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jabial

Sage
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Messages postés par jabial

  1. :warez:  :icon_up:  :doigt:

    J'ai 17 ans et je veux jouir !

    Intellectuellement et physiquement.

    Cool.

    Je suis pour l'égaliberté !

    Tiens, une lacanienne.

    Liberté des corps et de la jouissance car je suis freudo-lacanienne !

    Moi, je suis szaszo-cognitiviste.

    Avec ma belle robe jaune je traverse les champs de coquelicot à la recherche d'un paysan, séminariste égaré en recherche d'absolu…

    Attention, les coquelicots ça tourne la tête.

    Je suis pour le non - j'ai convaincu mon grand frère de voter NON -, rebelle et souverainiste.

    Moi aussi je suis souverainiste - je suis pour la souveraineté de chaque individu sur lui-même.

    Mais j'aime bien les communistes et tout ce qui est rustaud.

    Avec ou sans capote?

  2. POur info, pour payer la TIPP il faut encore être pris.

    L'erreur de l'entreprise en question est d'avoir présenté son offre au marché classique sans se douter que les brigands bouffis de pétrodollars les mettraient en faillite ; s'ils s'étaient adressés à la mafia de la drogue, nous aurions déja une avancée spectaculaire.

    Les plus honorables ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

  3. Mon cher Ronnie, comme je l'explique plus bas dans le texte, avoir faim et manger ne nécessite pas la coordination de milliers d'intervenants. Chacun ayant dans son bagage intellectuel la possibilité de trouver sa bouche et de la nourriture (que se soi à la chasse ou au supermarché).

    Bien au contraire, trouver à manger demande bel et bien la coordination de milliers d'intervenants, entre les éleveurs, les cultivateurs, les fabriquants d'emballages divers, les transporteurs, les acheteurs intermédiaires (grossistes), les revendeurs au détail et les utilisateurs finaux.

    Si un seul des éléments de la chaine foire, c'est une catastrophe - et si (quand) c'est nationalisé ou contrôle, on la frôle, la catastrophe. Quelquefois, on obtient même une vraie famine, comme en Corée du Nord.

    La seule différence entre la bouffe et les routes, c'est que la bouffe a toujours existé de toute éternité, et que par conséquent l'Etat n'était pas assez étendu pour s'en mêler au départ, et donc, nous avons devant nous yeux un exemple qui démontre que le privé sait le faire (même si on le réglemente de plus en plus, jusqu'au jour où des disfonctionnements commenceront à apparaître et où l'Etat en prendra prétexte pour les aggraver).

    Une route, c'est potentiellement une fortune pour ceux sur le terrain de qui elle doit passer. Alors franchement, s'il y a un ou deux grognons, et bien la route fera un petit détour à côté, c'est tout. Ca n'a rien de si extraordinaire, et si tu as l'habitude d'en construire, tu dois savoir qu'aujourd'hui la situation est la même, à ceci près qu'au lieu de respecter la propriété privée on respecte la maison des copains du député.

  4. Si j'ai bien compris, on abandonne la propriété privé "individuelle" et on crée une SA qui s'occupe de la construction et l'entretien des routes.

    On n'abandonne rien du tout, une SA peut toujours vendre des parties de ses biens. On rend aux citoyens ce qui leur a été volé, ils en feront ce qu'ils veulent ensuite - ceci peut inclure un découpage, mais on n'a pas à le faire sans leur demander leur avis.

    Donc, les sociétés propriétaires de vallées ou de lieux de passage "obligés" pourront exiger des octroies exorbitant. Tellement exhorbitant que certains feront la guerre pour s'emparer du carrefour : exemple le Luxembourg. Place qui fut tellement fortifié qu'il a fallu un accord France/Prusse pour débloquer la situation.

    Dans un sens, c'est positif puisque le Luxembourg doit son "autonomie" au conflit(s) France/Prusse…

    Pas réaliste. Des Etats peuvent se permettre de faire la guerre, en particulier grâce à l'impôt et à la conscription ; des entreprises, même très grosses, ne peuvent le faire sans l'aide de l'Etat, tant cette opération coûte cher. Même pour un immensément riche Etat comme les USA, le coût de la guerre en Irak a été exorbitant. S'il y a "guerre" entre entreprises, ça se fera par des arbitrages, comme ça se fait courament aujourd'hui.

    Si la standardisation des règles est possible mais certainement pas évidente puisque il existe de nombreux cas qui n'auront aucune concurence, comment gérer les droits de passages ? En lisant le code civil, on s'aperçoit de l'énorme complexité du problème. Le code civil a magnifiquement résolu ce casse tête et y mettre les mains pour tout changer est à mon avis très "dangereux".

    L'Etat a résolu ce casse-tête, effectivement, et de la manière suivante : il a octroyé à quelques monopoleurs le droit de voler tout le monde avec des octrois exorbitants. Comment ça te va?

    Surtout que vous refusez une force de maintien de l'ordre… Comment ferez vous pour établir un rapport de confiance en lieu et place d'un rapport de force entre chaque citoyen ?

    Nous ne refusons certainement pas une force de maintien de l'ordre. Nous expliquons simplement qu'elle ne peut être efficace (comme tout autre service) que s'il y a concurence.

  5. Le problème de la privatisation des routes, et toutes les objections que ça soulève (personne qui achèterai une route pour faire chier le monde par ex.) est dû au fait que les routes existent déjà et sont déjà utilisées par tout le monde.

    Si quelqu'un construisait une route qui avant n'était pas utilisée, et n'en autorisait pas l'usage, ça ne choquerait personne.

    Si quelqu'un achète une route existente pour la bloquer (le fait que ce soit improbable n'est pas un argument), c'est là qu'il y a un problème. Moi je pense que puisque ces routes existent depuis longtemps, qu'elles ont été payées par le contribuable et utilisées par le contribuable, tout le monde a acquis un droit de passage dessus. Donc si privatisation il y avait, il faudrait formaliser ce droit de passage, et l'acquéreur d'une route devrait le respecter.

    Après tout le problème est dans la formalisation de ce droit de passage qui implique forcément une sorte de contrôle des prix.

    Je ne suis pas d'accord. Pour moi, le fait que chacun a payé pour cette route signifie simplement que chacun doit être bénéficiaire de la restitution des biens volés (c'est-à-dire, qu'il doit recevoir une action de la société de route lors de sa libéralisation). Après, chacun est libre de vendre ses actions ; je ne vois pas en quoi le vol étatique engendrerait une contrainte d'inaliénabilité des biens qu'il commande.

  6. "Seigneurial", pas "féodal". Le terme "féodal" a un sens strict:
    La féodalité est, selon Louis Halphen, "cette idée que ce qui prime est le lien d'homme à homme, de vassal à seigneur, avec comme contrepartie le fief, qui est à la fois le gage, le moyen d'action et, au départ, la récompense du vassal." La notion de hiérarchie et d'allégeance prévaut comme celle de la personnalisation des rapports entre suzerains et vassaux.

    Oui mais ce fief, il est obtenu comment? En plus, historiquement, ce ne sont pas, du moins au début, des grands seigneurs qui ont choisi des petits seigneurs pour administrer leur territoire, mais plutôt le contraire : ce sont de petits seigneurs qui ont prêté allégeance à un grand seigneur dans un but de protection militaire.

  7. Juste un point, le "féodalisme" - en fait, la féodalité (rapport de fidélité et de confiance entre un suzerain et son vassal) - n'est pas à confondre avec l'oppression qu'exerçaient les seigneurs sur les serfs. Ce sont deux réalités sociales distinctes, mais que l'on confond souvent.

    Il ne s'agit pas d'un rapport de confiance et de fidélité (et pourquoi pas l'honneur chevaleresque tant qu'on y est?) mais d'un rapport de domination à plusieurs étages, dont la servitude est une composante inséparable. Ce n'est pas parce que certains ont raconté des légendes noires sur le moyen-âge qu'il faut lui inventer une légende blanche.

  8. Rah Subotai… Pourquoi est-ce qu'on se retrouve toujours avec le même deux poids deux mesures dès qu'on parle de la libéralisation des routes?

    Premièrement il est totalement irréaliste d'imaginer qu'une personne achèterait une maison sans une servitude de passage sur les routes les plus proches.

    Deuxièmement, tout ce que tu décris l'Etat peut le faire aussi, mais la différence c'est qu'au moins dans le cadre privé on peut toujours utiliser la route concurente avec qu'avec l'Etat on ne peut pas.

  9. Il est assez curieux, en vous lisant, qu'il serait possible d'avoir la "vérité absolue et immuable" seulement en proclamant viables des conceptions qui seraient "légitimes". Mais faudrait il pour cela comprendre parfaitement que la légitimité est un concept fluctuant dans le temps. Ce qui est légitime à un moment T ne le sera pas forcément à un moment T1.

    Il est curieux que tu fasses dire à Jefferson ou à Franklin ceci.

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