'extrême-gauche' car ça me semblait plus en accord avec ce que l'auteur veut dire. Ça c'est une des questions fondamentales : Pourquoi quand un pays devient prospère par la liberté, le socialisme remonte-t-il ? (Le Chili) http://humanprogress.org/blog/chile-is-thriving-so-why-is-socialism-rising Le Chili prospère – alors pourquoi le socialisme y progresse-t-il ? Par Marian L. Tupy J’ai écrit en mai un article sur la descente aux enfers du Venezuela, passant d’une prospérité relative à la misère socialiste. La catastrophe que traverse actuellement cette nation d’Amérique latine devrait servir d’avertissement à tous – N’essayez pas de faire la même chose chez vous ! Et pourtant, le socialisme est encore bien vivant dans l’un des pays les moins susceptibles d’être touchés : le Chili. Le Chili est le parfait exemple des bénéfices qu’apporte la libéralisation économique mais ce pays est actuellement le théâtre d’une résurgence de l’extrême-gauche. Pourquoi ? Pour répondre à cette question, il faut faire une comparaison de l’état des deux pays que nous avons évoqués. Jusqu’à relativement récemment le Chili était l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. Par exemple, en 1950 le revenu annuel moyen par habitant ne représentait que 38 % de celui du Venezuela, alors le pays le plus riche d’Amérique latine. Ainsi était l’état dans lequel se trouvait le pays lorsqu’un socialiste inspiré de Castro, Salvador Allende, fut élu 30ème président du Chili en novembre 1970. Allende se mit alors à nationaliser l’industrie et à collectiviser les terres agricoles, ce qui déclencha des pénuries et des manifestations massives. L’inflation atteignit 600 % et la pauvreté augmenta de 50 %. Le Parlement exigea la démission d’Allende tandis que la Cour Suprême déclara son action anti-constitutionnelle. Allende les ignora tous les deux. En 1973, le Parlement fit appel à l’armée pour restaurer l’ordre constitutionnel, ce qu’elle fit en bombardant le Palacio de la Moneda tuant ainsi Allende. Aujourd’hui, les images en noir et blanc du visage sévère du Général Augusto Pinochet, leader de la junte militaire qui gouverna le Chili après le décès d’Allende, nous évoquent les violations des droits de l’homme qu’a connues le Chili. Cependant, il devrait être possible de ne pas considérer d’un même bloc le meurtre de 1200 à 3200 opposants au gouvernement et les réformes économiques menées par Pinochet. Les meurtres sont inexcusables, les réformes ont bénéficié au pays qui est devenu grâce à elles le plus riche d’Amérique latine et en définitive une véritable démocratie. Ici, nous avons besoin de digresser un peu. Précédemment, j’ai émis des critiques à l’encontre de ceux, comme Barack Obama, qui ont dénoncé les atteintes aux droits de l’homme commises à Cuba tout en faisant l’éloge des “réussites” du régime castriste. Mais, au risque d’être accusée d’hypocrisie, je soutiens que le Chili et Cuba diffèrent sur des points essentiels. Par définition, les dictatures qui libéralisent leurs économies exercent un contrôle moindre sur la vie des gens ordinaires par rapport aux dictatures qui exercent un contrôle sur l’économie. Quand les populations s’enrichissent, elles ont tendance à créer des centres de pouvoir alternatifs et donc l’État perd en autorité. Les dictatures respectueuses du marché comme le Chili, l’Indonésie, le Mexique, la Corée du Sud et Taïwan sont non seulement devenues prospères mais en plus démocratiques. Les dictatures socialistes comme celles rencontrées à Cuba et au Venezuela contrôlent l’économie, ce qui empêche l’enrichissement mais aussi le processus de démocratisation. En résumé, si le gouvernement est l’unique employeur du pays il est quasiment impossible de le contester et d’exiger des droits politiques. Au cours des années 1980, l’opposition à Pinochet s’est renforcée. Le général perdit en 1988 un referendum qui aurait prolongé son maintien à la tête du régime, et en 1990 il abandonna le pouvoir. Les gouvernements qui se sont par la suite succédé ont conservé les réformes favorables au marché libre que Pinochet avaient introduites et le pays prospéra. Entre 1974 et 2016, le PIB moyen par habitant augmenta de 230 %. Pendant ce temps, il diminua de 20 % au Venezuela. Aujourd’hui les Chiliens sont 51 % plus riches que les Vénézuéliens. Le taux chômage atteint 6 % au Chili contre 17 % au Venezuela. Le taux d’inflation chilien est à 3 % alors qu’il atteint 487 % au Venezuela. En 2016, le Chili a enregistré un taux de croissance de 2,7 % pendant que le PIB baissait de 10 % au Venezuela. La dette chilienne représente 17 % de son PIB, au Venezuela c’est la moitié du PIB. En 1974, l’espérance de vie des Vénézuéliens était supérieure d’un an (66) à celle des Chiliens (65). En 2015, le Chilien moyen pouvait espérer vivre huit ans de plus (82) que son homologue vénézuélien. En 1974, le taux de mortalité infantile était au Chili de 60 pour 1 000 contre 43 au Venezuela. Depuis, le Chili a réussi à réduire ce taux de 88 % (7 pour 1 000) et le Venezuela de 70 % (13 pour 1 000). Dernier point mais non des moindres, le Chili a obtenu un résultat parfait (10 sur 10) sur l’indice de la démocratie établi par le Center for Systemic Peace, alors que le Venezuela stagne à seulement 4 sur 10. Malgré tout, le socialisme progresse au Chili et ce pour un certain nombre de raisons. L’extrême gauche chilienne est après celle de Cuba la plus radicale d’Amérique latine. Cela ne veut pas dire qu’elle est très populaire, les communistes n’ont réuni que 5 % des suffrages lors de la dernière élection, mais elle sait comment mobiliser ses partisans. De plus, les communistes font partie de la coalition gouvernementale et ont donc les moyens d’exercer leur influence sur la politique de la présidente de gauche Michelle Bachelet. La gauche n’a jamais accepté le “modèle chilien” car il fut imposé par Pinochet ce qui le rend illégitime à leurs yeux, peu importe qu’il fonctionne. La logique est la même pour la Constitution que la gauche tente de réécrire et du système éducatif semi-privé qu’elle veut nationaliser.D’ailleurs, les médias chiliens sont orientés très à gauche et leur traitement de l’information donne l’impression qu’il y a plus d’insatisfaction au Chili qu’en réalité. Les jeunes, qui ont grandi dans une société libre, ne se souviennent pas des échecs de l’ère Allende. Ils militent pour une éducation gratuite comme en Europe occidentale, perdant de vue que le Chili est toujours un pays en développement. Avec 7 % de sa population vivant dans la pauvreté, le pays a besoin de concentrer ses efforts sur la croissance et non la redistribution. A long terme, une imposition et une dépense publique élevées ont un impact négatif sur la croissance.Les partisans d’un gouvernement réduit ne sont pas sans responsabilité non plus. Ils ont cru que la bataille des idée était finie et que les bénéfices du modèle chilien parlaient d’eux-mêmes. Ils ne pensaient pas que le modèle avait besoin d’être défendu. De plus, les partis de centre-droit ont été intimidés jusqu’à la soumission. Quiconque émet un argument en défense du modèle chilien est accusé de faire l’apologie du régime de Pinochet. Malgré tous les crimes commis par Pinochet, le Chili fonctionnait. On ne peut pas en dire autant du Venezuela et encore moins de Cuba. Il serait dommageable que le Chili vienne un jour à souffrir uniquement parce que c’est un régime brutal qui l’a placé sur le chemin de la liberté et de la prospérité.
Nick de Cusa Posté 11 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 11 décembre 2016 Le politiquement correct version de droite https://www.cato.org/publications/commentary/right-has-its-own-version-political-correctness-its-just-stifling?utm_content=buffer56ba9&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer Pliiize (on pourrait le replacer à tous les lourds qui dégainent le "politkmancorrette")
Romy Posté 12 décembre 2016 Signaler Posté 12 décembre 2016 Le politiquement correct version de droite https://www.cato.org/publications/commentary/right-has-its-own-version-political-correctness-its-just-stifling?utm_content=buffer56ba9&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer Pliiize (on pourrait le replacer à tous les lourds qui dégainent le "politkmancorrette") J'ai un peu de temps en ce moment. Je peux proposer quelque chose demain ou plus vraisemblablement après-demain.
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