Mathieu_D Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Ha ben c'est sûr. C'est plus que le budget nécessaire pour le Mont Cassel pour tout dire.
Tremendo Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 C'est assez amusant Arté et compagnie, ces médias altermondialistes qui sont soit disant à contre courant, intelligent et révoltés ne font que suivre des modes. Des vrais petits moutons, on sait ce qu'ils vont dire ou faire à l'avance. Un jour c'est Moore un jour c'est l'autre folle dingue du CRIGEN puis Piketty maintenant Rifkin. On m'a renvoyé une vidéo qui a été visionnée un bon paquet de fois sur youtube en espagnol, sur un type écolo qui faisait de la recherche et qui disait que l'on pouvait parfaitement soigner l'ebola avec des plantes médicinales Bon, c'est douteux, ça se saurait je pense, prouve-le d'abord avant de t'avancer, mais admettons... Et là le type de t'avancer un bullshit monumental comme quoi les grandes compagnies pharmaceutiques ne veulent pas que cela se sache parce que soigner l'ébola avec des plantes ne leur permettrait donc pas de se faire de la thune. Et là tu te dis que si cela est possible de soigner avec médocs ou vaccins à base de plantes médicinales les grandes compagnies pharmaceutiques se démerderaient et se précipiteraient dessus pour gagner du pognon! Il fallait voir les commentaires à la suite, les théories du complot contre le grand capital c'est vraiment très très à la mode et pour les gens débiles très fiers de leur conformisme (mais conformistes sans le savoir).
Marlenus Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 On m'a renvoyé une vidéo qui a été visionnée un bon paquet de fois sur youtube en espagnol, sur un type écolo qui faisait de la recherche et qui disait que l'on pouvait parfaitement soigner l'ebola avec des plantes médicinales Bon, c'est douteux, ça se saurait je pense, prouve-le d'abord avant de t'avancer, mais admettons... Et là le type de t'avancer un bullshit monumental comme quoi les grandes compagnies pharmaceutiques ne veulent pas que cela se sache parce que soigner l'ébola avec des plantes ne leur permettrait donc pas de se faire de la thune. Et là tu te dis que si cela est possible de soigner avec médocs ou vaccins à base de plantes médicinales les grandes compagnies pharmaceutiques se démerderaient et se précipiteraient dessus pour gagner du pognon! Il fallait voir les commentaires à la suite, les théories du complot contre le grand capital c'est vraiment très très à la mode et pour les gens débiles très fiers de leur conformisme (mais conformistes sans le savoir). Cela me fait penser au baclofène. Pas mal de médecin disent que si on se refuse à le prescrire contre l'alcoolisme c'est à cause des enjeux financiers.
Noob Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 On m'a renvoyé une vidéo qui a été visionnée un bon paquet de fois sur youtube en espagnol, sur un type écolo qui faisait de la recherche et qui disait que l'on pouvait parfaitement soigner l'ebola avec des plantes médicinales Bon, c'est douteux, ça se saurait je pense, prouve-le d'abord avant de t'avancer, mais admettons... Et là le type de t'avancer un bullshit monumental comme quoi les grandes compagnies pharmaceutiques ne veulent pas que cela se sache parce que soigner l'ébola avec des plantes ne leur permettrait donc pas de se faire de la thune. Et là tu te dis que si cela est possible de soigner avec médocs ou vaccins à base de plantes médicinales les grandes compagnies pharmaceutiques se démerderaient et se précipiteraient dessus pour gagner du pognon! Il fallait voir les commentaires à la suite, les théories du complot contre le grand capital c'est vraiment très très à la mode et pour les gens débiles très fiers de leur conformisme (mais conformistes sans le savoir). Oui et en parallèle on vient te dire que telle société américaine a breveté une plante en Amérique du Sud que les autochtones avaient l'habitude d'utiliser depuis des siècles pour se soigner de tout et que donc maintenant ils risquent de ne plus pouvoir l'utiliser. Tout ça pour du pognon mvoyez. Oui oui oui.
Hayek's plosive Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Les hiérarchies francaises peuvent etre d'une connerie et d'une arrogance hallucinante. Hier j'ai discuté avec un gars de passage ici qui a un modele de gestion d'actifs systematique (comprendre avec un programme mathématique) truc franchement simple a comprendre. Il s'est associé avec une petite banque francaise privée pour qu'ils mettent au pot et qu'il puisse créer un track record histoire de pouvoir le pitcher derriere. Déja a la base, quand il leur explique le truc, ils bitent rien, la seule raison pour lesquelles ils ont accepté c'est parce que le directeur "a trouvé le truc sympa". "Sympa". En début d'année son modèle détermine qu'il faut etre long crédit (et vu la tendance sur les souveraines, c'etait pas absurde) la un gars de la banque lui dit "non mais c'est completement con d'etre long, t'as vu les taux allemands a 2%?" moralité il gagne quand-meme de l'argent, et le gars lui dit "ouais ca va, t'as eu de la chance, t'as gagné de l'argent mais t'aurais pu en perdre". Une autre réflexion dans le meme genre, on lui fait "non mais attend, ton programme, la, il va quand-meme pas shorter??". Et ca c'est la crème de la finance de la place parisienne, hein. Et faut se dire que ca, ca passe pour des lumières a coté de Karine Berger (X, IEP, ENSAE, Louis Le Grand, fine fleur qui fait pas la différence entre les parts dans une société de gestion et les parts dans un portefeuille de gestion, et qui demande si ca vaut vraiment le coup d'avoir une Bourse a Paris, pour rappel), qui elle-meme est à des années-lumière du reste de l'Assemblée Nationale. Faut vraiment etre un pays de mongoliens pour avoir une élite pareille.
Brock Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Cela me fait penser au baclofène. Pas mal de médecin disent que si on se refuse à le prescrire contre l'alcoolisme c'est à cause des enjeux financiers. pas aussi efficace que le torchofène, bien moins que le foutrofène.
poney Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Recu dans ma boite : Les associations Champ libre aux sciences sociales et Savoir/Agir sont à l'initiative d'un appel à des Etats généraux des sciences sociales critiques, signé par près de 250 personnes à ce jour. Ces Etats généraux se tiendront le samedi 6 décembre à Paris. Ils visent à rassembler celles et ceux qui, individuellement et collectivement, portent la critique de l'idéologie dominante et qui, contre la doxa néolibérale, entendent contribuer à la production d'autres possibles dans tous les champs sociaux. Enseignants, chercheurs, doctorants, titulaires et précaires de toutes les disciplines des sciences sociales, syndicalistes, journalistes de terrain, éditeurs indépendants, associations, etc., interviendront pour partager des idées et des méthodes de diffusion des savoirs critiques. Vous êtes tous conviés à participer aux Etats généraux, dont l'organisation sera précisée dans les prochaines semaines.
Hayek's plosive Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Amusantes tes anecdotes londoniennes. Tu sais bien que te touitouner la poupouille est mon petit peché mignon.
Melkion Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Recu dans ma boite : Envoie leur cette image
F. mas Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Recu dans ma boite : Cette discipline est vraiment foutue.
Mathieu_D Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Tu sais bien que te touitouner la poupouille est mon petit peché mignon. Veux-tu bien ôter tes mains de ma poupouille, oui ?
Anton_K Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Recu dans ma boite : "Les associations "Assumer enfin de délaisser l'étude des faits pour la propagande politique" sont à l'initiative d'un appel à des Causeries entre amis de gauche, signé par 211 personnes à ce jour. Ces discussions de comptoir se tiendront le samedi 6 décembre à Paris. Elles visent à rassembler celles et ceux qui, collectivement, sont d'accord pour se dire, et être reconnus comme "de gauche et pas de droite" et qui, contre ce qui est mal et donc libéral, entendent divaguer sans limite puis réclamer des projets de lois. Enseignants, chercheurs, doctorants, titulaires et précaires de tous les domaines de la sociologie de gauche, syndicalistes, journalistes, éditeurs et associations subventionnés, etc., interviendront pour se prouver les uns aux autres qu'ils sont tous bien de gauche sans aucun détour argumentatif suspect. Vous êtes tous conviés à participer aux causeries, dont l'organisation sera précisée sur le lieu de rendez-vous." Cette discipline est vraiment foutue. Plus rien ne m'étonne.
Brock Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 d'autres possibles dans tous les champs sociaux.
Corned beef Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Outch ! Leur manifeste : Les résultats de nos enquêtes ne sont pas des idées mortes coincées dans des livres mais des idées forces, des forces de subversion Nous voulons déclencher un dialogue avec les citoyennes et les citoyens les plus ordinaires, des syndicalistes, des politiques, des élu-e-s de tous niveaux, non pas pour reproduire un rapport enseignant-enseignés mais pour qu’ils s’approprient, selon leurs besoins et de façon critique, les outils des sciences sociales. Le meilleur pour la fin : Les dominants, ce sont, entre autres, les professionnels de la politique libérale, les banquiers, les experts, l’establishment, y compris de Bruxelles, qui font croire que le monde tel qu’il fonctionne est une nécessité, que le marché libéral est l’économie même, que les relations de domination, notamment entre hommes et femmes, procèdent de la nature. La connaissance est une arme, parce qu’avec des torrents de chiffres (pourtant contestables), ils s’emploient à diffuser l’idée que les chômeurs sont assistés, les pauvres ne veulent pas travailler, les salariés sont des coûts, les immigrés des problèmes… Nous, nous entendons exposer qu’il s’agit là de croyances collectives, qui tiennent à la formation des élites libérales d’État. Même si, obligés d’intérioriser ce prêt-à-penser libéral, beaucoup s’imaginent qu’il s’agit d’une vérité. L’objet de Champ libre aux sciences sociales est, sous ce rapport, de nous libérer de cette idéologie libérale en indiquant comment elle a été construite comme évidence partagée parmi les dominants, et quels intérêts elle sert. Nous voulons aussi préciser qui l’impose : cette noblesse libérale, intouchable, qui ne cesse de circuler entre cabinets ministériels et directions du CAC 40. Les sciences sociales révèlent combien ce groupe est refermé sur lui-même et se reproduit : ils ne connaissent aucun ouvrier, chômeur, profession intermédiaire, leurs enfants peuplent des écoles privées réputées et accèdent via l’entregent familial aux meilleurs postes… Ils décident de nos vies, sans avoir aucune conscience des souffrances et des malheurs qu’ils produisent. Leur monde n’est pas le nôtre. Par contre, leur mépris social est immense.
Brock Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 : cette noblesse libérale, intouchable, qui ne cesse de circuler entre cabinets ministériels et directions du CAC 40. Les sciences sociales révèlent combien ce groupe est refermé sur lui-même et se reproduit : ils ne connaissent aucun ouvrier, chômeur, profession intermédiaire, leurs enfants peuplent des écoles privées réputées et accèdent via l’entregent familial aux meilleurs postes… Ils décident de nos vies, sans avoir aucune conscience des souffrances et des malheurs qu’ils produisent. Leur monde n’est pas le nôtre. Par contre, leur mépris social est immense. :calimero: :calimero: :calimero:
poney Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Cette discipline est vraiment foutue. Ma grande déception c'est Stephane Beaud, lui qui est un si bon pédagogue et épistémologue.
F. mas Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Ma grande déception c'est Stephane Beaud, lui qui est un si bon pédagogue et épistémologue. Ah tiens. En fait je préfère, et de loin, son frérot Olivier.
Noob Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Outch ! Leur manifeste : Les dominants, ce sont, entre autres, les professionnels de la politique libérale, les banquiers, les experts, l’establishment, y compris de Bruxelles, qui font croire que le monde tel qu’il fonctionne est une nécessité, que le marché libéral est l’économie même, que les relations de domination, notamment entre hommes et femmes, procèdent de la nature. La connaissance est une arme, parce qu’avec des torrents de chiffres (pourtant contestables), ils s’emploient à diffuser l’idée que les chômeurs sont assistés, les pauvres ne veulent pas travailler, les salariés sont des coûts, les immigrés des problèmes… Nous, nous entendons exposer qu’il s’agit là de croyances collectives, qui tiennent à la formation des élites libérales d’État. Même si, obligés d’intérioriser ce prêt-à-penser libéral, beaucoup s’imaginent qu’il s’agit d’une vérité. L’objet de Champ libre aux sciences sociales est, sous ce rapport, de nous libérer de cette idéologie libérale en indiquant comment elle a été construite comme évidence partagée parmi les dominants, et quels intérêts elle sert. Nous voulons aussi préciser qui l’impose : cette noblesse libérale, intouchable, qui ne cesse de circuler entre cabinets ministériels et directions du CAC 40. Les sciences sociales révèlent combien ce groupe est refermé sur lui-même et se reproduit : ils ne connaissent aucun ouvrier, chômeur, profession intermédiaire, leurs enfants peuplent des écoles privées réputées et accèdent via l’entregent familial aux meilleurs postes… Ils décident de nos vies, sans avoir aucune conscience des souffrances et des malheurs qu’ils produisent. Leur monde n’est pas le nôtre. Par contre, leur mépris social est immense.
poney Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Connaissait pas. Si tu regardes bien les signataires, à part quelques uns, ce sont tous des types inconnus qui bossent dans des sous-facs et qui n'ont aucun travail d'envergure, W. Pelletier en tête.
FabriceM Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Les hiérarchies francaises peuvent etre d'une connerie et d'une arrogance hallucinante. Hier j'ai discuté avec un gars de passage ici qui a un modele de gestion d'actifs systematique (comprendre avec un programme mathématique) truc franchement simple a comprendre. Il s'est associé avec une petite banque francaise privée pour qu'ils mettent au pot et qu'il puisse créer un track record histoire de pouvoir le pitcher derriere. Déja a la base, quand il leur explique le truc, ils bitent rien, la seule raison pour lesquelles ils ont accepté c'est parce que le directeur "a trouvé le truc sympa". "Sympa". En début d'année son modèle détermine qu'il faut etre long crédit (et vu la tendance sur les souveraines, c'etait pas absurde) la un gars de la banque lui dit "non mais c'est completement con d'etre long, t'as vu les taux allemands a 2%?" moralité il gagne quand-meme de l'argent, et le gars lui dit "ouais ca va, t'as eu de la chance, t'as gagné de l'argent mais t'aurais pu en perdre". Une autre réflexion dans le meme genre, on lui fait "non mais attend, ton programme, la, il va quand-meme pas shorter??". En quoi c'est stupide de se fier à son savoir et son expérience plutôt qu'à un programme dont tu ne sais rien et qui n'a pas encore fait ses preuves ?
Hayek's plosive Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Justement le mec se fie a son jugement alors qu'il est une buse qui n'y comprend rien a la finance. Non sérieux, trouver que c'est trop risqué de shorter faut vraiment etre une buse inculte. C'est acceptable quand on s'intéresse pas a la finance, mais pas quand on y bosse. Si t'arrives pas a comprendre comment marche le modèle alors que tu as accès a toute l'information, la moindre des politesses c'est de la fermer.
Tramp Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 En rentrant de cours, je croise la fille la plus charmante du monde dans le metro que je n'avais pas vu depuis un bout : "Quand c'est que tu refais une soirée chez toi ? ... blablabla ... M'oublie pas à ta prochaine soirée." J'y travaille ma petite, j'y travaille.
Theor Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Pourquoi les jeunes idéalistes type échevelés en fac de socio, n'ont comme rêve que la mise au pas de la société dans des régimes autoritaires ? Pourquoi leurs idoles sont-elles Guevara, Castro et Chavez ? Pourquoi cette véritable haine de la liberté, toujours jugée coupable de tous les mots ? Pourquoi ce réactionnisme systématique contre tout ? Quelqu'un s'est déjà posé la question ?
Anton_K Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Si tu recherches une explication psychologique, je dirais, la coordination sur les opinions les plus identifiables et les plus partagées dans le groupe dans lequel l'étudiant évolue, dans un but de socialisation, c'est à dire pour augmenter leurs chances de trouver des partenaires sexuels. De ce point de vue c'est une mode comme une autre. Si tu cherches une explication en termes de justification, je suppose que c'est le fruit d'une éducation qui met constamment en valeur le principe d'Utopie et identifie la formation d'une conscience morale à l'élaboration d'un "projet de société".
Anton_K Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 D'ailleurs de manière générale, que ce soit pour trouver un partenaire ou pour obtenir toute autre sorte de faveur, quand ton engagement politique ne t'engage à rien de grave en actes et que tu ne t'intéresse pas directement à la politique ou l'économie, tu n'as aucune raison de défendre une autre doctrine que celle de tes camarades/collègues.C'est triste mais ça explique pourquoi tous les étudiants, et les scientifiques qu'ils deviennent plus tard sont aussi conformistes politiquement, surtout dans les sciences naturelles et mathématiques.
Theor Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Merci. Le corollaire se vérifierait assez bien avec moi, mais il me semble que bon nombre de libéraux ne sont pas abstinents et recherchent eux aussi des partenaires. Dois-je en déduire qu'ils misent sur la liberté conférée par le libéralisme pour espérer tirer leur épingle du jeu ? Comment expliquer qu'ils en viennent à ce raisonnement alors que les autres font l'inverse ? En hyperbole et d'après ce que tu écris, est-ce qu'on pourrait dire que la misère - affective, sexuelle ou autre - est un terreau du constructivisme par rapport à l'espoir de plus de liberté ?
Anton_K Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 Merci. Le corollaire se vérifierait assez bien avec moi, mais il me semble que bon nombre de libéraux ne sont pas abstinents et recherchent eux aussi des partenaires. Dois-je en déduire qu'ils misent sur la liberté conférée par le libéralisme pour espérer tirer leur épingle du jeu ? Quand j'ai commencé à parler politique avec mon amie il y a eu de sacrés conflits. Maintenant elle est plus ou moins acquises à la cause, mais il me semble que nous avons pu débattre jusqu'à en arriver là seulement parce que nous avons tous les deux eu des formations philosophiques à un moment ou un autre. Avec toute autre personne attribuant moins d'importance à l'activité d'argumentation, ça aurait juste amené à l'incompréhension et l'éloignement, parce que le trade-off entre l'effort à mettre dans l'argumentation et la satisfaction de se retrouver simplement d'accord avec quelqu'un n'aurait pas été favorable au dialogue. Il me semble que pour la plupart des gens, même pour des scientifiques, faire l'effort d'argumenter sur des sujets qui ne sont pas leur spécialité ne représente presque aucun intérêt. En hyperbole et d'après ce que tu écris, est-ce qu'on pourrait dire que la misère sexuelle est un terreau du constructivisme ? Je ne pense pas à vrai dire. Je pense que le conformisme idéologique est un phénomène normal dans des groupes où la réflexion politique n'est pas l'activité principale, i.e. où tu ne tires aucun avantage de gaspiller du temps et des efforts à réfléchir de ton côté puis à argumenter contre tes congénères. Pourquoi la coordination se fait sur des idées constructiviste dans notre contexte particulier ? Parce que c'est l'idéologie dominante à l'université depuis les années 70, que les références gauchistes continuent à renforcer les liens informels entre professeurs et étudiants et entre les étudiants entre eux. Comme je le disais ça commence même vers le collège lycée probablement, c.f. la bienveillance des profs pour la participation des élèves aux mouvements gauchistes, les cours d'éducation civique promouvant les projets de société, etc. Bref l'idéologie de coordination est toujours la même, mais probablement pour des raisons contingentes, disons historiques mais pas psychologiques à mon avis.
Anton_K Posté 15 octobre 2014 Signaler Posté 15 octobre 2014 On pourrait éventuellement voir une contradiction dans ce que j'ai dit : Si les gens qui ne s'intéressent pas particulièrement à la politique, ou disons, ont une autre spécialité qui concentre leurs efforts, n'ont pas d'intérêt à réfléchir à la doctrine qui leur semble préférable, alors pourquoi ils se coordonnent sur des idées gauchistes plutôt qu'être apolitiques et n'en avoir rien à faire ?Une réponse serait qu'en fait, dans le groupe universitaire, il est plus consensuel d'être de gauche que d'être apolitique. Être apolitique serait en fait suspect pour des raisons historiques.
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