Mockingbird Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Je crois savoir que dans la religion catholique on te fait des classes pour t'expliquer l'engagement du mariage. Ca te permet de prendre conscience de ce que ça signifie : dans la maladie, dans la pauvreté, dans la douleur et dans l'adversité, ce genre de choses. Les gens n'ont qu'à un peu plus parler avec leurs parents aussi. Ca aiderait pas mal. Non mais là il s'agit juste de faits scientifiques en fait. C'est pas donner des conseils sur l'éducation que tu vas donner à tes enfants, c'est juste expliquer le fonctionnement du cerveau du bébé. Comme un cours de sciences en fait.
Cugieran Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Je crois savoir que dans la religion catholique on te fait des classes pour t'expliquer l'engagement du mariage. Ca te permet de prendre conscience de ce que ça signifie : dans la maladie, dans la pauvreté, dans la douleur et dans l'adversité, ce genre de choses. Les gens n'ont qu'à un peu plus parler avec leurs parents aussi. Ca aiderait pas mal. Tu plaides pour la valeur de la parole donnée et de l'engagement en 2016. Courageux. Je te rejoindrais bien volontiers si c'était pas peine perdue... 1
Citronne Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Non mais là il s'agit juste de faits scientifiques en fait. C'est pas donner des conseils sur l'éducation que tu vas donner à tes enfants, c'est juste expliquer le fonctionnement du cerveau du bébé. Comme un cours de sciences en fait. Partir du principe où des gens vont écouter des éléments scientifiques. C'est risqué malheureusement. En gros c'est faire appel à la capacité de raisonnement et d'analyse sur un sujet où c'est principalement l'affectif qui est en jeu. Bon courage la dessus mais personnellement je n'y crois pas trop.
Citronne Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Tu plaides pour la valeur de la parole donnée et de l'engagement en 2016. Courageux. Je te rejoindrais bien volontiers si c'était pas peine perdue... On est libéraux, on aime bien se donner des défis dont on sait qu'ils seront difficile. Et puis la responsabilité de l'engagement, ça fait partie de notre credo après tout .
Cugieran Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 On est libéraux, on aime bien se donner des défis dont on sait qu'ils seront difficile. Et puis la responsabilité de l'engagement, ça fait partie de notre credo après tout . Oui c'est clair. Et on n'est pas nombreux à être libéraux...
Brock Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 On est libéraux, on aime bien se donner des défis dont on sait qu'ils seront difficile. j'avais demade a ma femme une licorne qui brille dans le noir, mais elle n'est pas liberale, elle m'a juste fait un bebe standard alors j'en veux plus
Mathieu_D Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Ce n'est pas "la société" qui met la pression pour avoir des enfants. C'est avant tout la famille qui veut voir la ligné se prolonger, si possible du vivant des grands-parents.
Mockingbird Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Partir du principe où des gens vont écouter des éléments scientifiques. C'est risqué malheureusement. En gros c'est faire appel à la capacité de raisonnement et d'analyse sur un sujet où c'est principalement l'affectif qui est en jeu. Bon courage la dessus mais personnellement je n'y crois pas trop. Eh bien c'est très dommage parce qu'on parle quand même d'enfants c'est à dire les futures grandes personnes qui dirigeront peut être un pays. (oui je mise gros pour ma descendance).
Tramp Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Dans ce cas là tu devrais élever des tarés sociopathes. 3
Escondido Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Dans ce cas là tu devrais élever des tarés sociopathes.Quelle éducation a pu recevoir Monsieur Valls ? La question mérite d'être posée.
L'affreux Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Non. Tu peux pas savoir tant que tu ne l'as pas fait. À part peut-être avec un bon livre de fiction ? 1
Mockingbird Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 L'information cruciale c'est que maintenant on sait que les bébé on un sens empathique inné. Un bébé de 3 mois est capable de faire la différence entre le bien et le mal et il choisira le bien (fronce les sourcils comme manifestation contre le mal par exemple). Donc cette capacité elle est là elle existe elle ne demande qu'à être soutenue et développée. Un enfant puis un adulte qui devient pervers, délibérément méchant ou agressif etc... ce n'est pas normal, il a subit une modification cérébrale puissante, dûe à des humiliations, de la violence, du stress etc...
Cugieran Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 L'information cruciale c'est que maintenant on sait que les bébé on un sens empathique inné. Un bébé de 3 mois est capable de faire la différence entre le bien et le mal et il choisira le bien (fronce les sourcils comme manifestation contre le mal par exemple). Donc cette capacité elle est là elle existe elle ne demande qu'à être soutenue et développée. Un enfant puis un adulte qui devient pervers, délibérément méchant ou agressif etc... ce n'est pas normal, il a subit une modification cérébrale puissante, dûe à des humiliations, de la violence, du stress etc... Les socialistes. Tôt ou tard, ça rend dingue. Même les bébés.
Mockingbird Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Les socialistes. Tôt ou tard, ça rend dingue. Même les bébés. Pour la modification cérébrale tu veux dire ?
Escondido Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Je crois quand même que grâce aux neurosciences affectives on a fait un sacré bond en avant. On sait que le cerveau de l'enfant est extrêmement fragile, immature et maléable. On sait donc que plusieurs facteurs peuvent venir abîmer sérieusement le cerveau de l'enfant ou au contraire l'aider à se construire du mieux possible. Par exemple, on sait que l’environnement social et affectif a une grande influence sur le développement des neurones, la myélinisation, les synapses, la structure cérébrale et même l'axe neuro-endocrinien (qui régule le stress et les émotions) ! On sait que le cortex pré-frontal (et orbito-frontal d'ailleurs) mature grâce à la secrétion de certaines hormones comme celles produites par l'hypocampe par exemple (encouragement, empathie, enthousiasme etc...), à l'inverse on sait que sont développement se stop lors de la sécrétion de cortisol & adrénaline qui sont les hormones du stress provoquées par l'humiliation, la méchanceté, la violence verbale ou physique etc.... On sait qu'un enfant qui subit des violences dans son enfance sera malheureusement enclin à être lui-même très violent puisqu'il aura absorber son environnement social et affectif au moment où son cerveau était le plus malléable. Bon c'est pas grand chose mais ça vaut le coup d'y réfléchir et d'en tenir compte. Parce que si tu n'expliques pas tout ça aux parents, on est d'accord qu'ils peuvent pas l'inventer. On est pas sur-humain on est pas tous les scientifiques donc on a juste besoin d'être guidés sans être culpabilisés parce qu'on fera de toute manière des erreurs. C'est pas Lancelot le spécialiste in-house du topic ?
jubal Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Les gens n'ont qu'à un peu plus parler avec leurs parents aussi. Ca aiderait pas mal.Sauf qu'il y a un conflit d'interet, tes parents ont generalement un enorme interet a ce que tu fasses des gosses et donc ils vont surement pas te dire la verite sur ce sujet. Tu plaides pour la valeur de la parole donnée et de l'engagement en 2016.On parle de gens qui regrettent leur choix, ca implique qu'ils tiennent leur engagement et accepte leur responsabilite.
Citronne Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Sauf qu'il y a un conflit d'interet, tes parents ont generalement un enorme interet a ce que tu fasses des gosses et donc ils vont surement pas te dire la verite sur ce sujet.Savoir faire la part des choses, à fortiori sur des éléments de ce type, c'est un des éléments qui te permettent aussi de t'indiquer que tu es un adulte. Et que donc tu n'es pas foncièrement ultimement influençable par tes parents et/où l'entourage. Des conseils sont des conseils. Ils peuvent être bons tout en étant biaisés. Ils peuvent être mauvais et il faut faire la part des choses. Mais ça n'en reste pas moins qu'ils sont intéressants à avoir. I.e. pas forcément prendre pour argent comptant ce qui est dit, comprendre que les personnes ont des intérêts divergents des tiens, etc. Perso à mon sens il n'y a pas de bon manuel à donner pour élever un enfant. Il y a des directions et on peut essayer de tendre au maximum vers ces directions en prenant en compte par exemple le fait que son partenaire peut avoir une vision ou un role différent. A titre d'exemple, ma tante vietnamienne, femme de mon oncle vietnamien également m'avait indiqué qu'elle essayait de faire en sorte d'éduquer le mieux possible ses filles afin qu'elles soient de bonnes personnes. Car elle savait que mon oncle travaillait surtout à les rendre travailleuse, à donner le meilleur de leur capacité et à les pousser vers la réussite plutôt professionnelle. Mais ce sont 2 parents réfugiés qui sont asiatiques et qui vivent maintenant à Los Angeles.
Lancelot Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Je crois quand même que grâce aux neurosciences affectives on a fait un sacré bond en avant. On sait que le cerveau de l'enfant est extrêmement fragile, immature et maléable. On sait donc que plusieurs facteurs peuvent venir abîmer sérieusement le cerveau de l'enfant ou au contraire l'aider à se construire du mieux possible. Par exemple, on sait que l’environnement social et affectif a une grande influence sur le développement des neurones, la myélinisation, les synapses, la structure cérébrale et même l'axe neuro-endocrinien (qui régule le stress et les émotions) ! On sait que le cortex pré-frontal (et orbito-frontal d'ailleurs) mature grâce à la secrétion de certaines hormones comme celles produites par l'hypocampe par exemple (encouragement, empathie, enthousiasme etc...), à l'inverse on sait que sont développement se stop lors de la sécrétion de cortisol & adrénaline qui sont les hormones du stress provoquées par l'humiliation, la méchanceté, la violence verbale ou physique etc.... On sait qu'un enfant qui subit des violences dans son enfance sera malheureusement enclin à être lui-même très violent puisqu'il aura absorber son environnement social et affectif au moment où son cerveau était le plus malléable. Bon c'est pas grand chose mais ça vaut le coup d'y réfléchir et d'en tenir compte. Parce que si tu n'expliques pas tout ça aux parents, on est d'accord qu'ils peuvent pas l'inventer. On est pas sur-humain on est pas tous les scientifiques donc on a juste besoin d'être guidés sans être culpabilisés parce qu'on fera de toute manière des erreurs. L'information cruciale c'est que maintenant on sait que les bébé on un sens empathique inné. Un bébé de 3 mois est capable de faire la différence entre le bien et le mal et il choisira le bien (fronce les sourcils comme manifestation contre le mal par exemple). Donc cette capacité elle est là elle existe elle ne demande qu'à être soutenue et développée. Un enfant puis un adulte qui devient pervers, délibérément méchant ou agressif etc... ce n'est pas normal, il a subit une modification cérébrale puissante, dûe à des humiliations, de la violence, du stress etc... Alors il ne faut pas mal le prendre mais tout ça ressemble énormément à de la psychanalyse avec un vernis terminologique de neurosciences.
Mockingbird Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Alors il ne faut pas mal le prendre mais tout ça ressemble énormément à de la psychanalyse avec un vernis terminologique de neurosciences. Peut-être parce que je ne maîtrise pas assez le sujet et que je retranscris mal les informations ? Quand j'aurai du temps je chercherai quelques articles scientifiques qui expliqueront tout ça mieux que moi.
Lancelot Posté 25 septembre 2016 Signaler Posté 25 septembre 2016 Je serais curieux de voir des exemples de cette littérature en effet Je sais qu'il y avait il y a 5-6 ans des efforts dans ce sens (synthèse entre neurosciences et psychanalyse) autour de Nicolas Georgieff par exemple, mais rien d'aussi abouti.
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