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Avenir De La Presse À L'heure Du Numérique


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Posté

Salut à tous, 

 

Dans le cadre d'un cours je m'intéresse de très près à l'avenir de la presse à l'heure du numérique, et dans ma bibliographie je ne trouve pas toutes les infos qui m'intéressent. Et puis surtout on ne peut que spéculer sur l'avenir de la presse sur le web, chacun a son avis et leur confrontation est intéressante.

 

Avez-vous des sources intéressantes sur le sujet ? J'ai déjà lui ce que H16 a écrit sur le sujet, et j'ai trouvé plein d'infos intéressantes sur le site d'Erwann Gaucher

 

Que pensez-vous à titre personnel ? Merci d'un peu argumenter bien sûr, c'est tout l'intérêt pour moi :)

Posté

Les fournisseurs de contenus originaux trouveront un public je n'en doute pas.

L'atavisme du rituel café-journal ne disparaitra pas de sitôt.

Pis on en a besoin pour les épluchures.

Posté

La presse-papier, c'est fini. Tout le monde aujourd'hui accède aux journaux par son PC, son téléphone ou sa tablette.
 

Quant à la presse internet institutionnelle (le point, le figaro, l'express, libération, etc), je pense aussi que c'est mort à moyen terme. Les nouveaux moyens d'information, c'est le point de vue choisi et très orienté d'un think-tank (type contrepoints par exemple), ou l'expertise de ceux qui tiennent des blogs et qui, selon leur domaine, livrent une information bien plus complète que ne le ferait un quotidien classique.

 

A coté, il restera bien sûr des agences qui délivreront des dépêches type AFP mais la presse d'opinion ou la presse de fond et d'investigation demain, c'est le web gratuit, les think tank et l'expertise des blogueurs.

Posté

La presse-papier, c'est fini. Tout le monde aujourd'hui accède aux journaux par son PC, son téléphone ou sa tablette.

 

D'ailleurs, quelle est la situation au Royaume-Uni ? D'après mes cours de civi britannique, on y consomme beaucoup plus de journaux qu'en France (en partie grâce aux prix plus faibles des journaux).

Posté

Les gens s'informent de manière de plus en plus fragmentée. Au lieu de lire l'état du monde dans son journal, on va s'informer des dernières nouvelles de l'automobile française sur un ou quelques sites spécialisés (parmi plusieurs), des dernières productions ciné sur un autre, etc.

Le nombre de 'vues de la réalité' (avec souvent des éléments de jargon et des mèmes récurrents qui servent de signaux de reconnaissance quasi-tribale) communes entre différentes personnes explose géométriquement avec cette fragmentation, et les combinaisons de ces vues de plus en plus partielles augmente encore plus vite.

Du coup il devient de plus en plus difficile de s'adresser à tout le monde, c'est ce qui tue les médias généralistes: il leur faudrait proposer de multiples variantes spécialisées, rédigées dans chacun de ces nouveaux 'idiomes' émergeant de ce joyeux morcellement, ou bien se recentrer sur un cœur d'audience et, par interaction avec cette cible, faire émerger leur propre modèle.

Posté

Les petits journaux gratuits ont encore un bel avenir. Comment on ferait pour allumer la cheminée sans eux ?

Posté

Les gens s'informent de manière de plus en plus fragmentée. Au lieu de lire l'état du monde dans son journal, on va s'informer des dernières nouvelles de l'automobile française sur un ou quelques sites spécialisés (parmi plusieurs), des dernières productions ciné sur un autre, etc.

Le nombre de 'vues de la réalité' (avec souvent des éléments de jargon et des mèmes récurrents qui servent de signaux de reconnaissance quasi-tribale) communes entre différentes personnes explose géométriquement avec cette fragmentation, et les combinaisons de ces vues de plus en plus partielles augmente encore plus vite.

Du coup il devient de plus en plus difficile de s'adresser à tout le monde, c'est ce qui tue les médias généralistes: il leur faudrait proposer de multiples variantes spécialisées, rédigées dans chacun de ces nouveaux 'idiomes' émergeant de ce joyeux morcellement, ou bien se recentrer sur un cœur d'audience et, par interaction avec cette cible, faire émerger leur propre modèle.

 

  Hum c'est la longue traine appliquée à l'information...

 

  Un phénomène pour moi étonnant de ces dernières années est la montée des gratuits. Je pense qu'il y a un chemin là pour la presse papier : ça parait dingue à dire mais je crois que les gens ont la flemme de chercher les journaux sur leur smartphones et tablettes. Le gratuit qu'on leur donne alors qu'ils vont prendre le train, le tram ou le bus leur permet d'avoir un vernis sur "l'info du jour" avec 0 effort (tant financier qu'intellectuel). Je pense que ça a de l'avenir (ou moins à moyen terme). 

 

  Plus généralement les gens ont besoin d'un liant social : typiquement ce qui sert de substrat aux conversations aux pauses cafés. Ce fut longtemps rempli par la télé (t'as vu hier bla bla). Maintenant ce sont les buzz internet mais également les gratuits qui fournissent le matériau de base. 

Posté

Non, la montée des gratuits c'est juste la presse papier qui suit la baisse du coût d'accès à l'information, en s'alignant sur les tarifs de l'internet.

Posté

Moi je pense que c'est le truc qu'on te donne que tu n'as même pas à te baisser pour le ramasser. 

Posté

Baisse des coûts de transaction avec l'internet -> il faut rogner sur les coûts de distribution pour le papier, pour rester compétitif. D'où le moindre effort pour mettre la main sur un gratuit. L'alternative serait l'envoi à domicile avec à la rigueur un abonnement à faible prix.

Posté

Les journaux payants ça sert aussi quand on veut poser et se la jouer cultivé dans le métro. C'est l'équivalent masculin du roman de poche.

Posté

Comme Chitah l'expliquait, l'automobile n'a pas fait disparaître les calèches et il est peu probable que la presse écrite disparaisse totalement. Il y a des publications qui s'en sortent toujours très bien (spécialisées ou le Canard). Le problème de la presse généraliste c'est qu'elle est complètement déconnecté du marché par les différents mécanismes de subvention. Le Bild en Allemagne va très bien, et les tabloids anglais arrivent eux aussi à se remplir les poches.

Posté

Les journaux écrits ne vont pas disparaître à moyen terme, il y a assez de retraité abonnés pour encore 30 ans. Après, ce qui est fini c'est le modèle de la grande rédaction de 300 personnes avec un chef connu et des éditorialistes qui commentent l'actualité.

 

Le format métro est totalement adapté a son marché, je crois pas qu'une personne sensée sorte sa tablette dans le metro pour lire son journal.

Le canard enchainer, charli-hebdo, le journal de spirou n'ont toujours pas d'équivalant sur le net, et ils trouvent leur public.

Closer fait des ventes record en ce moment, il coûte moins de 1 euro et permet aux lycéennes d'en discuter à l'école le lisant.

 

Le déclin de la presse généraliste ne signifie pas la fin du papier,comme la télévision n'à pas tué la radio. Mais les journalistes ne pourront plus se cantonner a faire du commentaire politique de dépêches afp (aka décripter l'actualité) car internet fait ça mieux qu'eux, et selon la sensibilité politique de chacun, exemple type, contrepoint.

 

 

 

Posté

Pour moi les journaux papier ne disparaitront pas même si leurs parts de marché se réduiront encore pas mal. L'accès instantané et gratuit aux supports internet est un avantage incontestable pour le consommateur.

Mais leurs parts de marché diminueront encore bien davantage si les journaux ne font aucun effort pour apporter de la valeur, faire des articles de qualité, ce qui n'est pas le cas actuellement, alors que c'est ce que font les contenus numériques et pour pas cher du tout en plus.

En revanche, je ne crois pas que les revues papier spécialisées verront leurs ventes baisser à long terme.

Posté

Les petits journaux gratuits ont encore un bel avenir. Comment on ferait pour allumer la cheminée sans eux ?

 

2 ans d'espérance de vie. La loi interdisant les feux de cheminée passera en 2015.

Posté

2 ans d'espérance de vie. La loi interdisant les feux de cheminée passera en 2015.

 

C'est le genre de chose qui donne envie de se flinguer, mais après je me rappel que je suis en Belgique, et que la situation est légèrement moins mauvaise.

Posté

2 ans d'espérance de vie. La loi interdisant les feux de cheminée passera en 2015.

Et bientôt l'interdiction absolue de tout feu.

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2 ans d'espérance de vie. La loi interdisant les feux de cheminée passera en 2015.

Faut pas m'en parler, c'est mauvais pour mes nerfs :icon_furieux:

 

Et bientôt l'interdiction absolue de tout feu.

Et bientôt, couteaux en plastique pour tout le monde. Sans dents et à bout rond, bien entendu, on n'est pas des sauvages.

Posté

2 ans d'espérance de vie. La loi interdisant les feux de cheminée passera en 2015.

 

J'ai cru que c'était une blague.

Posté

Faut pas m'en parler, c'est mauvais pour mes nerfs :icon_furieux:

 

Bohaa, personnellement, je me fiche comme d'une guigne de ce genre de règlementation à la con. Evidemment, j'habite à l'abri des regards.

A chaque fois que je dois allumer un feu dans mon jardin pour bruler quelques feuilles, je dois aller demander à la mairie une autorisation avec une date et des heures précises. Tu penses bien que jamais je n'irais chercher cette autorisation.

J'allume mon feu. C'est tout. J'assume. Si je fous le feu chez moi ou le voisin, ça sera pour ma pomme.

Pareil pour la construction d'annexes, d'ouvertures supplémentaires, de changement de modèle de tuiles, j'en passe et des meilleures. Rien à foutre.

Par chance, mes voisins font comme moi, peu de risques de délation. Mais quand des tas de réglementations à la con tombent sur la tête de tout le monde, l'Etat construit une nation de fraudeurs.

Posté

Des personnes ont connu des drames en aménageant leurs combles. Ils ont osé installer des fenêtres en chien-assis plutôt que des velux.

Ça n'a pas plu à l'administration.

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