defer1 Posté 18 mai 2012 Signaler Posté 18 mai 2012 Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci
Silence Posté 18 mai 2012 Signaler Posté 18 mai 2012 Il y a bien les paléo-libertariens, mais ils rejettent le principe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes. Idem pour la morale publique. http://www.wikiberal…%A9olibertarien Edit : les paléo-conservateurs ? Mais là encore, c'est pas vraiment ça. http://en.wikipedia.org/wiki/Paleoconservatism
Silence Posté 18 mai 2012 Signaler Posté 18 mai 2012 Plus proche, chez les polaks : http://en.wikipedia.org/wiki/Real_Politics_Union
neuneu2k Posté 18 mai 2012 Signaler Posté 18 mai 2012 Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci Moi, a condition que la taille de l'entité politique soit limitée F.Mas peut etre
Carlito Posté 19 mai 2012 Signaler Posté 19 mai 2012 Moi, également Ceci dit, je pense que, même au sein de chaque chapelle, des opinions divergentes peuvent exister. Ron Paul n'est par exemple pas tellement favorable à l'immigration dans la mesure où il la considère comme une conséquence du welfare state, ce qui dénote parmi les paléo-libertariens (je peux me tromper).
L'affreux Posté 19 mai 2012 Signaler Posté 19 mai 2012 Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci Peut-être que Edmund Burke t'intéresserait (ce livre est gratuit).
Silence Posté 19 mai 2012 Signaler Posté 19 mai 2012 Moi, également Ceci dit, je pense que, même au sein de chaque chapelle, des opinions divergentes peuvent exister. Ron Paul n'est par exemple pas tellement favorable à l'immigration dans la mesure où il la considère comme une conséquence du welfare state, ce qui dénote parmi les paléo-libertariens (je peux me tromper). Oui, en fait il y en un peu de tout chez les paléo-libertariens (ce qui vaut mieux que de créer encore des dizaines de sous-catégories aux noms à rallonge).
Poseidon Posté 19 mai 2012 Signaler Posté 19 mai 2012 Je comprends pas trop comment on peut concilier ces idées. Pour moi, autorité suprême de l'Etat dans les fonctions régaliennes = droit de vie ou de mort sur n'importe quelle société privée. Morale publique = participation de l'Etat dans l'économie (Suppression des secteurs "immoraux", pornographie, prostitution, production artistique, participation dans l'éducation et la culture qui demande une taxation forte..) = charité chrétienne, aide aux démunis, donc taxation au nom de la morale. En somme ce qui est décrit, me fait penser à l'Angleterre Elizabethaine. Quelqu’un peut éclairer ma chandelle?
Métazét Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci Libertarisme (relatif à la philosophie libertaire) ou libertarianisme (relatif à la philosophie libertarienne) ? Parce que si c'est le premier, je dirais : un socialisme chrétien musclé Sinon, si c'est bien de libertarianisme que tu parles, alors peut-être une dictature militaire à la Pinochet (donc s'il faut mettre une étiquette, je serais tenté de dire : conservatisme radical).
neuneu2k Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Pour moi, autorité suprême de l'Etat dans les fonctions régaliennes = droit de vie ou de mort sur n'importe quelle société privée. Euu, non, ça peut également être un état de droit, l'état n'est pas nécessairement totalitaire (même si on peut penser qu'il a tendence a le devenir, ce n'est pas intrinsèque a son existence) Morale publique = participation de l'Etat dans l'économie (Suppression des secteurs "immoraux", pornographie, prostitution, production artistique, participation dans l'éducation et la culture qui demande une taxation forte..) Non, sequitur, la morale publique peut en effet impliquer l'interdiction de certaines activités 'publiques', mais ça n'implique pas plus que des interdictions d'activité sur la voie publique, une intervention négative sur certains échanges, mais en aucun cas une intervention 'positive' dans l'économie. Et sur ces interdictions publiques, la subsidiarité joue un rôle très important, le demande de sécurité morale est avant tout locale, l'immense majorité de la population, même si elle demande de la décence a sa porte, n'a strictement aucun problème avec l'existence de quartiers 'rouges' (c'est même, quand on y réfléchit 5 minutes, la meilleure garantie que les quartiers propres le restent…) charité chrétienne, aide aux démunis, donc taxation au nom de la morale. Petalol, la charité, par définition, ce n'est pas imposé par la force, les religions qui prônaient la charité forcée ont toutes été éliminées, plus ou moins pacifiquement. La seule a avoir résisté, c'est le socialisme, parce qu'il a abandonné l'idée de charité forcée pour la remplacer par celle de solidarité forcée, contre laquelle l'immunité intellectuelle était moins bonne. Socialisme qui par ailleurs conspue la charité…
John Connor Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Moi, a condition que la taille de l'entité politique soit limitée F.Mas peut etre Quand tu dis la que taille de l'entité politique soit limitée , tu veux parler également en terme d'espace géographique ?
neuneu2k Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Quand tu dis la que taille de l'entité politique soit limitée , tu veux parler également en terme d'espace géographique ? Oui
F. mas Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 F.Mas peut etre Dans mes bons jours, je me sens plutôt anarcap, et dans mes mauvais, plutôt minarchiste (ce qui suppose que mêmes en matière de fonctions régaliennes, une partie reste de l'ordre du marché). Maintenant, c'est vrai qu'un ordre spontané de conduite ne peut fonctionner qu'en suivant des règles de conduite (morales) fortes (règles qu'il entretient et développe d'ailleurs), même si limitées : j'aurais tendance à dire qu'il s'agit plutôt de ce que les auteurs chrétiens appellent morale naturelle (comme le sentiment d'obligation), donc relativement indépendante de la Révélation (et tout à fait compatible avec d'autres "doctrines compréhensives" non chrétiennes).
Poseidon Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 neuneu2k Merci, ça éclaire effectivement ma chandelle, bien que je sois pas convaincu a 100% (en y réfléchissant plus, je pense que c'est surtout l'idée que si un Etat est considéré comme le gardien suprême de la morale, rien ne l’empêche de s'étendre au nom de cette morale, qui me dérange.)
defer1 Posté 20 mai 2012 Auteur Signaler Posté 20 mai 2012 Je renvoie davantage , aprés reflexion ,aux paléo-conservataurs américains . A ce sujet y a t-il une bonne référence livresque ( aussi en anglais ) ? Un état peut se déclarer minimal ( pensée libertarienne ) en termes d'économie et d'intervention sociale , estimant que chacun est responsable de soi et en méme temps se déclarer dépositaire d'un héritage civilisationnel qui doit étre conservé au nom d'une identité . Par exemple étre drastique en termes d'immigration car mettant en danger cette méme identité culturelle ( langue , religion) ou s'opposer au mariage gay toujours au nom d'une civilisation à conserver mais aussi au nom d'une loi naturelle .
defer1 Posté 20 mai 2012 Auteur Signaler Posté 20 mai 2012 J'ajoute que cette configuration politique manque désormais en France . Nous avons soit des faux libéraux et identitaires timorés ( UMP ) ou alors un Front National ( certes toujours identitiaire mais facheusement etatiste-socialiste ; ce qu'on nomme le marinisme avec Marine" la rouge" a sa téte ) et bien sur reste la gauche décadente en termes de morale et d'identitarisme et étatiste-socialiste . Il manque dans notre pays un parti national -libéral .Ii est vrai que le Font National des années 70 et encore 80 s'approchait de cela mais (il faudrait revoir les textes ) n'était pas encore libertarien .
Rincevent Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Bof, le FN des années 80 n'était pas si économiquement libéral que ça. D'une part, c'était avant tout un anti-fiscalisme doublé d'un "les bureaucrates font chier" destiné à remplir une niche laissée vide, et à séduire les artisans et commerçants. D'autre part, le souci de séduire cette même clientèle impliquait des appels assez prononcés au protectionnisme et au corporatisme. Comprenons-nous, c'est déjà moins monstrueux que les autres partis (encore que la droite de l'époque était largement moins illibérale que celle d'aujourd'hui), mais ce n'est pas encore du libéralisme.
pankkake Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 http://lhorreurduchateau.blogspot.com/2012/05/cest-lhistoire-dun-mec.html
Bisounours Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 http://lhorreurducha…re-dun-mec.html Etonnants, ces textes….
defer1 Posté 20 mai 2012 Auteur Signaler Posté 20 mai 2012 @ Bisounours Texte émouvant et combien de vérité Cela montre qu'une économie et une gestion sociale libérale et mème libertarienne ne peut s'éxonérer d'un état identitaire , imposant une culture commune directement héritée de son histoire multiséculaire .
Bisounours Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Oui, c'est ça, émouvant et désespéré, ce jeune homme
Lancelot Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Cela montre qu'une économie et une gestion sociale libérale et mème libertarienne ne peut s'éxonérer d'un état identitaire, imposant une culture commune directement héritée de son histoire multiséculaire. Hum, non, ça ne montre pas ça. Mais c'est un beau texte en effet.
L'affreux Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Hum, non, ça ne montre pas ça. Mais c'est un beau texte en effet. Le reste du blog est haineux.
Carlito Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Je suis content que cette question soit posée. Je me demandais également : l'Etat doit-il être le garant de l'identité nationale (terme malheureusement connoté mais employé ici de façon neutre) ? Je pense que l'immigration est une force d'un point de vue économique, mais d'un point de vue culturel, je suis face à cette question. Des éléments de réponse ? Quelle place a la nationalité là dedans ? Les frontières ?
Lancelot Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 Le reste du blog est haineux. Dans le genre il y a bien pire. Ça fait un moment que je lis les textes de ce type, et disons que si tous nos adversaires idéologiques étaient au même niveau que lui je pense qu'on aurait déjà moins de problèmes.
poney Posté 20 mai 2012 Signaler Posté 20 mai 2012 son meilleur texte est un copié/coller d'un de ses lecteurs où il lui conseille de prendre un saut de pop corn et/ou de se casser.
José Posté 21 mai 2012 Signaler Posté 21 mai 2012 …un saut de pop corn… J'essaie de visualiser le truc.
Poil à gratter Posté 21 mai 2012 Signaler Posté 21 mai 2012 Ha ouais ce blog c'est celui de Xyr, un blogueur identitaire relativement connu. Je n'aime pas du tout, c'est poussif, trop démonstratif et surtout sans aucune distance narrative pour donner quoi que ce soit d'intéressant. Il y a mieux dans le genre.
John Connor Posté 21 mai 2012 Signaler Posté 21 mai 2012 Oui Je pense que cela serait l'idéal mais est-ce réalisable à l'heure actuelle de limiter la taille géographique de l'état. On n'a qu'à voir l'UE qui nous amène lentement vers une fédéralisation avec un nouvel état central. Quand je vois notre situation je repense à l'ouvrage " la société contre l'état".
Invité Posté 22 mai 2012 Signaler Posté 22 mai 2012 Je suis content que cette question soit posée. Je me demandais également : l'Etat doit-il être le garant de l'identité nationale (terme malheureusement connoté mais employé ici de façon neutre) ? Je pense que l'immigration est une force d'un point de vue économique, mais d'un point de vue culturel, je suis face à cette question. Des éléments de réponse ? Quelle place a la nationalité là dedans ? Les frontières ? Encore faudrait-il définir ce qu'est l'identité nationale. Comme tout le reste la culture n'est pas quelque chose de statique mais évolue au cours du temps. La France s'est construite par vagues successives d'immigration, un français "de souche" rigoureusement ça n'existe pas, c'est juste que chacun à des ancêtres implantés en France depuis plus ou moins longtemps. Vouloir stopper l'immigration pour des raisons culturels, c'est déjà le début d'une planification culturelle de la part de l'état. Or dans une perspective libérale l'état n'a pas de rôle à jouer dans le processus d'évolution de la culture nationale.
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