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École & éducation


Messages recommandés

Posté

Au pire il y aura un gros monopole bien dégueu, violent et arbitraire, et on appellera ça Quézac l'EdNat.

Posté

Si les parents (ou les étudiants) payent pour, oui.

A partir du moment où il y a une demande, une offre émerge.

 

You don't say ? Il n'y a pas de demande pour les cours inutiles, aujourd'hui les cours inutiles sont soit imposés par les facs (tu y va ou tu as 0), soit encouragés car étant des sources de points bonus faciles à obtenir. Ils n'existent que parce que les facs carburent à l'argent gratuit et qu'elles n'existent pas pour fournir un service à ses usagers mais pour fournir un emploi à ses fonctionnaires. 

 

C'est pour ça que je repose la question:

Quelles études à l'heure actuelle cibles-tu?

 

Je ne cible pas des études entières, mais des matières spécifiques enseignées dans le cadre d'un cursus. Je ne donne pas d'exemple particulier parce que je n'ai pas de certitudes et que je n'ai pas envie de débattre des vertus d'apprendre par cœur les règles de procédure pénale en droit romain quand on veut devenir juriste d'entreprise.

Posté

C'est pas un problème en soi un monopole hein, c'est un problème quand il est enforcé par l'État parce que ça veut dire qu'il peut fournir un service naze et trop cher et continuer à faire du profit, mais un monopole naturel c'est une entreprise qui fournit un service tellement adapté au Marché  qu'il n'a personne pour lui faire concurrence. Pas sur que ça puisse exister dans le monde réel par contre.

Posté

Un cartel n'est jamais qu'une fusion partielle et/ou temporaire. Une grève ouvrière est un cartel, autant qu'un boycott populaire ou qu'une alliance diplomatique, mais quand c'est des commerçants là cépapareil, soit il faut les sanctionner, soit ils finiront par échouer ! Bah non, des boites qui fusionnent ça arrive tous les jours et c'est parfaitement naturel et sain.

Posté

You don't say ? Il n'y a pas de demande pour les cours inutiles, aujourd'hui les cours inutiles sont soit imposés par les facs (tu y va ou tu as 0), soit encouragés car étant des sources de points bonus faciles à obtenir. Ils n'existent que parce que les facs carburent à l'argent gratuit et qu'elles n'existent pas pour fournir un service à ses usagers mais pour fournir un emploi à ses fonctionnaires. 

 

 

Je ne cible pas des études entières, mais des matières spécifiques enseignées dans le cadre d'un cursus. Je ne donne pas d'exemple particulier parce que je n'ai pas de certitudes et que je n'ai pas envie de débattre des vertus d'apprendre par cœur les règles de procédure pénale en droit romain quand on veut devenir juriste d'entreprise.

Ok, on ne parlait pas de la même chose alors.

 

Je pensais que tu parlais des études types histoire de l'art ou autre psycho, qui sont régulièrement pointé comme des usines à chômeurs.

Posté

Psycho en pratique c'est surtout une usine à instituteurs et professions paramédicales.

Posté

Normal, ce n'est pas un cours de dessin. Pourquoi ne reproches-tu pas à tes profs d'histoire-géo de ne pas t'avoir appris à dessiner ?

 

Je l'avais pas vu, mais je l'encadre.

(c'est pas que je sois spécialement surpris hein).

 

  • Yea 1
Posté

Je l'avais pas vu, mais je l'encadre.

(c'est pas que je sois spécialement surpris hein).

Heureux de t'avoir appris que le cours d'arts plastiques n'est pas un cours de dessin. :lol: (Il est même proscrit d'en faire un cours de dessin.)

Excuse moi néanmoins de te dire que tu débarques. Cela fait depuis les années 70 que les cours de dessins n'existent plus dans l'enseignement secondaire.

Posté

il y avait des partisans du cheque educatif ici mais j'ai pas compris pourquoi.

C'est quoi cette peur du monopole? anarcap ou minarchiste de toute facon l'education ce n'est pas le travail de l'etat.

Je ne vois pas de risque de monopole honnetement, a moins de forcer les gens.

 

Personnellement, j'imagine que le chèque éducation ferait un bon système transitoire pendant qu'on désosse le mammouth de l'EdNat. Dans un premier temps l'État annonce que l'instruction publique c'est fini et que pour les X prochaines années il utilisera le chèque éducatif. Puis quand cette échéance est passée, que des alternatives à l'EdNat ont pu émerger, on laisse le marché faire.

 

Vous pouvez dire que je fais du mibéralisme maintenant.

 

Posté

Explique

Il y a des tas de cartels qui fonctionnent bien. Tellement qu'ils fusionnent ensemble. Les actionnaires décident de ne gérer qu'un bouzin plutôt que de coordonner la gestion de deux. Ça arrive tout le temps.

Posté

Le chèque éducation est déjà une grande avancée par rapport au système actuel. Je pense qu'on aura un système entièrement libéral de sitôt. Pis le chèque éducation est beaucoup plus facile à défendre que la déréglementation complète : il suffit de dire Finlande pour que ça évoque quelque chose aux gens et on évite les éceuils du type "mais les enfants devront travailler cétroporib".

Posté

Personnellement, j'imagine que le chèque éducation ferait un bon système transitoire pendant qu'on désosse le mammouth de l'EdNat. Dans un premier temps l'État annonce que l'instruction publique c'est fini et que pour les X prochaines années il utilisera le chèque éducatif. Puis quand cette échéance est passée, que des alternatives à l'EdNat ont pu émerger, on laisse le marché faire.

Vous pouvez dire que je fais du mibéralisme maintenant.

C'est vendeur politiquement, par contre il ne faut pas croire qu'il fait attendre des années pour voir le marché émerger. Ou alors c'est que les hordes de profs licenciés sont particulièrement handicapés.

Posté

Tu l'annonce le jour des vacances d'été pour la rentrée suivante.

Posté

Non je sous entends simplement vue tu es un cygne noir

Beaucoup moins que ce que tu penses. D'abord, même pour ceux qui veulent en faire le moins possible, il y a des choses qui sont inévitables dans ce que j'ai mentionné, mais dont les élèves ou les personnes de l'extérieur n'ont pas conscience. Ensuite, si vraiment les profs se comportent comme ce que toi ou d'autres ont décrits, cela ne passerait pas en inspection. Ils ne se feraient peut-être pas virer mais sanctionner en tout cas. Ou alors il y a peut-être une tolérance à l'ancienneté (enfin mon inspecteur académique lui a priori il s'en foutait de l'ancienneté), car je veux bien reconnaître que pas mal des exigences que j'ai décrites vis à vis de mon expérience sont assez nouvelles, et je me suis laissé dire qu'il y avait beaucoup plus de laxisme dans les années 80 et 90 (moi aussi j'ai eu des profs d'arts pla pas top). Mais cette page semble avoir été tourné. Du moins, tous mes collègues de l'académie (et c'est pareil dans toute la France en fait) ont été et sont soumis aux mêmes exigences que celle que j'ai décrites, à quelques détails près. Et j'ai décrit mon expérience comme débutant, pas celle de mon tuteur, qui a 15 ans de métier comme prof d'AP et qui travaille de façon quasi-inhumaine (Pour chaque séquence par exemple il fabrique un cahier entier, relié...). Mais même pour ceux qui veulent en faire le moins possible, le métier a des difficultés dont tu n'as certainement pas conscience. J'aimerais t'y voir juste deux semaines, tout seul face aux élèves, aux classes qui défilent toutes les 55 minutes, à essayer d'enseigner les arts plastiques. Tu vas peut-être me dire que ce métier ne devrait pas exister. But that's not the point.

Posté

Je donnerais un sujet et je dirais vous avez un mois. Ça marchait bien dans mon collège.

Posté

Il y a des tas de cartels qui fonctionnent bien. Tellement qu'ils fusionnent ensemble. Les actionnaires décident de ne gérer qu'un bouzin plutôt que de coordonner la gestion de deux. Ça arrive tout le temps.

Il faut bien faire la distinction entre cartel et monopole. Un cartel n'est pas forcément monopolistique.

Posté

C'est vendeur politiquement, par contre il ne faut pas croire qu'il fait attendre des années pour voir le marché émerger. Ou alors c'est que les hordes de profs licenciés sont particulièrement handicapés.

 

Surement, je ne connais pas d'exemples de précédents donc j'ai du mal à me projeter. Laisser durer un peu le chèque éducation, ça permet également de rassurer les parents sur le fonctionnement d'un nouveau système décentralisé, libéré de l'État, avec du choix et la possibilité d'expérimenter, le temps qu'ils trouvent leurs marques, etc...

Posté

Il faut bien faire la distinction entre cartel et monopole. Un cartel n'est pas forcément monopolistique.

Il n'a jamais existé aucun réel monopole de toute façon.

Posté

Surement, je ne connais pas d'exemples de précédents donc j'ai du mal à me projeter. Laisser durer un peu le chèque éducation, ça permet également de rassurer les parents sur le fonctionnement d'un nouveau système décentralisé, libéré de l'État, avec du choix et la possibilité d'expérimenter, le temps qu'ils trouvent leurs marques, etc...

La privatisation de France Télécoms n'a privé personne du téléphone. D'Air France idem, etc.

Posté

Tous les biens sont en concurrence entre eux pour le portefeuille limité des consommateurs. Intimement, les rasoirs sont en concurrence avec les jets privés.

Posté

Il n'a jamais existé aucun réel monopole de toute façon.

Monopole étatique si. Par nature un monopole est étatique.

EDIT : ah oui d'accord, c'est juste une différence de définition.

Posté

Ils sont en concurrence malgré tout. Rien ne m'oblige à acheter à EDF, je peux dépenser ailleurs et je peux toujours frauder.

Posté

Il n'a jamais existé aucun réel monopole de toute façon.

Ou plutôt il n'existe que des monopoles de toute façon, à moins d'obliger mon boulanger à me laisser utiliser son four et sa femme.

Propriété privée = monopole, donc les anti-monopoles sont anti-libéraux et seront pendus monopolistiquement par la petite PME de décoration urbaine qu'on montera avec JIM pour l'occasion.

Posté

Ou plutôt il n'existe que des monopoles de toute façon, à moins d'obliger mon boulanger à me laisser utiliser son four et sa femme.

Propriété privée = monopole, donc les anti-monopoles sont anti-libéraaux et seront pendus monopolistiquement par la petite PME de décoration urbaine qu'on montera avec JIM pour l'occasion.

Non faut vraiment tordre la définition du mot monopole pour arriver à ça.

Posté

Pourtant en droit de la concurrence, un monopole est défini par rapport à un marché. Et sur le marché de ce que je fabrique et vend je suis forcément en monopole. Les biens et services ne sont jamais totalement parfaitement substituantes comme le rêverait les néoclassiques ou les communistes.

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