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Miss Liberty

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Tout ce qui a été posté par Miss Liberty

  1. Ça se tient. N'empêche qu'un dispositif similaire pourrait tout à fait exister dans un marché du travail libre, avec des employés en cours de formation, et des écoles auxquelles les employeurs confient cette formation un certain pourcentage du temps. Ça n'est pas du tout idiot pour tout un tas de métiers qui demandent une formation théorique chronophage pour le formateur, et sans nécessité d'être dans les murs de l'entreprise.
  2. C'est quoi un monde "normal"? Parce que dans le monde "tel qu'il est", la plupart des gens qui s'arrêtent à Bac+2 n'ont pas un job avec un salaire pas terrible, ils n'ont pas de job du tout. Sauf s'ils ont choisi des filières courtes professionnelles, mais celles-ci sont lieu d'exister dans tous les domaines, et ne donnent pas le même niveau de compétences. En pratique, l'option "apprendre le métier d'ingénieur sur le tas avec un Bac+2" n'existe pas. Je n'aime pas non plus la course aux diplômes et aux études supérieures pour tout, mais je ne vois vraiment pas en quoi l'alternance change la donne, c'est la culture du "vous devez avoir tel niveau d'études" le problème.
  3. Hein ? Je ne comprends pas cette phrase. L'alternance c'est souvent pour des écoles privées, et ça permet : - aux élèves de faire l'école dans de bonnes conditions, sans bosser au MacDo ou sur des jobs de merde sans rapport avec son futur métier, car l'alternance paye leur vie quotidienne - aux écoles d'avoir des frais de scolarité plus élevés que la fac, puisqu'ils sont généralement payés par l'employeur - aux entreprises de former des futurs employés et de les tester, pour moins cher qu'un CDI en période d'essai À la limite, étant donné le second point je peux entendre que cela subventionne les écoles. Mais les universités ??? Et que vient faire le SMIC dans cette histoire ?
  4. Pour le dire prosaïquement : étant donné sa cote de popularité dans le coin, si Israël se met à détruire militairement tout ce qui, dans la région, menace son existence - par exemple un lieu sur le sol d'un pays voisin abritant un groupe armé non étatique avec l'indulgence du pouvoir local -, alors Israël choisit de passer du conflit de voisinage musclé à la guerre ouverte sur plusieurs fronts. C'est audacieux. Espérons que la perspective de devoir le faire seul, sans l'allié américain, les calmera.
  5. Tu as sans doute raison, c'est de l'instrumentation a "posteriori". Mais je trouve difficile de savoir à partir de quel moment cette instrumentalisation débute, vu qu'ils ont été prévenus de l'attaque en amont. Là où tu marques un point, c'est sur leur incompétence notoire ces derniers mois, qui rend improbable un plan machiavélique prémédité.
  6. Je crains très fort, moi aussi, que le gouvernement israélien fasse la connerie de lancer des représailles, même si ses alliés lui ont clairement dit que c'était une mauvaise idée et qu'il fallait limiter "l'escalade". Ce serait absurde, en l'état actuel des choses ils ont démontré qu'ils étaient capables de protéger leur territoire, leurs bases militaires, et leur population, face à une attaque coordonnée des voisins. Don't push your luck. Ce que je trouve à la fois très bien joué et proprement scandaleux, c'est à quel point ce petit épisode a joué le rôle de remettre la "communauté internationale" au diapason d'Israël. Soudainement on n'entend plus les voix dissidentes qui commençaient à s'élever pour protester contre la situation à Gaza, et c'est de nouveau "Soutien inconditionnel à notre allié contre les méchants terroristes." Pas un seule voix pour dire que l'Iran avait ses raisons de se fâcher. Et on ne parle plus que de l'attaque terrible sur Israël, attaque qui a donc fait UNE blessée, de façon très prévisible (pour ma part, je ne m'attendais pas à autre chose pour cette première attaque, la défense est bien rodée, c'est la suite qui m'inquiétait). On ne parle plus de la famine, la destruction des infrastructures vitales, des bombardements incessants, du désastre humanitaire de l'attaque imminente sur Rafah. bref tout ce dont on parlait nous-mêmes en ces lieux avant de switcher de sujet comme tout le monde... Juste au moment où les pourparlers de paix devenaient un peu sérieux. Comme c'est pratique.
  7. Merci du conseil, mais j'ai mieux que M. Goya à la maison sur ce sujet là précisément. La première fois que j'ai lu sur la question, ça devait être en... 2008? La guerre froide, d'ailleurs, c'est une guerre par proxy, pas de basse intensité. Plus globalement : en quoi c'est moins grave si d'autres États se considèrent intouchables et piétinent les règles universelles en la matière aussi? C'est tout aussi problématique quand c'est les États-Unis. Là c'est juste un peu plus con, de mon point de vue (que je ne prétends pas ultra éclairé, attention) : ça fait six mois que Netanyahou fait tout pour mettre fin au sursis dont ils bénéficient de la part de leurs dinguos de voisins (dont plusieurs veulent la destruction totale d'Israël, tout de même), ça tient encore, et il faut qu'il aille attaquer une ambassade d'Iran ??? Si je n'avais pas des familles de potes habitant les fameux territoires occupés visés par les dit missiles, et si je n'aimais pas profondément cette terre depuis plus de quinze ans que je l'ai visitée pour la première fois, je dirais "mais bordel, vous avez ce que vous méritez". Ps : évidemment je ne souhaite aucun mal aux civils d'aucun pays du coin, qui n'ont pas à payer pour la folie des chefs (élus ou non). J'espère juste que notre propre Président n'est pas trop coké ce soir, et n'aura pas de brillantes idées pour nous entraîner dans la guerre...
  8. La décence ? Les règles de la diplomatie et de la guerre ?
  9. Voilà. C'est en ça que c'est parfaitement choquant. Israël et la Syrie non plus, d'ailleurs. Depuis quand on conduit une opération militaire contre un État avec lequel on n'est pas en guerre, sur le sol d'un État tiers avec lequel on n'est pas en guerre non plus ??? À une autre époque ça aurait fait l'office de déclaration de guerre, justement. On a déclenché des guerres mondiales pour moins que ça.
  10. Je me méfie des situations où les États-Unis ont décidé qu'un conflit était inéluctable. À chaque fois je ne peux pas m'empêcher de me demander s'ils ont l'intention de donner un petit coup de pouce "discret" pour être sûrs que ça éclate. Ça doit être mon côté complotiste.
  11. Moralité : il y a certains sujets dont on ne peut tout compte fait pas parler sur un forum. 😳
  12. Je vais être honnête : je n'ai pas l'impression que le biais vienne de @Johnnieboysur ce coup-là. Sur ce fil, nous sommes plusieurs à dire la même chose que lui, parfois même de façon plus tranchée, sans cette réaction épidermique de votre part. Je trouve au contraire qu'il se retient beaucoup, laissant toujours une ouverture au débat (ce qui n'est pas toujours mon cas, par exemple). 😇 Ce sujet est extrêmement touchy, on ne peut pas se permettre de se formaliser du ton, des envolées lyriques, des comparaisons utilisées etc. C'est à cause de l'obsession à maîtriser et policer le discours que le sujet n'avance pas : il faut des passionnés, mais prêts au dialogue. Et j'ai parfois le sentiment d'une présomption contre toute autre position que le soutien inconditionnel à Israël, comme si oser formuler notre position nous obligeait à écrire dix paragraphes de preuves et à avancer des arguments impeccables pour qu'on accepte de la discuter. Pourquoi poster un post X non analysé ou un billet d'humeur serait réservé à un seul "côté"?
  13. Alors soyons honnête, vu que les otages étaient aux mains du Hamas, je n'aurais pas donné cher de leur survie, et donc si j'avais été dans la position de faire des choix politiques et stratégiques en incluant le paramètre de leur libération, je n'aurais pas mis ce paramètre très haut non plus dans mon calcul. Simplement, je trouve indécent que le discours "pas de trêve tant que les otages ne sont pas tous rentrés à la maison" soit encore un discours acceptable face à une caméra, et que la question des otages soit encore autant brandie comme argument par les défenseurs d'Israël, aujourd'hui, après les derniers mois.
  14. Je pense que @Johnnieboyparlait de stratégie côté Israël. Il faut reconnaître que la stratégie "tout bombarder, noyer les tunnels, affamer toute personne habitant dans le périmètre et tirer sur tout ce qui bouge, y compris si c'est un civil désarmé parlant hébreu" est... étonnante.
  15. Il ne reste plus qu'à espérer que Bruno Lemaire soit tellement â court d'idées qu'il vienne les chercher sur ce fil (non, ce n'est pas de l'ironie).
  16. Tu as mille fois raison, les parents ne sont pas dédouanés par la faillite de l'Education nationale. Mais disons qu'avant, sans héritage et sans effort extraordinaire de la part des parents, juste avec des exigences basiques et de l'assiduité en cours, tu avais une chance qu'un instituteur repère ton potentiel et t'aide à en faire quelque chose.
  17. Alors s'il s'agit d'une dictée de type certificat d'études, c'était quand même d'un certain niveau, avec des pièges, des mots rares. Pas vraiment de l'orthographe de tous les jours. J'ai un souvenir d'en avoir fait, j'avais bien fait une dizaine de fautes tout de même - bon, j'étais en CE2 aussi, ceci peut expliquer cela (c'est marrant d'ailleurs, ça devait être sur l'année scolaire 1995-1996 si je calcule bien). Je plussoie pour l'exigence à l'époque de nos grands parents, mais aussi pour le fait que ça restait une minorité qui avait un niveau "irréprochable". C'est juste que la majorité avait un niveau respectable, même pour des métiers qui ne le nécessitaient pas, et que la minorité pouvait s'en servir pour accéder à des métiers plus qualifiés et réellement vecteurs d'ascension sociale. D'ailleurs, le métier de dactylo en est un excellent exemple, je trouve. C'est mieux que l'usine... Du côté de mon père, enfants d'ouvriers (spécialisés), ascension sociale par l'école car ils ont tous les deux faits les écoles normales d'instituteurs, et ont fini pour l'un professeur en secondaire et pour l'autre directrice d'école. Et leur fils professeur des universités. C'est une époque révolue...
  18. Les familles où il y a adoption à la naissance par une tante ou une cousine, soit par générosité des parents biologiques envers des proches stériles, soit par nécessité financière, cela m'a toujours semblé plus proche d'un projet conforme à l'amour. Le souci qui se pose, c'est lorsqu'il y a des non dits ou des secrets connus de beaucoup sauf de la personne qui a besoin de savoir...
  19. Écoute, je ne sais plus trop où j'avais lu des choses sur l'attachement primaire à quelqu'un d'autre, je ne sais plus si c'était dans un livre sur l'évolution de l'espèce humaine (Jared Diamond, Robin Dunbar?) ou dans un livre plus sur l'évolution culturelle de Joseph Henrich. À l'occasion je demanderai à F.mas s'il peut aider ma mémoire.
  20. En fait, même avec une séparation immédiate, il y a bien un deuil à faire pour la mère porteuse, plus ou moins long, d'abord parce que l'attachement hormonal se développe grandement pendant la grossesse, même si la porteuse n'a pas le projet de s'attacher, la biologie c'est plus fort que nous... Il y a aussi un contact sensoriel d'ailleurs, on sent le bébé bouger plusieurs fois par jour dès le deuxième trimestre de grossesse. Ça n'est pas pour rien que ça prend plus de temps à un père qu'à une mère de s'attacher, même s'il avait le même désir d'enfant et que ce sont les parents biologiques ! C'est compliqué de savoir où mettre le curseur lorsqu'une séparation est nécessaire, pour une adoption je crois que la tradition était plutôt de laisser quelques jours au duo mère / bébé, sans doute justement pour un début serein. Je ne suis pas spécialiste. Avant ma grossesse, j'avais une opinion plutôt neutre sur la GPA, je ne voyais pas trop où était le problème, en faisant un parallèle avec l'adoption. Après avoir vécu la grossesse, la naissance et lu sur le sujet, mon avis a changé, car ça ne me semble pas bon de créer exprès cette situation. Au passage, j'ai mieux compris une autre différence avec l'adoption, à savoir le processus de FIV inclus dans quasiment toute GPA. J'ai dû approfondir le sujet en étant moi-même confrontée à l'infertilité, et en conclure que ça n'était pas compatible avec mes convictions morales. Quand on croit qu'un embryon est un petit être humain dès la fécondation on ne peut pas être ok avec la FIV, qui suppose forcément un tri des embryons, dont certains sont vulgairement jetés dans l'évier, sur la base de critères assez subjectifs. Donc pour ma part il y a beaucoup trop d'étapes où on ignore la réalité biologique et scientifique dans le déroulé d'une PMA pour que je puisse la cautionner...
  21. Sur la question de l'attachement des premiers instants, du côté de l'enfant, il ne s'agit pas de partager un génome (du côté du parent c'est une autre question, parce que l'investissement parental est différent selon qu'il s'agit de nos gènes ou non, c'est bien documenté). Pour le bébé il s'agit réellement de contacts sensoriels, et des hormones que ça déclenche. Or ces contacts sensoriels ont lieu pendant neuf mois avant la naissance, un bébé connaît la voix, les bruits, l'odeur etc. de la femme qui l'a porté. Il y a donc déjà un attachement important, et c'est cette voix, cet environnement sensoriel qui l'apaise et le rassure lors de ses premiers pas dans le choc d'un monde extérieur à découvrir entièrement. C'est extrêmement étonnant comme expérience, la puissance de la présence de sa mère pour la santé d'un bébé fragile - oui, des bébés en couveuse vivent très bien, mais d'autres ont des séquelles, et d'autres encore ont survécu grâce aux bras et à la voix de leur mère. Même sur la question génétique, la femme qui porte l'enfant joue un rôle très important, car la grossesse va jouer pour l'épigénétique, donc pour faire simple l'expression ou non de certains gènes. ( Le premier article que je trouve sur le sujet, il doit exister mieux mais c'est bien vulgarisé : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-sante/20130703.RUE7450/ce-que-transmet-une-femme-a-un-embryon-qui-n-est-pas-le-sien.html ) Ceci dit, la figure d'attachement peut être quelqu'un d'autre que la mère, si celle-ci n'est pas disponible. Toujours par les mêmes phénomènes sensoriels et hormonaux.
  22. Je ne sais pas pourquoi vous vous prenez la tête pendant plusieurs pages à propos de la représentativité de vidéos, il y a plus simple et plus représentatif : l'armée qui est aujourd'hui à Gaza est une armée de conscription, toute la société israélienne y est représentée (il y a même des juifs religieux qui ont passé outre leur pacifisme de longue date pour rejoindre les rangs après le 7 octobre). C'est cette armée dont il apparaît de façon de plus en plus manifeste qu'elle empêche le travail des humanitaires malgré la famine, cible des civils, des médecins, des journalistes et globalement traite tout gazaoui comme un ennemi. En cela elle ne fait que suivre les ordres, certes. Mais justement, elle les suit. Je n'ai pas vent de mutineries en masse ces dernières semaines, ou de mouvements de désolidarisation massive de la société israélienne. Ceux qu'on entend râler le font parce que la libération des otages tarde trop, pas parce qu'on envoie leurs gosses tuer d'autres gosses. Là on ne parle plus d'ados qui rigolent en mode "je vais te tuer et bombarder ta maison", on parle des grands frères et sœurs, des pères et oncles des ados en question, en train de le faire.
  23. Je ne vois aucune raison de dire qu'il doit y avoir la même répartition entre hommes, femmes et enfants chaque jour. Selon le lieu visé, l'opération du jour, ça peut changer. Et le comptage ne se fait pas dans des conditions optimales non plus...
  24. Surtout qu'ils ne les éliminent pas du tout, ils en créent autant qu'ils en tuent, et ils excitent leur colère contre nous, les Occidentaux complices. La haine crée la haine.
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