Oprak Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 On peut afficher les sujets en temps réel sur écran (portables, individuels ou collectifs). C'est possible, la télé diffuse tous les jours pour des … millions de personne en direct. C'est vrai, je n'y avais pas pensé. Mais toujours pas convaincu, pas sur d'ailleurs que chaque salle soit munie d'écran.
RedGhost Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 La bonne solution a été prise. Il faudrait peut-être revoir à l'avenir la décision de faire un seul sujet pour toute la France plutôt qu'un par académie. Voilà. Les suisses passent leur maturité qui est essentiellement cantonale, et ça ne pause pas plus de problèmes que ça… L'effet de bord malheureux, c'est que les fumistes dans mon genre se disent "pas la peine de réviser puisque je vais pouvoir le faire pendant le devoir". ça ne m'a pas empêché de valider tous mes examens sans rattrapage, jamais, notez. (et je tire une grande fierté d'avoir eu 12 en sociologie et en microéconomie sans avoir lu une seule page de cours avant le devoir, ni trop avoir été en cours; freestyle glandu powa) Effet de bord inexistant avec une échelle sur 6 points, de "moyenne" 4 (ça part beaucoup plus vite), avec des professeurs exigeants et une vraie matière…
Randian shithead Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 On peut afficher les sujets en temps réel sur écran (portables, individuels ou collectifs). C'est possible, la télé diffuse tous les jours pour des … millions de personne en direct. C'est pas un peu violent comme investissement d'équiper tous les centres d'examens en écrans plats ou en liseuses ?
Nirvana Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 C'est pas un peu violent comme investissement d'équiper tous les centres d'examens en écrans plats ou en liseuses ? Il suffit d'arrêter de financer les trucs dans ce genre : http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/quimper-un-spectacle-au-college-fait-scandale-10-06-2011-1331545.php
Rincevent Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 C'est pas un peu violent comme investissement d'équiper tous les centres d'examens en écrans plats ou en liseuses ? On peut aussi faire ça avec un projecteur connecté à un site contenant le document, crypté, et une grande surface blanche. C'est moins cher, je pense.
Oprak Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 On peut aussi faire ça avec un projecteur connecté à un site contenant le document, crypté, et une grande surface blanche. C'est moins cher, je pense. Sachant qu'un projecteur coute minimum 150 €, ca change pas grand chose au problème je pense..
ShoTo Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Sachant qu'un projecteur coute minimum 150 €, ca change pas grand chose au problème je pense.. … Surtout que les profs les laissent allumés toute la journée
Invité Arn0 Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Méthode chinoise : chaque année on diffuse sur les forums des dizaines de faux sujet du bac, de tel sorte que si un vrai est diffusé et bien il se noie dans la masse.
Rincevent Posté 22 juin 2011 Signaler Posté 22 juin 2011 Méthode chinoise : chaque année on diffuse sur les forums des dizaines de faux sujet du bac, de tel sorte que si un vrai est diffusé et bien il se noie dans la masse. C'est sensiblement la méthode de Kassad. Mais c'est bien trop malin pour l'EdNat.
Tremendo Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 http://politic18.com…hysique-chimie/ Foirage total encore à l'éducation nationale. On se souvient aussi des problèmes lors des examens en médecine il y a quelques semaines.
Nicolas Azor Posté 23 juin 2011 Auteur Signaler Posté 23 juin 2011 La bonne solution a été prise. Il faudrait peut-être revoir à l'avenir la décision de faire un seul sujet pour toute la France plutôt qu'un par académie. Je te rappelle qu'on est en France et que donc tout doit être centralisé vers Paris. Le baccalauréat a une part symbolique non négligeable, comme rappelé plus haut. C'est un véritable rituel républicain. AMHA c'est complètement crétin mais on n'est pas prêt de s'en passer. D'un autre coté on a bien aboli le service militaire obligatoire, alors faut croire que tout est possible.
Apollon Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 C'est sensiblement la méthode de Kassad. Mais c'est bien trop malin pour l'EdNat. Trop malin et en fin de compte impraticable. Pourquoi ? Parce que les sujets du bac qui sont diffusés ne le sont pas de façon totalement anonyme, ils le sont dans des contextes semi-informels par des personnes qui présentent évidement le sujet comme vrai. Ceci signifie que lancer des faux sujets dans la nature implique de disposer d'agents qui se fondent sur le web et présentent mensongèrement des faux sujets comme vrais. La Chine a ça, pas la France. Je te rappelle qu'on est en France et que donc tout doit être centralisé vers Paris. Avant c'était par académie. Le baccalauréat a une part symbolique non négligeable, comme rappelé plus haut. Rappelé par moi
Invité rogermila Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La vraie question qu'il faut se poser par rapport à ces fuites et les cafouillages répétitifs qui ont suivi. Qui a intèrêt à destabiliser l'Ednat ?
neuneu2k Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La vraie question qu'il faut se poser par rapport à ces fuites et les cafouillages répétitifs qui ont suivi.Qui a intèrêt à destabiliser l'Ednat ?
Tremendo Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La vraie question qu'il faut se poser par rapport à ces fuites et les cafouillages répétitifs qui ont suivi. Qui a intèrêt à destabiliser l'Ednat ?
Apollon Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La vraie question qu'il faut se poser par rapport à ces fuites et les cafouillages répétitifs qui ont suivi. Qui a intèrêt à destabiliser l'Ednat ? Qu'est-ce qui te fait croire à une opération de déstabilisation ?
Invité rogermila Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Qu'est-ce qui te fait croire à une opération de déstabilisation ? Si quelqu'un avait voulu gagner de l'argent en revendant des sujets, il aurait fait ça discrètement et ne se serait pas pris de la sorte. Pour se procurer les sujets il faut que ça vienne de l'intérieur de l'Ednat et le divulguer massivement par internet, en faisant le maximum de buzz et en provoquant un maximum de mécontentement c'est à l'evidence dans le but de montrer que tout le système de l'Ednat est une pétaudière, un foutoir ingérable.
BasLap Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Ce pourrait être du vandalisme, sans but pratique…
Apollon Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Si quelqu'un avait voulu gagner de l'argent en revendant des sujets, il aurait fait ça discrètement et ne se serait pas pris de la sorte. Pour se procurer les sujets il faut que ça vienne de l'intérieur de l'Ednat et le divulguer massivement par internet, en faisant le maximum de buzz et en provoquant un maximum de mécontentement c'est à l'evidence dans le but de montrer que tout le système de l'Ednat est une pétaudière, un foutoir ingérable. Avec Aron en référence affichée, est-ce que tu ne devrais pas davantage expliquer les évènements par la bêtise plutôt que par une action concertée tournée vers un objectif politique ? Selon moi, le scénario le plus probable, de loin, est qu'un idiot a obtenu les sujets d'un proche ou d'un intermédiaire corrompu et a voulu exposer son pouvoir aux yeux des autres (superbe aveu de faiblesse au passage).
Nicolas Azor Posté 23 juin 2011 Auteur Signaler Posté 23 juin 2011 Rogermilla n'a pas tord d'émettre l'hypothèse d'une opération de déstabilisation de l'éducation nationale. ça pourrait être des activistes anarchistes, de joyeux fouteurs de m.rde, ou tout simplement des gens qui, ayant constaté que les sujets circulaient "sous le manteau", auraient décidé de les publier plus largement pour dénoncer le scandale.
ShoTo Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La Chine a ça, pas la France. Si, et elle vient de le démontrer récemment avec hadopi
Invité rogermila Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 c'est politique. Le mot braderie du bac est déjà sorti suite à une circulaire pondue dans l'urgence pour réclamer l'indulgence des correcteurs. Cette grande braderie signera-t-il l'année de la mort du baccalauréat ? Luc Chatel, invité de Jean-Michel Apathie sur RTL jeudi 23 juin, n'a pas l'intention d'avancer sur ce sujet qu'il sait politiquement risqué. La circulaire apporte des réponses aux angoisses des candidats au bac S. La clémence est en effet un antidote fort aux possibles recours qu'envisageaient déjà des parents scandalisés qu'on change le barème après le passage de l'épreuve. Reste qu' on peut se demander si le changement de règle du jeu qui passe par un octroie du bac S à 9 sur 20 n'induit pas une inéquité envers les candidats des autres séries http://www.lemonde.fr/education/article/2011/06/23/9-sur-20-de-moyenne-et-declare-bachelier_1539713_1473685.html#ens_id=1534065
Filthy John Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Le baccalauréat est une sorte de monstre sacré, je vois très mal qui que ce soit vouloir en changer la forme sans s'attirer les foudres de toutes les instances de l'EN. Sa (sur)valorisation, qui en fait le diplôme indispensable pour toutes études approfondies, et sa coïncidence avec l'âge de la majorité (si pas de redoublement), en fait effectivement un symbole, un rite de passage républicain vers l'âge adulte. En ce sens, je ne vois pas, et ce malgré son inadéquation avec l'air du temps et le monde du travail, de remise en cause de son modèle. La solution la plus pérenne, qui revaloriserait d'ailleurs de beaucoup le diplôme, a été abordée plus dans le fil, et serait effectivement de permettre à quiconque de passer l'épreuve avec tous les documents et outils qu'il souhaite. Depuis ses notes de cours jusqu'à son ordinateur portable relié au net. Mais l'épreuve n'évaluerait alors plus la capacité des élèves à mémoriser et régurgiter cours et méthodes, mais ses facultés à synthétiser l'information, à la trouver ou la retrouver, à la retravailler pour résoudre des problèmes. Ce qui demanderait, au final, de revoir totalement tout l'enseignement secondaire. Car le bac, en tant qu'épreuve, doit venir valider les acquis de l'enseignement : on ne peut modifier celui-ci sans modifier les-dits acquis. La mission de l'EN changerait du tout au tout : son but ne sera plus d'inculquer des méthodes et forcer leur mémorisation, de remplir des têtes, et de discipliner les esprits, mais de forger la capacité de réflexion, d'enseigner les bases de la dialectique, de l'épistémologie, de l'art de la critique, de donner les outils pour synthétiser, organiser les informations pour pouvoir les exploiter plus facilement, etc… Ce qui n'arrivera jamais. Nos amis de gauche, qui pourtant plébiscitent les valeurs susmentionnées, et ne sont jamais les derniers pour vanter la supériorité de la tête bien faite face à la tête bien pleine, trouveraient toute une série d'excuses pour qu'une telle réforme ne voit jamais le jour : de l'inégalité de moyens entre l'élève ayant un iPad 3G capable de se connecter au web durant l'épreuve et celui n'ayant guère les moyens de s'offrir mieux qu'une poignée de BICs à la vilaine discrimination des "apprenants" dont l'école ne pourrait se payer les outils nécessaires en passant par l'affreuse charge de travail que nécessiterait une refonte des programmes pour des professeurs bien trop habitués à ressasser en boucle des cours mis sur pieds une décade auparavant… Ce serpent-là n'a pas fini de se mordre la queue. Et nous n'avons pas terminé de nous poiler devant les tragicomédies annuelles qui, chaque année, continuent de monter d'un niveau dans l'ubuesque.
ShoTo Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Je parlais de la fac, où les tricheries sont plus fréquentes et où l'apprentissage par cœur n'a pas sa place.
Marlenus Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 La solution la plus pérenne, qui revaloriserait d'ailleurs de beaucoup le diplôme, a été abordée plus dans le fil, et serait effectivement de permettre à quiconque de passer l'épreuve avec tous les documents et outils qu'il souhaite. Depuis ses notes de cours jusqu'à son ordinateur portable relié au net. Mais l'épreuve n'évaluerait alors plus la capacité des élèves à mémoriser et régurgiter cours et méthodes, mais ses facultés à synthétiser l'information, à la trouver ou la retrouver, à la retravailler pour résoudre des problèmes. Il y a des pas qui ont été fait vers ça. Par exemple, en math la possibilité d'avoir toutes les formules.
free jazz Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Pour se procurer les sujets il faut que ça vienne de l'intérieur de l'Ednat et le divulguer massivement par internet, en faisant le maximum de buzz et en provoquant un maximum de mécontentement c'est à l'evidence dans le but de montrer que tout le système de l'Ednat est une pétaudière, un foutoir ingérable. Ne pas invoquer une théorie occulte pour un phénomène qui s'explique par une cause simple : l'Ednat est une pétaudière et un foutoir ingérable. Chaque année il y a des problèmes du même tonneau aux examens et surtout aux concours (erreurs dans les sujets, fuites, corrections approximatives, téléscopage de grèves), des épreuves réorganisées (ou pas) avec des étudiants sur le carreau. Cette fois l'accumulation fait qu'ils sont davantage médiatisés (il y a aussi les outils de communication), mais c'est simplement la goutte d'eau qui fait déborder la piscine d'incompétence.
Nicolas Azor Posté 23 juin 2011 Auteur Signaler Posté 23 juin 2011 Chaque année il y a des problèmes du même tonneau aux examens et surtout aux concours (erreurs dans les sujets, fuites, corrections approximatives, téléscopage de grèves), des épreuves réorganisées (ou pas) avec des étudiants sur le carreau. Cette fois l'accumulation fait qu'ils sont davantage médiatisés (il y a aussi les outils de communication), mais c'est simplement la goutte d'eau qui fait déborder la piscine d'incompétence. Ou, de façon plus imagée: le mammouth se fait vieux, il perd un peu la boule, chie un peu partout (et la bouse de mammouth, c'est gros et ça pue), et il fait de plus en plus de dégâts partout où il passe. Le mammouth faut pas le dégraisser. Faut plutôt l'euthanasier et exposer son cadavre là où il a sa place : au musée.
Lancelot Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 Le baccalauréat est une sorte de monstre sacré, je vois très mal qui que ce soit vouloir en changer la forme sans s'attirer les foudres de toutes les instances de l'EN. On pourrait transférer une partie de cette tension en redonnant simplement plus de valeur au brevet, sans pour autant changer grand-chose en pratique (du moins pas immédiatement). Par exemple : l'objectif officiel devient "80% d'une classe d'âge doit obtenir le brevet" (ça tombe bien, c'est déjà largement le cas, donc on peut augmenter la difficulté) et l'obtention du brevet devient obligatoire pour accéder au lycée. Pour le bac, ma solution serait de préparer un corpus d'exercices potentiels (donc on distribuerait des espèces de livrets à la place des sujets, ça fait des frais d'imprimerie supplémentaires mais bon…), puis au dernier moment on tire au hasard les numéros de ceux qui composeront l'épreuve. Il y a des pas qui ont été fait vers ça.Par exemple, en math la possibilité d'avoir toutes les formules. Mouais, je ne suis pas convaincu que c'est vraiment une bonne chose de donner le bac à des gens qui ne sont pas capable de retenir, retrouver ou entrer discrètement une formule dans leur calculatrice.
john_ross Posté 23 juin 2011 Signaler Posté 23 juin 2011 On peut afficher les sujets en temps réel sur écran (portables, individuels ou collectifs). C'est possible, la télé diffuse tous les jours pour des … millions de personne en direct. C'est beau la confiance en la technologie, chez les jeunes. Rien de plus robuste qu'un sujet imprimé sur du papier. Même dans les facs ou les amphi sont équipés de toutes les technologies nécessaires on continue à distribuer des sujets sur papier écrit en noir et blanc et ce n'est pas un hasard. Parce que vous voyez reporter un examen à cause d'une panne d’électricité ou d'une ampoule grillée c'est très con!
Nicolas Azor Posté 23 juin 2011 Auteur Signaler Posté 23 juin 2011 Pour le bac, ma solution serait de préparer un corpus d'exercices potentiels (donc on distribuerait des espèces de livrets à la place des sujets, ça fait des frais d'imprimerie supplémentaires mais bon…), puis au dernier moment on tire au hasard les numéros de ceux qui composeront l'épreuve. Des solutions, y'en a des tas. Le problème c'est qu'on vit dans un pays où au lieu de laisser les entreprises privées expérimenter leurs solutions afin de laisser le marché faire émerger la ou les meilleures, on considère plutôt que pour tout problème il n'y a qu'une solution et que l'État est la seule entité capable de la trouver. Mouais, je ne suis pas convaincu que c'est vraiment une bonne chose de donner le bac à des gens qui ne sont pas capable de retenir, retrouver ou entrer discrètement une formule dans leur calculatrice. La capacité à mémoriser de l'information est importante dans les études, certes. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas en faire une épreuve séparée ? Enfin je dis ça, je dis rien, je n'ai pas la solution ultime. Mais ce serait bien d'essayer.
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