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Gender studies & applications


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Et pendant longtemps sous la pression populaire...

Cf 1870.

 

Toujours aujourd'hui, les gens aiment ça. "Kadhafi/Bachar/les Allemands vont voir ce qu'ils vont voir".

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Attention, les post-colonial studies c'est comme disait poney à propos des gender studies, c'est pas qu'un repère d'anciens gros marxistes de service, c'est aussi des trucs intelligents, parfois, même si en France c'est complètement gangréné.

Je me demande parfois si dans certains cas ça ne vaut pas le coup, finalement, de jeter le bébé avec l'eau du bain. Ne serait-ce que pour recommencer sur des bases saines.
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Je me demande parfois si dans certains cas ça ne vaut pas le coup, finalement, de jeter le bébé avec l'eau du bain. Ne serait-ce que pour recommencer sur des bases saines.

 

C'est possible uniquement avec du concret. avec des idées, c'est impossible: elles déteignent les unes sur les autres. Aussi, tant qu'il y'aura autant étatistes et de marxistes dans le milieu universitaire, il y'aura des post-colonial studies de merde.

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Il y avait des motifs commerciaux aussi à la colonisation. La politique des comptoirs, la Compagne des Indes par exemple. Ne pas devenir dépendant de pays étrangers dans le commerce international, avoir des relais pour les bateaux battant pavillon français, où ils peuvent se ravitailler, se mettre à l'abri des pirates, charger des marchandises, etc. Par ailleurs, quand on parle de colonisation, je trouve qu'on oublie que ceux qui se sont fait virer à la décolonisation étaient nés dans ces pays (droit du sol ?), avaient du sang local dans leur veine (droit du sang ?), etc. Je considère que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur execution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie au regard du droit naturel.

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Il y avait des motifs commerciaux aussi à la colonisation. La politique des comptoirs, la Compagne des Indes par exemple. Ne pas devenir dépendant de pays étrangers dans le commerce international, avoir des relais pour les bateaux battant pavillon français, où ils peuvent se ravitailler, se mettre à l'abri des pirates, charger des marchandises, etc. Par ailleurs, quand on parle de colonisation, je trouve qu'on oublie que ceux qui se sont fait virer à la décolonisation étaient nés dans ces pays (droit du sol ?), avaient du sang local dans leur veine (droit du sang ?), etc. Je considère que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur execution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie au regard du droit naturel.

 

Quel idiot a put dire que leur expulsion était justifié par rapport au DN ? Tu y est né, tu as du sang, tu devrais avoir le droit de rester, même selon de nombreuses normes positives, et selon le DN, les hommes peuvent aller où ils veulent et s'installer où ils veulent.

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Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive. Ma phrase aurait dû être : Je considère au regard du droit naturel que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur exécution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie.

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Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive.

Effectivement. C'est plus clair.

Posté

Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive. Ma phrase aurait dû être : Je considère au regard du droit naturel que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur exécution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie.

 

Sauf que les colons n'ont pas été pour la grand majorité expulsés, (laissons hors du propos l'Algérie). En règle général, les colons n'ont tout simplement plus trouvé d’intérêt à rester dans ces pays pauvres quand la métropole ne les payait plus pour le faire, et ils sont rentré en France. Mais les blancs qui ont voulu rester, comme en cote d'Ivoire par exemple sont restés. 

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Sauf que les colons n'ont pas été pour la grand majorité expulsés, (laissons hors du propos l'Algérie). En règle général, les colons n'ont tout simplement plus trouvé d’intérêt à rester dans ces pays pauvres quand la métropole ne les payait plus pour le faire, et ils sont rentré en France. Mais les blancs qui ont voulu rester, comme en cote d'Ivoire par exemple sont restés.

C'est vrai pour le personnel administratif, mais beaucoup de gens avaient des entreprises, des exploitations agricoles, etc., vivaient en bonne harmonie avec les populations purement locales, avaient simplement des relations d'ordre commercial avec la France... et n'ont pas concrètement pu maintenir leur présence en termes pratiques, économiques et sécuritaires, ou juste légaux. Cela tient évidemment beaucoup à comment s'est passée la décolonisation et en particulier au régime qui est venu ensuite, sans même parler de la haine que les nouvelles autorités (ou les nouveaux amis comme les japonais pendant leur occupation de l'Indochine) ont souvent pris soin de susciter à l'égard des "colons". En fait, le terme de décolonisation pris dans le simple sens du retour à un mode de souveraineté antérieur, ne correspond pas entièrement à la réalité de ce que ce fut. C'était aussi un mouvement aux ramifications politiques et géopolitiques particulières, qui a rendu toute cohabitation impossible et qui a imposé un exil (d'ailleurs pas seulement aux colons) dont je regrette qu'assez peu de personne réalise l'injustice.

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C'est possible uniquement avec du concret. Avec des idées, c'est impossible : elles déteignent les unes sur les autres. Aussi, tant qu'il y aura autant étatistes et de marxistes dans le milieu universitaire, il y aura des post-colonial studies de merde.

Les chercheurs qui bossent sur le sujet pourraient dire "les post-colonial studies c'est à chier, nous on va tout reprendre depuis le début en enlevant les morceaux marxistes. Et tant qu'à faire on va aussi changer ce nom à la con."

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Les chercheurs qui bossent sur le sujet pourraient dire "les post-colonial studies c'est à chier, nous on va tout reprendre depuis le début en enlevant les morceaux marxistes. Et tant qu'à faire on va aussi changer ce nom à la con."

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Le problème c'est que créer un nouveau domaine de recherche, même si c'est parfois une bonne idée, c'est dur, il n'y a pas de peers pour faire du peer review, pas de journaux spécialisés, pas de grande chaîne de l'amitié de "je te cite, tu me cite", pas de doctorants à exploiter, pas de post-docs à exploiter un peu plus cher, pas de petits fours, etc...

 

Il faut recréer tout un écosysteme de financement et de soutiens, c'est un travail très politique, bien plus politique que de simplement suivre une ligne toute tracée et de faire des articles qui n'apportent pas grand chose mais qui peuvent citer des tas de sources amies et faire plaisir à ses pairs ce qui permet ensuite de les inviter facilement pour filer des doctorats à ses thesards.

 

J'ai un très bon ami qui à fait une thèse d'archéologie, il est très loin d’être libéral, mais il m'a dit texto sans que je ne le provoque d'aucune manière "j'ai mis des trucs keynésiens et marxistes un peu partout pour faire plaisir à machin et bidules qui seront dans le jury de thèse, alors que c'est complètement anachronique..."

 

 

 

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De ce que j'ai étudié, l'importance de la "mission civilisatrice" était vraiment, vraiment énorme. Que ce soit LNB ou Ferry, ils voulaient vraiment faire de l'évangile républicaine, apporter la civilisation et l'écriture, élever les peuples et ce, dans une optique qui se voulait pratiquement antiraciste. D'ailleurs, la droite et l'extrême droite y étaient largement opposées, dont l'armée (parce qu'elle voulait défoncer du boche).

 

Pourquoi parler au passé? Au fond, rien n'a changé.

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Le problème c'est que créer un nouveau domaine de recherche, même si c'est parfois une bonne idée, c'est dur, il n'y a pas de peers pour faire du peer review, pas de journaux spécialisés, pas de grande chaîne de l'amitié de "je te cite, tu me cite", pas de doctorants à exploiter, pas de post-docs à exploiter un peu plus cher, pas de petits fours, etc...

 

Je comprends bien. Par ailleurs les chercheurs sérieux ont d'autres occupations que le militantisme, ce qui laisse le champ libre aux illuminés.

Posté

 

Pas moins de 5 000 armes dormaient dans un entrepôt des NMPP : fusils, carabines, armes de guerre et munitions ad hoc, toutes issues de la faillite de Manufrance dix ans plus tôt, et stockées là par des ouvriers CGT. Elles n’avaient pas été vendues pour soutenir les ouvriers licenciés, comme dans le cas des montres de Lip.

Alors pourquoi ? “Les ouvriers ont considéré les NMPP comme l’entreprise la plus sûre de France, car ils y ont entreposé des matériels d’un intérêt stratégique, voire révolutionnaire”, croit savoir Emmanuel Schwartzenberg, qui relate cette histoire dans son Livre “Spécial Dernière” (Calmann-Lévy, 2007).

 

Je suis choqué... Non pas que ca me surprenne, mais que ca atteigne ce niveau...

 

Sinon, pour revenir dans le sujet:

 

http://www.theoriedugenre.fr/?Tomboy-la-theorie-du-genre-fait

Tomboy : la théorie du genre fait son cinéma à l’école

 

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J'ai un pote qui l'a vu, il m'a dit que c'était un excellent film.

Mais ça n'a rien à foutre dans une école, on est d'accord.

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attention, les post-colonial studies c'est comme disait poney à propos des gender studies, c'est pas qu'un repère d'ancien gros marxistes de service, c'est aussi des trucs intelligents, parfois, même si en France c'est complètement gangréné.

 

hé oui, j'en fais, personnellement, mais je vous mettrai au défi de trouver des lamentations marxisantes dedans (quoi que cite pas mal de marxistes mais plutot pour leur mettre le nez dans leur caca de contradictions).

 

Oui oui, on est parfaitement d'accord. Je citais une analyse borderline.

 

Surtout une sous-sous-sous-sous revue qui ne veut pas peanuts, donc, bon...

 

Ce qui signifie donc qu'elle sent la gnôle.

 

:D

Posté

Elles ont vraiment du temps à perdre, ce qui est plutôt cool, parce que mine de rien, tout ça prend du temps, donc ils/elles ne publient pas ailleurs, donc leur CV ne vaut rien. Et hop, coup de raquette par derrière de la société so called patriarcale qui se fout de leurs petits articles tout mignon. [h16]zut[/]

 

 

Se pose la question de savoir si ces gens coûtent chers, on peut espérer que beaucoup sont auto-financés (parce que, a priori, un directeur de thèse ou de labo un peu sérieux préfère éviter que ses poulains se perdent à faire ce genre de "trucs"). J'ai bien l'impression qu'à part l'équipe qui encadre le truc (président et vice président), il s'agit d'étudiants, ou d'ex étudiants, ... n'ayant publié rien d'autre que des comptes-rendus, une ou deux thèses non publiées et des trucs sur des blogs. Bon. Lol.

Posté

Cela fait longtemps que j'étais pas passé sur le site. Ce fil me paraissant intéressant je poste quelques remarques.

 

Les études de genre  c'est banal cela change rien depuis Pascal et la dualité des représentations naturelles et culturelles, à part le fait de donner des prétentions scientifiques à des regroupements d'études disparates.

 

La théorie Queer issue des études de genre c'est tout autre chose.  C'est dire que la biologie n'interfère pas avec la sexualité qui est une construction uniquement sociale.  Je pense que c'est cette théorie qui est totalement infondée, servant à justifier des revendications communautaires LGBT,  qui s'inscrit vraiment dans la ligne de Butler de la French Theory  (Foucault, Deleuze, Derrida) et de la biopolitique.

 

Un article du sociologue de gauche Denis Colombi défendant cette position "queer" avec l'expérience de la boîte pour illustrer mon propos.

 

http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2013/06/lexperience-de-la-boite.html

 

 

 

 

 

 

Posté

La biopolitique c'est quand même d'un autre niveau que les Queer Theories hein.

Posté

Il a écrit un article sur le capitalisme et les classes sociales, je vais regarder de plus près. Mais grâce à Poney, maintenant je fais beaucoup plus attention à la bibliographie des sociologues que je peux lire :mrgreen:

 

[1] Louis Chauvel, « Le retour des classes sociales », Revue de l’OFCE, 2001.

[2] Pascal Combemale, Introduction à Marx, 2006.

[3] Karl Marx, Thèses sur Feuerbach, 1845.

[4] Peter L. Berger, Thomas Luckmann, La construction sociale de la réalité, 1963.

[5] Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie, 3ème édition, 2007.

[6] Yankel Fijalkow, Sociologie de la ville, 2004.

[7] Eric Maurin, Le ghetto français. Enquête sur le séparatisme social, 2004.

[8] Marco Oberti, L’école dans la ville. Ségrégation – Mixité – Carte scolaire, 2007.

[9] Karl Marx, Misère de la philosophie, 1847.

[10] Pierre Bourdieu, La distinction, 1979.

[11] Pierre Bourdieu, Jean-Claude Passeron, Les héritiers. Les étudiants et la culture, 1964.

[12] Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Voyage en grande bourgeoisie, 1997

 

Ah, il enseigne le genre et il continuera à le faire.

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