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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

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J'arrive à la fin de ma période de vacances, donc je n'aurais probablement pas le temps pour l'Amérique 3.0 (pas d'ici les 5-6 prochains jours au moins). Mais le post de Hannan est très bon, c'est une belle lueur d'espoir pour le futur.

Posté
Je me permet également de vous proposer un deuxième article. Celui-ci est une critique d'Atlas Shrugged qui n'est, pour une fois, pas l'oeuvre d'un gauchiste marxisant. L'auteur de cet article est David Brin, astrophysicien et écrivain de science fiction… et libertarien. J'ai tenté de le traduire mais je n'ai malheureusement pas le niveau d'anglais suffisant pour le faire correctement. J'espère que vous saurez trouver un meilleur traducteur que moi

 

 

Posté

Très bien, David Brin. Régulièrement nommé aux Hugo, Locus et Nebula. C'est le genre de trucs qui pourrait être reposté sur des forums de fans de SF, tiens.

Sinon, chers traducteurs, il reste encore plein de textes à traduire dans le GDoc.

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En parlant de Vienne, j'aurai l'opportunité d'interviewer un guitariste classique d'origine française qui a grandi aussi en Australie, qui est installé à Vienne et marié à une Dominicaine, dans quelques jours. Ça intéresserait Contrepoints, son avis sur l'international (vu par un non-banquier non-informaticien, j'veux dire) ?

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Du coup il faut que je trouve des questions - sur la culture et le fonctionnement de son marché hors de France, les raisons de son expatriation, la vie à Vienne V.S. En France ?

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Je reviens de Vienne ce soir, je reprends les traductions demain...

Chic chic chic !

Et concernant les traductions de Stryker, quelqu'un a des nouvelles de lui ?

Posté

L'isolement stratégique de la France en Europe

Sophie Quintin Adali

Malgré l'absence d'une politique étrangère commune sur la Syrie, la France se trouve remarquablement seule à proposer une intervention militaire.

A Saint Petersbourg, les dissensions européennes ont éclaté au grand jour quand les représentants des institutions européennes se sont clairement ralliés à la ligne non-interventionniste de l'Allemagne. Et depuis que le veto parlementaire britannique a coupé le sifflet de David Cameron, la voix de la "France guerrière" s'est trouvée à peine audible dans la cacophonie ambiante de cet évènement. Ce fiasco européen du G-20 a entraîné un exercice de rétropédalage prévisible, les 27 exigeant de concert une "réponse claire et forte".

On peut débattre de ce que leur logorrhée puisse être prise pour un soutien politique à des frappes militaires, et c'est d'ailleurs ce que les commentateurs français, plutôt à gauche, affirment. Unis derrière un président "normal" marginalisé, la presse subventionnée par l'état fait ce qu'elle peut pour relayer l'opinion présidentielle à un public sceptique. "Mais non !" scandent-ils à l'unisson, "le président n'est pas seul."

Le président US Barack Obama a du sentir que sa fragile coalition risquait de perdre son plus puissant allié à l'Ouest. Le secrétaire d'état John Kerry a lancé son opération séduction. "La France est le plus vieil allié de l'Amérique" a-t-il dit. En effet. La victoire navale de l'Amiral de Grasse à la bataille de Chesapeake (en 1781) et l'envoi d'une force pour rejoindre l'armée de George Washington ont été décisives pour renverser le cours de la guerre d'indépendance américaine.

Mais l'intervention de Louis XIV aux côtés des insurgés contre la perfide Albion fournit peu d'indices quant à l'utilité d'une nouvelle intervention militaire au Moyen-Orient. Par contre l'histoire française en Syrie peut en offrir.

Par ironie de l'histoire, le grand-père de Bashar al-Assad (Ali Suleyman) s'était distingué, recevant en récompense le surnom "al-assad", 'le lion', en combattant pour la même armée française qui s'apprête aujourd'hui à bombarder des cibles syriennes.

La domination française s'est terminée dans l'opprobre par le bombardement de Damas (en 1945) destiné à "punir" une faction rebelle de plus, au prix de centaines de vies innocentes. Une fois les dernières troupes évacuées sous la pression britannique (en 1946) la Syrie s'est enfoncée dans un ressentiment sectaire. L'ingérence française en Syrie est restée comme une illustration des limites des maneuvres étrangères à manipuler cet environnement hautement complexe, tant ethniquement que religieusement.

Le conflit en cours est une tragédie mais il n'y a pas lieu de croire qu'une petite série de frappes mettrait fin à l'horreur quotidienne. Cela pourrait même propager le conflit par delà les frontières du pays et déstabiliser la région.

Alors que le président Hollande persiste à vouloir "punir" le régime d'al-Assad pour son usage supposé de gaz Sarin, il serait peut-être temps pour lui de réfléchir à une autre leçon de l'Histoire.

Isolé de son propre peuple (64% des Français désapprouvent une intervention militaire), il pourrait s'exposer localement à des conséquences politiques imprévues. Les aventures de Louis XVI à l'étranger avaient meurtri les finances du royaume, accélérant sa chute et la Révolution de 1789. En 2013 la France croule sous les dettes et la politique économique socialiste de son gouvernement se révèle être un franc désastre, dans la même veine.

Cette incursion militaire en Syrie pourrait-elle être l'intervention de trop pour l'impopulaire président français ?

Posté

Bonsoir à tous,

 

Après une longue période d'absence, je souhaite me réinvestir plus régulièrement dans l'activité de traduction. Cependant, le fonctionnement semble avoir été modifié puisque le GoogleDoc ne semble pas être à jour.

Merci de votre aide,

A bientôt. 

Posté

tu es le bienvenu !

Il suffit de prendre un article signalé ici (notamment par Nick, mais d'autres en proposent), de le dire et de poster le résultat directement ici.

Posté

Intéressant, merci beaucoup. Je la mets sur ma liste.

Si jamais tu vois cette news sur un site/blog libéral et/ou en licence CC, please tell us.

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