poney Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Heuuu, c'est pas plus simple de laisser l'agriculture aux agriculteurs ? Qu'est-ce que je ferais de xxm² de terre agricole si j'en sors que pouic ? LA division du travail c'est le bien. Ben loue le aux agriculteurs. Moi, si un con venait me donner 400m² de terrain, je le loue aux agriculteurs. Ou j'y fais un paintball. A voir.
Métazét Posté 30 mai 2013 Auteur Signaler Posté 30 mai 2013 Allons au plus simple. J'inspire, j'expire. Est-ce que l’oxygène que j'absorbe m'appartient ? Soyons clair : 100% de se qui constitue notre corps était dans la nature avant. Donc si ces éléments ne nous appartiennent pas pleinement (ne peuvent pas nous appartenir pleinement), nous ne nous appartenons pas pleinement non plus. Cela dit, je crois qu'en effet, nous ne nous appartenons pas pleinement, car ça impliquerait un dualisme entre nous en tant que propriétaire et nous en tant que propriété. Si j'esquisse un parallèle : en transformant un bout de bois en statuette, la forme de la statuette devient ma propriété originaire par le travail, et le bois de la statuette devient une partie de moi-même. Semblablement, si j'esquisse un autre parallèle : si je me scarifie, la scarification, bien que faite à partir de ma chair comme matière première, devient ma propriété originaire. Allez, encore un autre parallèle : si je gagne en matière en prenant du poids, cela revient donc à s'approprier une fraction de matière de la nature. Il faudrait donc payer une "lard tax value" (oui, j'ai bien dit "lard" et non pas "land" dans le cas présent) au prorata du dépassement de masse pondérale par rapport à la moyenne. Désolé, mon message est complétement décousu : je réfléchissais tout en écrivant...
poney Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Soyons clair : 100% de se qui constitue notre corps était dans la nature avant. Donc si ces éléments ne nous appartiennent pas pleinement (ne peuvent pas nous appartenir pleinement), nous ne nous appartenons pas pleinement non plus. Bon dieu, il y a avait des mois que j'avais arrêter de lire ce que t'écrivais, j'avais oublié pourquoi.
sans Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Méta-kun, je ne vois aucune espèce de logique dans ton raisonnement. Je pense que ton ENTP-isme t'est monté à la tête.
Métazét Posté 30 mai 2013 Auteur Signaler Posté 30 mai 2013 Méta-kun, je ne vois aucune espèce de logique dans ton raisonnement. Je pense que ton ENTP-isme t'est monté à la tête. I... je suis INTP
Rincevent Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Ben loue le aux agriculteurs. Moi, si un con venait me donner 400m² de terrain, je le loue aux agriculteurs. Ou j'y fais un paintball. A voir. Si il est suffisamment long, on peut monter un stand de tir sur ce terrain. Peinture < Plomb.
poney Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Oui, mais est-ce qu'on peut s'amuser à jouer à la guerre ? Sans doute, mais une seule fois. Et j'aime bien répéter les expériences qui me plaisent. gueguerre > guerre
Rincevent Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Oui, mais est-ce qu'on s'amuser à jouer à la guerre ? Sans doute, mais une seule fois. Et j'aime bien répéter les expériences qui me plaisent. gueguerre > guerre Certes, mais pour ce qui est du tir, impact précis sur une cible en papier ou en dur > grosse tache vague qui masque l'endroit exact de l'impact.
poney Posté 30 mai 2013 Signaler Posté 30 mai 2013 Je propose qu'on fasse un complexe de tir pour réunir les deux.
Calembredaine Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Ou j'y fais un paintball. A voir. Hein? Pas en France, j'espère. A moins d'être maso et riche pour se permettre de perdre de l'argent pendant des années pour cause de normes à-la-con et des contraintes du code de l'urbanisme.
poney Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Ah, je ne sais pas. Je n'en ai jamais fait qu'en Belgique et je ne me suis jamais intéressé aux normes et à la rentabilité de ce truc
Invité Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Soyons clair : 100% de se qui constitue notre corps était dans la nature avant. Donc si ces éléments ne nous appartiennent pas pleinement (ne peuvent pas nous appartenir pleinement), nous ne nous appartenons pas pleinement non plus. Cela dit, je crois qu'en effet, nous ne nous appartenons pas pleinement, car ça impliquerait un dualisme entre nous en tant que propriétaire et nous en tant que propriété. Si j'esquisse un parallèle : en transformant un bout de bois en statuette, la forme de la statuette devient ma propriété originaire par le travail, et le bois de la statuette devient une partie de moi-même. Semblablement, si j'esquisse un autre parallèle : si je me scarifie, la scarification, bien que faite à partir de ma chair comme matière première, devient ma propriété originaire. Allez, encore un autre parallèle : si je gagne en matière en prenant du poids, cela revient donc à s'approprier une fraction de matière de la nature. Il faudrait donc payer une "lard tax value" (oui, j'ai bien dit "lard" et non pas "land" dans le cas présent) au prorata du dépassement de masse pondérale par rapport à la moyenne. Désolé, mon message est complétement décousu : je réfléchissais tout en écrivant... Attends attends, si les molécules de ton corps appartiennent à Gaïa, ok, je veux bien, mais alors je ne paierai de taxes qu'à Gaïa seulement. Personne n'a de délégation d'autorité de la nature pour lever des taxes en son Nom. Et comme mère Nature a eu la bonté de ne pas utiliser ce genre de concepts comme la monnaie et les prélèvements fiscaux et les formulaires CERFA. Pas de taxes, pas de probleme, la nature va bien et moi aussi. De toute façon je lui rendrai mon corps, un peu abîmé, certes. Mais aussi, franchement, quand je fais le point sur ma vie. C'est la nature qui devrait nous payer, car déjà elle se sert de nous pour se connaître subjectivement (Sagan). Et aussi quand j'y pense... merde. Ma tendre et envahissante mère s'est tapée tout l'effort de me concevoir, me donner naissance, m'élever, me nourrir, m'habiller, me torcher. Je suis blessé et désappointé mon coeur brisé quotidiennement ; je ne peux pas faire la moitié des choses que je veux faire par manque de temps et de pognon. Parfois je veux simplement hurler. Et tout ce qui m'attend est la dégénérescence de mon corps et quelque chose qui s'éteindra dans ma tête. Je me tape tout ses emmerdes et puis après ... c'est la mort ? Quel est le putain de deal ici ? Ce n'est pas juste. Il n'y a aucun moyen de s'attendre à pouvoir supporter la merde quotidienne pour à la fin, quand tu penses que les choses vont s'améliorer après tout ses efforts, mourir. (Spider Jerusalem) Et je devrais en plus PAYER pour ça ? NAN mais ALLO quoi.
Métazét Posté 31 mai 2013 Auteur Signaler Posté 31 mai 2013 Refais le test. Je l'ai fait deux fois ce test, à chaque fois je suis tombé sur INTP. Je t'assure, je suis vraiment un gars introverti, il ne faut pas te fier aux apparences. C'est peut-être une forme de surcompensation inconsciente de ma part ?
Métazét Posté 31 mai 2013 Auteur Signaler Posté 31 mai 2013 Attends attends, si les molécules de ton corps appartiennent à Gaïa, ok, je veux bien, mais alors je ne paierai de taxes qu'à Gaïa seulement. Personne n'a de délégation d'autorité de la nature pour lever des taxes en son Nom. Et comme mère Nature a eu la bonté de ne pas utiliser ce genre de concepts comme la monnaie et les prélèvements fiscaux et les formulaires CERFA. Pas de taxes, pas de probleme, la nature va bien et moi aussi. De toute façon je lui rendrai mon corps, un peu abîmé, certes. Mais aussi, franchement, quand je fais le point sur ma vie. C'est la nature qui devrait nous payer, car déjà elle se sert de nous pour se connaître subjectivement (Sagan). Et aussi quand j'y pense... merde. Ma tendre et envahissante mère s'est tapée tout l'effort de me concevoir, me donner naissance, m'élever, me nourrir, m'habiller, me torcher. Je suis blessé et désappointé mon coeur brisé quotidiennement ; je ne peux pas faire la moitié des choses que je veux faire par manque de temps et de pognon. Parfois je veux simplement hurler. Et tout ce qui m'attend est la dégénérescence de mon corps et quelque chose qui s'éteindra dans ma tête. Je me tape tout ses emmerdes et puis après ... c'est la mort ? Quel est le putain de deal ici ? Ce n'est pas juste. Il n'y a aucun moyen de s'attendre à pouvoir supporter la merde quotidienne pour à la fin, quand tu penses que les choses vont s'améliorer après tout ses efforts, mourir. (Spider Jerusalem) Et je devrais en plus PAYER pour ça ? NAN mais ALLO quoi. Oui bah en fait, je ne sais pas si ça s'est vu, mais j'étais en train de faire de l'auto-sabordage de la position que j'avais défendu un peu avant (le géolibertarianisme donc). Je suis comme ça moi : je ponds des systèmes, je cherche des arguments pour, je cherche des arguments contre, et après je range mes jouets dans leur boite Plus sérieusement, je pense qu'il reste quand même un petit fond de vérité malgré tout que je résumerais ainsi : 1) Le géolibertarianisme, d'un point de vue utilitariste, c'est un pas trop mauvais système pour lever des fonds publics assez importants sans trop impacter négativement l'économie et sans trop violer les droits individuels. Dans une optique classiquement libérale, donc, ça peut être judicieux pour le financement de l'Etat minimal. 2) Je pense que sur le plan des principes libéraux cette fois-ci, l'appropriation de l'espace lui-même, d'un lieu donc, pose un problème profond. Dire que le parallélépipède rectangle d'espace situé entre les points {x1, y1, z1}, {x2, y2, z2}, {x3, y3, z3} m'appartient (quelque soit son contenu d'ailleurs, lequel peut de toute façon varier...), ce n'est pas légitime. Est-ce que j'ai besoin de développer des arguments où est-ce que tout le monde est d'accord là-dessus ?
neuneu2k Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 1) Le géolibertarianisme, d'un point de vue utilitariste, c'est un pas trop mauvais système pour lever des fonds publics assez importants sans trop impacter négativement l'économie et sans trop violer les droits individuels. Dans une optique classiquement libérale, donc, ça peut être judicieux pour le financement de l'Etat minimal. Sauf que le géolibertarianisme est soit bien pauvre quand il s'agit d'expliquer comment on détermine la "valeur" de la terre a taxer, ce qui implique que la décision est de l'arbitraire humain, et que par conséquent la taxation n'est jamais sur la terre mais à la tète du client en fonction des désidératas du pouvoir, et ce quel que soit le régime au pouvoir (parce que oui, si il y a taxation, c'est qu'il y a un organisme taxatoire, et une gouvernance de cet organisme). Ça peut avoir l’air sympa sur le papier, mais quand il s’agit de le mettre en application, il n’y a strictement aucune restriction au pouvoir confiscatoire de l’état (quant au reste du pouvoir étatique, a part qu’il est financé par une taxe « sur la terre » rien n’en est clairement dit dans un sens ou dans l’autre).
Métazét Posté 31 mai 2013 Auteur Signaler Posté 31 mai 2013 Sauf que le géolibertarianisme est soit bien pauvre quand il s'agit d'expliquer comment on détermine la "valeur" de la terre a taxer, ce qui implique que la décision est de l'arbitraire humain, et que par conséquent la taxation n'est jamais sur la terre mais à la tète du client en fonction des désidératas du pouvoir, et ce quel que soit le régime au pouvoir (parce que oui, si il y a taxation, c'est qu'il y a un organisme taxatoire, et une gouvernance de cet organisme). Ça peut avoir l’air sympa sur le papier, mais quand il s’agit de le mettre en application, il n’y a strictement aucune restriction au pouvoir confiscatoire de l’état (quant au reste du pouvoir étatique, a part qu’il est financé par une taxe « sur la terre » rien n’en est clairement dit dans un sens ou dans l’autre). J'entends bien. Mais quand le PLD, par exemple, propose d'imposer tous les revenus à 16%, ça relève aussi de l'arbitraire humain. Pourquoi 16% et pas 17% ou 15% ?... Si — rêvons beaucoup... — Aurel devient président de la République... il y aura bien un organisme taxatoire et une gouvernance de cet organisme pour prélever cet impôt à 16%... Où y aura-t-il une restriction du pouvoir confiscatoire de l'Etat ?
pankkake Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Tu as raté un passage essentiel : la valeur de la terre. Le revenu est une donnée objective, la valeur de la terre non.
Lancelot Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Je pense que sur le plan des principes libéraux cette fois-ci, l'appropriation de l'espace lui-même, d'un lieu donc, pose un problème profond. Dire que le parallélépipède rectangle d'espace situé entre les points {x1, y1, z1}, {x2, y2, z2}, {x3, y3, z3} m'appartient (quelque soit son contenu d'ailleurs, lequel peut de toute façon varier...), ce n'est pas légitime. Est-ce que j'ai besoin de développer des arguments où est-ce que tout le monde est d'accord là-dessus ? Je ne suis pas d'accord, évidemment. Et l'argument "il faut bien trouver un prétexte pour lever des impôts" n'est vraiment pas terrible.
frigouret Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Tout cela existe déjà, un agriculteur en France à le choix entre deux types de régimes fiscaux, le réel et le forfait. Le forfait étant un barème ( départemental je crois) fixant un revenu théorique pour chaque type de productions. Je crois que vous ne vous rendez pas compte d'à quels point l'activité agricole est dirigée en France, et à quel point les loby , syndicaux par exemple, sont puissant. Au fait, nous divisons souvent la propriété en usus, fructus, abusus mais en droit féodal il y avait aussi la notion de propriété éminente, qui se differenciait de la propriété utile. L'état en taxant ou en preemptant par exemple me semble bien se prévaloir d'une propriété éminente aussi, un simple plan d'occupation des sols est bien une caractéristique d'une sorte de droit de propriété de l'administration? Et comment ne pas concevoir que la collectivité ne puisse pas contrôler l'urbanisation par exemple ?
sans Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Et comment ne pas concevoir que la collectivité ne puisse pas contrôler l'urbanisation par exemple ? Simple : le milieu urbain est devrait être une copropriété.
frigouret Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Une question technique, comment supprimer un message ?
sans Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 La ville doit être gérée de la même façon qu'une copropriété. Si la ville est trop grande, il reste possible de la diviser autant de fois que nécessaire.
h16 Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 Une question technique, comment supprimer un message ? Normalement, tu ne peux pas. Tes messages nous appartiennent. Ils seront retenus contre toi. La DCRI est déjà au courant.
frigouret Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 La ville doit être gérée de la même façon qu'une copropriété. Si la ville est trop grande, il reste possible de la diviser autant de fois que nécessaire. Évidemment, mais en fait tous les territoires devraient être gérés par les copros, comment cela m'avait il échappé ? On est peu de chose. Le pouvoir dans une copropriété est proportionné à la quotité de chaque propriétaire si je ne m'abuse ? Ah, le bon vieux suffrage censitaire aussi, ça au moins c' était du jus naturalis.
sans Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 On parle de villes, la copropriété ne fait pas la loi, mais entretient les zones communes. Et évidemment, ce n'est valable que pour les zones urbaines, où il y a des constructions humaines communes nécessitant un entretient. Comme des rues par exemple.
Rincevent Posté 31 mai 2013 Signaler Posté 31 mai 2013 2) Je pense que sur le plan des principes libéraux cette fois-ci, l'appropriation de l'espace lui-même, d'un lieu donc, pose un problème profond. Dire que le parallélépipède rectangle d'espace situé entre les points {x1, y1, z1}, {x2, y2, z2}, {x3, y3, z3} m'appartient (quelque soit son contenu d'ailleurs, lequel peut de toute façon varier...), ce n'est pas légitime. Est-ce que j'ai besoin de développer des arguments où est-ce que tout le monde est d'accord là-dessus ?Je suis en désaccord radical. Trois points ne définissent pas une portion d'espace, puisqu'ils sont toujours coplanaires.
neuneu2k Posté 1 juin 2013 Signaler Posté 1 juin 2013 Une question technique, comment supprimer un message ? Si ce message contiens des informations personnelles érronées, tu a bien entendu le droit de demander rectification, la CNIL, tout ça (Et oui, les gens mettent la CNIL a toutes les sauces, mais en fait, elle ne garentie pas grand chose )
Yaums Posté 1 juin 2013 Signaler Posté 1 juin 2013 Je suis en désaccord radical. Trois points ne définissent pas une portion d'espace, puisqu'ils sont toujours coplanaires. je l'avais pas vue celle-là...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant