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Rincevent

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Tout ce qui a été posté par Rincevent

  1. Rincevent

    JO 2024: Paris perdu ?

    Le twittôs de base semble avoir du mal à distinguer entre l'allusion et l'hommage d'une part, et la caricature irrespectueuse de l'autre.
  2. Nan mais tu n'imagines pas en fait : quand tu divises le nombre de repas prévus par le nombre d'athlètes, tu as 2,5 repas par jour et pas un de plus. Le fournisseur qui a remporté le contrat est déjà en quasi-rupture de stock sur les œufs et sur la viande (passque le climat, tu comprends).
  3. On m'a parlé de l'alimentation des athlètes : je parie qu'à peu près aucun record ne sera battu lors de ces jeux, tant elle semble catastrophique.
  4. Defund aussi la DGAFP, tiens.
  5. Rincevent

    Au boulot les jeunes

    Économiquement, aucun intérêt. Culturellement, tu fréquentes des gens que tu n'aurais sans doute jamais pu croiser autrement (Ceci étant, le soutien scolaire pour lycéens et collégiens permet aussi de rentrer dans l'intimité de foyers qui ne sont pas du tout de ton milieu, je ne néglige pas ce que ça m'a apporté).
  6. Il me semble me souvenir que la forme bonne du gouvernement du grand nombre chez Aristote ne se nomme pas démocratie, mais politeia, que certains traduisent par République (traduction évidemment imparfaite) ; et qu'au contraire chez lui le terme de démocratie en désigne la forme dégénérée/corrompue. Il en va peut-être différemment chez Polybe, que je n'ai pas lu. Sinon, oui, le terme est d'autant plus pertinent en notre temps de "démocratie d'opinion" menée par les media puis par les réseaux sociaux.
  7. Rincevent

    Shower thoughts

    Non, plutôt comme le Grütli.
  8. Non. C'est un bel exemple de ratage du militantisme libéral : il y a eu un moment où Guéreau se demandait à quoi attribuer et comment qualifier les tares qu'il observait, et diverses belles âmes gauchoïdes lui ont refilé une étiquette dont il a pu se servir sans qu'il ne vérifie ce qu'elle pouvait bien recouvrir. Tout ça parce qu'on n'a pas été là au bon moment pour lui donner la bonne étiquette, et pour lui expliquer en quoi elle était meilleure que les autres.
  9. Ceci. Vivre socialement sous l'identité de l'autre sexe, ça se fait par le travestissement. La transsexualité, c'est entre autres symptômes considérer que, par exemple, la bite que tu as entre les jambes est une excroissance qui n'appartient pas à ton corps et dont tu aimerais te débarrasser, tout comme dans le syndrome du membre étranger. La métaphore est plus profonde qu'il n'y paraît, puisque la transsexualité classique (i.e. non-autogynéphile) est assez souvent accompagnée d'autres anomalies du schéma corporel.
  10. @Marlenus L'Arcom a décidé (ou on a décidé pour elle) d'emmerder Bolloré, mais de jouer la plausible deniability afin que des petits malins puissent trouver cette décision justifiable. Un peu comme, dans un saloon, tu peux justifier que "oups, le coup est parti tout seul" quand tu tires dans le pied du type qui t'emmerde, mais la même justification ne passerait pas si tu lui avais tiré dans le buffet.
  11. Moui alors vu comme certains se comportent, la représentation que certains se font de l'autre sexe est au minimum très caricaturale, et souvent parfaitement fausse. (D'où un grand nombre de déceptions une fois la transition presque achevée). Ça ne semble plus simple que parce qu'on néglige toute cette subtilité (en plus de nier toute la complexité de gestion pour le reste des gens, exemple pour le moins original d'externalités négatives).
  12. J'en viens à croire que les gens ont un certain niveau basal de malheur ou de malheur, qui vient principalement d'eux, de leurs actions et de leurs habitudes ; basal au sens où, si tel ou tel évènement extérieur peut les en écarter à la hausse comme à la baisse, ils y retournent tôt ou tard. La succession de tels évènements nous a appris très tôt que ce qui nous entoure avait une influence sur notre bonheur, mais rares sont ceux qui apprennent que cette influence n'était que temporaire ; ainsi, l'on finit bien vite par attribuer tout notre bonheur ou malheur à des causes extérieures plutôt qu'intérieures, à tort. Au fond, le problème n'est pas tant la facilité de la vie, que le fait que cette facilité décourage les actes et les habitudes (et les perspectives) qui tendent à maintenir un niveau raisonnable de bonheur, parce qu'on éprouve moins le caractère impérieux du besoin de faire l'effort de surnager.
  13. Rincevent

    Shower thoughts

    Je suis pour le retour des amphictyonies en droit international.
  14. La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force.
  15. J'entends pourquoi tu choisis ces formulations-ci (et l'on sait que j'ai un profond amour envers l'idée d'un "conservatisme de bon aloi"), mais les deux propositions me semblent insatisfaisantes. Le problème d'appeler ça conservatisme de bon aloi, c'est que d'une part le conservatisme n'a pas de contenu consacré par l'Histoire en France (le pays a depuis plusieurs siècles de respectables traditions progressistes, révolutionnaires, contre-révolutionnaires bien établies, mais pas de tradition conservatrice). Ce n'est pas non plus un rejet du gauchisme, parce que cet appel à tout bouleverser, y compris les évidences plurimillénaires voire biologiques, n'est pas nécessairement de gauche. Il est aussi tout à fait au cœur du projet de l'extrême-centre anywhere/élitaire, et on peut par certains aspects aussi en trouver du côté de la "Tech Right". Phénomène que Todd rattache à la nature (nucléaire et) égalitaire du type familial dominant en France (peut-être plus politiquement dominant que démographiquement dominant, d'ailleurs) : dans ce genre de mentalité, tout le monde est égal de partout, au point d'être potentiellement indifférencié (les types communautaires, i.e. autoritaires-égalitaires, tendent quant à eux à garder une forme de hiérarchie qui pousse plutôt à une mentalité d'empire, tous égaux sous le patron). D'ailleurs, minute troll : ça a peut-être pesé dans la pensée de Thomas d'Aquin, qui a fleuri à Naples et à Paris, deux centres de tradition nucléaire-égalitaire.
  16. Allons bon, c'est teeeeellement rare chez les gamins qui "décident" un jour de changer de sexe avant leur maturité sexuelle. A part que c'est une castration chimique réalisée sur un enfant dont le cerveau n'a pas encore atteint sa maturité sexuelle. Ça dépend de la dose et de ce avec quoi ils sont prescrits. Décision qui dépend de la maturité du cerveau et de ses zones chargées de l'identité et de l'attirance sexuelles, zones qui sont lourdement influencées par les hormones sexuelles, hormones dont il se trouve que le rôle des bloqueurs de puberté est de les perturber. La poule et l’œuf, tout ça.
  17. Techniquement, c'est même "député français au Parlement européen".
  18. Ça me semble un peu différent. Ce n'est pas n'importe quel changement dont on parle, c'est : un déplacement de la fenêtre d'Overton, à la fois très rapide et dans des directions relativement imprévisibles, sur des sujets qui n'ont pas changé ou très peu évolué depuis des décennies, des siècles ou même des millénaires (reprends la liste indicative qu'en donne @Marlenus, je pourrais même parler de millions d'années) lors duquel les élites et les classes supérieures qui les suivent ne donnent pas l'impression de rassurer la population en incarnant une forme de stabilité ou en gardant une part de choses intouchables, mais au contraire donnent l'impression de s'attaquer délibérément à tout ce que les gens prenaient comme relativement stable tout en refusant de se rendre compte à quel point leur propre opinion sur tels ou tels sujets semble changer de direction comme un poulet sans tête, classes supérieures (niveau graduate ou master) qui se reconnaissent ouvertement davantage d'affinités entre homologues à l'autre bout de la planète qu'avec, je ne sais pas, leur oncle qui n'a que son BEPC ou son bac (mais ne sait pas forcément beaucoup moins de choses). Il faut au minimum reconnaître que c'est un problème original ; et si l'expression ne te plait pas, libre à toi d'en proposer une qui soit aussi catchy tout en collant mieux à la réalité.
  19. Le crossover de l'horreur, complètement inattendu mais en fait parfaitement logique.
  20. Ce qui est bien mon point : le problème n'est pas tant la profusion de racistes fantasmés, que la déformation des relations humaines dû à ce que ça se passe en ligne. Les insultes en ligne ne posent pas plus de problèmes que les lettres d'insultes anonymes ; ce qui peut, éventuellement, poser problème serait une campagne de dénigrement et de destruction de réputation, mais on ne parle plus spécifiquement de racisme dans ce cas. Moi, ce qui m'intéresse, c'est le racisme IRL et les torts réellement causés ; et de fait, l'exemple en question me semble très faible à ce sujet.
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