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Nick de Cusa

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Le 01/08/2018 à 14:11, Nick de Cusa a dit :

 

Du Temple du soleil à la Vallée de la mort : comment l’industrie solaire allemande a implosé - et comment l’automobile risque de suivre.

 

Pierre L. Gosselin, NoTricksZone, 31 juillet 2018

 

Accueillie au départ sous les applaudissements, l’industrie allemande des équipements solaires est aujourd’hui en pleine débâcle. Les politiciens s’apprêtent pourtant à reproduire le même schéma dans l’industrie automobile.

 

La promesse d’un paradis solaire pour revigorer l’ex-RDA communiste

 

Implanté au début des années 2000 au cœur de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste, entre Dessau et Leipzig principalement, le nouveau paradis du photovoltaïque était censé transformer cette région sinistrée en « Temple du Soleil » en lui apportant la prospérité économique grâce à une multitude d’emplois high-tech.

 

A la belle époque de sa splendeur, pas une semaine ne passait sans que la presse ne mentionne de nouvelles innovations et leur cortège d’inaugurations en présence de politiciens trop heureux de se congratuler les uns les autres.

 

Des subventions par millions

 

D’après le journaliste allemand Dirk Maxeiner, le gouvernement allemand a déversé l’argent des contribuables par centaines de millions d’euros pour mettre tout cela en place : « On a vu affluer 142 millions d’euros dans le Brandebourg, 120 millions en Saxe-Anhalt et 143 millions en Thuringe. »

 

L’idée, la vision, consistait à faire de ces régions la vitrine scintillante de l’avenir high-tech de l’Allemagne et à montrer au monde comment devenir le pays de l’écologie.

 

Du Temple du Soleil à la Vallée de la Mort

 

Mais le clash avec la dure réalité n’a pas tardé. En quelques petites années, les cellules photovoltaïques à bas prix importées de Chine ont inondé les marchés et les prix se sont écroulés à vive allure. Quelques mois plus tard, le Temple du Soleil n’était plus qu’un champ de ruines.

 

Qui plus est, le niveau exorbitant des tarifs de rachat de l’énergie verte entraîna rapidement une montée en flèche des prix de l’électricité pour le consommateur. Le gouvernement fut donc obligé d’agir vite pour réduire les tarifs de rachat, ce qui eut pour effet de rendre l’énergie solaire encore moins intéressante. Le marché s’est retrouvé submergé de panneaux photovoltaïques et les producteurs allemands n’eurent plus qu’à mettre la clef sous la porte.

 

Conclusion sarcastique de Dirk Maxeiner : « Grâce à la révolution énergétique subventionnée, les contribuables allemands ont créé des emplois non pas à Bitterfeld comme prévu, mais dans ces charmantes villes que sont Guangzhou, Hangzhou ou Xi’an. »

 

On n’a jamais vu une décadence aussi rapide

 

Selon la Fondation Hans Böckler : « Au cours des dernières décennies, aucune autre industrie n’a connu une croissance aussi rapide que celle des panneaux solaires – et aucune ne s’est effondrée aussi rapidement. » Quinze ans ont suffi pour accomplir le cycle.

 

La Fondation décrit comment de petites start-ups se sont transformées en stars des marchés high-tech puis sont devenues insolvables les unes après les autres à partir de 2011. Des entreprises comme Solar Millennium, Q-Cells, Centrotherm, ou Conergy ont toutes fait faillite aussi rapidement qu’elles avaient surgi.

 

En une seule année, 30 000 emplois ont disparu et des dizaines de milliards en capital privé ont été détruits. « Le seul désaccord des experts des marchés financiers porte sur le montant : parle-t-on de 30 ou de 50 milliards d’euros ? »

 

Les dirigeants allemands refusent de tirer les leçons de cette expérience

 

Aujourd’hui, les politiciens et les médias verts ont mystérieusement déserté le « Temple du Soleil » et les ruines qu’il en reste. Cela ne les empêche pas de continuer à promouvoir les énergies vertes dans un refus obstiné de tirer les leçons de la débâcle de l’énergie solaire subventionnée.

 

Comme l’écrit Dirk Maxeiner, les politiciens écolos comme le socialiste Stephan Weil de Basse-Saxe n’ont rien appris. Ils réclament maintenant une « transition des transports » et une transformation de l’industrie automobile !

 

Pour Maxeimer, ces dirigeants qui signent les politiques publiques ont l’air de croire qu’il est possible de résoudre le problème en continuant sur le chemin erroné de la subvention, mais en agissant encore plus vite.

 

L’obsession allemande de la transformation

 

Dirk Maxeiner s’interroge : « Que doit-on comprendre de la transformation de l’industrie automobile ? Les vélos peuvent être fabriqués en Chine à des prix encore plus bas. »

 

Le journaliste montre alors comment les dirigeants allemands sont saisis d’une sorte de « frénésie de la transition » selon laquelle tout ce qui existe doit impérativement subir une transformation écologique fondamentale, peu importe que cela ait du sens ou non.

 

Selon lui, les politiciens tels que Weil en sont à exiger que l’industrie automobile « arrête de fabriquer les voitures que les gens veulent, et seulement alors tout redeviendra bel et bon. »

 

Résumé de Maxeiner : Maintenant que l’Allemagne a envoyé son industrie solaire dans le mur, il semblerait que les dirigeants politiques allemands souhaitent faire exactement la même chose avec l’industrie automobile. Mais pour y parvenir, il leur faudra détruire son industrie du charbon afin que les voitures électriques fonctionnent grâce à l’énergie propre de l’éolien.

 

Or d’où viendront ces voitures électriques ?

Article d’origine : From “Solar Valley To Death Valley”… How Germany’s Solar Industry Imploded – German Autos Next To Go?

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Il y a 15 heures, Nathalie MP a dit :

 

Du Temple du soleil à la Vallée de la mort : comment l’industrie solaire allemande a implosé - et comment l’automobile risque de suivre.

 

Pierre L. Gosselin, NoTricksZone, 31 juillet 2018

 

 

Merci pour cette excellente traduction !

Posté
On 7/31/2018 at 11:22 AM, Nick de Cusa said:

Testage de DeepL mentionné par Jabial sur Touitter

 

https://docs.google.com/document/d/1jlz1tW-swJF2Xix5W3YeBfeL3edqvzcfVsnvQztu9rw/edit?usp=drivesdk

 

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On 8/4/2018 at 12:28 PM, Séverine B said:

Merci pour cette excellente traduction !

qui a bien marché auprès des lecteurs :)

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9 hours ago, Tipiak said:

 

Celui-là a été traduit finalement ? Si non, je peux le faire pour vendredi je pense.

 

Ca serait super ! :)

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Celui sur le solaire allemand ayant si bien marché, maintenant l'éolien allemand

 

http://notrickszone.com/2018/08/07/business-daily-handelsblatt-german-wind-industry-in-serious-crisis-could-implode-consequences-could-be-fatal/

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Le 03/07/2018 à 12:12, F. mas a dit :

Hoho un article rigolo sur la relance de la compétition spatiale par la compétition

 

https://fee.org/articles/competition-is-launching-a-new-golden-age-of-space-travel/

 

Un nouvel âge d’or du vol spatial s’ouvre grâce à la compétition

 

Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Quand Elon Musk fonda SpaceX en 2002, lui et ses huit employés fêtèrent l’évènement en invitant un groupe de mariachis à jouer dans les locaux vides de la boîte. C’était un début assez modeste pour une entreprise qui visait à faire de l’humanité une « véritable civilisation spatiale ». Malgré toute l’attention qu’a reçue l’entreprise récemment, peu a été dit sur le remarquable élan que la concurrence a donné à la course spatiale au XXIe siècle.

 

L’impact de la United Launch Alliance

 

Pendant presque dix ans, Lockheed Martin et Boeing était les seuls acteurs majeurs américains du marché des lanceurs spatiaux. Après des années de compétition acharnée, les deux entreprises ont joint leurs forces et créé la United Launch Alliance (ULA) en 2005. À cette époque l’ULA paraissait inattaquable, Lockheed Martin et Boeing employant près de 300'000 personnes dans le monde et générant à eux deux des revenus de plus de 90 milliards de dollars. D’autant plus que l’ULA détenait alors de facto un monopole sur les lancements militaires américains.

 

Mais comme souvent dans un environnement non compétitif, les prix ont vite explosé. En 2012, le prix par mission pour l’armée avait augmenté de 58 % par rapport à 2004 et 2007. Cette hausse soudaine a poussé le gouvernement à produire un rapport sur le programme de l’ULA, lequel a constaté que malgré une baisse des lancements au cours du temps, les coûts de l’ULA continuaient d’augmenter. Le rapport affirmait que « la cause finale était une mauvaise exécution des programmes à cause d’un environnement offrant peu d’incitations à la maîtrise des coûts et peu de menaces de faillite. »

 

L’introduction de la concurrence dans le marché

 

Pendant ce temps-là, SpaceX avait bien avancé vers son objectif de créer des lanceurs à bas prix. Malgré de nombreux revers, SpaceX a victorieusement lancé, en septembre 2008, la première fusée au monde financée et développée par le secteur privé. Plusieurs mois plus tard, SpaceX se voyait attribué un contrat commercial de fret de la NASA pour ravitailler la Station Spatiale Internationale (ISS) dans le cadre des Prestations Commerciales de Ravitaillement (PCR), et sa part dans le marché des lanceurs spatiaux n’a cessé d’augmenter depuis.

 

Une des clés du succès de SpaceX a été sa capacité à vendre nettement moins cher que ses concurrents. Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Cette tendance se retrouve également dans le programme de ravitaillement PCR de la NASA. D’après un rapport de la NASA datant d’avril, le coût moyen d’une mission de SpaceX pour ravitailler l’ISS est de 152,1 millions de dollars, contre 262,6 millions de dollars en moyenne pour son concurrent Orbital ATK. D’ailleurs, l’audit a aussi relevé que les prix compétitifs de SpaceX « ont contribué a baissé les prix pour les lancements de la NASA » : le coût de la fusée standard Atlas V de l’ULA a diminué d’environ 20 millions de dollars par lancement après que la fusée Falcon 9 de SpaceX soit devenue éligible pour les contrats de lancement.

 

La forte hausse des prix de SpaceX : une opportunité pour d’autres entreprises

 

L’émergence fulgurante de SpaceX s’est basée sur des prix comparativement bas, mais les choses pourraient bien être en train de changer. Dans ce même rapport, les auteurs révèlent que SpaceX va augmenter ses prix auprès de la NASA pour les prochaines missions de ravitaillement de l’ISS d’environ 50 %. Cette augmentation intervient alors que son principal concurrent pour les ravitaillements, Orbital ATK, a récemment annoncé une baisse de ses coûts de 15 %. Ces changements devraient quasiment éliminer l’écart de prix entre Orbital ATK et SpaceX.

 

La forte hausse des prix de SpaceX pourrait être une opportunité pour d’autres entreprises. En plus de Orbital ATK et SpaceX, Sierra Nevada Corporation s’est vu attribué un contrat de ravitaillement de l’ISS dans le cadre des PCR. Bien que relativement nouveau dans le domaine des missions de ravitaillement, Sierra Nevada est considéré comme un concurrent sérieux et de qualité.

 

Il se pourrait même que de nouveau acteurs se jettent dans la mêlée. Les contrats que signent la NASA incluent une clause qui permet à des entreprises hors contrat de participer aux appels d’offres pour les futures missions de fret. Avec des entreprises de l’aérospatial comme celle de Jeff Bezos, Blue Origin, redoublant d’investissements dans le secteur des vols spatiaux commerciaux, le marché semble mûr pour la concurrence.

 

Au vu du regain d’intérêt pour le voyage spatial et des investissements croissants dans les entreprises de l’aérospatial, nous entrons clairement dans un nouvel âge d’or du vol spatial. Alors que le gouvernement américain s’emploie à augmenter les dépenses de la NASA, il ferait bien de se rappeler que c’est la concurrence qui nous rapprochera des étoiles. Le gouvernement ne devrait pas favoriser une quelconque entreprise, mais plutôt encourager les appels d’offres dans un milieu concurrentiel pour accélérer l’avenir de l’humanité.

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Il y a 22 heures, Nick de Cusa a dit :

 

L'INDUSTRIE EOLIENNE ALLEMANDE, AU COEUR D'UNE SERIEUSE CRISE, POURRAIT IMPLOSER, LES CONSEQUENCES SERAIENT FATAL.


Il y a environ une semaine, nous relations comment l'ancien "Temple du soleil" s'est pris en pleine figure la réalité et s'est transformé en Vallée de la mort. En effet, la grande majorité des fabricants de panneaux solaires ont fait faillite et ont laissé plusieurs dizaines de millier de travailleurs sans emplois.
Et les médias, politiciens, militants de se demander pourquoi l'AfD se développe aussi rapidement. Peut-être que les gens en ont marre de toutes les promesses bidons qu'on leur fait tous les jours.


L'industrie éolienne emportée par la tempête


Maintenant que l'industrie solaire allemande s'est effondrée et carbonisée, il semblerait que l'industrie éolienne soit en bonne place pour être la suivante, selon le Handelsblatt.
Le journal nous raconte que l'industrie allemande des éoliennes fait actuellement face "à une sérieuse crise" et où "de nombreux postes" sont menacés.
Pour un pays qui prétend être déterminé et dévoué à remplir les objectifs de l'Accord de Paris, il est assez surprenant qu'un des secteurs industriels, répondant aux enjeux de l'accord, soit en train de s'effondrer.


Les prix de l'électricité éolienne se sont effondrés


Une des raisons que cite Handelsblatt, est la baisse des prix de l'électricité éolienne. Le journal ajoute : "L'état d'esprit dans le secteur est à son plus bas" et maintenant "le marché de l'éolien est menacé d'exploser".


Des licenciements massifs se mettent en place


Le quotidien écrit comment des entreprises réputées comme Enercon "réduisent massivement les emplois". Enercon prévoit de licencier 835 travailleurs rien qu'en Allemagne. Beaucoup d'autres entreprises ont fait des annonces de licenciements similaires.
Le journal blâme le manque de commandes du marché intérieur, en raison d'une "chute dramatique des prix" de l'électricité éolienne. Il est clair que sans les subventions massives, l'énergie éolienne se flétrit presque instantanément.
Le Handelsblatt explique également comment les mesures prises par le gouvernement pour réformer les règles de rachat de l'énergie éolienne ont eu l'effet inverse : "L'objectif du gouvernement fédéral était d'accélérer l'expansion. Au lieu de cela, il l'a ralenti."
Des milliers de travailleurs vont perdre leur emploi et cela risque de renforcer la défiance vis-à-vis des principaux partis politiques. Actuellement, les partis phares de l'Allemagne, la CDU et le SPD, se situent à des creux historiques dans les sondages d'opinion.


143 000 emplois à risque


La situation est inquiétante, le quotidien ajoute que les conséquences "pourraient être fatales pour la branche éolienne" qui fournit quelque 143 000 emplois dans toute l'Allemagne.
Le Handelsblatt explique comment les fournisseurs seront également durement touchés par la perte de milliers d'emplois et la fermeture d'usines. Un grand nombre de sociétés éoliennes est situé dans le nord de l'Allemagne, une région économiquement fragile. La situation est sur le point d'exploser.


La température monte chez les travailleurs


Les syndicalistes sont furieux et exigent des plans sociaux et des formations pour aider à la reconversion dans de nouveaux emplois. Ils reprochent au gouvernement de ne pas en faire assez.
Hans-Dieter Kettwig, directeur d'Enercon, insiste pour que l'Allemagne respecte ses engagements envers l'Accord de Paris et ainsi maintenir l'industrie éolienne à flot.
Cependant, les investisseurs fuient l'éolien, de plus 600 collectifs citoyens répartis sur toute l'Allemagne ont envoyé un message clair et précis : "nous ne voulons pas de la pollution visuelle des affreuses et illusoires éoliennes".


Pas de marché pour l'énergie éolienne intermittente


Le Handelsblatt conclut que même si le gouvernement intervenait et redynamisait l'industrie éolienne en faillite, cela ne serait pas suffisant pour atteindre les objectifs environnementaux qu'il s'est fixé pour 2030.
L'Allemagne est prise entre deux feux. Si elle ne fait rien, des dizaines de milliers d'emplois disparaîtront et viendront s'ajouter à ceux de la Vallée de la mort, l'ancien Eldorado de l'énergie solaire. L'Allemagne pourra alors enterrer tout espoir d'atteindre ses objectifs de l'Accord de Paris. Mais si le gouvernement relance les subventions pour redonner vie à l'industrie éolienne, l'infrastructure du réseau électrique n'est pas calibrée pour connecter de nouveaux parcs éoliens.


Un quart des parcs éoliens risque d'être déconnectés


Le Handelsblatt précise également que d'ici 2020, de nombreux parcs éoliens vont voir leur durée de vie expirer, ainsi jusqu'à un quart de la capacité éolienne allemande (14 GW) risque d'être mis hors ligne. L'équation pour le respect des Accords de Paris s'en trouve complexifiée.


L'industrie automobile en a également assez


Non seulement la branche éolienne est confrontée à la tourmente, mais aussi la puissante industrie automobile.
La Global Warming Policy Foundation (GWPF), basée à Londres, rapporte que le puissant ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, est sur le point de mettre un terme à l'élévation des normes d'émission de CO2 pour les voitures. (Ndt : la ministre de l'environnement Svenja Schulze désirait réduire de 50 % les émissions de CO2 du parc automobile allemand d'ici 2030 en mettant en place au niveau européen des normes plus strictes, mais suite au lobbying de l'industrie automobile et de l'infaisabilité technique, Olaf Scholz a pour le moment réussi à écarter ce projet).


Les travailleurs sont fatigués des contraintes écolo-socialistes


Le SPD de Scholz est tombé à des plus bas historiques - aux alentours de 18 % - une chute énorme par rapport à son niveau de 40 % qu'il avait atteint lors des élections de 1998 et l'élection de Gerhard Schroder. Scholz et le SPD sont peut-être en train de trouver leur place au regard de leurs idées politiques hors d'âge.

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Il y a 2 heures, Tipiak a dit :

 

Un nouvel âge d’or du vol spatial s’ouvre grâce à la compétition

 

Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Quand Elon Musk fonda SpaceX en 2002, lui et ses huit employés fêtèrent l’évènement en invitant un groupe de mariachis à jouer dans les locaux vides de la boîte. C’était un début assez modeste pour une entreprise qui visait à faire de l’humanité une « véritable civilisation spatiale ». Malgré toute l’attention qu’a reçue l’entreprise récemment, peu a été dit sur le remarquable élan que la concurrence a donné à la course spatiale au XXIe siècle.

 

L’impact de la United Launch Alliance

 

Pendant presque dix ans, Lockheed Martin et Boeing était les seuls acteurs majeurs américains du marché des lanceurs spatiaux. Après des années de compétition acharnée, les deux entreprises ont joint leurs forces et créé la United Launch Alliance (ULA) en 2005. À cette époque l’ULA paraissait inattaquable, Lockheed Martin et Boeing employant près de 300'000 personnes dans le monde et générant à eux deux des revenus de plus de 90 milliards de dollars. D’autant plus que l’ULA détenait alors de facto un monopole sur les lancements militaires américains.

 

Mais comme souvent dans un environnement non compétitif, les prix ont vite explosé. En 2012, le prix par mission pour l’armée avait augmenté de 58 % par rapport à 2004 et 2007. Cette hausse soudaine a poussé le gouvernement à produire un rapport sur le programme de l’ULA, lequel a constaté que malgré une baisse des lancements au cours du temps, les coûts de l’ULA continuaient d’augmenter. Le rapport affirmait que « la cause finale était une mauvaise exécution des programmes à cause d’un environnement offrant peu d’incitations à la maîtrise des coûts et peu de menaces de faillite. »

 

L’introduction de la concurrence dans le marché

 

Pendant ce temps-là, SpaceX avait bien avancé vers son objectif de créer des lanceurs à bas prix. Malgré de nombreux revers, SpaceX a victorieusement lancé, en septembre 2008, la première fusée au monde financée et développée par le secteur privé. Plusieurs mois plus tard, SpaceX se voyait attribué un contrat commercial de fret de la NASA pour ravitailler la Station Spatiale Internationale (ISS) dans le cadre des Prestations Commerciales de Ravitaillement (PCR), et sa part dans le marché des lanceurs spatiaux n’a cessé d’augmenter depuis.

 

Une des clés du succès de SpaceX a été sa capacité à vendre nettement moins cher que ses concurrents. Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Cette tendance se retrouve également dans le programme de ravitaillement PCR de la NASA. D’après un rapport de la NASA datant d’avril, le coût moyen d’une mission de SpaceX pour ravitailler l’ISS est de 152,1 millions de dollars, contre 262,6 millions de dollars en moyenne pour son concurrent Orbital ATK. D’ailleurs, l’audit a aussi relevé que les prix compétitifs de SpaceX « ont contribué a baissé les prix pour les lancements de la NASA » : le coût de la fusée standard Atlas V de l’ULA a diminué d’environ 20 millions de dollars par lancement après que la fusée Falcon 9 de SpaceX soit devenue éligible pour les contrats de lancement.

 

La forte hausse des prix de SpaceX : une opportunité pour d’autres entreprises

 

L’émergence fulgurante de SpaceX s’est basée sur des prix comparativement bas, mais les choses pourraient bien être en train de changer. Dans ce même rapport, les auteurs révèlent que SpaceX va augmenter ses prix auprès de la NASA pour les prochaines missions de ravitaillement de l’ISS d’environ 50 %. Cette augmentation intervient alors que son principal concurrent pour les ravitaillements, Orbital ATK, a récemment annoncé une baisse de ses coûts de 15 %. Ces changements devraient quasiment éliminer l’écart de prix entre Orbital ATK et SpaceX.

 

La forte hausse des prix de SpaceX pourrait être une opportunité pour d’autres entreprises. En plus de Orbital ATK et SpaceX, Sierra Nevada Corporation s’est vu attribué un contrat de ravitaillement de l’ISS dans le cadre des PCR. Bien que relativement nouveau dans le domaine des missions de ravitaillement, Sierra Nevada est considéré comme un concurrent sérieux et de qualité.

 

Il se pourrait même que de nouveau acteurs se jettent dans la mêlée. Les contrats que signent la NASA incluent une clause qui permet à des entreprises hors contrat de participer aux appels d’offres pour les futures missions de fret. Avec des entreprises de l’aérospatial comme celle de Jeff Bezos, Blue Origin, redoublant d’investissements dans le secteur des vols spatiaux commerciaux, le marché semble mûr pour la concurrence.

 

Au vu du regain d’intérêt pour le voyage spatial et des investissements croissants dans les entreprises de l’aérospatial, nous entrons clairement dans un nouvel âge d’or du vol spatial. Alors que le gouvernement américain s’emploie à augmenter les dépenses de la NASA, il ferait bien de se rappeler que c’est la concurrence qui nous rapprochera des étoiles. Le gouvernement ne devrait pas favoriser une quelconque entreprise, mais plutôt encourager les appels d’offres dans un milieu concurrentiel pour accélérer l’avenir de l’humanité.

Bien mais remplacer compétition par concurrence, compétition étant un faux amis (comme governement/state/administration)

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L'humanité en passe de gagner la guerre contre le SIDA et le VIH

 

https://fee.org/articles/humanity-is-winning-the-war-on-aids/

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Il y a 15 heures, Nick de Cusa a dit :

L'humanité en passe de gagner la guerre contre le SIDA et le VIH

 

https://fee.org/articles/humanity-is-winning-the-war-on-aids/

 

L’humanité est peut-être en passe de gagner la guerre contre le SIDA

 

Marian L.Tupy, FEE, 2 août 2018.

 

Il y a moins de quarante ans, le SIDA était une pandémie incurable. Aujourd’hui, on commence à entrevoir vaccin et guérison.

 

L’humanité est en passe de gagner la guerre contre le SIDA. Les décès dus à la maladie sont en baisse et il en va de même pour le nombre de nouveaux cas. De plus en plus de malades ont accès à une thérapie antirétrovirale bon marché et efficace, et il est probable que dans un avenir proche un traitement ou un vaccin portera le coup de grâce définitif à cette terrible maladie.

 

Une brève histoire du SIDA et du virus HIV

 

Le SIDA (ou syndrome d'immunodéficience acquise) est un ensemble de désordres médicaux en aggravation progressive causé par le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH (HIV en anglais). Non traité, il entraîne finalement le décès de la personne infectée. En général, le HIV se transmet lors de rapports sexuels non protégés, lors de transfusions avec du sang contaminé et via l’utilisation de seringues hypodermiques infectées. La transmission peut aussi se faire de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.

 

Les scientifiques estiment que le HIV est une variante du virus d'immunodéficience simienne ou VIS (SIV en anglais) qui attaque le système de défense immunitaire des singes. Ils pensent que le virus a « sauté » des simiens aux humains dans les années 1920 lorsque des chasseurs congolais se sont retrouvés en contact avec du sang animal.

 

Les premiers cas documentés d’infections par le HIV se situent notamment au Congo en 1959, en Norvège en 1966 et aux Etats-Unis en 1969. A ses débuts, la maladie se diffusait surtout au sein de la communauté gay. En 1978, le taux d’infection atteignait 5 % des homosexuels hommes à New York et San Francisco.

 

La maladie commença à intéresser la presse généraliste en 1981 puis fut baptisée SIDA l’année suivante. Au fil du temps, elle en vint à concerner tout le monde puisque les hommes et les femmes hétérosexuels représentent la vaste majorité des 76 millions de personnes touchées par le virus depuis 40 ans. Ils représentent également la vaste majorité des 35 millions qui en sont décédées sur la même période.

 

Etant donné que le virus HIV se transmet essentiellement via les rapports sexuels, son fort potentiel de destruction fut très rapidement identifié. En conséquence, les chercheurs du monde entier ont consacré la majeure partie des 40 dernières années à travailler sur des vaccins, des traitements et des médicaments anti-SIDA.

 

Les traitements ont évolué rapidement et radicalement

 

Les premiers médicaments permettant de ralentir la progression du HIV sont apparus au milieu des années1990. Aujourd’hui, le SIDA peut être combattu avec un traitement antirétroviral hautement actif (HAART en anglais) qui non seulement freine l’évolution du virus mais diminue le risque de transmission d’une personne à une autre.

 

La pandémie a atteint son point culminant au milieu des années 2000, époque où 1,9 millions de personnes mouraient chaque année du SIDA. En 2017, la mortalité est tombée à moins de 1 million. Vers 1995, on comptait 3,4 millions de nouvelles infections chaque année. En 2017, elles ne furent plus que 1,8 millions. En 2017 toujours, 37 millions de personnes souffraient du SIDA. Parmi elles, 59 % avaient accès aux soins nécessaires (voir graphique ci-dessous).

 

[graphique, voir image à la fin]

 

Actuellement, l’Afrique subsaharienne représente presque les deux tiers des personnes vivant avec le HIV. La prévalence du virus y culminait à 5,8 % en 2000 et se situe à 4 % aujourd’hui. Dans cette région, 44 % des personnes infectées ont accès à un traitement HAART.

 

En 2000, un tel traitement coûtait plus de 10 000 $ par patient et par an. Si l’on en croit les observations de l’ONU :

 

« En moins d’un an, le prix a fondu à 350 $ par an suite à l’arrivée de produits génériques. Depuis, le coût du traitement a continué à baisser en raison de la concurrence qui s’est instaurée entre les fabricants de produits génériques de qualité. »

 

En 2016, ce prix est tombé à 64 $ par patient et par an. Une large part du financement provient des programmes d’aides occidentaux tel que le plan d'urgence du Président des Etats-Unis pour la lutte contre le SIDA.

 

Perspectives d'avenir

 

Que peut-on attendre du futur ? Jusqu’à présent, le virus s’est montré diaboliquement difficile à éradiquer. Il convient donc de rester prudent vis-à-vis de toute nouvelle avancée médicale. Ceci dit, on en sait beaucoup plus sur le HIV aujourd’hui et les scientifiques sont probablement plus proches que jamais de la mise au point d’un vaccin ou d’un traitement permettant une guérison définitive.

 

Par exemple, à la fin de l’année dernière, des médecins qui utilisaient du Nivolumab, un traitement anti-cancer développé par les laboratoires Medarex et mis sur le marché par Bristol-Myers Squibb, ont remarqué « une diminution radicale et persistante » des globules blancs infectés par le HIV.

 

Un vaccin contre le HIV est peut-être également en route grâce à une nouvelle molécule élaborée par des scientifiques de Harvard, du MIT et des Instituts américains de la santé. D'autres chercheurs ont montré que cette molécule a déclenché une réponse immunitaire protectrice chez les humains et a empêché deux tiers des singes de devenir infectés.

 

Les esprits chagrins pourront toujours se plaindre que 40 ans, c’est bien long pour venir à bout du virus HIV. Mais d’un point de vue historique, cette remarque témoigne surtout de l’ignorance de qui la profère. La variole, la polio, les oreillons, la maladie du ver de Guinée et le paludisme ont été la plaie de l’humanité pendant des millénaires. Aujourd’hui, toutes ces maladies sont éradiquées pour certaines et guérissables pour les autres. Quarante ans entre l’éruption d’une pandémie et son traitement – et, espérons-le, son éradication prochaine – ne sont jamais qu’un clin d’œil à l’échelle de l’histoire des hommes.

Article d’origine : Humanity is winning the war on AIDS

Statistiques SIDA.jpg

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Le 10/08/2018 à 11:42, Tipiak a dit :

 

Un nouvel âge d’or du vol spatial s’ouvre grâce à la compétition

 

Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Quand Elon Musk fonda SpaceX en 2002, lui et ses huit employés fêtèrent l’évènement en invitant un groupe de mariachis à jouer dans les locaux vides de la boîte. C’était un début assez modeste pour une entreprise qui visait à faire de l’humanité une « véritable civilisation spatiale ». Malgré toute l’attention qu’a reçue l’entreprise récemment, peu a été dit sur le remarquable élan que la concurrence a donné à la course spatiale au XXIe siècle.

 

L’impact de la United Launch Alliance

 

Pendant presque dix ans, Lockheed Martin et Boeing était les seuls acteurs majeurs américains du marché des lanceurs spatiaux. Après des années de compétition acharnée, les deux entreprises ont joint leurs forces et créé la United Launch Alliance (ULA) en 2005. À cette époque l’ULA paraissait inattaquable, Lockheed Martin et Boeing employant près de 300'000 personnes dans le monde et générant à eux deux des revenus de plus de 90 milliards de dollars. D’autant plus que l’ULA détenait alors de facto un monopole sur les lancements militaires américains.

 

Mais comme souvent dans un environnement non compétitif, les prix ont vite explosé. En 2012, le prix par mission pour l’armée avait augmenté de 58 % par rapport à 2004 et 2007. Cette hausse soudaine a poussé le gouvernement à produire un rapport sur le programme de l’ULA, lequel a constaté que malgré une baisse des lancements au cours du temps, les coûts de l’ULA continuaient d’augmenter. Le rapport affirmait que « la cause finale était une mauvaise exécution des programmes à cause d’un environnement offrant peu d’incitations à la maîtrise des coûts et peu de menaces de faillite. »

 

L’introduction de la concurrence dans le marché

 

Pendant ce temps-là, SpaceX avait bien avancé vers son objectif de créer des lanceurs à bas prix. Malgré de nombreux revers, SpaceX a victorieusement lancé, en septembre 2008, la première fusée au monde financée et développée par le secteur privé. Plusieurs mois plus tard, SpaceX se voyait attribué un contrat commercial de fret de la NASA pour ravitailler la Station Spatiale Internationale (ISS) dans le cadre des Prestations Commerciales de Ravitaillement (PCR), et sa part dans le marché des lanceurs spatiaux n’a cessé d’augmenter depuis.

 

Une des clés du succès de SpaceX a été sa capacité à vendre nettement moins cher que ses concurrents. Alors que SpaceX fait voler ses fusées Falcon 9 à partir de 62 millions de dollars, l’US Air Force a budgété 422 millions de dollars pour un vol auprès de l’ULA en 2020.

 

Cette tendance se retrouve également dans le programme de ravitaillement PCR de la NASA. D’après un rapport de la NASA datant d’avril, le coût moyen d’une mission de SpaceX pour ravitailler l’ISS est de 152,1 millions de dollars, contre 262,6 millions de dollars en moyenne pour son concurrent Orbital ATK. D’ailleurs, l’audit a aussi relevé que les prix compétitifs de SpaceX « ont contribué a baissé les prix pour les lancements de la NASA » : le coût de la fusée standard Atlas V de l’ULA a diminué d’environ 20 millions de dollars par lancement après que la fusée Falcon 9 de SpaceX soit devenue éligible pour les contrats de lancement.

 

La forte hausse des prix de SpaceX : une opportunité pour d’autres entreprises

 

L’émergence fulgurante de SpaceX s’est basée sur des prix comparativement bas, mais les choses pourraient bien être en train de changer. Dans ce même rapport, les auteurs révèlent que SpaceX va augmenter ses prix auprès de la NASA pour les prochaines missions de ravitaillement de l’ISS d’environ 50 %. Cette augmentation intervient alors que son principal concurrent pour les ravitaillements, Orbital ATK, a récemment annoncé une baisse de ses coûts de 15 %. Ces changements devraient quasiment éliminer l’écart de prix entre Orbital ATK et SpaceX.

 

La forte hausse des prix de SpaceX pourrait être une opportunité pour d’autres entreprises. En plus de Orbital ATK et SpaceX, Sierra Nevada Corporation s’est vu attribué un contrat de ravitaillement de l’ISS dans le cadre des PCR. Bien que relativement nouveau dans le domaine des missions de ravitaillement, Sierra Nevada est considéré comme un concurrent sérieux et de qualité.

 

Il se pourrait même que de nouveau acteurs se jettent dans la mêlée. Les contrats que signent la NASA incluent une clause qui permet à des entreprises hors contrat de participer aux appels d’offres pour les futures missions de fret. Avec des entreprises de l’aérospatial comme celle de Jeff Bezos, Blue Origin, redoublant d’investissements dans le secteur des vols spatiaux commerciaux, le marché semble mûr pour la concurrence.

 

Au vu du regain d’intérêt pour le voyage spatial et des investissements croissants dans les entreprises de l’aérospatial, nous entrons clairement dans un nouvel âge d’or du vol spatial. Alors que le gouvernement américain s’emploie à augmenter les dépenses de la NASA, il ferait bien de se rappeler que c’est la concurrence qui nous rapprochera des étoiles. Le gouvernement ne devrait pas favoriser une quelconque entreprise, mais plutôt encourager les appels d’offres dans un milieu concurrentiel pour accélérer l’avenir de l’humanité.

 

Merci ! La publication est pour cette semaine.

  • Yea 2
Posté
Le 06/08/2018 à 18:51, eclipse a dit :

 

Désolée, mais dès la 1ère phrase : "les enfants sont piégés à l'intérieur" :wacko:

Bon, comme c'est du DeepL assumé, on va voir ce qu'on peut faire... mais d'habitude on ne prend pas.

@Bisounours, je laisse le texte en brouillon, si tu as le temps d'apporter ta touche littéraire dans le courant de la semaine... :bisous:

Posté
Il y a 2 heures, Séverine B a dit :

 

Désolée, mais dès la 1ère phrase : "les enfants sont piégés à l'intérieur" :wacko:

Bon, comme c'est du DeepL assumé, on va voir ce qu'on peut faire... mais d'habitude on ne prend pas.

@Bisounours, je laisse le texte en brouillon, si tu as le temps d'apporter ta touche littéraire dans le courant de la semaine... :bisous:

ah oui, ok, je regarderai ça demain :) 

où est le texte d'origine, plize ?

Posté
Le 10/08/2018 à 14:10, NoName a dit :

 Bien mais remplacer compétition par concurrence, compétition étant un faux amis (comme governement/state/administration)

Juste, merci. Je les avais quasiment tous remplacé à part celui du titre (que j'ai oublié de relire...) et une occurrence dans le texte qui m'avait l'air de bien passer mais en fait je suis plus trop sûr maintenant ("environnement compétitif").

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