Nick de Cusa Posté 14 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 14 décembre 2016 Allemagne, interdire les mensonges sur internet ? http://notrickszone.com/2016/12/13/germanys-coming-ministry-of-truth-leading-german-politicians-aim-to-ban-lies-climate-deniers-targeted/#sthash.JZzRBbfk.dpbs
Romy Posté 14 décembre 2016 Signaler Posté 14 décembre 2016 Le politiquement correct version de droite https://www.cato.org/publications/commentary/right-has-its-own-version-political-correctness-its-just-stifling?utm_content=buffer56ba9&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer Pliiize (on pourrait le replacer à tous les lourds qui dégainent le "politkmancorrette") Voilà ma version. L'auteur a tendance à faire de longues phrases et à utiliser des adjectifs composés difficilement traduisibles en peu de mots donc je pense que ma traduction a encore besoin d'être fluidifiée mais je suis trop dedans pour voir les améliorations possibles. Je n'arrive pas à me décider entre mes deux versions de titre qui illustrent deux traductions de "stifling" pertinentes dans le contexte. J'ai buté sur "bubbled" qui m'empêche d'être certaine du sens de la phrase . Je l'ai laissé en anglais et en rouge dans le texte. Je me suis permis de laisser quelques termes en anglais dont "safe space" car ils réfèrent à quelque chose de tellement particulier que ça se perdrait dans la traduction. J'ai hésité à laisser comme tels "trigger warning" et "trigger" vu que ça commence à être évoqué dans la presse française mais je ne trouve pas ce soit encore des termes assez connus des non-anglophones. Pour les termes laissés en anglais, j'ai ajouté des "notes de la traduction" tout à fait optionnelles. A télécharger ici: https://framadrop.org/r/0SQaLM9EtN#bDBFPRXUeN3nFhwCaox5M+uKZPfvjmGaRumyrRIjLdQ= La droite aussi a sa version du politiquement correct et elle est tout aussi oppressante/elle musèle tout autant Par Alex Nowrasteh Le président-élu Donald Trump n’a pas de complexe quand il s’agit d’évoquer le «gros problème de ce pays» : le politiquement correct. C’est ce politiquement correct que Trump rend responsable de l’attaque du nightclub Pulse à Orlando (« Ils ont placé le politiquement correct au-dessus du bon sens, au-dessus de votre sécurité et au-dessus de tout le reste», a-t-il déclaré sur Twitter) et de la montée en puissance de l’Etat islamique. Ses électeurs sont d’accord (et il faut peut-être y voir la raison même de sa victoire). Donald Trump n’est pas un cas isolé. Depuis une dizaine d’années, le politiquement correct est devenu l’un des principaux épouvantails que brandit la droite, un cri de ralliement contre toutes les dérives de la gauche et des Etats-Unis. Les auteurs conservateurs noircissent des pages entières se plaignant du politiquement correct qui musèle la parole et qui promeut des théories sans intérêt sur les «structures du pouvoir» fondées sur le patriarcat, la race et la victimisation généralisée. Forbes a accusé le politiquement correct de «bâillonner la liberté d’expression». Le Daily Caller est même allé jusqu’à affirmer qu’il «tuait des Américains». Mais les conservateurs ont leur propre version nationaliste du politiquement correct, leur propre corpus de règles réglementant la parole, les comportements et décrétant quelles opinions sont acceptables. C’est ce que j’appelle le «patriotiquement correct». C’est une défense totale, sans nuance et sans compromis du nationalisme américain, de son histoire et de certains de ses idéaux, partialement choisis. Au centre de cette thèse se trouve la croyance qu’aux Etats-Unis il n’existe aucun problème qui ne puisse être résolu par un surplus de patriotisme imposé via la pression populaire, le boycott et les politiques publiques, afin d’annihiler les influences étrangères et non-américaines. Ne pas faire preuve d’assez de patriotisme devant les chantres du patriotiquement correct c’est risquer une mise au ban de la société et de voir sa carrière se briser. Les critiques justifiées sur les échecs des politiques publiques sont étouffées et la responsabilité de la guerre d’Irak, par exemple, est rejetée sur les Américains qui n’ont pas assez soutenu l’effort de guerre. Suite au 11 septembre, alors que la guerre d’Irak se profilait, David Frum a accusé ceux qui s’y opposaient d’être anti-américains. Jonah Goldberg a écrit que les opposants à la guerre «ne savent s’enflammer que pour la perfidie de notre propre président». Le conservateur «mouche du coche», Robert «Buzz» Patterson, est allé encore plus loin qualifiant de «traitres» la grande majorité du parti démocrate, d’Hollywood, des grands médias, des campus et de nombreuses autres organisations. Le refus du gouvernement français d’envahir l’Irak a incité le Congrès à rebaptiser dans ses propres cafétérias les «French Fries» en «freedom fries», version 21ème siècle du «liberty cabbage». Lorsque les Dixie Chicks se sont opposées à la guerre d’Irak, de nombreuses stations de radio ont arrêté de diffuser leur musique afin de ne pas «heurter» leurs auditeurs. Des fans ont détruit leurs albums lors de grotesques manifestations publiques. La radio est devenue un « safe space » (ndt : espace intellectuellement sécurisé où l’on serait protégé de propos offensants). Plus récemment, Colin Kaepernick, quarterback de l’équipe de football américain des 49er, s’est assis puis a posé un genou à terre durant l’hymne national afin de dénoncer les violences policières. Tomi Lahren, présentateur de « Final Thoughts », s’est alors lancé dans une diatribe incohérente sur les soldats qui meurent pour la liberté d’expression de Kaepernick, celui-ci devrait donc se taire et se lever pour l’hymne national. Certains fans ont même brûlé son maillot en signe de protestation. D’autres ont soutenu que s’il n’aimait pas l’Amérique, il ferait mieux de «se barrer». Le mythe de l’existence d’une règle de la NFL (Ligue nationale de football américain) obligeant les joueurs à se lever pour l’hymne a été propagé afin de légitimer l’indignation et de pointer du doigt le double standard de la NFL qui, d’un côté, tolère les manifestations anti-américaines et, de l’autre, inflige une amende aux joueurs qui portent des lacets de couleurs différentes. Dans un tel scenario, les patriotes sont les victimes d’une structure du pouvoir qui sert l’élite de gauche. Sur Twitter, le Représentant républicain de l'État de New York, Lee Zeldin, a déclaré que «Kaepernick ferait mieux d’avoir une pensée pour les militaires qui risquent leurs vies pour protéger sa liberté d’être à la fois riche et antipatriotique». La micro-agression de Kaepernick a même offensé la juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, orientée à gauche, qui a qualifié cet acte de protestation «de stupide et d’irrespectueux», ce qu’elle rétractera par la suite. Croire en l’exceptionnalisme américain c’est voir comme une capitulation tout ce qui serait un cran en-dessous du chauvinisme qui se frappe fièrement la poitrine. Les fonctionnaires syndiqués qui ne peuvent pas être licenciés font mal leur travail et pensent plus à étendre leur propre pouvoir qu’à accomplir leur mission; exceptés les policiers et gardes-frontières qui sont, eux, désintéressés et dévoués à leur travail. Le taux de criminalité est élevé et en hausse mais quand les faits démontrent qu’il a en réalité diminué de manière substantielle au cours des décennies, le patriotiquement correct rétorque en faisant appel aux bubbled feelings de l’homme ordinaire. Jim Geraghty, journaliste au National Review, est l’un des opposants majeurs du patriotiquement correct. Face à l’indignation qu’ont suscitée Jeb Bush et sa femme Columba parce qu’ils parlent espagnol chez eux, il répond «En quoi ça vous regarde ?» et ajoute qu’il y a «un manque de confiance dans notre culture tout à fait effarant si nous nous sentons réellement menacés par l’usage de langues étrangères dans la sphère privée du foyer familial.» Se plaindre du politiquement correct est patriotiquement correct. Les partisans de ce dernier utilisent des mots vides de sens comme «clandestin» ou «immigrant clandestin» ou «étranger clandestin» pour décrire les étrangers qui ne respectent pas nos lois migratoires. Leurs opposants, quant à eux, soutiennent «l’ouverture des frontières» ou la «shamnesty» (ndt : terme négatif associant «arnaque» à «amnistie» pour évoquer les mesures de régularisation des clandestins) pour 30 millions d’envahisseurs étrangers en situation irrégulière. La punition sera l’expulsion du territoire parce que «nous sommes un Etat de droit» et qu’ils «n’ont pas fait la queue», bien qu’il n’existe aucune file. Il faut garder en tête que les partisans du patriotiquement correct ne sont jamais anti-immigration mais seulement contre l’immigration clandestine, quand bien même ils cherchent pourtant à réduire l’immigration régulière. Le mouvement «Black Lives Matter» est raciste car il insinue que la vie des noirs aurait plus de valeur que celle des autres. Mais le mouvement «Blue Lives Matter» n’insinue certainement pas que la vie des policiers vaille plus que la nôtre. Interdire l’Islam ou l’immigration musulmane est une mesure de sécurité nécessaire, mais les homosexuels ne devraient pas être autorisés à se marier car cela violerait la liberté religieuse. Les personnes transgenres sont susceptibles d’aller dans les toilettes pour femmes avec des intentions perverses mais Donald Trump entrant sans prévenir dans les vestiaires d’un concours de beauté au milieu de jeunes filles mineures nues n’est qu’une preuve de la «partialité des médias». Le terrorisme «menace notre existence» bien que la probabilité d’être tué au cours d’une telle attaque est d’environ une sur 3,2 millions par an. Prononcer les mots « Islam radical » pour parler de terrorisme est une formule incantatoire indispensable pour lutter contre cette menace. Lorsque le fondateur des yaourts Chobani, Hamdi Ulukaya, décide d’employer des réfugiés dans ses usines c’est parce qu’il est lié à des «personnalités de l’économie mondialisée». Brandir un drapeau mexicain sur le sol américain signifie que vous haïssez les États-Unis mais brandir le drapeau confédéré signifie simplement que vous êtes fiers de votre héritage. Utiliser «Joyeuses fêtes» au lieu de «Joyeux Noël» requiert un avertissement «contenu pouvant choquer». Accuser la gauche ou les médias conventionnels et leur «partialité» est la version patriotiquement correcte de la dénonciation des grands groupes et du capitalisme. La notion patriotiquement correcte soutenant qu’il serait «préférable d’être gouverné par les 2000 premières personnes de l’annuaire de Boston plutôt que par les 2000 personnes de l’Université d’Harvard » - car les premiers font preuve de «bon sens» et que «les élites intellectuelles», malgré toutes les preuves du contraire, ne connaissent rien à rien - ne peut être défendue que si on est totalement coupé de la réalité. Les Américains blancs et pauvres sont victimes des bouleversements économiques et de la mondialisation sur lesquels ils n’ont aucun contrôle mais les noirs et les hispaniques qui sont pauvres le doivent à leurs cultures déficientes. Les défenseurs du patriotiquement correct sont heurtés dès qu’ils entendent des inconnus parler une autre langue que l’anglais. Cela ne vous rappelle-t-il pas les défenseurs du politiquement correct qui estiment qu’il est de leur devoir de pointer du doigt ceux qui utilisent des mots inacceptables pour décrire la race, le genre ou le quelconque groupe identitaire qui serait la victime du jour? Ceux qui s’identifient au patriotiquement correct ridiculisent à juste titre les «safe spaces» mais sont prompts à se réfugier sur Breibart ou sur une radio à micro ouvert où ils peuvent piquer des crises de colère toutes du même acabit qui se renforcent mutuellement, tout en se plaignant du manque de diversité à gauche. Il n’y a jamais assez de sécurité nationale mais c’est la gauche qui veut dorloter les Américains avec un «Etat nounou». Ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont anti-américains, post-américains ou bien méritent un quelconque de leurs nombreux labels maladroits et vagues. Utiliser ces labels permet de prouver sa vertu auprès des autres membres du cercle des vrais patriotes. Chaque groupe a ses règles implicites contre certaines opinions, certaines actions ou certaines paroles ainsi que des mécanismes de coercition et les partisans du patriotiquement correct n’y font pas exception. Mais là où ils se singularisent c’est dans leur aveuglement quasi généralisé face à ce qui les rend similaire aux gauchistes qu’ils se targuent de combattre : la codification du discours et de la conduite à tenir. La forme moderne que prend le politiquement correct sur les campus et dans les médias est une tyrannie sociale polie alors que le patriotiquement correct est une tyrannie sans aucune politesse ; ceux qui y adhérent n’hésitent pas à utiliser le législateur pour atteindre leurs buts. S’il faut nommer ce nouveau phénomène, je suggère le terme patriotiquement correct.
Romy Posté 14 décembre 2016 Signaler Posté 14 décembre 2016 Ça c'est une des questions fondamentales : Pourquoi quand un pays devient prospère par la liberté, le socialisme remonte-t-il ? (Le Chili) http://humanprogress.org/blog/chile-is-thriving-so-why-is-socialism-rising Version téléchargeable : https://framadrop.org/r/zm7_JH9o-M#Mvx3GSbbrdT5C04jw2vhJ13xjFkUMpHLmEpm2uudLk8=
Jesrad Posté 15 décembre 2016 Signaler Posté 15 décembre 2016 "Bubbled feelings" se réfère à ces réactions trop longtemps refoulées et qui se libèrent d'un coup (par exemple lors de l'élection de Trump) en moussant, comme quand on débouche une bouteille de champagne.
Bisounours Posté 15 décembre 2016 Signaler Posté 15 décembre 2016 je traduirais par résurgence... c'est un peu moins imagé mais à l'impossible nul n'est tenu
Jesrad Posté 15 décembre 2016 Signaler Posté 15 décembre 2016 Emotions refoulées, ressentis bouillonnants...
Nick de Cusa Posté 16 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 16 décembre 2016 Pourquoi les électeurs religieux ne votent pas plus pour les libéraux http://libertyviral.com/four-reasons-why-more-religious-voters-arent-libertarians/#axzz4Sz3j8L9C
Romy Posté 16 décembre 2016 Signaler Posté 16 décembre 2016 Merci pour les retours. J'ai traduit par "libérer les émotions longtemps refoulées". V2 à télécharger: https://framadrop.org/r/_sRPOl8HBH#2ycGQIzOlfgUbA67wzbPTgZfVqEALSYideHwYLo1vOU= Je suis à disposition s'il y a encore des choses que je peux améliorer
Nick de Cusa Posté 16 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 16 décembre 2016 Qui a le temps ? Rogue One, a Star Wars story, http://reason.com/archives/2016/12/16/movie-review-rogue-one-a-star-wars-story
Cthulhu Posté 16 décembre 2016 Signaler Posté 16 décembre 2016 Je vais voir le film ce soir, donc peut-être ce week-end si personne d'autre ne veut le prendre. 1
F. mas Posté 19 décembre 2016 Signaler Posté 19 décembre 2016 Les amis, Noel approche, l'occasion de rappeler quelques fondamentaux, en particulier que le monde ne se porte pas si mal que ça avec Dan Hannan ! https://fee.org/articles/why-are-we-pessimistic-when-the-world-is-getting-better/
F. mas Posté 19 décembre 2016 Signaler Posté 19 décembre 2016 Dans la même veine, mais plus culturel/historique, comment les soviétiques ont volé Noel : https://fee.org/articles/how-the-soviets-stole-christmas/
Largo Winch Posté 19 décembre 2016 Signaler Posté 19 décembre 2016 Les amis, Noel approche, l'occasion de rappeler quelques fondamentaux, en particulier que le monde ne se porte pas si mal que ça avec Dan Hannan ! https://fee.org/articles/why-are-we-pessimistic-when-the-world-is-getting-better/ Traduction faite. Placée dans les tuyaux de CP.
Cthulhu Posté 19 décembre 2016 Signaler Posté 19 décembre 2016 Je vais voir le film ce soir, donc peut-être ce week-end si personne d'autre ne veut le prendre. Pas du tout d'accord avec cette review, mais ça devrait faire du trafic au moins Officiellement positionné comme une histoire autonome, Rogue One accomplit néanmoins une chose astucieuse dans le canon officiel du film Star Wars. Le film s'intègre parfaitement entre la fin du troisième film « La vengeance des Sith », et le début d’« Un nouvel espoir », le premier film de la franchise. Donc, si vous vous demandez comment la princesse Leia a obtenu les plans de l’Etoile de la mort, vous l’apprendrez dans ce film. J'espère que je ne gâche pas la surprise. Le film rassemble un certain nombre de bons acteurs - Felicity Jones, Riz Ahmed, Mads Mikkelsen, entre autres. Malheureusement, il les réunit dans ce film, qui leur offre peu d'opportunité pour se mettre en valeur. L'imagerie n'a aucune personnalité, il n'y a pas de moments forts, pas de personnages adorables ou de duo attachant comme Han et Leia ou Han et Chewie. Et avec le design parfois sombre, le film n'est pas très amusant. Une fois de plus, nous sommes dans une galaxie lointaine où les forces de l'Empire oppriment tout le monde et les membres courageux de l'Alliance Rebelle se battent avec une détermination de plus en plus faible. On parle de l'Empire travaillant sur une sorte de super-arme, la célèbre Étoile de la Mort, et on nous dit qu'elle est conçue, sous la contrainte, par un génie technologique nommé Galen Erso. La fille de Galen, une jeune femme vaguement indépendante nommée Jyn (Jones) est recrutée par les rebelles pour, comme nous l'apprendrons finalement, trouver les plans de son père Star de la Mort. (Cette partie de l'intrigue vise à résoudre une faille conceptuelle qui a miné l'Étoile de la Mort depuis que nous l'avons vu pour la première fois en 1977. Mais je n'en dirai pas plus). Jyn se retrouve rapidement en charge d'une équipe. Il y a son partenaire désigné Cassian Andor (Diego Luna), un soldat rebelle, qui pourrait être plus intéressant si Luna et Jones avait une certaine chimie romantique, ce qu'ils n’ont pas. (Et ils n’ont pas le droit à un moment câlin jusqu'à la fin du film). Il y a également Chirrut Îmwe (Donnie Yen, star hongkongaise d’arts martiaux), une sorte d'archer aveugle Zen, adepte de La Force et qui peut battre des Stormtroopers en armure sans même les regarder. Chirrut a également un copain colosse appelé Baze Malbus (Jiang Wen, star chinoise), également un super soldar, mais avec des talents plus humbles, ou du moins plus impénétrables. Enfin, tout aussi brumeux est Bodhi Rook (Ahmed), un pilote déserteur de l’Empire qui est maintenant passé à la lumière (ou quelque chose comme ça). Heureusement, ce petit groupe disparate est uni grâce à K-2SO (Alan Tudyk), une sorte de droïde pré-C-3PO, avec un accent britannique courtois, qui obtient la plupart des meilleures lignes de dialogue fournies par les scénaristes Chris Weitz et Tony Gilroy. (Jyn est émue quand K-2SO lui dit, "Je serai là pour toi." Mais alors il ajoute, "Le capitaine a dit que je dois.") Tudyk semble souvent prendre plus de plaisir que n'importe qui d’autre dans le film . Comme tout le monde, je suis toujours heureux de re-rencontrer Dark Vador (surtout parce qu'il apporte toujours avec lui la voix de James Earl Jones). Mais je ne pense pas que cela devrait prendre autant de temps (134 minutes) pour que ces rebelles puissent mettre la main sur les plans de l’Étoile de la Mort. Et j’aurais aimé que les paysages le long du chemin ne soient pas aussi peu surprenants. Il y a le carnet de voyage planétaire habituel, de Wobani à Yavin 4 à Scarif - le dernier ressemblant à une escapade de vacances aux Caraïbes (il est réellement situé dans les eaux azurées des Maldives). Et il y a le quota habituel de créatures spatiales ressemblant à des grenouilles, et la surabondance habituelle d’effets spéciaux qui sortent de jeux vidéo. Une fois de plus, le ciel est rempli de X-wings et de TIE et de leurs explosions, tandis que les TB-TT se baladent au sol. Pire que le manque d'excitation du film est le retour d'un personnage du premier film: Grand Moff Tarkin. Vous vous souviendrez que Tarkin était le commandant de l'Étoile de la Mort, et qu'il était joué par l'acteur anglais de films d’horreur Peter Cushing. Vous savez peut-être aussi que Cushing est mort en 1994. Et pourtant, il est dans ce film, ressuscité numériquement : marchant, parlant, frissonnant - un cadavre réanimé, dégradant un acteur très aimé. Il est clair qu'il y a des choses pires que la mort: en voici un exemple. Le réalisateur Gareth Edwards (Godzilla 2014) sait comment mettre de l'action, et il en met beaucoup ici. Il maintient définitivement le film en mouvement. Il ne va juste nulle part. Note: pas mal d'expressions pas franchement traduisibles directement. J'ai essayé de garder l'esprit du texte, mais une relecture pour que ça sonne plus français serait bien.
Cthulhu Posté 19 décembre 2016 Signaler Posté 19 décembre 2016 Dans la même veine, mais plus culturel/historique, comment les soviétiques ont volé Noel : https://fee.org/articles/how-the-soviets-stole-christmas/ Lorsque les régimes totalitaires (en particulier ceux de gauche) arrivent au pouvoir, une des premières choses qu'ils font généralement est de détruire les symboles culturels sacrés, afin de mieux reconstruire la société depuis la base. La campagne soviétique pour remplacer les symboles de Noël est un chapitre culturel intéressant dans l'histoire de ce que Ronald Reagan appelait «l'empire du mal». À la suite de la Révolution russe, le nouveau gouvernement athée commença une campagne antireligieuse. Tous les symboles jugés religieux ou « bourgeois» furent éradiqués et remplacés par de nouvelles versions laïques. Ainsi Noël (qui dans le calendrier orthodoxe russe est le 7 janvier) fût aboli en faveur du Nouvel An, et plusieurs coutumes et traditions de Noël reçurent de nouvelles identités. Saint-Nicolas et le Père Noël cédèrent leur place à Ded Moroz ou «Grand-père gel» (une figure populaire provenant des temps païens), et la nouvelle «nativité» le présentait avec sa petite-fille la Vierge des neiges au lieu de Joseph et Marie, parfois avec le «garçon du Nouvel An» à la place de Jésus. Les cartes de Noël représentaient souvent Ded Moroz chevauchant aux côtés d’un cosmonaute soviétique dans un vaisseau spatial blasonné avec un marteau et une faucille. De telles images semblent ridicules de nos jours, mais la volonté de détruire les traditions fait partie intégrante des mouvements sociaux radicaux à travers l'histoire. Pensez aux révolutionnaires français, qui ont remplacé le calendrier chrétien, allant jusqu’à renommer les mois et les jours de la semaine afin d'éviter toute référence possible au christianisme. Et les Soviétiques n'étaient pas les seuls à avoir un problème avec Noël. Les puritains de Boston au 17ème siècle s'y opposèrent avec véhémence. Un « avis public » de l’époque proclamait: « La célébration Noël étant considérée comme un sacrilège, l'échange de cadeaux et de salutations, vêtir de beaux vêtements, l’organisation de festins et autres pratiques similaires sataniques sont par la présente interdits avec le délinquant passible d'une amende de cinq shillings. » Un groupe détestait Noël parce qu'il était religieux, et l'autre le détestait parce qu'il était irréligieux. L'histoire et la nature humaine sont pleines de paradoxes. Quant aux Soviétiques, ils ont fini par adoucir leur position. En 1935, Pavel Postyshev, le dirigeant du Parti communiste, écrivit un éditorial dans la Pravda qui se moquait de la faction extrémiste anti-Noël. Il déclarait que les coutumes de Noël devraient être ramenées pour le plaisir et le bénéfice des enfants. (Il va sans dire que l'objectif vis-à-vis des enfants était toujours de les rendre serviteurs obéissants de l'État.) Après la chute de l'Union soviétique en 1991, Noël devint populaire à nouveau. Tout cela montre que si vous pouvez lutter contre les traditions, vous ne pouvez pas les détruire complètement. Elles peuvent être cachées, endormies, mais une fois les restrictions levées, elles jailliront de nouveau. Et tout régime qui tente de remplacer le monde familier par un monde synthétique est fondamentalement en guerre avec l'esprit humain. 1
F. mas Posté 20 décembre 2016 Signaler Posté 20 décembre 2016 Grand merci à Largo et Cthulu ! Vos trads sont prises en compte et serviront la semaine prochaine pour faire les unes des vacances (en effet, Bisounours et moi-même seront en vacances à ce moment là!).
Cthulhu Posté 20 décembre 2016 Signaler Posté 20 décembre 2016 Je vois celui sur Noël, mais pas le Star Wars
F. mas Posté 20 décembre 2016 Signaler Posté 20 décembre 2016 Je vois celui sur Noël, mais pas le Star Wars Il y a une raison à cela. Je ne l'avais pas vu. Du coup je vais le programmer pour demain.
Nick de Cusa Posté 21 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 21 décembre 2016 La naissance de la finance vue par Netflix https://fee.org/articles/netflix-does-the-birth-of-modern-finance-with-drama/
Nick de Cusa Posté 21 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 21 décembre 2016 Le solaire, rêve impossible, https://www.adamsmith.org/research/research
Nick de Cusa Posté 21 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 21 décembre 2016 Dans la même veine, mais plus culturel/historique, comment les soviétiques ont volé Noel : https://fee.org/articles/how-the-soviets-stole-christmas/ OK, je prends
F. mas Posté 21 décembre 2016 Signaler Posté 21 décembre 2016 OK, je prends Attends Nick ! Il a été traduit !
FabriceM Posté 21 décembre 2016 Signaler Posté 21 décembre 2016 Le solaire, rêve impossible, https://www.adamsmith.org/research/research Fait. Voir https://quotidien.framapad.org/p/solar_power_in_britain Je l'ai en doc. J'attends juste de pouvoir rapporter d'éventuelles corrections effectuées sur le pad pour le joindre.
Nick de Cusa Posté 22 décembre 2016 Auteur Signaler Posté 22 décembre 2016 Attends Nick ! Il a été traduit ! Éh bien tu en as 2
Romy Posté 22 décembre 2016 Signaler Posté 22 décembre 2016 La naissance de la finance vue par Netflix Je prends. https://fee.org/articles/netflix-does-the-birth-of-modern-finance-with-drama/
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