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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. J'ignorais pour les add-on Excel. Ils ont trouvé une façon de se sortir du VBA alors (EDIT: ou bien add-on ne signifie pas macro ?). Décidément Anders Hejlsberg a fait du bien à Microsoft.
  2. Neuneu2k pour ton article tu ajouteras un petit topo sur les imprimantes 3D.
  3. Sauf que le post de neuneu2k ne verse pas dans l'humanisme "béat". C'est shiva88 qui commence à être fatiguant à force de construire ses raisonnements sur du vent.
  4. Moi aussi j'aime bien l'intervention de Neuneu2k sur l'artisanat pour tous. Elle mériterait un article dans CP. Finalement cette discussion a mené à quelque chose.
  5. À cause de l'obligation de comptabilité et des autres contraintes administratives, parce que sinon rendre service et être payé pour ça il y a réellement peu de monde qui n'en est pas capable.
  6. Tu as lu trop vite. Je dis que si on retirait les dynamos tout le monde pourrait pédaler.
  7. En fait depuis HTML 5 les navigateurs sont devenus des supports relativement complets pour des applications JavaScript exécutées en mode clients lourds.
  8. Je ne tiens vraiment pas à défendre l'allocation universelle, j'en suis revenu. L'inconvénient de l'impôt négatif est qu'il faut le calculer. Alors qu'une allocation universelle n'a pas besoin d'une comptabilité individuelle, elle pourrait d'ailleurs être financée par la TVA qui limite également le besoin de comptabilité. Et elle pourrait être non pas un montant fixe mais une proportion fixe de la récolte de TVA totale mensuelle par exemple. C'est à ce niveau-là du raisonnement que je me suis arrêté, à l'époque, voilà dix ans, pour partir chercher dans des livres d'anthropologie une meilleure compréhension du travail et des hommes. Mais une chose est restée, je trouve toujours dans l'allocation universelle cet immense avantage : pas de comptabilité. Si on arrive à enlever l'obligation de comptabilité mais du côté des producteurs, c'est une porte qui s'ouvre grand sur l'économie informelle, celle qui rend heureux et donne du travail à tout le monde, y compris les "inadaptés" (inadaptés au salariat en fait). Et c'est pourquoi aujourd'hui je soutiens des deux mains et des deux pieds et du reste l'idée d'un impôt forfaitaire pour financer l'État (puisqu'à mon avis il en faut un), c'est-à-dire en quelque sorte une allocation universelle négative. Avec moi, avec shiva88 et sans les anarcho-capitalistes, soutenons tous l'allocation universelle négative.
  9. J'ai eu mon DUT en 1999. À l'époque le niveau des cours de mathématiques n'était pas bien terrible et de toute manière les notes en math ne pesaient que un sixième donc on pouvait se rattraper sur d'autres matières. D'une manière générale je recommande chaudement cette formation : dense, courte, conçue pour être utilisable. Bienvenue, il y a de la place pour tous les profils dans ce métier. La seule condition c'est d'aimer ça et d'être bosseur. Voici mon conseil : commence tout seul. Je ne connais pas un seul exemple de bon développeur qui doit son niveau à sa formation. Tous les bons se sont auto-formés, et ont totalement dépassé ce qu'il y avait à prendre dans leurs formations. Paye un bouquin sur PHP (si tu aimes construire depuis zéro) ou sur un framework (je recommande Symfony que je n'aime pas mais il est un des plus formateurs - ou CodeIgniter qui a l'air chouette, pour construire depuis zéro de manière cadrée) ou sur un CMS (Drupal ou Joomla!, au choix, si tu es un expert-cliqueur), invente-toi un projet personnel ou propose tes services gratuits à une petite association et zou, c'est partie. Comme le précise Neuneu2k : tu n'as pas forcément besoin d'un diplôme dans l'informatique pour faire de l'informatique. D'autant plus que tu auras déjà un niveau bac+3. Toutefois ça t'aidera à avoir une vision plus large de l'informatique. En France regarde aussi les cours du soir au CNAM ou à distance avec le CNED. Complètement faux et en particulier dans le Web depuis deux ans.
  10. @Neuneu2k, "garantie". Sinon ça pique les yeux. Mais à mon sens le premier souci n'est pas technique. Free jazz affirmait qu'il y a continuité entre social-libéralisme et socialisme, et le problème vient de là. Si on s'assoie sur la morale pour créer une allocation universelle, alors il n'y a aucune raison de ne pas créer d'autres allocations. "Qui vole un œuf vole un bœuf". C'est valable aussi pour les idées politiques. Ensuite même en admettant qu'une "allocation universelle parfaite" puisse être créée elle ne résoudrait rien. Ses effets bénéfiques ne seraient que transitoires. Une fois rentrée dans les mœurs, elle ne ferait au final que décaler le sentiment d'être pauvre. Elle ne réduirait aucunement la souffrance des pauvres.
  11. C'est exagéré. L'allocation universelle n'est pas une mauvaise idéologie, juste une mauvaise idée. Une idée qui séduit ceux sensibles aux idéaux libéraux mais qui aimeraient que les problèmes sociaux soient au préalable réglés d'un coup de baguette magique. Contrairement aux communistes, les défenseurs de l'allocation universelle peuvent changer d'avis sans renier leur identité.
  12. Shiva, le gars qui veut un État pour sauver les libéraux malgré eux.
  13. Les inégalités sociales sont "nécessaires" dans le sens qu'elles sont naturelles et nous aussi, nous ne sommes pas artificiels. Mais "inégalités" va plus loin que "différences". Ce n'est pas une simple question de gouts. Par exemple lorsque quelqu'un de supérieur dit quelque chose, cela vaut plus que si un inférieur dit la même chose. Et je ne parle pas de spécialisation des compétences.
  14. Les inégalités existent, elles sont naturelles, et un mode d'organisation libéral ne les supprime pas. C'est effectivement un problème majeur car il y aura toujours des étatistes pour proposer de manière simpliste des coups de marteaux sur les inégalités qui dépassent. Et ils seront toujours plus convainquant que les libéraux : regardez, maintenant que les États sont en quasi-faillites sur tant de sujets, comme c'est dur d'expliquer aux non-libéraux que les étatistes ont tort. Alors imaginez si en plus on vivait dans un monde moins étatique au point d'en oublier les plus grands défauts des grands États.
  15. Oui. Et s'il ne joue pas un rôle, pourquoi est-il là ? Entrainement au débat en terrain hostile ? Besoin d'en découdre ?
  16. Tu ferais mieux de te frotter un peu à l'entrepreneuriat plutôt que de faire des plans sur la comète.
  17. Et en matière de robots, ces interlocuteurs-là ne sont pas des ignorants. C'est plutôt faux.
  18. Il y a dix ans j'étais intrigué par la thèse de l'économie d'abondance. Je suggère à shiva88 de suivre le même chemin que moi : vérifier les prémisses, éliminer un à un les raccourcis dans le raisonnement. Et pour commencer je recommande "Âge de pierre, âge d'abondance" de Marshall Sahlins : Ce n'est pas une blague. C'est vraiment un bon point de départ : remonter dans le temps pour mieux comprendre le travail et les Hommes.
  19. Shiva88, oublie l'argent et arrête de raisonner macro. Travailler c'est rendre service à autrui. Tu affirmes qu'une partie de la population ne peut plus rendre service parce que les robots le font à leur place. C'est aussi pessimiste que faux. Enlève les contraintes étatiques dans le monde développé et tu verras un secteur de la débrouille absolument florissant. Parce qu'il y a mille manières de rendre service à autrui. Parce que pour que nos besoins soient finis, il faudrait que ce soit nous les robots.
  20. Elles sont payés moins, il restait donc plus d'argent.
  21. Quelques pistes : 1/ Ce ne sont pas les inégalités mais les innovations qui font grossir le gâteau. 2/ L'énergie ne peut pas être terminée, le stock sur terre à la rigueur mais il restera toujours le flux venant du soleil ; 3/ Il est toujours possible d'améliorer la manière dont on utilise une énergie ; ce qui revient à dire qu'en fait sur le plan économique il n'existe que des services (de transformation de la matière etc.) et non pas des biens ; 4/ L'énergie n'est pas l'unique sujet : le partage des terrains est, lui, plus facile à finir (il existe un gâteau pour les terrains) ; 5/ Les propriétaires ne vivent pas à l'infini, leurs propriétés non plus ; 6/ L'hypothèse que les activités humaines pourraient rendre la planète invivable est un autre sujet. L'introduire dans les soucis de partage ne fait que nuire aux débats.
  22. À mon sens on ne peut pas prendre des exemples dans les mathématiques à propos du gout de la lecture. La littérature et les sciences ne fonctionnent pas pareil. En littérature chaque auteur est un monde à part, influencé par son contexte dont ses prédécesseurs, mais tout de même un monde à part, complet, ou, si l'auteur décède trop vite, impossible à compléter. En mathématiques combien de savants a-t-il fallu pour théoriser le calcul intégral ? S'il fallait repartir de zéro et trouver soi-même par "spontanéité" personne n'arriverait à rien. Chaque chercheur prolonge le raisonnement de ceux qui ont cherché avant lui.
  23. Mes souvenirs c'était plutôt de pondre des trucs convenus sous la forme thèse-antithèse-synthèse, et parfois même en me faisant compter les mots. Je ne vois pas trop comment j'aurais pu travailler sur le contexte historique en première, à seize ans, je n'avais pas et je n'ai toujours pas la culture que cet exercice demanderait. J'aime bien lire des analyses d'historiens qui en sont capables, ce n'est pas cela qui est demandé à l'élève de première. Je n'ai pas non plus une idée sur comment faire pour éviter la dissection dans les cours de français, je dis juste que pour aimer les textes le plus simple est de les lire en dehors de l'école.
  24. Pour aimer Balzac et Zola, il faut les lire avant que l'école n'y oblige. Lire, pour l'école, c'est juste disséquer.
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