Tramp Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Bof, y en a plein qui cherchent avant tout une garderie.
Escondido Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Ah bah si on cherche à ne modifier que la rémunération des profs sans rien changer d'autre, c'est sur que ça sert à rien du tout et que c'est sûrement pas possible de le faire à la performance. Cela s’appellerait du pragmatisme.
Gio Posté 10 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 10 janvier 2016 Tu ne peux rien conclure quant à la situation actuelle puisque les parents doivent payer pour l'EN. Je pense simplement que les parents sont désabusés par l'EN.Je ne conclue rien, je constate. Bof, y en a plein qui cherchent avant tout une garderie.Exact.
Tramp Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Bon après, s'ils voyaient le coût de la garderie, ils aimeraient probablement en tirer un peu plus que ca. Mais c'est pas vraiment d'actualité. 1
Escondido Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Bof, y en a plein qui cherchent avant tout une garderie. C'est vrai, mais c'est parce qu'ils vivent avec un état nounou. Anecdote : une connaissance française a obtenu poste d'informaticien à Zürich. Malgré son salaire magnifique, elle s'est retrouvée en difficulté financière à la fin de l'année car elle n'avait jamais eu à gérer une partie de ses dépenses avant : elle s'est retrouvé à payer une ecole maternelle privée pour ses gamins + à devoir mettre de côté pour sa retraite + l'assurance santé privée etc. Même quelqu'un de qualifié en France n'a pas toujours le sens des réalités à l'étranger.
jubal Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Bin non, elles n'acceptent pas ou virent les élèves en échec. Ça dépend des écoles, mais c'est normal que certaine écoles préfèrent demander un niveau minimum pour que tout le monde apprennent dans de bonnes conditions. Cependant il y aura toujours des écoles privées pour les élèves en échec, puisqu'il y a une demande. Et donc, comment vérifient-elles que les élèves ont bien appris quelque chose ? C'est pas a l’école d'auto évaluer ses résultats, c'est aux parents de décider si l’école fait son job ou pas. Et c'est pas compliqué a voir, tu vois bien si ton môme progresse, si l’école lui apporte quelque chose, et si elle est en accord avec la vision de l’éducation que tu as.
jubal Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 C'est vrai, mais c'est parce qu'ils vivent avec un état nounou. Oui, quand tu donne volontairement une grosse partie de ton salaire a l’école tu lui demande un peu plus qu’être une garderie.
Gio Posté 10 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 10 janvier 2016 Ah bah si on cherche à ne modifier que la rémunération des profs sans rien changer d'autre, c'est sur que ça sert à rien du tout et que c'est sûrement pas possible de le faire à la performance. Peut-être ai-je mal compris le message de JIM16, mais tel que je l'ai compris c'était une critique du système actuel, sous-entendu : "il n'y a pas ça actuellement", sans référence à un système hypothétique que nous souhaitons tous, mais qui n'existe pas actuellement et qui n'existera sans doute pas demain la veille. En revanche dans le système actuel, puisqu'il est là et qu'il ne disparaîtra pas de sitôt, je serais favorable à une beaucoup plus grande autonomie des établissements vis à vis de l'État central, y compris au niveau du recrutement, avec possibilité de licencier et mise en concurrence des établissements. c'est normal que certaine écoles préfèrent demander un niveau minimum pour que tout le monde apprennent dans de bonnes conditions. Jamais dit le contraire. C'est pas a l’école d'auto évaluer ses résultats, c'est aux parents de décider si l’école fait son job ou pas. Et c'est pas compliqué a voir, tu vois bien si ton môme progresse, si l’école lui apporte quelque chose, et si elle est en accord avec la vision de l’éducation que tu as. Bis repetita : OK, si c'est les parents qui évaluent les profs, on parle pas de vérifier ce que les élèves ont appris à l'école. On parle de la satisfaction des parents. C'est tout à fait autre chose, et croire qu'il y a une corrélation entre la satisfaction des parents et le fait que l'enfant ait appris des choses, c'est très naïf.
jubal Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 croire qu'il y a une corrélation entre la satisfaction des parents et le fait que l'enfant ait appris des choses, c'est très naïf. Pourtant c'est pas si compliqué a voir, on vit tout les jours avec son môme et on le voit évoluer. Apres c'est difficile de faire l'exact part qui est du a l’école et au reste de sa vie dans son évolution, mais on a une idée quand même. On discute avec les profs, on voit les cours, les devoirs, les évaluations etc. Il y a quand même beaucoup d'indicateurs qui donne une idée de ce qui est fait, et on voit aussi si ça marche. Les parents devraient avoir assez d'information pour savoir, et si ils en ont pas assez alors c'est pas une bonne école.
Gio Posté 10 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 10 janvier 2016 Pourtant c'est pas si compliqué a voir, on vit tout les jours avec son môme et on le voit évoluer.Encore faut-il en avoir quelque chose à faire et avoir envie que son môme apprenne quelque chose à l'école. Je constate, hélas, que ce n'est pas le cas de la majorité des parents. Je ne t'apprendrais rien en te disant par exemple qu'aux réunions parents-profs, ce sont uniquement les parents des bons élèves qui viennent.
Escondido Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Fabior nous avait parlé de son projet d'un site centralisant les infos nécessaires à la création d'une école. Avez-vous des nouvelles ?
jubal Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Encore faut-il en avoir quelque chose à faire et avoir envie que son môme apprenne quelque chose à l'école. Je constate, hélas, que ce n'est pas le cas de la majorité des parents. Oui bien sur, si les parents s'en foutent il n'y a pas grand chose a faire. Mais je pense que certain s'en foutent parce qu’ils ne sont pas impliqués, et payer volontairement l’école avec ses sous joue un rôle important dans l'implication. Ça en plus de la volonté de l’école d'impliquer les parents, quasi inexistante en France selon mon expérience.
Gio Posté 10 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 10 janvier 2016 Oui bien sur, si les parents s'en foutent il n'y a pas grand chose a faire. Mais je pense que certain s'en foutent parce qu’ils ne sont pas impliqués, et payer volontairement l’école avec ses sous joue un rôle important dans l'implication. Ça en plus de la volonté de l’école d'impliquer les parents, quasi inexistante en France selon mon expérience. Tu refais (encore) la discussion qu'on a eu dans les messages précédents.
Miss Liberty Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Tu ne peux rien conclure quant à la situation actuelle puisque les parents doivent payer pour l'EN. Je pense simplement que les parents sont désabusés par l'EN.Et aussi parce la création de places dans l'enseignement privé est sous quotas et régie par la loi : c'est légalement impossible que la majorité des parents mettent leurs enfants dans le privé...
Escondido Posté 10 janvier 2016 Signaler Posté 10 janvier 2016 Et aussi parce la création de places dans l'enseignement privé est sous quotas et régie par la loi : c'est légalement impossible que la majorité des parents mettent leurs enfants dans le privé... Vrai. Mais quand je parle de privé je parle de privé hors contrat, qui est le seul vrai privé. 1
Neuron Posté 11 janvier 2016 Signaler Posté 11 janvier 2016 Qui évalue ce que les élèves ont retiré du cours ? Les parents.Car les parents étaient au cour.
Adrian Posté 17 janvier 2016 Signaler Posté 17 janvier 2016 Je ne sais si, comme moi, vous fûtes bercés durant votre enfance par Claude, Mick, François, Annie et Dagobert. Je dois dire que je garde du Club des 5 d'Enid Blyton un excellent souvenir : des aventures extraordinaires, des personnages attachants auxquels on s'identifiait facilement, un super-chien presque humain dans ses réactions… Bref, le Club des 5 fut une vraie étape de mon enfance. Or donc j'ai un jour entendu qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume de la bibliothèque rose. Je ne parle pas ici de la présentation "marketing" de la collection affreuse, ni même des horribles illustrations de couverture qui ont remplacé les beaux dessins d'époque (qui ont d'ailleurs disparu des pages intérieures, alors qu'ils y rythmaient auparavant l'intrigue)… je parle de la traduction. « Traduction revue », me dit mon édition contemporaine. Et pour cause ! Traduction massacrée serait en fait le terme le plus approprié. Je vous propose donc un petit comparatif entre la traduction originale et celle que l'on peut trouver aujourd'hui dans les librairies, avant d'essayer de tirer de tout cela quelques enseignements. Je m'appuie pour ce faire sur le titre Le Club des Cinq et les saltimbanques, renommé depuis Le Club des Cinq et le Cirque de l'Étoile. À lire pour savoir quoi acheter à notre enfant, petite nièce, arrière-cousin, fils des voisins… I- Oui, oui, tout a changé ! (comparaison d'ensemble) À commencer par le titre, donc, qui évacue le mot « saltimbanque », probablement jugé pas assez politiquement correct (vous verrez, l'accusation n'est pas gratuite). Rien à voir avec une volonté de se rapprocher du titre anglais, au passage. 1) Il est une fois Modification la plus radicale : le récit n'est plus au passé simple, mais bien au présent ! Claude soupira → Claude soupire 2) On n'est pas des nous ! Le niveau de langue des personnages a singulièrement baissé. Tous les « nous » sont devenus des « on », et le vocabulaire est sacrément appauvri ! Donc, nous n'irons pas à Kernach cet été, conclut François. Qu'allons-nous faire, alors ? → Dans ce cas, c'est très clair : on n'ira pas à Kernach cet été, conclut François. Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Oui, c'est une bonne idée ! → Mais oui, c'est un projet génial ! 3) Les descriptions, c'est ennuyeux Et donc les pauvres descriptions du roman ont fondu. Et on a également coupé un certains nombre de phrases, de répliques : non à la longueur ! 4) Le politiquement correct Rappelons que, dans l'histoire, nos amis croisent Pancho, un jeune forain accompagné d'un sympathique singe, et qui est malheureux car il est traité rudement par son « oncle ». Comprenez qu'il est battu. C'est dit dans le livre. Cela fait du jeune garçon un personnage touchant, compagnon d'autres jeunes bambins aux conditions de vie difficiles dont la littérature pour jeunes gens est remplie. Or dans l'édition actuelle, Pancho n'est plus battu : tout au plus a-t-il reçu une fois une gifle de son oncle. Les motivations psychologiques des personnages ne collent d'ailleurs ainsi absolument plus à l'action. Signalons au passage que la méfiance que les forains expriment envers la police a tout bonnement été caviardée, ainsi qu'une scène pourtant pittoresque où une vieille foraine ratatinée récupère les ouistitis enfuis à grand coups de paroles incompréhensibles, façon vieille sorcière. De surcroît, les répliques ont été « redistribuées » entre les différents personnages : ce n'est plus Annie qui pleure à intervalles réguliers ou qui va faire la tambouille. Qu'on se le dise, le sexisme ne passera plus par le Club des 5 ! II- Étude de cas (le chapitre 10) Afin de bien rendre compte de ce qui a été infligé à la série, j'ai choisi — complètement au hasard — un chapitre du livre et ai comparé avec précision les deux traductions. VOCABULAIRE/NIVEAU DE LANGUE Quand ils furent en vue → Quand ils s'approchent Comptez-vous aller plus loin bientôt ? → Vous comptez rester longtemps ? Nous resterons ici aussi longtemps qu'il nous plaira → On restera ici aussi longtemps qu'on voudra Nous aurons du mal à l'empêcher de s'en prendre à ces messieurs → Nous aurons du mal à l'empêcher de vous sauter dessus. Mon bon Dagobert ! → Salut, toi ! Au revoir ! À bientôt ! → Allez ! À bientôt ! Salut ! CAVIARDAGE (politiquement correct) Tout le passage où Mick soupçonne à voix haute l'oncle de Pancho d'avoir envisagé de les voler est coupé. Dommage, il permettait de montrer d'intéressantes réactions psychologiques : rougissement de Mick, peur de blesser l'autre, réaction saine de Pancho. On ne mentionne plus que l'« oncle » de Pancho a élevé ce dernier, orphelin, juste pour l'argent. J'irai dans un autre cirque, parce que , dans celui-ci, on ne veut pas me laisser approcher des chevaux. C'est de la jalousie, j'en suis sûr, parce que je sais m'y prendre avec eux. → caviardé. Bouh les mauvais sentiments ! dit Lou en montrant ses vilaines dents jaunes → dit-il en montrant du doigt les roulottes rouges et vertes. Tu m'as battu → Tu m'as grondé Je ne pensais pas que Pancho pouvait s'entendre avec des enfants comme vous. Ce n'est pas son genre ! → Je pensais que c'était une mauvaise idée que Pancho devienne votre ami : il souffrira de vous quitter quand le cirque reprendra la route. Admirez comment on a violemment injecté une grosse dose de bons sentiments dégoulinants au méchant oncle. De manière générale, cet oncle perd à peu près tout ses défauts, et on se demande bien ce qu'on en vient à lui reprocher. CAVIARDAGE (raccourcissement pur, descriptions massacrées, etc.) Claude trouvait réconfortante la certitude que Dagobert l'entendrait si elle le sifflait. Il accourrait au premier appel ! → Y'a plus ! (D'autres phrases disparaissent dans le même passage) Et puis, je me plais avec vous ! — Merci répondit Annie. → y'a plus ! Ils passèrent une heure à discuter, puis le soleil disparut dans un flamboiement d'incendie, et le lac refléta de merveilleux tons de pourpre et d'or. → Ils passent encore une heure à discuter, puis le soleil disparaît derrière les sommets alpins, et le lac prend des reflets dorés. III- Synthèse Si nous résumons rapidement, le lexique s'est appauvri ainsi que les descriptions, le langage est plus « proche » de celui des jeunes, le passé simple —probablement jugé trop difficile d'accès — a disparu, la complexité psychologique des personnages ainsi que leurs caractéristiques propres ont été gommées… et surtout le texte a été soumis à une véritable révision idéologique, façon Anastasie ! La gentillesse irradie, suinte de partout ; les méchants ne sont plus trop méchants ; l'expression des préjugés est évacuée ; la figure de l'enfant battu est pudiquement passée sous silence ; les scènes de genre qui présentent le monde des forains comme un groupe social doté d'un certain protectionnisme, d'une certaine méfiance des étrangers et de pratiques parfois hors du commun ont disparu. Ajoutons à cela quelques incohérences délicieuses : on fait intervenir Dagobert dans le dialogue à un moment où il n'est pas là ; et surtout, les membres du Club des 5, désormais armés de leurs téléphones portables, vont quand même frapper à la porte de la ferme pour téléphoner (leur couverture réseau n'a pas l'air excellente !). Que s'est-il passé ? On peut y voir d'une part l'influence du pédagogisme : nul doute qu'une personne dotée des meilleures intentions du monde s'est dit que non, vraiment, ces histoires étaient un peu dures, et qu'il fallait lisser tout ça, pour ne pas présenter aux enfants des choses qui pourraient les choquer, leur donner de mauvaises idées, etc. Mais j'y vois aussi une marque de la baisse du niveau. On ne révise pas des traductions à ce point si ce n'est aussi pour des raisons commerciales. Pourquoi ce lexique rachitique, ce présent de l'indicatif ? Mais parce qu'il faut continuer à vendre les livres, bien sûr, et pour cela, il faut que le maximum d'enfants puissent les lire ! De là à dire que le niveau de lecture baisse et que les commerciaux s'en sont rendu compte et on cherche à remédier à cela, il n'y a qu'un pas que je me permets de franchir. En conclusion, si vous aussi vous avez aimé le Club des 5 et si vous souhaitez faire partager ce plaisir aux jeunes gens d'aujourd'hui, le marché de l'occasion vous tend les bras ! http://celeblog.over-blog.com/article-le-club-des-5-et-la-baisse-du-niveau-85677083.html
Marlenus Posté 18 janvier 2016 Signaler Posté 18 janvier 2016 Ouch, cela fait mal pour le club des 5.
Lameador Posté 18 janvier 2016 Signaler Posté 18 janvier 2016 L'article serait-il trop réac pour passer sur CP ?
NoName Posté 18 janvier 2016 Signaler Posté 18 janvier 2016 c'est vieux cette histoire à la con avec le club des 5. Je me rappelle même que MLP en a parlé
DiabloSwing Posté 19 janvier 2016 Signaler Posté 19 janvier 2016 Ça fait un an ou deux que j'avais lu l'article originel pourquoi il buzze aujourd'hui ?
Fadior Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Fabior nous avait parlé de son projet d'un site centralisant les infos nécessaires à la création d'une école. Avez-vous des nouvelles ? Salut, je travaille dessus à plein-temps en ce moment. :-) 2
Lucius Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Je me demande si l'EdNat n'est pas le haut lieu de la pensée antilibérale. Je m'explique les professeurs des écoles dans le public sont souvent mal payés(1500-2000 euros net par mois en moyenne). Ils estiment que leur boulot est beaucoup plus utile à la société que celui d'un PDG d'une société fabriquant des jeux vidéos ou celui d'un jour de foot qui gagnent 100 fois plus qu'eux. Les professeurs de l'Ednat en viennent à la conclusion que le libéralisme est un système défaillant car il valorise les emplois qui selon eux n'apporte pas grand chose à la société. Les professeurs de l'EdNat se font ainsi indirectement de la propagande antilibérale à leurs éleves. D'autre part,on remarque que beaucoup de professeurs célèbres qui ont enseignés ou qui y enseignent sont des intellectuels proche de l'extrême gauche: C'est le cas de l'anarchiste Michel Onfray qui a été professeur de philo en lycée et de la Trotskiste Natalie Artaud qui enseigne l'éco-gestion: https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Arthaud Je me demande ainsi si le seul avenir de la progression des idées libérales et libertariennes passe par la privatisation de l'enseignement
Atika Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Les professeurs de l'EdNat se font ainsi indirectement de la propagande antilibérale à leurs éleves. Evidemment
Johnathan R. Razorback Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Je me demande si l'EdNat n'est pas le haut lieu de la pensée antilibérale. Je m'explique les professeurs des écoles dans le public sont souvent mal payés(1500-2000 euros net par mois en moyenne). Ils estiment que leur boulot est beaucoup plus utile à la société que celui d'un PDG d'une société fabriquant des jeux vidéos ou celui d'un jour de foot qui gagnent 100 fois plus qu'eux. Les professeurs de l'Ednat en viennent à la conclusion que le libéralisme est un système défaillant car il valorise les emplois qui selon eux n'apporte pas grand chose à la société. Oui, c'est en partie ce qu'explique Raymond Boudon dans Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme ?
Mathieu_D Posté 20 janvier 2016 Signaler Posté 20 janvier 2016 Mmmmh ce n'est plus comme dans le temps. La toxicité de centraliser l'éducation leur apparaît de plus en plus. Il y en a même qui s'affichent "de droite". Bon en revanche le management, hein...
Gio Posté 20 janvier 2016 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2016 Je me demande si l'EdNat n'est pas le haut lieu de la pensée antilibérale. Je m'explique les professeurs des écoles dans le public sont souvent mal payés(1500-2000 euros net par mois en moyenne). Ils estiment que leur boulot est beaucoup plus utile à la société que celui d'un PDG d'une société fabriquant des jeux vidéos ou celui d'un jour de foot qui gagnent 100 fois plus qu'eux. Les professeurs de l'Ednat en viennent à la conclusion que le libéralisme est un système défaillant car il valorise les emplois qui selon eux n'apporte pas grand chose à la société. Les professeurs de l'EdNat se font ainsi indirectement de la propagande antilibérale à leurs éleves. Je sais pas si les instituteurs parlent beaucoup de politique à des gamins qui ont entre 5 et 10 ans... Au lycée et à l'Université c'est différent.
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