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jabial

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Messages postés par jabial

  1. Etre libérale c'est penser que les privilèges de chacun, ne doivent être le fruit que des mérites de chacun,

    Non. Etre libéral, c'est abolir les privilèges. Un privilège est un droit de coercition sur autrui. La richesse n'est pas un privilège mais un bien.

    en conséquence, si on refuse toute assistance à un homme motivé qui a perdu son emploi, celui ci aura beau avoir tous les mérites du monde, ce n'est pas en se retrouvant "clodos" du jour au lendemain, qu'il retrouvera un emplois.

    Si vous voulez fonder une association humanitaire pour aider ceux qui n'ont pas l'intelligence de s'assurer contre le chômage, libre à vous. Mais de quel droit piqueriez-vous dans mon portefeuille pour le faire?

    De quel droit interdiriez-vous aux gens de choisir de prendre leurs risques pour avoir un peu plus d'argent (ce qui peut correspond à un besoin vital), ou même de prévenir ce risque eux-même par l'épargne?

    Enfin bref, que vous le vouliez ou non, votre vision des choses ne procède pas du paradigme libéral, avec ou sans Etat.

  2. Ainsi il serait bon d'arrêter avec les lieux commun faussement libéraux selon lesquel l'Etat et les impôts ne devraient plus exister, ce qui s'apparente à de l'anarchie ( idéologie pour junkie dégénéré et hippies en errance ).

    Il serait bon que vous preniez conscience que vous n'allez pas apprendre aux membres de ce forum en quoi le libéralisme consiste, ni les traiter de junkies dégénérés et autres hippies, sans quoi vous serez invité à errer ailleurs.

  3. Le système des assedics est une bonne chose en soit, permettre à un chômeur de vivre décemment jusqu'à ce qu'il retrouve un emploi, mais évidamment dans la mesure ou ce pays est remplie en grande partie d'incapables majeurs, ce système devient une machine à assistanat pour glandeur

    Non monsieur. Un système qui "est une bonne chose" pour une civilisation d'anges immaculés et une mauvaise pour des êtres humains, est tout simplement un mauvais système. Quand on y rajoute le fait qu'il est financé par le racket, et que ce racket diminue la performance de l'économie qui fonctionne et qui nous enrichit tous, alors c'est un crime contre l'Humanité.

  4. Il y a cependant une énorme différence entre l'Allemagne et la France : les "teutons" sont capables de passer outre les différences mesquines pour obtenir le pouvoir.

    Moi, je dirais plutôt qu'ils sont prêts à trahir leur électorat pour avoir un peu de pouvoir. En France, l'électorat est déja trahi depuis longtemps, et chacun s'accroche à son bout de gras.

    Je serais plutot pour Alain Madelin.

    Il ne se présente pas. Vote plutôt pour AL, ils sont ses successeurs logiques.

  5. Non, définitivement non. Un impôt est prélevé par une autorité légale, la mafia par définition est une organisation illégale. Et la légalité n'est pas un privilège qu'octroie ou retire Murray Rothbard dans ses théories. La mafia ne prélève donc pas d'impôt, c'est un simple racket. Les deux termes ne sont pas synonymes.

    L'impôt est une activité légale, comme la déportation des juifs l'était aussi (puisque legs = la loi).

    Ca n'en fait pas une activité légitime.

    Si tu regardais la structure logique de tes phrases, tu te rendrais compte que tu travailles avec des pétitions de principes (c'est pas sérieux) que tu cherches à justifier a posteriori. Une partie de mon métier consiste à écrire et à vérifier des arbres de preuves où les éléments logiques (séquents) s'enchaînent jusqu'à démontrer l'assertion finale. Ton raisonnement est circulaire : pour toi, l'impôt n'est pas un vol parce que c'est l'impôt. Je suis au regret de te dire que ce n'est pas suffisant.

  6. l'Etat est un bandit sédentaire préférable aux bandits errants ("roving") que sont les organisations criminelles.

    Pas d'accord - une mafia est un bandit sédentaire, et je remets en question ton ordre de préférence.

    la mafia n'a pas pour but l'exercice du pouvoir politique, cela ne l'intéresse pas.

    Pure pétition de principe.

    L'Etat est, hélas ?, la seule et unique garantie contre les subversions des fanatiques qui veulent prendre le pouvoir à sa place,

    Et une autre.

    Pour RonnieHayek:

    Je t'avais déja répondu, je crois, que :

    • les mafias utilisent régulièrement le chantage pour forcer des gens à combattre pour elles
    • les mafias font bien des dommages collatéraux
    • les mafias suffisament ancrées dans la tradition prétendent représenter la justice
    • tous les Etats ne prétendent pas au totalitarisme

    Autrement dit, si, oui, un Etat est une mafia qui a réussi, non, il n'existe pas de différence interne entre Etat et mafia. Une mafia devient un Etat dès lors que la majorité des gens l'acceptent.

  7. Bonjour à tous,

    Moi c'est Léa, je suis une libre-penseuse (et toc !).

    :doigt: Bienvenue :warez:

    J'aime bien Alissa Rozenbaum. Les autres libertariens, ce sont tous des vieux moches aves des grosses lunettes.

    J'ai des lunettes mais je suis ni vieux ni moche.

    Je reprendrais bien un pti verre, le scotch de cette Taverne est un vrai délice.

    :icon_up:

  8. A la différence de l'Etat, la mafia n'essaye pas de trouver des rationalisations idéologiques à ses méfaits

    Bien sûr que si - simplement, elles sont plus simples. Ca se résume à l'axiome fondateur de l'Etat - "je veille sur mes petits".

    de même qu'elle ne transforme pas des villes en champignons atomiques ni leurs habitants en ombres chnoises.

    Parce qu'elle n'en a pas les moyens.

  9. Il y en a un, il faut le reconnaître: le consentement massif et irréfléchi de la plupart des victimes.

    C'est aussi le cas pour une mafia suffisament dévelopée. J'ai pu parler avec un "pépé" Italien, et il m'a expliqué que dans le coin où il était, dans sa jeunesse, tout le monde trouvait normal d'aller payer le racket au parrain. Et en cas de problème, c'est lui qu'on allait voir.

  10. Il doit y avoir en effet des critères simples et limpides qui permettent de déterminer les gens objectivement désagréables. En revanche, pour le Con, le seul étalon qu'on a, c'est celui d'Audiard : les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

    Non, tu as confondu avec les entrepreneurs :icon_up:

    Moi je reconnais le con à son degré d'incohérence : quelle que soit son intelligence, le con aura tendance à avoir des propos contradictoires. On peut mesurer le niveau de connerie au rapprochement des propositions contradictoires. S'il est capable de dire une chose et son contraire dans la même phrase, alors il est très très con.

  11. Je trouve peu élégant, alors qu'on te fait gentiment remarquer que ton raisonnement ne tient pas, que tu traites ton interlocuteur de sophiste.

    Et ne t'en déplaise, ce n'est pas parce qu'on est incapable de comprendre la logique qu'elle est invalide.

    De fait, si le fait de travailler dans un domaine est un critère, je pense pouvoir sans crainte parler d'inférences avec qui que ce soit.

  12. Pas du tout. C'est comme si tu disais qu'un médecin qui n'était pas d'accord avec Paracelse sur la façon de soigner n'était médecin que de façon nominale.

    Au contraire, ce sont les randiens qui ne poussent pas l'objectivisme jusqu'au bout. Il ne suffit pas d'être au courant des bonnes idées, encore faut-il savoir penser par soi-même. Comme disait si bien Ayn Rand, "la fidélité n'est pas un subsitut pour la pensée". Les fanatiques randiens sont, pour employer le vocabulaire objectiviste, des second-handers qui n'ont pas les capacités suffisantes pour séparer l'objectivisme de l'être humain Ayn Rand avec ses défauts, et prennent le tout comme un package-deal.

  13. Un vol consiste à prendre à autrui ce qui lui appartient (1).

    Le crime est encore plus grave s'il est commis par une bande armée (2).

    Que les mafieux portent un uniforme ne change pas la nature de l'agression (3).

    Tout impôt relève de la criminalité organisée. (4)

    - assertion (1) fausse : il manque, intentionnellement ou pas, "contre son gré". Le sens de la majeure est ainsi complètement détourné via l'analogie fallacieuse (vol = transfert) car incomplète (vol = transfert contre la volonté d'une des parties).

    Contre son gré est évidemment sous-entendu. Pour voir un sophisme là-dedans, il faut faire fort. CM n'accuse pas les organisations carritatives de vol ; l'Etat, lui, prend l'argent de votre, contre notre gré.

    - assertion (2) vraie ou fausse : vraie en droit pénal (français), fausse sans les critères du droit ("un crime reste un crime".)

    Il est évident qu'on ne parle pas ici de crime au regard du droit pénal d'un prince particulier, mais au regard des Droits de l'Homme, universels. Ceci dit, je ne connais pas de pays où le fait de commettre un crime en bande armée n'est pas une circonstance aggravante.

    - assertion (3) vraie ou fausse : vraie hors les critères du droit ("l'habit ne fait pas le moine"), mais fausse en droit pénal car une agression avec usurpation d'uniforme d'un fonctionnaire d'autorité aggrave la peine. Le logicien a-t-il oublié son code pénal entre (2) et (3) ?

    Tu n'as pas compris le propos de l'auteur. Il veut dire que le fait que les criminels portent des uniformes (douanier, policier, etc) ne change pas le fait que leurs actions sont des crimes, toujours au regard des DDH.

    - assertion (4) fausse : "J'ai tort. Or, d'une part j'ai peut-être tort et, d'autre part j'ai peut-être raison. Donc j'ai …" :icon_up:

    Qu'est-ce qu'un impôt? C'est le fait, pour la plus grosse bande armée d'un territoire, de procéder au racket. Rien de plus et rien de moins.

    Tu dois confondre avec "objectiviste".

    Un objectiviste cohérent est nécessairement anarcap.

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