Pelerin Dumont Posté 30 septembre 2022 Signaler Posté 30 septembre 2022 Citation L’excellence est un art que l’on n’atteint que par l’exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L’excellence n’est donc pas une action mais une habitude. Aristote 3
Rincevent Posté 17 janvier 2023 Signaler Posté 17 janvier 2023 Citation attribuée par François Sureau à Rivarol parlant d'un révolutionnaire : "Ses idées sont comme des carreaux en caisse : claires à part, obscures ensemble". Pas réussi à vérifier que c'est bien Rivarol qui en est l'auteur, et Internet en attribuerait plutôt une version à Jules Renard : "Ses idées ressemblent à des carreaux de vitres, entassées dans un panier de vitrier, claires une à une, et obscures toutes ensemble." Quoiqu'il en soit, c'est délicieusement cruel. 4
Marlenus Posté 18 janvier 2023 Signaler Posté 18 janvier 2023 "La politique cela consiste uniquement à savoir à qui on va prendre du fric et à qui on va le donner. Car M. l'état il n'a rien". Abbé Pierre. 3 1
Hugh Posté 27 janvier 2023 Signaler Posté 27 janvier 2023 "The golden mean, the truth, is no longer recognized or valued. To win applause one must write stuff so simple that a coachman might sing it, or so incomprehensible that it pleases simply because no sensible man can comprehend it." Wolfgang Amadeus Mozart (1782)
Rincevent Posté 20 mars 2023 Signaler Posté 20 mars 2023 Le cinéaste René Allio, ayant travaillé avec Michel Foucault, aurait déclaré au sujet de ce dernier : "de tout son être, il tend à ressembler, culminant dans son crâne rasé, à un sexe en érection". Michel Foucault était donc une tête de nœud, CQFD.
BirdyNamNam Posté 3 avril 2023 Signaler Posté 3 avril 2023 Je suis tombé là dessus dans Aphorisme sur la sagesse dans la vie. / Section 2 - concernant notre conduite envers nous meme J'ai kiffé grave. "Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, un tempérament: aussi, plus elle est nombreuse, plus elle devient fade. On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul. Toute société a pour compagne inséparable la contrainte et réclame des sacrifices qui coûtent d'autant plus cher que la propre individualité est plus marquante. Par conséquent, chacun fuira, supportera ou chérira la solitude en proportion exacte de la valeur de son propre moi. Car c'est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur; bref, chacun s'y pèse à sa vraie valeur. En outre un homme est d'autant plus essentiellement et nécessairement isolé, qu'il occupe un rang plus élevé dans le nobiliaire de la nature. C'est alors une véritable jouissance pour un tel homme, que l'isolement physique soit en rapport avec son isolement intellectuel: si cela ne peut pas être, le fréquent entourage d'êtres hétérogènes le trouble; il lui devient même funeste, car il lui dérobe son moi et n'a rien à lui offrir en compensation. De plus, pendant que la nature a mis la plus grande dissemblance, au moral comme à l'intellectuel, entre les hommes, la société, n'en tenant aucun compte, les fait tous égaux, ou plutôt, à cette inégalité naturelle, elle substitue les distinctions et les degrés artificiels de la condition et du rang qui vont souvent diamétralement à l'encontre de cette liste par rang telle que l'a établie la nature. Ceux que la nature a placés bas se trouvent très bien de cet arrangement social, mais le petit nombre de ceux qu'elle a placés haut n'ont pas leur compte; aussi se dérobent-ils d'ordinaire à la société: d'où il résulte que le vulgaire y domine dès qu'elle devient nombreuse. Ce qui dégoûte de la société les grands esprits, c'est l'égalité des droits et des prétentions qui en dérivent, en regard de l'inégalité des facultés et des productions (sociales) des autres. La soi-disant bonne société apprécie les mérites de toute espèce, sauf les mérites intellectuels; ceux-ci y sont même de la contrebande. Elle impose le devoir de témoigner une patience sans bornes pour toute sottise, toute folie, toute absurdité, pour toute stupidité; les mérites personnels, au contraire, sont tenus de mendier leur pardon ou de se cacher, car la supériorité intellectuelle, sans aucun concours de la volonté, blesse par sa seule existence. En outre, cette prétendue bonne société n'a pas seulement l'inconvénient de nous mettre en contact avec des gens que nous ne pouvons ni approuver ni aimer, mais encore elle ne nous permet pas d'être nous-mêmes, d'être tel qu'il convient à notre nature; elle nous oblige plutôt, afin de nous mettre au diapason des autres, à nous ratatiner pour ainsi dire, voire même à nous difformer. Des discours spirituels ou des saillies ne sont de mise que dans une société spirituelle; dans la société ordinaire, ils sont tout bonnement détestés, car pour plaire dans celle-ci il faut absolument être plat et borné. Dans de pareilles réunions, on doit, avec une pénible abnégation de soi-même, abandonner les trois quarts de sa personnalité pour s'assimiler aux autres. Il est vrai qu'en retour on gagne ces autres; mais plus on a de valeur propre, plus on verra qu'ici le gain ne couvre pas la perte et que le marché aboutit à notre détriment, car les gens sont d'ordinaire insolvables, c'est-à-dire qu'ils n'ont rien dans leur commerce qui puisse nous indemniser de l'ennui, des fatigues et des désagréments qu'ils procurent ni du sacrifice de soi-même qu'ils imposent: d'où il résulte que presque toute société est de telle qualité que celui qui la troque contre la solitude fait un bon marché. À cela vient encore s'ajouter que la société, en vue de suppléer à la supériorité véritable, c'est-à-dire à l'intellectuelle qu'elle ne supporte pas et qui est rare, a adopté sans motifs une supériorité fausse, conventionnelle, basée sur des lois arbitraires, se propageant par tradition parmi les classes élevées et, en même temps, variant comme un mot d'ordre; c'est celle que l'on appelle le bon ton, «fashionableness». Toutefois, quand il arrive que cette espèce de supériorité entre en collision avec la véritable, la faiblesse de la première ne tarde pas à se montrer. En outre, «quand le bon ton arrive, le bon sens se retire [24].» " 2
Adrian Posté 4 avril 2023 Signaler Posté 4 avril 2023 Citation La femme est comme un livre qui bon ou mauvais doit commencer à plaire par le frontispice ; s’il n’est pas intéressant il ne fait pas venir l’envie de le lire, et cette envie est égale en force à l’intérêt qu’il inspire. Le frontispice de la femme va aussi du haut en bas comme celui d’un livre, et ses pieds, qu'intéressent tant des hommes faits comme moi, donnent le même intérêt que donne à un homme de lettres l’édition de l’ouvrage. La plus grande partie des hommes ne prend pas garde aux beaux pieds d’une femme, et la plus grande partie des lecteurs ne se soucie pas de l’édition. Ainsi les femmes n’ont point tort d’être tant soigneuses de leur figure, et de leurs vêtements, car ce n’est que par là qu’elles peuvent faire naître la curiosité de les lire dans ceux qui à leur naissance la nature n’a pas déclaré pour dignes d’être nés aveugles [ 1
Mégille Posté 1 mai 2023 Signaler Posté 1 mai 2023 "L’éqriture n’a été invantée que pour pindre la parole."
Rincevent Posté 1 mai 2023 Signaler Posté 1 mai 2023 il y a 44 minutes, Mégille a dit : "L’éqriture n’a été invantée que pour pindre la parole." Copie d'élève ?
Mégille Posté 1 mai 2023 Signaler Posté 1 mai 2023 il y a 10 minutes, Rincevent a dit : Copie d'élève ? Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829. Assez proche de Voltaire sur la question, d'ailleurs : "l'écriture est la peinture de la voix, plus elle est ressemblante, mieux elle est." 2
Rincevent Posté 1 mai 2023 Signaler Posté 1 mai 2023 il y a 4 minutes, Mégille a dit : Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829. Alors la peinture qu'il en fait est plus proche de Frida Kahlo que de Nicolas Poussin. 2 1
Rübezahl Posté 1 mai 2023 Auteur Signaler Posté 1 mai 2023 il y a une heure, Mégille a dit : Non, Charles Louis Marle, dans son "Appel aux français" de 1829. Assez proche de Voltaire sur la question, d'ailleurs : "l'écriture est la peinture de la voix, plus elle est ressemblante, mieux elle est." Sur ce sujet, on peut faire l'erreur (mon cas) de sous-estimer à quel point l'écriture a été 100% dépendante de la voix. Peut-être qu'elle s'en affranchit aujourd'hui (?), mais historiquement (et assez logiquement) l'écriture est initialement un refringuage textuel de la voix. C'est d'ailleurs marrant de constater qu'on lit mieux des textes en langue étrangère quand ils sont prononcés à haute voix.
frl Posté 23 août 2023 Signaler Posté 23 août 2023 Quote Etre assez intelligent, c’est n’être pas assez intelligent précisément. Etre à moitié quoi que ce soit d’ailleurs est inutile — car c’est toujours l’autre moitié qui fait défaut. Sacha Guitry, Toutes réflexions faites 1
Hugh Posté 4 octobre 2023 Signaler Posté 4 octobre 2023 "All Fungi are edible. Some fungi are only edible once." - Terry Pratchett 1
Hugh Posté 12 octobre 2023 Signaler Posté 12 octobre 2023 "Never put off till tomorrow what may be done day after tomorrow just as well." - Mark Twain
Rübezahl Posté 22 octobre 2023 Auteur Signaler Posté 22 octobre 2023 « Tout au long de l'histoire, la pauvreté a été la condition normale de l'homme. Les avancées qui ont permis d'échapper à cette norme, de temps à autre, ici et là, sont le fait d'une minorité extrêmement réduite, fréquemment méprisée, souvent condamnée, et presque toujours en butte aux bien-pensants. Chaque fois que cette minorité a été empêchée de créer, ou, comme cela s'est parfois produit, a été écartée de la société, le peuple est retombé dans la pauvreté la plus abjecte. » - Robert A. Heinlein 4
Hugh Posté 15 décembre 2023 Signaler Posté 15 décembre 2023 "La beauté du corps est un voyageur qui passe, tandis que la beauté du coeur est un ami qui reste." - Antoine de Saint-Exupéry
Rübezahl Posté 14 janvier 2024 Auteur Signaler Posté 14 janvier 2024 https://en.wikipedia.org/wiki/The_purpose_of_a_system_is_what_it_does 2
Silence Posté 14 janvier 2024 Signaler Posté 14 janvier 2024 Citation Je suis toujours attiré par la déconnante, et la droite déconne. Les hurluberlus, les mabouls, on ne les trouve qu’à droite. La droite est branque, il ne faut jamais l’oublier. À gauche, c’est du sérieux. Ils pensent ce qu’ils disent et, c’est le moins qu’on puisse dire, ils ne sont pas très indulgents avec les idées des autres. Je n’ai jamais entendu Marcel Aymé porter des jugements sur le reste de l’humanité, ni demander des sanctions ou des châtiments Audiard 1
Rübezahl Posté 28 janvier 2024 Auteur Signaler Posté 28 janvier 2024 « On ne peut multiplier les fonctionnaires sans multiplier les fonctions. Ce serait trop criant. Or, multiplier les fonctions, c’est multiplier les atteintes à la liberté. » Frédéric Bastiat
Hugh Posté 3 février 2024 Signaler Posté 3 février 2024 "Quand j'étais jeune, je croyais en trois choses: le marxisme, le pouvoir rédempteur du cinéma, et la dynamite. Maintenant, je crois juste à la dynamite." - Sergio Leone
Waren Posté 10 mars 2024 Signaler Posté 10 mars 2024 Mr et Mme Lherbon ont un fils. Comment vont-ils l'appeler ? Oussama 3
Rübezahl Posté 23 mars 2024 Auteur Signaler Posté 23 mars 2024 "A stupid man's report of what a clever man says is never accurate, because he unconsciously translates what he hears into something that he can understand.” — Bertrand Russell
Rübezahl Posté 21 avril 2024 Auteur Signaler Posté 21 avril 2024 “A problem in many businesses, particularly the more bureaucratic ones: your employees retire, but they don’t tell you.” — Charlie Munger
Hugh Posté 8 mai 2024 Signaler Posté 8 mai 2024 “God has a special providence for fools, drunkards, and the United States of America.” - Otto von Bismarck
Rübezahl Posté 19 juin 2024 Auteur Signaler Posté 19 juin 2024 "Il n’y a pas de grande invention, depuis le feu jusqu’à l’aviation, qui n’ait été accusée d’être une insulte à quelque dieu." -- J. Haldane (Biologiste britannique)
Rübezahl Posté 25 juin 2024 Auteur Signaler Posté 25 juin 2024 "L'inertie de l'esprit humain, sa résistance aux nouveautés ne s'affirment pas, comme on pourrait le croire, dans les masses ignorantes (...) mais chez les professionnels qui vivent de la tradition et du monopole de l'enseignement" -- A. Koestler, Les Somnambules 1
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