Citronne Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Si si. Foudre. Exact. Mais pas assez souvent pour que ce soit important. Avec foudre = pluie. Si pluie = bois mouillé + terre humide (du moins dans la région) et donc moins de chance de propagation. Ils ne représentent en fait que 2% des causes d'incendie en Méditerrranée apparemment selon WP. La majorité des gros incendies de la région ont été le fait de comportements irresponsables délibérés ou non. Edit, petit doc pour expliquer pour la zone "France" : ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/005/Y2747f/Y2747f02.pdf Causes naturelles : 2% effectivement. Et les causes naturelles sont souvent minimales dans la majorité des régions exception faites de Chypre visiblement. Non. ce n'est pas la même chose. De la sécheresse et du vent sans matériel à allumer, ben ça n'allume rien. Du matériel accumulé, dans une région où vent & sécheresse font partie des événements usuels, sur 30 ans c'est quasi 100% de proba d'incendie. Donc en gros. Tu mets plein de bois dans une région avec vent et sécheresse, en Provence. Sans personne autour. T'as un incendie spontané qui se déclenche à quasi 100% de proba ? Je n'ai absolument aucunement voulu être agressif. Par contre, c'est vrai que je suis extrêmement lassé d'entendre depuis 30 ans toujours désignés imperturbablement les mêmes coupables : pyromanes, vent, sécheresse, fatalité, etc, (comme si ça pouvait déboucher sur qq chose d'opérationnel & concret) alors qu'ils sont juste les déclencheurs naturels d'une situation inéluctable, dont l'inéluctabilité est 100% créée par de l'incurie humaine sur laquelle il y aurait moyen d'agir (contrairement aux lampistes). Oui je suis d'accord. Je ne compte pas que les pyromanes dans l'histoire. T'as aussi l'inconscience des imbécils qui représente une part énorme. Mais oui, clairement les moyens sont utilisés aujourd'hui par ONF et consorts de manière inefficace par la réparation. Pas par la prévention ce qui est idiot.
Mathieu_D Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 La végétation est adaptée aux incendies. Si l'homme n'est pas là pour entretenir ça crame régulièrement tout seul. (pas tous les 15 jours non plus, hein) 1
Astha Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 La majorité des gros incendies de la région ont été le fait de comportements irresponsables délibérés ou non. [...] T'as aussi l'inconscience des imbécils qui représente une part énorme. Canaries : un Allemand qui faisait ses besoins a causé un incendie mortel Les bonnes intentions aboutissent parfois aux pires des résultats. Un Allemand qui avait pris la précaution de brûler le papier toilette qu'il venait d'utiliser après avoir fait ses besoins dans la nature a mis le feu à un millier d'hectares sur une île des Canaries (Espagne) et provoqué la mort d'un garde forestier. http://www.leparisien.fr/faits-divers/canaries-un-allemand-qui-faisait-ses-besoins-a-cause-un-incendie-mortel-04-08-2016-6015513.php
Flashy Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Mettre le feu à son papier toilette.Logique.Mais comment tu mets le feu à un papier toilette plein de pisse?Ou alors, il s'agissait de matières fécales. La fumée devait avoir une drôle d'odeur.Bon sang, je dois savoir. Je vais me lancer dans le journalisme d'investigation.
Rübezahl Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Donc en gros. Tu mets plein de bois dans une région avec vent et sécheresse, en Provence. Sans personne autour. T'as un incendie spontané qui se déclenche à quasi 100% de proba ? J'ai écrit sur 30 ans. Et tu peux le vérifier sur quasi toutes les communes ou tu te balades. C'est rare d'avoir eu 15/20 ans sans incendie. Et pire, à beaucoup d'endroits, c'est le 2° ou 3° (ou plus) incendie au même endroit. (eg sauf erreur le coin de Martin Gray). Des fois, en discutant d'un incendie, untel te dit "oh mais c'est le deuxième". Tu te dis mince, deux. Et là le papi te dit que non, c'est déjà le 3° à cet endroit. C'est juste que c'est spectaculaire pendant 2/3 ans ... et après, ça reverdit finalement assez vite, et ça ne se voit plus. Sans personne autour. T'as un incendie spontané Je compte les pyromanes dans les déclencheurs naturels ... car il y en a toujours eu (et sans doute il y en aura toujours). C'est ama un paramètre sur lequel on ne peut pas beaucoup agir. (C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il est exhibé en 1° à la foule). L'anomalie, ce n'est pas le pyromane. L'anomalie, c'est que le pyromane puisse trouver tant d'opportunités, par défaut d'entretien minimal, dans des zones urbanisées, de déclencher, facilement, de grands (étendus) feux. Parfois, les coupes-feux sont de facto en place (champs, oliveraies) ... et ce sont des langues étroites (et longues) qui véhiculent le feu d'un endroit à un autre. Ce qui est complètement dingue. Dans le feu d'Esparron, à plusieurs endroits le feu après avoir bouffé un versant, s'est quasi entièrement arrêté aux lisières des vallons larges déboisés et cultivés en contrebas ... mais a trouvé une bande embroussaillée de 1m ou 2 de large, chemin public abandonné, etc, pour aller se propager de l'autre coté et y repartir de plus belle. (1 mec seul suffit à couper ça, mais comme les gendarmes vident la zone). Il y a des articles sur le net sur ces questions de propagation de feu qui sont très analogues au problème d'instabilité de tas de sable. Avec un certain mosaïquage, ça ne se propage quasi jamais, mais au-delà d'un seuil, même avec beaucoup de zones ininflammables, ça se propage à coup sûr. Les bouts de verre (bord de route) sont aussi des déclencheurs. 100.000 canettes de bières brisées avec de l'herbe sèche à proximité, réparties sur tout le territoire, ça fait aussi une belle proba. 2 des derniers gros feux dans mon secteur ont été démarrés en bord de route par des travaux publics (disqueuse+étincelle) + entretien lamentable dudit bord de route et propagation immédiate. Des endroits inflammables et sans personne autour, en zone urbanisée, c'est 100% une vue de l'esprit. Il y a des communes qui construisent des coupe-feux et pistes très sérieuses ... mais c'est dans la forêt, et ça ne se voit pas. Et ce sont des investissements qui dépassent une mandature ... donc il y a une majorité d'élus (et d'habitants) que ça n'intéresse nullement. Jusque au jour où ça brûle près de chez eux, mais là, c'est un peu tard. Après l'incendie d'Esparron, il y a eu pendant 2/3 ans plein de moulinets de bras et de trucs bien visibles ... mais déjà maintenant le bordel se remet en place.
Citronne Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 C'est juste que c'est spectaculaire pendant 2/3 ans ... et après, ça reverdit finalement assez vite, et ça ne se voit plus. Ca en revanche, je ne suis pas d'accord. Ca reverdit mais tu as juste des petite prairie. On sait tous qu'un arbre mets bien plus de temps que cela à pousser. Suffit de voir ce que ça a donné à Carry et Sausset. Je compte les pyromanes dans les déclencheurs naturels ... car il y en a toujours eu (et sans doute il y en aura toujours). C'est ama un paramètre sur lequel on ne peut pas beaucoup agir. (C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il est exhibé en 1° à la foule). L'anomalie, ce n'est pas le pyromane. L'anomalie, c'est que le pyromane puisse trouver tant d'opportunités, par défaut d'entretien minimal, dans des zones urbanisées, de déclencher, facilement, de grands (étendus) feux. Parfois, les coupes-feux sont de facto en place (champs, oliveraies) ... et ce sont des langues étroites (et longues) qui véhiculent le feu d'un endroit à un autre. Ce qui est complètement dingue. Dans le feu d'Esparron, à plusieurs endroits le feu après avoir bouffé un versant, s'est quasi entièrement arrêté aux lisières des vallons larges déboisés et cultivés en contrebas ... mais a trouvé une bande embroussaillée de 1m ou 2 de large, chemin public abandonné, etc, pour aller se propager de l'autre coté et y repartir de plus belle. (1 mec seul suffit à couper ça, mais comme les gendarmes vident la zone). Il y a des articles sur le net sur ces questions de propagation de feu qui sont très analogues au problème d'instabilité de tas de sable. Avec un certain mosaïquage, ça ne se propage quasi jamais, mais au-delà d'un seuil, même avec beaucoup de zones ininflammables, ça se propage à coup sûr. Les pyromanes sont une minorité des incendies criminels à mon avis. Les bouts de verre (bord de route) sont aussi des déclencheurs. 100.000 canettes de bières brisées avec de l'herbe sèche à proximité, réparties sur tout le territoire, ça fait aussi une belle proba. 2 des derniers gros feux dans mon secteur ont été démarrés en bord de route par des travaux publics (disqueuse+étincelle) + entretien lamentable dudit bord de route et propagation immédiate. Des endroits inflammables et sans personne autour, en zone urbanisée, c'est 100% une vue de l'esprit. Il y a des communes qui construisent des coupe-feux et pistes très sérieuses ... mais c'est dans la forêt, et ça ne se voit pas. Et ce sont des investissements qui dépassent une mandature ... donc il y a une majorité d'élus (et d'habitants) que ça n'intéresse nullement. Jusque au jour où ça brûle près de chez eux, mais là, c'est un peu tard. Après l'incendie d'Esparron, il y a eu pendant 2/3 ans plein de moulinets de bras et de trucs bien visibles ... mais déjà maintenant le bordel se remet en place. Les bouts de verre n'arrivent pas tout seuls par hasard. Comme j'ai dit, négligence. Mais de toutes façons, je pense qu'on parle de deux choses différentes : - ce qui fait débuter un incendie - ce qui incite à la propagation Et en réalité, je te suis parfaitement sur la propagation et sur le fait que les institutions publiques dépensent l'argent dans les mauvais fonds.
Lowlife Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Ca craint Ce qui craint réellement c'est d'habiter un pays peuplé désormais de bandes de sauvages, chose conceptuellement inimaginable il y a 50 ans. Hier à piller les cadavres de l'attentat de Nice, aujourd'hui à piller des maisons évacuées. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-feu-de-rognac-est-toujours-actif-aux-portes-de-marseille-jeudi-matin-1470885838 Selon les informations de France Bleu Provence, une équipe de pilleurs a également été interpellée à Vitrolles. Le groupe s’apprêtait à visiter des maisons évacuées. Pour sécuriser la zone, 130 policiers, dont 35 venus des départements voisins, sont là pour prêter main forte aux pompiers.
Cugieran Posté 11 août 2016 Auteur Signaler Posté 11 août 2016 Ce qui craint réellement c'est d'habiter un pays peuplé désormais de bandes de sauvages, chose conceptuellement inimaginable il y a 50 ans. Hier à piller les cadavres de l'attentat de Nice, aujourd'hui à piller des maisons évacuées. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-feu-de-rognac-est-toujours-actif-aux-portes-de-marseille-jeudi-matin-1470885838 Selon les informations de France Bleu Provence, une équipe de pilleurs a également été interpellée à Vitrolles. Le groupe s’apprêtait à visiter des maisons évacuées. Pour sécuriser la zone, 130 policiers, dont 35 venus des départements voisins, sont là pour prêter main forte aux pompiers. Tu oublies les voyageurs des trains déraillés.
h16 Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Tu oublies les voyageurs des trains déraillés.Meunon ceci n'a jamais existé voyons. ♪ C'est un délire médiatique sans fondement ♩ ...
h16 Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Hier à piller les cadavres de l'attentat de Nice, aujourd'hui à piller des maisons évacuées. Pour mémoire : http://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-47915673-1-0-1-0-les-pilleurs-de-cadavres-lors-de-l-attentat-de-nice.htm (la source, NiceMatin, est en paywall) Comme par hasard, la presse ne s'est pas trop éternisée sur ces petites entorses au vivrensemble. Comme pour Brétigny, semble-t-il.
GilliB Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Ce qui craint réellement c'est d'habiter un pays peuplé désormais de bandes de sauvages, chose conceptuellement inimaginable il y a 50 ans. Hier à piller les cadavres de l'attentat de Nice, aujourd'hui à piller des maisons évacuées. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-feu-de-rognac-est-toujours-actif-aux-portes-de-marseille-jeudi-matin-1470885838 Selon les informations de France Bleu Provence, une équipe de pilleurs a également été interpellée à Vitrolles. Le groupe s’apprêtait à visiter des maisons évacuées. Pour sécuriser la zone, 130 policiers, dont 35 venus des départements voisins, sont là pour prêter main forte aux pompiers. Fait gaffe tu vas faire revenir Voldemort..
Flashy Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Pour mémoire : http://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-47915673-1-0-1-0-les-pilleurs-de-cadavres-lors-de-l-attentat-de-nice.htm (la source, NiceMatin, est en paywall) Comme par hasard, la presse ne s'est pas trop éternisée sur ces petites entorses au vivrensemble. Comme pour Brétigny, semble-t-il. C'est de la propagande FdSouche. Non à la haine et... Oh merde : http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentat-de-nice-interpellation-d-un-homme-qui-revendait-des-objets-des-victimes-20-07-2016-5981905.php
Librekom Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Dire que ce n'est que la sécheresse et le vent c'est aussi idiot que de dire, c'est juste l'accumulation de bois. Tu peux accumuler du bois sec et le mettre dans une région venteuse tant que tu veux, si personne ne vient foutre le feu, ça s'allumera jamais tout seul. Apparement, tu as raison, dans le bassin méditerranéen, la premiere cause de feu de foret reste hélas, la maladresse et/ou l'insouciance humaine Mais j'ai un peu creusé et effectivement juste la sécheresse et le vent, OK, c'est pas possible, mais : Four major natural causes of wildfire ignitions exist:[23][24]lightning sparks from rockfalls spontaneous combustion volcanic eruption Donc il y a 4 cause naturelles - eclairs (c'est la premiere cause de feu de foret au canada et en chine, mais pas eut d'orage ces derniers jours dans la garrigue) - étincelles provoquée par des chutes de pierres (même et surtout des petites pierres, je ne sais pas s'il y de la roche type silex dans le coin)) - combustion spontanee (très peu probable dans le cas qui nous occupe, mais ca arrive plus souvent dans les zone très agricoles ou minière) - éruption volcaniques (...) Et donc il est peu probable que ce soit une de ces 4 causes ici. Ensuite parmi les causes impliquant l'humain, il n'y a pas que les pyromanes, les mégots de cigarette et les barbecues / feux de camps. Il y a aussi: - arc électrique d'une ligne EDF ou autre - chute de câble ou ligne électrique qui cree une étincelles en se rompant (notamment par temps venteux) - Etincelle émanant d'une équipement qui déconné - entraînement militaire ou de loisir a l'arme automatique (plus la cadence de tirs est élevée, plus les balles sont brulantes) - perte de contrôle d'un brûlages des champs par un agriculteur (c'est l'un des moyens les moins cher pour préparer un champs pour la saison prochaine) Mais apparement, dans le bassin méditerranéen, la premiere cause reste hélas, la maladresse et/ou l'insouciance humaine
Philiber Té Posté 11 août 2016 Signaler Posté 11 août 2016 Il y a 10 ans j'ai assisté au flambage de quelques centaines d'hectares du coté d'Esparron-de-Verdon. Il y a plusieurs coins où le feu a réussi à se propager d'un versant à l'autre en passant par des bandes étroites de quelques mètres. Sans parler de la pratique des andains qui consiste à laisser des mèches de propagation du feu en place pendant des années. Beaucoup de domaine public non-entretenu impliqué. Mais pas un mot sur le sujet dans les médias. L'état (ONF etc) est assis comme un Harpagon sur des terres (volées pour l'essentiel) qu'il est infoutu d'entretenir, il est par ailleurs endetté jusqu'au cou ... mais hors de question de s'en défaire (le con-tribuable sera toujours là). C'est dingue ça ! Par chez moi, les andains sont systématiquement broyés (si non récoltés pour autre chose). Dans les Cévennes, le pin a été implanté pour les galeries de mines. Il a le mérite de craquer avant de céder. Les vraies techniques, c'est de faire des vigies et à la moindre fumée de mettre le paquet. Pistes DFCI pour accéder asap aux zones critiques. A part ça... dans le Gard, tu dois débroussailler les 50m qui entourent toute maison située à moins de 200m d'une zone arborée de plus de 1ha. Mais le jour ou ça souffle très fort... c'est pas vraiment suffisant. Le problème, je le répète, c'est qu'avec du vent à 100 et de la sécheresse (parfaitement normale, avec les médias, on dirait qu'il aurait du pleuvoir dans les BDR en été. Nawak), c'est juste impossible de contrôler quoi que ce soit. Les coupes ne servent à rien, le feu peut sauter 300m. Franchement, faut accepter un peu que ça brûle de temps en temps. Globalement, il me semble que c'est ce qui explique la nette diminution du nombre d'incendies en France. Mais comme partout le risque zéro n'existe pas : des conditions météos particulières + des départs simultanés, ça ne rate pas. Sur les quelques images que j'ai vu, la plupart des arbres sont encore debout, c'est toute la végétation basse qui a flambé super rapidement. Même en entretenant certaines parcelles, un bois en revenue dans ces conditions, tu ne peux pas vraiment lutter. Un chemin coupe feu ne doit pas suffire. Il reste la solution donnée par Vincent : des bandes cultivées en pleine forêt... mais peu de chances que ça vienne de l'ONF effectivement.
Cugieran Posté 12 août 2016 Auteur Signaler Posté 12 août 2016 Globalement, il me semble que c'est ce qui explique la nette diminution du nombre d'incendies en France. Mais comme partout le risque zéro n'existe pas : des conditions météos particulières + des départs simultanés, ça ne rate pas. Sur les quelques images que j'ai vu, la plupart des arbres sont encore debout, c'est toute la végétation basse qui a flambé super rapidement. Même en entretenant certaines parcelles, un bois en revenue dans ces conditions, tu ne peux pas vraiment lutter. Un chemin coupe feu ne doit pas suffire. Il reste la solution donnée par Vincent : des bandes cultivées en pleine forêt... mais peu de chances que ça vienne de l'ONF effectivement. Les vignes font un excellent boulot dans ce domaine. Et en plus, elles font du pinard. 2
Mathieu_D Posté 12 août 2016 Signaler Posté 12 août 2016 Et en plus, elles font du pinard. Un effet secondaire appréciable.
Astha Posté 12 août 2016 Signaler Posté 12 août 2016 L’interface « habitat-forêt », une zone à risque pour les incendies Anne Ganteaume aime bien les vignes, ces parcelles qui, au cœur de la végétation méditerranéenne, ouvrent des espaces dégagés, offrant des coupe-feu utiles contre les incendies. Par contre, la chargée de recherche sur le risque incendies à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) ne goûte guère les « interfaces habitat-forêt », ces zones où la proximité de la végétation permet aux flammes de pénétrer dans les quartiers résidentiels ou de s’approcher des maisons isolées. Avec une quinzaine de collègues, sur la centaine de salariés qui travaillent au centre Irstea d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Anne Ganteaume travaille sur ces interfaces qui sont définies par l’espace inscrit dans un rayon de cent mètres autour des bâtis résidentiels. Là où débute un grand nombre de feux dus aux négligences, aux travaux domestiques. Selon l’Irstea, « 92 % des feux de cause connue, en région méditerranéenne française, sont dus à des actions humaines (53 % par négligence, 39 % par malveillance, ces proportions variant d’un département à l’autre) ». L’étude de ces interfaces est d’autant plus nécessaire que 2016 s’annonce comme une année à risque pour les incendies. Selon la base de données Prométhée (qui surveille quinze départements de l’arc méditerranéen), mise en place par la préfecture de la Zone de défense et de sécurité Sud, entre le 1er janvier et le 11 août 2016, 4 762 incendies ont été comptabilisés, dont 1 101 feux de forêts – le reste étant recensé comme « Aferpu » (autres feux espace rural et périurbain). Sur l’ensemble de l’année 2015, 7 702 incendies avaient été décomptés, dont 1 772 feux de forêts. Mais ce qui inquiète le plus Anne Ganteaume, c’est la surface consommée par ces incendies : déjà 4 078 hectares de forêt, soit plus que pour l’ensemble de l’année 2015, 3 052 ha, sans compter les 3 300 ha brûlés près de Marseille mercredi 10 août et alors que l’été est loin d’être terminé. Plus de biomasse végétale disponible La grande référence pour les incendies, en France comme en Europe, c’est 2003. Tout l’arc méditerranéen avait flambé : l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce. Et la France, qui a connu, cette année-là, 11 418 incendies, dont 3 490 feux de forêt, qui avaient consommé 61 424 hectares de végétation. « Depuis cette année 2003, il n’y a pas eu d’incendie catastrophique et on a perdu une certaine culture du feu », estime Mme Ganteaume. « Depuis vingt ans, on a perdu des surfaces agricoles et la forêt est plus dense, résultat, il y a plus de biomasse végétale disponible », ajoute-t-elle. Sans oublier le réchauffement climatique qui se traduit par des sécheresses plus intenses et plus fréquentes. Depuis dix ans, l’Irstea s’est penché sur la thématique des interfaces urbanisme-forêt. « On avait de plus en plus de retours des pompiers qui nous expliquaient que les haies et la végétation brûlaient facilement autour des maisons, les menaçant directement », raconte Mme Ganteaume. Plantées pour protéger l’intimité des habitants, pour décorer ou encore couper du vent, les haies se révèlent être des propagateurs de feux. Assurant une continuité végétale entre un quartier résidentiel et la forêt voisine, la haie permet les échanges entre espèces, d’assurer gîte et couvert à de nombreux petits animaux mais, explique l’Irstea, elle « peut facilement propager un incendie sur plusieurs centaines de mètres à l’intérieur d’un lotissement pourtant éloigné du front de flamme ». Une brochure commandée en 2012 par le conseil général du Gard, avec le concours notamment de l’Office national des forêts (ONF) et de partenaires espagnols et portugais, avait déjà recensé « la sensibilité des haies face aux incendies de forêt sous climat méditerranéen ». En implantant des haies denses de thuya ou de cyprès dans les lotissements, on a créé « de fortes turbulences qui peuvent aggraver la situation autour de l’habitation en cas d’incendie de forêt », écrivent les auteurs de la brochure. « Sans compter que ces espèces acidifient durablement le sol et empêcheront le développement d’autres espèces moins sensibles au feu. » La moitié des dix-sept plantes ornementales étudiées y était caractérisée comme présentant une sensibilité au feu forte ou très forte. Cartographie des risques L’Irstea étudie aussi les différents types de végétation, leur inflammabilité et leur combustibilité, c’est-à-dire la quantité de végétaux dans une plante disponible pour brûler. Dans son laboratoire, ce 26 juillet, les essais se font sur le laurier-amande. Les techniciens présents, Mathieu Audouard, Christian Travaglini et Fabien Generra, ont rassemblé plusieurs feuilles. Il faut mesurer le délai d’ignition, le temps que mettra le végétal à s’embraser. Un brandon est allumé et projeté sur la feuille, « comme une saute de feu » explique Mme Ganteaume. Les tests, enregistrés sur ordinateurs, se font sur trente échantillons de la même espèce et du même âge. Tout est calculé, l’apparition de la flamme, sa disparition, la durée du feu. http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/08/11/l-interface-habitat-foret-une-zone-a-risque-pour-les-incendies_4981444_3244.html
Neomatix Posté 12 août 2016 Signaler Posté 12 août 2016 J'habite juste à côté (de l'autre côté du mur) de la plus grande foret de la région. Étonnamment les incendies estivaux ne concernent guère la Picardie 1
Cugieran Posté 13 août 2016 Auteur Signaler Posté 13 août 2016 http://www.midilibre.fr/2016/08/12/un-megot-serait-a-l-origine-de-l-incendie-qui-a-ravage-230-ha-au-nord-de-beziers,1379147.php# J'en profite : prudence avec les mégots l'été dans le sud. Déjà c'est pas cool de les jeter par terre mais en plus ça fout le feu. La règle pour qu'un mégot foute le feu : > 30° et/ou < 30% humidité et ou > 30km/h de vent. Maximiser (ou minimiser) une des trois variables influence les seuils des autres.
Neuron Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 Impressionnant hier soir à Marseille. Le ciel jaune sable, la cendre dans les yeux. Du vent. Ambiance de fin du monde. Dommage que Marseille n'ait pas brûlé.
Astha Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 Dommage que Marseille n'ait pas brûlé. Engloutie sous les eaux, voilà qui est mieux.
Frenhofer Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 J'habite juste à côté (de l'autre côté du mur) de la plus grande foret de la région. Étonnamment les incendies estivaux ne concernent guère la Picardie détrompe-toi http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/sentelie-80-le-feu-ravage-9-hectares-de-ble-1065395.html L'incendie s'est déclenché vers 15h30 cet après-midi alors que les moissons étaient en cours. En tout, 9 hectares sur les 27 hectares qui composaient la parcelle ont été détruits par le feu. La chaleur et le travail de moisson seraient à l'origine de l'incendie.
Bisounours Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 Dommage que Marseille n'ait pas brûlé. Ah bon ? Tu n'aimes pas cette ville ? Je ne la connais pas du tout, quant à moi
GilliB Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 Ah bon ? Tu n'aimes pas cette ville ? Je ne la connais pas du tout, quant à moi C'est la plus belle ville de france, dommage que ce soit invivable.
GilliB Posté 14 août 2016 Signaler Posté 14 août 2016 En quoi c'est invivable ? Délinquance ? Tout, rien ne marche, aussi bien chez les fonctionnaires marseillais (champion du monde de la glandouille) que la circulation, la délinquance.
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