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Lexane

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Tout ce qui a été posté par Lexane

  1. http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/sports/201410/20/01-4810876-patinage-de-vitesse-eric-bedard-quitte-lequipe-de-france.php http://www.lequipe.fr/Short-track/Actualites/Bedard-ca-me-fait-de-la-peine/508286 « Au printemps, nous nous étions entendus sur un salaire net que j'allais recevoir chaque mois. On avait alors une entente écrite par courriel, approuvée par le président et les autres personnes de la Fédération. Ils m'ont expliqué plus tard que les impôts seraient à ma charge, ce qui ne devait pas être le cas. Jamais un entraîneur n'aurait signé ça. Pour moi, ça représentait une diminution de 30 % par rapport à ce que nous avions établi. » Donc pour des raisons d'impôts incompréhensibles (j'ai l'impression qu'il a eu son salaire net, mais qu'il pensait qu'il incluait aussi les impôts de fin d'années) et de fédération incompétente., on perd des chances de super performances aux prochains JO. C'est quand même dommage, surtout qu'on a un vrai potentiel en France qui est toujours gâché par ce genre de choses. Un peu de contexte : Éric Bédard a gagné 4 médailles olympiques. Il a entraîné l'équipe italienne avant Sotchi, lui faisant gagner 3 médailles. Côté patineurs français, un certain nombre de podiums en championnats et coupe du monde et une médaille d'or aux Championnats du Monde Junior en relais... mais depuis toujours, des entraînements chaotiques parce que la fédé refuse de mettre les moyens pour garder les entraîneurs et les patineurs. Résultat : pas de médaille à Sotchi (mais une 7ème et une 11ème place). «Ça allait bien dans l'équipe chez les garçons. Nous venions de battre le record français du relais, on fondait beaucoup d'espoir sur des top-5 en Coupe du monde. Mais je ne peux m'embarquer dans une aventure de quatre ans avec autant de points d'interrogation.»
  2. Pour éviter trop de débats qui donneraient en effet mauvaise presse, il y a aussi la possibilité de transformer plus ça en festival qu'en congrès, avec concerts, activités, films en plein air, stands d'entrepreneurs et que sais-je encore, et sans oublier une ou deux conférences ou tables rondes pour quand même avoir un côté "sérieux" aussi ?
  3. Des avis ? De l'importance des inégalités Un traité de 700 pages sur l'économie, traduit du français à l'anglais, n'est pas une lecture de plage particulièrement reposante, même pour quelqu'un de notoirement geek. Mais en juillet, je me suis senti obligé de lire Le Capital au XXIème siècle de Thomas Piketty, après avoir lu plusieurs avis sur l'ouvrage et entendu des amis en discuter. Je suis content de l'avoir fait. Je vous encourage à le lire aussi, ou au moins un bon résumé comme celui-ci de The Economist. Piketty a eu la gentillesse de discuter de son travail avec moi sur Skype le mois dernier. Comme je lui ai dit, je suis d'accord avec ses conclusions les plus importantes, et j'espère que son travail poussera plus de personnes intelligentes à étudier la richesse et les inégalités de revenu, parce que plus on en sait sur leurs causes et leurs remèdes, mieux on s'en sortira. J'ai aussi dit que certains éléments de son analyse me gênaient, comme j'en parlerai ci-dessous. Je suis entièrement d'accord avec Piketty sur les points suivants : Des inégalités importantes sont un problème : elles gâchent les incentives économiques, poussent les démocraties à favoriser l'intérêt des puissances financières, et elles ne respectent pas l'idée que tous les hommes naissent égaux. Le capitalisme ne tend pas de lui-même vers plus d'égalité - c'est-à-dire que les concentrations de richesse peuvent avoir un effet exponentiel si on ne les contrôle pas. Les gouvernements peuvent jouer un rôle constructif dans l'évitement de ces amassements de richesses, si et quand elles décident d'agir. Je préciserai dans un souci de clarté que quand je dis que les inégalités sont un problème, je ne sous-entends pas que le monde empire. Au contraire, grâce à l'émergence des classes moyennes dans des pays comme la Chine, le Mexique, la Colombie, le Brésil et la Thaïlande, le monde en général devient plus égalitaire, et cette tendance mondiale positive devrait continuer. Mais les écarts extrêmes ne devraient pas être ignorés, ou pire encore, pris pour un signe que nous avons une économie performante et une société épanouie. Oui, des inégalités découlent nécessairement du capitalisme. Comme le dit Piketty, elles sont inhérentes au système. La question est plutôt de se demander quel niveau d'inégalité est acceptable, et quand l'inégalité commence à faire plus de mal que de bien. Voici ce dont nous devrions discuter, et je suis enchanté que Piketty ait participé au débat avec autant de bonne volonté. Cependant, le livre de Piketty a des lacunes importantes, que j'espère voir traitées par lui-même et d'autres économistes dans les années à venir. Malgré toutes ses données sur les tendances historiques, il ne donne pas une vue globale de la création et de la dépréciation des richesses. Au centre de son livre, une équation simple : r > g, avec r le retour sur les capitaux investis et g le taux de croissance de l'économie. L'idée globale est que quand les retours sur les capitaux dépassent les retours sur la main-d'oeuvre, l'écart des richesses augmentera entre les gens qui ont beaucoup de capital et ceux qui dépendent de leur travail. L'équation est si fondamentale pour Piketty qu'il la qualifie de "force fondamentale de la divergence" qui "résume la logique générale de [ses] conclusions". D'autres économistes ont assemblé des bases de données historiques immenses, qui font douter de la valeur de r > g dans la compréhension de l'évolution des inégalités. Je ne suis pas un expert. Ce que je sais, par contre, c'est que le r > g de Piketty ne différencie pas les différents types de capitaux et d'utilités sociales de façon adéquate. Imaginez trois personnes riches. Un homme investit son capital dans le développement de son entreprise. Ensuite, une femme donne la plupart de son capital à des associations humanitaires. Une troisième personne consomme surtout, dépensant beaucoup d'argent dans un yacht ou un avion. La richesse de ces trois personnes contribue à augmenter les inégalités, mais j'aurais tendance à penser que les deux premiers apportent plus à la société que le troisième. J'aurais aimé que Piketty fasse cette distinction, qui a des implications importantes dont je parlerai un peu plus loin. Plus important encore, j'estime que l'analyse de Piketty ne prend pas en compte des forces puissantes qui empêchent l'accumulation des richesses d'une génération à une autre. Je supporte entièrement l'idée que nous ne voulons pas d'une société aristocrate dans laquelle les familles déjà aisées s'enrichissent simplement en se reposant sur leurs lauriers et en récupérant ce que Piketty appelle leur rente, c'est-à-dire, ce qu'ils gagnent en laissant d'autres personnes utiliser leur argent, leurs terres et leurs autres biens. Je ne pense cependant pas que l'Amérique suive ce modèle. Jetez un coup d'oeil à la liste Forbes des 400 Américains les plus riches. La moitié environ des personnes sur cette liste sont des entrepreneurs dont les entreprises ont très bien performé, grâce à beaucoup de travail et de chance. Contrairement à l'hypothèse rentière de Piketty, je ne vois personne dont les ancêtres ont acheté une grande étendue de terres en 1780 puis accumulé les rentes. Aux États-Unis, ce vieil argent a disparu depuis longtemps en raison de l'instabilité financière, de l'inflation, des taxes, de la philanthropie et de la consommation. On peut voir une dynamique de déplétion des richesses dans l'histoire des industries populaires. Dans la première partie du vingtième siècle, Henry Ford et quelques autres entrepreneurs s'en sortaient très bien dans l'industrie automobile. Ils étaient propriétaires d'une grande part des actions des entreprises automobiles qui arrivaient à capitaliser sur les économies d'échelle et une rentabilité très élevée. Ces entrepreneurs qui réussissaient sont l'exception. Bien plus de personnes, incluant bien des rentiers qui avaient investi leurs richesses dans l'industrie auto, ont vu leurs investissements disparaître entre 1910 et 1940, quand l'industrie américaine est passée de 224 à 21 constructeurs. Plutôt qu'un transfert de richesses vers les rentiers et d'autres investisseurs passifs, on voit donc souvent le contraire. J'ai remarqué le même phénomène au travail, que ce soit dans la technologie ou d'autres domaines. Piketty a raison en affirmant qu'il y a des forces qui peuvent mener vers une croissance exponentielle des richesses, incluant le fait que les enfants des personnes les plus riches ont souvent accès à des réseaux qui les aideront à trouver des stages, des emplois, etc. Cependant, d'autres forces mènent à la déplétion de ces richesses, et le Capital ne leur donne pas assez de poids. Je suis également déçu que Piketty se soit clairement conentré sur les revenus et la richesse en négligeant complètement la consommation. Les données de consommation représentent les biens et services achetés, incluant la nourriture, l'habillement, le logement, l'éducation ou la santé, et peuvent ajouter beaucoup à notre compréhension du mode de vie de chacun. En particulier dans les sociétés riches, le point de vue du revenu ne donne pas assez d'informations sur ce qu'il faut améliorer. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les données de revenu, en particulier, peuvent prêter à l'erreur. Par exemple, un étudiant en médecine sans revenus et avec un important prêt pour financer ses études serait dans une situation très difficile selon les statistiques, alors que son salaire sera peut-être très élevé quelques années plus tard. Un exemple plus extrême : quelques personnes extrêmement riches apparaîtront comme pauvres si elles ne reçoivent plus de dividendes ou de revenus. Je ne dis pas que nous devrions ignorer la richesse et le revenu. Mais les données de consommation pourraient être bien plus importantes pour comprendre le bien-être humain. Elles montrent une situation différente - et généralement plus positive - de ce que Piketty décrit. Dans l'idéal, j'aimerais voir des études qui s'appuient à la fois sur la richesse, le revenu et la consommation. Même si on ne peut pas avoir un paysage parfait aujourd'hui, on en sait déjà bien assez sur les défis qu'il faut relever. La solution favorite de Piketty est une taxe annuelle progressive sur le capital plutôt que sur le revenu. Il affirme que ce genre de taxe "rendra impossible d'éviter une spirale inégalitaire tout en préservant la concurrence et les incitations à recommencer une accumulation primitive du capital". Je suis d'accord avec le fait que l'imposition ne devrait pas se faire sur le travail accompli. Il est complètement illogique que le travail soit autant taxé aux États-Unis, surtout comparé au capital. Cette situation sera encore plus absurde dans les années à venir, alors que les robots et d'autres mécanismes automatiques pourront effectuer de plus en plus de tâches que les employés humains font aujourd'hui. Mais plutôt que de déplacer les impôts vers le capital, comme Piketty aimerait, j'aimerais que ce soit la consommation qui soit soumise à une taxe progressive. Prenons l'exemple des trois personnes dont j'ai parlé plus tôt : une qui investit dans des entreprises, une qui donne à des causes humanitaires, une qui vit très confortablement. Il n'y a rien de mal à être la troisième personne, mais j'estime qu'elle devrait payer plus d'impôts que les deux autres. Comme le soulignait Piketty lorsque nous discutions, il est difficile de mesurer la consommation : par exemple, les donations politiques devraient-elles compter ? D'un autre côté, presque tous les systèmes d'impôts, incluant l'impôt sur le capital, rencontre des difficultés similaires. Tout comme Piketty, je mets également beaucoup d'espoir dans la taxe de succession. Laisser les héritiers consommer ou redistribuer du capital de façon disproportionnée seulement parce qu'ils sont nés dans la bonne famille est une façon d'allouer les ressources qui n'est ni intelligente, ni juste. Comme se plaît à le répéter Warren Buffett, c'est comme "choisir l'équipe olympique de natation pour 2020 en prenant les fils aînés des médaillés de 2000". J'estime qu'on devrait maintenir les impôts de succession et investir les recettes dans l'éducation et la recherche, le meilleur moyen de renforcer notre pays dans le futur. La philanthropie peut aussi être une solution privilégiée. Il est dommage que Piketty lui accorde aussi peu de place. Il y a un peu plus d'un siècle, Andrew Carnegie était le seul à encourager ses proches aisés à donner d'importantes parts de leur fortune. Aujourd'hui, un nombre croissant de très riches choisit de le faire. La philanthropie bien fait ne crée pas seulement directement des bénéfices concrets pour la société, elle réduit de plus la richesse familiale. Melinda et moi sommes convaincus que la richesse "de dynastie" est mauvaise pour la société comme pour les enfants. Nous voulons que nos enfants se créent eux-même une place dans le monde. Ils auront toutes sortes d'avantages, mais ce sera à eux de construire leur vie et leur carrière. Le débat au sujet de la richesse et des inégalités a déchaîné les passions de tous les côtés. Je n'ai pas de solution magique à proposer. Je sais par contre que, même avec ses défauts, le travail de Piketty apporte une nouvelle réflexion. Et maintenant, je suis impatient de découvrir de la recherche qui étudiera mieux encore ce sujet important.
  4. C'était la "primitive accumulation" qui me gênait, en fait. Je ne savais pas si c'était vraiment "une accumulation primitive", ce qui a assez peu de sens imo, ou un terme plus spécifique qu'il mentionnait dans son livre. Merci
  5. Besoin d'un coup de main pour la traduction, est-ce que quelqu'un qui a lu le bouquin de Piketty peut m'aider avec cette citation ?
  6. 3 raisons pour lesquelles l'armée américaine ne devrait pas combattre Ebola Obama envoie des milliers de troupes américaines en Afrique de l'Ouest pour combattre Ebola. Leur mission : construire des centres de traitement et dispenser une formation médicale aux professionnels de la santé au sien des communautés locales. Mais est-ce une bonne idée d'apporter ce type d'aide ? Voici trois raisons pour lesquelles la militarisation de l'aide humanitaire est une très mauvaise idée : L'aide humanitaire militarisée détruit les principes humanitaires L'aide humanitaire doit être neutre, et ne pas dépendre d'objectifs politiques ou militaires. Utiliser l'armée dans une crise humanitaire empêche cela et encourage l'agitation ultérieure. Le nombre d'attaques contre les travailleurs humanitaires a augmenté au cours de la dernière décennie, précisément à cause d'une transgression de la limite entre les objectifs humanitaires, politiques et militaires. Et l'historique américain en Afrique prouve que ce scepticisme a raison d'être. Ces six dernières années, l'armée américaine a étendu sa présence en Afrique par le biais de missions humanitaires spécifiquement créées pour établir des points d'entrée pour des missions militaires futures. Les communautés locales doivent faire face à un véritable chantage : si elles n'acceptent pas la présence de l'armée, elles courent le risque de se priver d'une aide humanitaire dont elles ont besoin. Ceci gâche la confiance nécessaire pour établir une bonne relation entre les communautés et les porteurs d'aide. L'aide militaire est inefficace sur le long terme L'aide militarisée est généralement financée par des montants énormes qu'on doit dépenser rapidement. Par exemple, le Department of Defense a déjà alloué 1 milliard de dollars au combat contre Ebola. Le besoin de dépenser des montants gargantuesques s'explique par la volonté d'atteindre des objectifs politiques sur le court terme. Ceci se transforme donc en une dépense inefficace : on manque de suivi sur le long-terme ou d'évaluation post-intervention, ce qui signifie que les mêmes erreurs seront répétées à l'infini. L'aide militaire diminue le potentiel de l'aide civile Bien des politiques qui supportent l'aide militaire affirment que seule l'armée peut gérer une crise humanitaire efficacement. Si c'est vrai - et c'est trop souvent vrai - alors cela met en exergue le manque d'attention dont souffrent les programmes civils, qui ont pourtant plus de chances de réussir sur le long terme. En nous appuyant constamment sur l'armée pour nos efforts humanitaires, on étouffe les efforts faits pour créer des organisations civiles qui pourraient, elles, gérer les projets complexes nécessaires pour régler des crises humanitaires à grande échelle.
  7. http://www.zerohedge.com/news/2014-10-06/goodbye-gun-control-1200-machine-3d-printing-guns-has-sold-out-36-hours Adieu contrôle des armes à feu : la machine à 1200 dollars en rupture de stock après 36 heures En Mai 2013, j'avais parlé du travail de Defense Distributed, qui permet aux particulier d'imprimer leurs propres armes à feu en 3D. Dans cet article, il notait : L'impression 3D, tout comme les crypto-monnaies décentralisées, ont l'extraordinaire potentiel nécessaire pour changer le monde dans lequel nous vivons. Ils peuvent le faire de façons presque inconcevables aujourd'hui, puisque nous ne sommes que des débutants dans ce domaine. Plus que toute autre chose, ces technologies peuvent donner à l'individu un pouvoir qu'il n'a jamais possédé, et je pense que c'est dans la plupart des cas une très bonne chose. Alors que les 16 pièces du Liberator, l'arme imprimable en 3D de Defense Distributed, étaient formées de plastique, la fraiseuse contrôlée par ordinateur à 1200$ qu'on appelle le "Ghost Gunner" est capable de modeler les polymères, le bois, et le métal en trois dimensions. Voici un morceau de l'article qui y est consacré dans Wired : Les Américains veulent des armes à feu sans numéro de série. Et apparemment, ils veulent aussi les faire chez eux. Mercredi, l'association libertarienne à but non lucratif de Cody Wilson, Defense Distributed, a rendu public le Ghost Gunner, une fraiseuse contrôlée par ordinateur à 1200$ (environ 950€) qui a pour objectif de donner la possibilité à n'importe qui de fabriquer son propre AR-15 chez lui, sans expertise, sans régulation et sans numéro de série. Depuis, Cody Wilson a vendu plus de 200 de ces machines, dont 175 en moins de vingt-quatre heures. C'est bien plus haut que ce à quoi il s'attendait : Wilson avait prévu de vendre 110 machines en tout avant d'arrêter d'accepter les commandes. Alors que le Ghost Gunner est une fraiseuse "généraliste", capable de graver les polymères, le bois, et le métal en trois dimension, Defense Distributed a surtout insisté sur sa capacité de fabriquer la platine d'un AR-15 (NdT : dont nous avons déjà parlé dans cet article), qui est l'élément contrôlé de cette arme à feu semi-automatique. [...] Wilson affirme qu'il est en pleines négociations avec Ares Armor, un des plus grands fournisseurs des platines 80% et basé à San Diego, pour commencer un partenariat commercial. Les ventes du Ghost Gunner pourraient être beaucoup plus basses, mais à 1200 dollars, chacune d'entre elle aide à financer les activités de Defense Distributed. "Je n'ai jamais été aussi optimiste en ce qui concerne la capacité de Defense Distributed à devenir une partie intégrante du futur, et à aider à créer une démocratisation du second amendement", dit-il. "Il y a un espoir que Defense Distributed puisse devenir une association non négligeable dans le domaine de la protection des libertés. C'est l'ambition, le rêve le plus fou de cette entité, que d'avoir un effet concret comme celui-ci." Les lecteurs de Liberty Blitzkried savent déjà que je suis un supporter convaincu du droit aux armes. Alors que je ne suis personnellement pas fan d'armes à feu, je reconnais le droit d'être armé de mes compatriotes. Alors que bien des gens aiment pousser aveuglément le contrôle des armes à feu, il serait bien plus intelligent de la part des Américains de se pencher sur le contrôle de la guerre, c'est-à-dire d'empêcher notre propre gouvernement d'être à l'origine de la violence de façon constante, agressive et inconstitutionnelle dans le monde entier, et en particulier au Moyen-Orient. Je trouve que le sommet de l'hypocrisie est atteint lorsque les politiques, qui utilisent en permanence le sang et les richesses de notre pays pour bombarder et assassiner des civils dans le monde entier, grimpent sur des estrades pour insister sur l'importance du désarmement de civils pacifiques à cause de quelques fusillades dans des écoles, aussi tragiques soient-elles. Lorsque le gouvernement américain deviendra Suisse, nous pourrons parler du contrôle des armes à feu. Les plus grands criminels, assassins et seigneurs de guerre ici sont au sommet du gouvernement américain et du complexe militaro-industriel, et ils font tout ça avec l'argent de nos impôts. Si vous voulez un monde plus pacifique, commencez plutôt par là.
  8. http://www.ibtimes.co.uk/rise-new-libertarians-meet-britains-next-political-generation-1469233 Intéressant ?
  9. Je commence la traduction pour le premier article sur le Ghost Gunner
  10. Mais ! Je l'ai fait, il est juste au-dessus...
  11. Le Stade des Alpes de Grenoble n'est pas mal non plus dans le genre "échec retentissant".
  12. http://www.wired.com/2014/10/cody-wilson-ghost-gunner/ [/size] À relire [/size] En 2013, en présentant le premier pistolet entièrement imprimé en 3D, Cody Wilson a prouvé que de nos jours, n'importe qui peut fabriquer une arme fonctionnelle et létale dans son garage en quelques clics. Maintenant, il s'est lancé sérieusement dans la fabrication d'armes "artisanales". Et cette fois, le résultat n'est pas en plastique. Le dernier projet libertarien de Cody Wilson est une fraiseuse, qu'il a surnommée le Ghost Gunner et qui est connectée à son PC. Comme toute fraiseuse contrôlée par ordinateur, cette boîte noire d'une trentaine de centimètres de côté utilise un foret monté sur une tête qui se déplace dans les trois dimensions, modelant des formes à partir de blocs de polymères, de bois ou d'aluminium. Mais cette fraiseuse-ci, vendue 1200 dollars (environ 950€) par l'entreprise de Wilson, Defense Distributed, a pour but de créer un objet en particulier : la platine d'un AR-15. Ce simple petit morceau de métal est devenu l'épicentre du contrôle des armes à feu. La platine est la partie de l'arme qui relie les différents éléments qui la composent, ce qui en fait l'élément le plus réglementé de l'ensemble. Si vous produisez votre propre plateine chez vous, cependant, vous pouvez commander sans problème les autres composantes sur Internet, créant ainsi une arme semi-automatique sans numéro de série, sans contrôles d'identité, sans période d'attente, en bref, sans législation à respecter. Certains partisans du contrôle des armes à feu l'appellent une "arme fantôme" (Ghost Gun). Il est tout à fait illégal de vendre cet élément intraçable ; par contre, rien ne vous interdit de le fabriquer vous-même. L'exploitation des failles dans la réglementation des platines d'armes à feu est loin d'être une idée nouvelle ; certains armuriers amateurs fabriquent les leurs depuis des années. Mais Wilson, qui signe avec le Ghost Gunner une énième provocation envers les lois fédérales, est déterminé à simplifier et à démocratiser le processus. "Cela a toujours été réservé aux armuriers, pas aux utilisateurs lambda. C'est là que le numérique et la tendance à fabriquer les choses par soi-même prend toute son importance. Nous avons développé un outil très bon marché, qui rend l'armurerie traditionnelle accessible à tous. N'importe qui peut la pratiquer à la maison." La volonté de Wilson de donner à chacun la possibilité de fabriquer une arme intraçable fait partie d'une mission anarchiste de grande envergure : montrer comment la technologie peut rendre la notion même de gouvernement obsolète. Wilson a passé les deux dernières années à développer des armes à feu qui peuvent être imprimées aussi facilement que de l'encre sur une feuille, déjouant toute tentative de contrôle des armes à feu. "C'est une façon de marquer les esprits des étatistes, une façon d'humilier le pouvoir qui veut vous humilier", explique-t-il. Les créations controversées de Defense Distributed incluent des chargeurs en plastique et des platines d'AR-15 imprimables en 3D, ainsi qu'un pistolet entièrement imprimable qu'il a appelé le Liberator. Mais Wilson affirme que sa transition de l'impression 3D à la fraiseuse contrôlée par ordinateur, qui forge le métal, participe à la démocratisation des armes létales. "L'impression 3D [d'armes à feu] en plastique, c'était juste un aperçu du futur. Aujourd'hui, on peut utiliser ces machines pour créer une arme qui respecte les standards de qualité auxquels on s'est habitué. Le standard de la communauté des possesseurs d'armes, c'est le métal." Le processus de fabrication de cette platine en métal est plus simple, physiquement et légalement, qu'on pourrait le croire. Utiliser le Ghost Gunner pour tailler une platine à partir d'un bloc d'aluminium serait une entreprise longue et complexe, mais la communauté des porteurs d'armes échange des "platines 80%", c'est-à-dire des pièces de métal en forme de platines qui se vendent pour à peine 80 dollars et sont taillées à environ 80%. Il leur faut seulement quelques cavités supplémentaires pour être finalisées. Le bureau de régulation de l'alcool, du tabac et des armes à feu a déterminé que cette limite de 80% d'avancement de la production était le maximum légal pour qu'un élément ne soit pas considéré comme fonctionnel, et ne nécessite donc pas un traçage via un numéro de série gouvernemental. Les 20% restants, c'est-à-dire la finition des platines, ont jusqu'à maintenant été effectués en utilisant des fraiseuses qui coûtent des dizaines de milliers de dollars. Cependant, les fraiseuses assistées par ordinateur sont en pleine transition : de la fabrication industrielle, elles s'adaptent à une utilisation personnelle et accessible. Le Shapeoko ou le Nomad, par exemple, coûtent quelques milliers, voire même quelques centaines d'euros seulement. Le Ghost Gunner a été bâti à partir de micro-contrôleurs Arduino à 20 dollars, une tête sur mesure et un foret en acier. La machine de Defense Distributed ne peut pas modeler des pièces aussi grandes que celles de ses concurrents, mais sa petite taille la rend plus solide et précise, lui permettant de façonner une platine complète à partir d'un bloc taillé à 80% en une heure environ. Wilson dit que cette tâche serait impossible avec des fraiseuses bas de gamme pour amateurs, mais qu'elle ne requiert pourtant pas non plus un matériel à plusieurs milliers de dollars. "Nous rendons la fabrication infiniment plus facile", dit-il. Ambitions subversives mises à part, Wilson ne cache pas le fait que le Ghost Gunner est un projet à but lucratif. Contrairement aux projets d'impression 3D passés de Defense Distributed, cette fraiseuse permet à l'entreprise de Wilson de financer ses activités annexes. Il souhaitait proposer des pré-commandes de la machine via une campagne Indiegogo ou Kickstarter, mais ces sites interdisent la vente d'armes ou d'outils pour les fabriquer. Depuis le lancement de Defense Distributed, en 2012, Wilson a prouvé son talent pour jeter de l'huile technologique sur le feu politique, des armes imprimables en 3D sans le moindre contrôle à un logiciel de blanchissement d'argent grâce aux Bitcoins. Sa dernière innovation promet d'être tout aussi controversée : il lancera le Ghost Gunner juste après un débat en Californie touchant à un projet de loi interdisant la fabrication de toutes les armes sans numéro de série. Cette loi, appelée le "Ghost Gun Ban" et proposée par le sénateur Kevin de Leόn plus tôt dans l'année, a pour objectif de criminaliser à la fois l'impression 3D et la finition de platines à 80% sans un numéro de série déterminé par le gouvernement, et ce dans l'État entier. La loi a été approuvée par le Sénat et l'Assemblée de l'État, mais soumise à un veto en janvier par le gouverneur Jerry Brown, qui a affirmé qu'il "ne [voyait] pas en quoi l'ajout d'un numéro de série à une arme à feu artisanale [améliorerait] la sécurité publique". Ce veto représente encore une déception pour les partisans de la prohibition comme le sénateur De Leon, qui ont déjà averti des dangers des platines faites maison. "Les nouvelles technologies qui permettent à n'importe qui de fabriquer une arme posent cette question : ces armes sont-elles faites par des individus dangereux [par exemple...] des criminels et des personnes mentalement instables ?", a demandé De Leon lors d'une conférence de presse en janvier. "La menace est réelle. Nous commençons à observer une industrie émergente et un marché des armes fantômes [...] personne ne sait qu'elles existent, jusqu'à ce qu'un crime soit commis avec." Il s'avère que la police pense qu'un AR-15 construit de cette façon a été utilisé par John Zawahri, 23 ans, pour tuer cinq personnes à Santa Monica l'an dernier avant d'être lui-même abattupar la police. Zawahri avait des antécédents psychiatriques et sa demande de permis de porter des armes avait été refusée auparavant. L'arme semi-automatique qu'il a assemblée est de plus illégale en Californie. Après le veto du gouverneur concernant le Ghost Gun Ban, la fraiseuse de Wilson pourrait rendre ces armes intraçables bien plus accessibles au grand public, et Wilson ne s'en dédouane pas, confrontant même directement les prohibitionnistes. Il est même allé jusqu'à déposer une demande de copyright pour l'expression "Ghost Gun" (arme fantôme), un geste qui pourrait limiter son utilisation légale par les prohibitionnistes. "Si Kevin de Leόn ne devait pas en entendre parler, ces efforts seraient inutiles. Ce que je veux, c'est offrir ce monde aux politiques. Notre stratégie est d'incarner et de réaliser leur cauchemar, leur donner le monde dont ils parlent", explique Wilson. Et si sa fraiseuse est utilisée pour créer des armes incontrôlables qui mènent à la violence, comme pour John Zawahri ? Wilson répond qu'il a déjà répondu à cette question quand on la lui a posée à l'époque des armes imprimables : la violence potentielle est le prix à payer pour la liberté. "J'ai la conviction que ça fait partie de ce que le peuple mérite, un idéal républicain cohérent et respectueux des libertés civiles." "On peut avoir une brosse à dents sans numéro de série, et on peut avoir un fusil d'assaut sans numéro de série. C'est important pour moi. L'arme à feu intraçable est ce pour quoi je me bats", termine Wilson.
  13. National Public Radio (NPR) a récemment évoqué le succès impressionnant de l'entreprise Firestone Tire dans ses efforts pour empêcher Ebola de se propager parmi les 80 000 employés de ses gigantesques plantations de caoutchoutiers. Comment ? En mettant en place trois mesures de santé publique rigoureuses : isoler les patients infectés mettre les personnes qui ont été en contact avec les patients infectés en quarantaine protéger le personnel médical des infections. NPR explique : En août, alors que l'épidémie se propageait à toute vitesse dans la capitale voisine, les patients touchés par Ebola ont commencé à arriver à l'hôpital et aux cliniques de la plantation. Le département de quarantaine de l'hôpital a été agrandi pour héberger 23 personnes et une annexe a été rapidement construite. La priorité de l'entreprise est devenue d'empêcher Ebola de se répandre. Les écoles de la ville, fermées par décret gouvernemental, ont été transformées en centres de mise en quarantaine. Les professeurs ont contribué à sensibiliser la population en faisant du porte-à-porte. Des centaines de personnes potentiellement exposées au virus ont été placées en quarantine. Soixante-douze cas ont été identifiés : 48 ont été traités à l'hôpital et 18 ont survécu. À la mi-septembre, les unités de traitement d'Ebola de l'entreprise étaient presque pleines. Ce week-end, il ne restait que trois patients, des garçons âgés de 4, 9 et 17 ans. Ces trois garçons venaient de l'extérieur de la plantation. On peut en déduire qu'au moment même où la plus grande épidémie d'Ebola jamais enregistrée se déploie tout autour de son territoire, Firestone a réussi à empêcher le virus de pénétrer ses plantations et d'affecter ses employés. Le docteur Flannery, du CDC, affirme qu'une des raisons principales du succès de Firestone est l'étroite surveillance des personnes potentiellement exposées au virus, ainsi que la mise en quarantaine volontaire de toute personne ayant été en contact avec un malade. Ebola continue à se propager au Libéria, en Guinée et au Sierra Leone avant tout parce que les gouvernements de ces pays n'arrivent pas à mettre en quarantaine les personnes exposées au virus, que cette quarantaine soit ou non volontaire.
  14. Je suis partante pour les traduire, mais si j'ai bien compris, faut d'abord que la proposition soit validée par un modo ?
  15. Attendez, quand est-ce que Snow a parlé d'aimer son gosse ? Il me semble qu'il a juste parlé de le protéger. J'ai été animatrice en centre aéré quelque temps (expérience qui me donne d'ailleurs bien l'impression qu'au moins un bout d'instinct maternel est acquis), y'a des gamins que je ne supporte pas, mais que je protègerais quand même s'ils étaient face à une menace quelconque. Il me semble donc bien qu'il ait parlé d'instinct de protection et non d'amour maternel.
  16. Ce qui me paraît très bien, mais ne relève pas de la traduction, c'est tout ce que je voulais dire.
  17. Ca m'a l'air très concentré sur les US en fait, pas mal de points de la liste ne sont pas applicables en France. Ca relève plus de l'adaptation que de la traduction.
  18. Super, merci pour l'info ! Pour des brèves de ce genre, je pense que je pourrai refaire des traductions assez régulièrement, d'ailleurs. Ca serait cool de faire un "mode d'emploi" complet dans le premier post du topic, si c'est possible.
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