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Sfl Rc À Paris - 13/09


EdouardH

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+ 1 Un chant de guerre doit glacer le sang de l'ennemi dès les premières notes, en plus de lui infliger des troubles irréversibles de l'audition.

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Déjà retentissent nos chants de guerre

 

Ça ne devait pas être évident comme chant dans les montagnes du Nord-Pas-de-Calais.

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+ 1 Un chant de guerre doit glacer le sang de l'ennemi dès les premières notes, en plus de lui infliger des troubles irréversibles de l'audition.

 

Je confirme, ça glace le sang dès les premières notes oui. Mais pas autant qu'un lip-dub UMP.

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Ca c'est différent, ça agit surtout sur les participants en leur faisant perdre la moitié de leur QI. Lefebvre et Morano ont ainsi perdus, au total, 60 points de QI. 

 

 

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Elles l'ont été

Les conférences du matin étaient plutôt boring, l'après midi était mieux

En particulier l'intervention de l'ancien président du parti libertarien qui a fait un grand effet

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Elle était fort bonne en effet.

 

Gaspard Koenig (Thème : La dette publique) : Moyen, il s'est un peu embrouillé et n'a pas été très précis dans les détails (et aussi quelques conneries comme en 1789 une dette égalant 80% du PIB, va falloir m'expliquer comment il y arrive quand l'État pèse 10% du PIB et a un système fiscale plus que défaillant)

 

Laurent Carnis (Thème : La bureaucratie) : intéressant mais sujet très complexe, slides trop chargées et une voie peu agréable à entendre.

 

Dr James Lark III (Keynote) : ancien pdf du parti libertarien, très intéressant, un anglais compréhensible et très agréable à écouter. Je l'ai beaucoup aimé sur ses développement autour de l'attitude à avoir en tant que libéral lors de débats.

 

Pierre Bessard  : sur la Suisse et son système politique, pas mal mais à mon avis pas assez lucide sur ses limites (n'est ce pas Lulu?)

 

Damien Theillier (Thème : Loi et morale) : c'est tjs sympa le Damien Theillier

 

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(et aussi quelques conneries comme en 1789 une dette égalant 80% du PIB, va falloir m'expliquer comment il y arrive quand l'État pèse 10% du PIB et a un système fiscale plus que défaillant)

 

Justement, l'emprunt servait à compenser le système fiscal défaillant et les multiples guerres coûtent très chères (dont l'Amérique) et quand on n'a pas beaucoup de rentrées fiscales, il faut amortir sur une plus longue période et ça s'entasse. Et faire défaut sur ces dettes était une forme d'impôt pour les créanciers (parfois expulsés du pays).

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Allez faire vos débats ailleurs

Laurent C. A fait quelque chose de court et très concret comme la dernière fois, assez intéressant bien que sur un sujet très spécifique

Le suisse a quand même pointe du doigt le fait que la DD était a double tranchant et à fait la différence entre référendum (veto donc) et initiative populaire même si amha trop peu appuyé sur la question.

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Laurent C. A fait quelque chose de court et très concret comme la dernière fois, assez intéressant bien que sur un sujet très spécifique

Le suisse a quand même pointe du doigt le fait que la DD était a double tranchant et à fait la différence entre référendum (veto donc) et initiative populaire même si amha trop peu appuyé sur la question.

 

 

Erf ils n'avaient pas mit Lourent C sur leur programme officiel mais oui il a fait un bonne intervention, courte, claire et précise.

 

Quant au Suisse il parait trop convaincu pour remettre en cause le système Suisse.

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Elle était fort bonne en effet.

 

Gaspard Koenig (Thème : La dette publique) : Moyen, il s'est un peu embrouillé et n'a pas été très précis dans les détails (et aussi quelques conneries comme en 1789 une dette égalant 80% du PIB, va falloir m'expliquer comment il y arrive quand l'État pèse 10% du PIB et a un système fiscale plus que défaillant)

Et pourquoi pas? La dette, ça s'accumule.

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Et pourquoi pas? La dette, ça s'accumule.

 

Toutafé, ceci dit il me semble qu'en 1787 et 1788 la météo a été assez peu clémente pour les payzous (et le reste de la population en proxy). C'est le genre de phénomène économique qui pouvait faire très rapidement basculer une économie à l'époque.

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Et pourquoi pas? La dette, ça s'accumule.

 

 

Vu le système financier de l'époque cela me parait hautement improbable.  Les 80% évoqués par Koening correspondent à la charge de la dette, celle ci absorbait 80% du budget de l'État qui pesait à l'époque environs 5% du PIB...

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Hé bien, elle réduit à vue d'oeil la taille de l'État dans le PIB sous l'Ancien Régime.

 

Que le budget de l'État fasse 5 ou 400% du PIB n'a pas de rapport avec la charge de la dette dans le budget de l'État. Si tu dépenses 5 et qu'il y a 4 de remboursement et bien tu as tes 80%. 

 

Mais bon, ça va être difficile à savoir vu que les données changent tout le temps (un coup la dette - un stock - représente 80% du PIB et après la charge de la dette - un flux - représente 80% du budget de l'État).

 

 

 

Vu le système financier de l'époque cela me parait hautement improbable.

 

Il suffit de forcer  un peu (ou d'offrir des privilèges en échange) les créanciers à continuer de prêter ou d'accepter le rééchelonnement. C'était pas vraiment une pratique exceptionnelle pour l'époque.

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Hé bien, elle réduit à vue d'oeil la taille de l'État dans le PIB sous l'Ancien Régime.

 

Que le budget de l'État fasse 5 ou 400% du PIB n'a pas de rapport avec la charge de la dette dans le budget de l'État. Si tu dépenses 5 et qu'il y a 4 de remboursement et bien tu as tes 80%. 

 

Mais bon, ça va être difficile à savoir vu que les données changent tout le temps (un coup la dette - un stock - représente 80% du PIB et après la charge de la dette - un flux - représente 80% du budget de l'État).

 

 

Il suffit de forcer  un peu (ou d'offrir des privilèges en échange) les créanciers à continuer de prêter ou d'accepter le rééchelonnement. C'était pas vraiment une pratique exceptionnelle pour l'époque.

 

 

10% en 1914, si on prend en compte les développements du XIX° siècle on arrive à environs 5% du PIB comme taille de l'État. 

 

80% est le service de la dette dans le budget de l'État.

 

On parle d'une époque où le système financier est infiniment moins complexe et développé qu'aujourd'hui. Je ne vois pas comment un État aussi faible avec des outils aussi archaïques et sans un système financier efficace est capable de capter 80% de la richesse du pays (soit plus que l'État français aujourd'hui) sachant que le Clergé en possède environs 25% ...

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Je ne vois pas comment un État aussi faible avec des outils aussi archaïques et sans un système financier efficace est capable de capter 80% de la richesse du pays

 

À coups de masse dans les rotules, ça soigne plein de problèmes.

 

Plus sérieusement, il me semble me souvenir que la taille n'était pas particulièrement tendre dans les zones non exemptées (et comme par hasard la Bretagne en faisait partie).

 

PS : ma doctorante médiéviste de sœur me souffle par sms que c'est chez un certain Favier qu'il faut chercher plus avant sur ce sujet. À bon entendeur...

 

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Le problème de la taille, et de manière général des impôts sous l'AR n'était pas tant leur montant mais le fait qu'a l'époque la situation matérielle des populations étaient infiniment plus précaire aujourd'hui. La capacité à lever l'impôt était de fait limiter au fait qu'il ne fallait pas attaquer le minimum vital. Du fait du développement de l'économie cela ne laissait pas beaucoup de latitude. La taxation que l'on connait aujourd'hui aurait été impossible car cela aurait simplement condamner à mort l'essentiel des contribuables ce qui n'était pas, à l'époque, l'intérêt des gouvernants.

 

Dans la revue Laissons Faire de l'Institut Coppet, n°5, il y avait uns article fort intéressant à ce sujet qui considérait que le contribuable mettait environs 18 jours à payer ses impôts (contre 208 aujourd'hui...)

Posté

Le problème de la taille, et de manière général des impôts sous l'AR n'était pas tant leur montant mais le fait qu'a l'époque la situation matérielle des populations étaient infiniment plus précaire aujourd'hui. La capacité à lever l'impôt était de fait limiter au fait qu'il ne fallait pas attaquer le minimum vital. Du fait du développement de l'économie cela ne laissait pas beaucoup de latitude. La taxation que l'on connait aujourd'hui aurait été impossible car cela aurait simplement condamner à mort l'essentiel des contribuables ce qui n'était pas, à l'époque, l'intérêt des gouvernants.

 

Dans la revue Laissons Faire de l'Institut Coppet, n°5, il y avait uns article fort intéressant à ce sujet qui considérait que le contribuable mettait environs 18 jours à payer ses impôts (contre 208 aujourd'hui...)

 

Il fallait surtout alimenter une armée qui représentait une part non négligeable de la population. Entre la taille, la gabelle et les contraintes plus locales du servage il y avait quand même de quoi ponctionner une bonne partie du PNB.

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10% en 1914, si on prend en compte les développements du XIX° siècle on arrive à environs 5% du PIB comme taille de l'État. 

 

80% est le service de la dette dans le budget de l'État.

 

On parle d'une époque où le système financier est infiniment moins complexe et développé qu'aujourd'hui. Je ne vois pas comment un État aussi faible avec des outils aussi archaïques et sans un système financier efficace est capable de capter 80% de la richesse du pays (soit plus que l'État français aujourd'hui) sachant que le Clergé en possède environs 25% ...

Mais tu mélanges deux choses. Le service de la dette fait 80% du budget, ça veut pas dire la dette que ça fait 80% du PIB. Déjà parce que le service de la dette est un flux et la dette un stock et le PIB n'est pas le budget de l'État.

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Il fallait surtout alimenter une armée qui représentait une part non négligeable de la population. Entre la taille, la gabelle et les contraintes plus locales du servage il y avait quand même de quoi ponctionner une bonne partie du PNB.

 

 

Pour un pays de près de 30 millions d'habitants on parle d'une armée certes importante 50 000 hommes dans la Marine et une armée de moins de 300 000 hommes (en tant de guerre) pour l'armée de Terre (moins en temps de paix, Napoléon, avec la conscription tournait autour de 700 000).

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Mais tu mélanges deux choses. Le service de la dette fait 80% du budget, ça veut pas dire la dette que ça fait 80% du PIB. Déjà parce que le service de la dette est un flux et la dette un stock et le PIB n'est pas le budget de l'État.

 

 

C'est ce que je reproche à Koening, j'ai tout de suite compris qu'une dette de 80% du PIB (ce qu'il a dit) et un service de la dette qui correspond à 80% du budget ce n'est pas du tout la même chose.

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Déjà retentissent nos chants de guerre

 

Auxquels répondent les suisses qui se joignent à la campagne.

 

Et avec du vrai dialecte s'il vous plait.

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