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Everything posted by Vilfredo
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Oui. Alors je remets de l’eau chaude et il redevient normal. Alors je remets de l’eau froide. Et je passe une heure sous la douche
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo replied to 0100011's topic in Politique, droit et questions de société
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Il grandit et, en dessous d’une certaine température, il se met à parler.
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Je prends the best of both worlds: je ne porte que des chaussettes en dormant
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Et crème. Sinon peau sèche.
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Au fait, je n’ai pas lu son dernier livre, qui est paraît-il un chef d’œuvre donc je dis peut-être des conneries, mais voilà
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Houellebecq ecrit “tres bien” cette écriture maladroite et froide qui a l’air pas écrite, évidemment. Le côté edgy me fatigue en revanche. À la limite, et même si les Particules, c’est bien, La Possibilité d’une île, c’est son meilleur bouquin, parce que tout ce qu’il sait faire y est fait (au mieux), et les limites apparaissent tout aussi clairement. C’est “déprimant” si Ligotti est déprimant. (Sans m’étendre trop, même la prémisse du livre, qui est que Daniel ne peut pas avoir l’amour et le sexe (la jouissance) avec la même femme, et est donc perpétuel animal frustré, est un peu nunuche; il pourrait avoir les deux, juste pas au même moment: comme dit Zizek, when you fuck, you fuck). Puisque @fryer parle de BEE, c’est quand même beaucoup moins bien (sauf The Shards, qui m’est tombé des mains, après un début tellement bien que j’ai écrit un term paper dessus).
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Je prends un bain chaud et je mets ma crème de nuit pour peaux sèches.
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C'est surtout que tout le monde s'était limite barricadé (Paris I et les lycées du Panthéon ont fermé plus tôt) donc j'imagine qu'ils ont voulu prove them wrong.
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Rassemblement d’extrême-droite au Panthéon hier. Le Galloux y était. Ça s’est passé sans incidents mais c’est une drôle d’ambiance: chaque groupe a l’air de se réunir quand l’un des “leurs” a été tué, là ils se font tout de même appeler “les natifs”. Il ne manque qu’un contre rassemblement pour le jardinier agressé et ça sera Gangs of New York 2023
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Vraiment? On a des "ingénieurs" qui ressemblent à des personnages de Bob l'éponge plus qu'à l'univers de Giger, un alien (un!) qui n'est quand même pas très beau à la fin, et un vaisseau spatial échoué au sommet d'une colline, mais qui a trouvé le moyen de dévaster la végétation qui est en contrebas (ce qui n'a pas vraiment de sens), tout ceci sans mentionner la prothèse de Guy Pearce, et, puisqu'on parle de l'univers de Giger, et même si ce n'est pas un point strictement "esthétique", le salmigondis des transformations génétiques, parce que c'est ça qui est le plus important dans l'univers de Giger: si je me souviens correctement, donc, le mec de Noomi Rapace, parce qu'il est très con (comme tout le monde) et enlève son casque d'oxygène sur une planète étrangère pour fumer une cigarette (! mais je passe), attrape un parasite dans son oreille, baise Noomi Rapace et le lui transmet, il se développe en calamar blanc étrange qu'elle se fait arracher en césarienne par un appareil de chirurgie designé pour les hommes (je passe...), et doit encore féconder un ingénieur pour donner naissance à... un truc, qui certes ressemble plus ou moins à un alien tel qu'on en voyait dans la saga originale. Ce délire avec ce que j'ai presque envie d'appeler les "médiations" de la génération de l'alien est doublé dans Covenant, parce que là on ne sait même plus par où l'alien sort: il sort parfois par la bouche, parfois par le dos, jamais par les fesses dans mon souvenir, mais c'est assez libre.
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Le début est nul
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Vraiment? On a des "ingénieurs" qui ressemblent à des personnages de Bob l'éponge plus qu'à l'univers de Giger, un alien (un!) qui n'est quand même pas très beau à la fin, et un vaisseau spatial échoué au sommet d'une colline, mais qui a trouvé le moyen de dévaster la végétation qui est en contrebas (ce qui n'a pas vraiment de sens), tout ceci sans mentionner la prothèse de Guy Pearce, et, puisqu'on parle de l'univers de Giger, et même si ce n'est pas un point strictement "esthétique", le salmigondis des transformations génétiques, parce que c'est ça qui est le plus important dans l'univers de Giger: si je me souviens correctement, donc, le mec de Noomi Rapace, parce qu'il est très con (comme tout le monde) et enlève son casque d'oxygène sur une planète étrangère pour fumer une cigarette (! mais je passe), attrape un parasite dans son oreille, baise Noomi Rapace et le lui transmet, il se développe en calamar blanc étrange qu'elle se fait arracher en césarienne par un appareil de chirurgie designé pour les hommes (je passe...), et doit encore féconder un ingénieur pour donner naissance à... un truc, qui certes ressemble plus ou moins à un alien tel qu'on en voyait dans la saga originale. Ce délire avec ce que j'ai presque envie d'appeler les "médiations" de la génération de l'alien est doublé dans Covenant, parce que là on ne sait même plus par où l'alien sort: il sort parfois par la bouche, parfois par le dos, jamais par les fesses dans mon souvenir, mais c'est assez libre. Les personnages sont surtout tous débiles. Et il n'y a aucune identification possible, ni contre-identification, fascination pour le mal, il n'y a rien. Il y a juste Michael Fassbender qui joue un robot, mais c'est devenu un tel meme qu'on a du mal à imaginer Michael Fassbender jouer autre chose, maintenant, qu'un robot blond et nu, filmé par un vieux réalisateur de pub qui se prend pour Wagner. Il faut que je retourne au cinéma. Je vais peut-être regarder The Killer ce soir (le dernier Fincher, sur Netflix), mais on m'a dit que c'était chiant.
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A utiliser comme un outil de travail, pas pour une lecture intégrale Surtout pas. Après on va se taper des threads de 50 p avec des questions absurdes sur le droit de propriété. Retrospectivement j’ai vraiment perdu un temps fou à lire les Autrichiens, ignorant les plus originaux (Kirzner, Lachmann). Ça crée une sorte de pensée-réflexe où le problème est toujours l’état et la solution la privatisation (et on généralise ensuite à l’analyse culturelle en exportant grossièrement des trucs comme l préférence temporelle qui définit mtn le degré de civilisation…). Dans ce domaine, et ça a été dit, on retiendra de Mises son texte fondateur sur le calcul économique et les travaux autour du business cycle, Rothbard est un bon vulgarisateur (MES, Making Economic Sense) et un bon propagandiste in some of his moods, mais sinon aussi un mec très chtarbé, et Hoppe a le bénéfice de l’original, mais quand il essaie de faire de la philo c’est nul, et il est plus dogmatique que les deux autres réunis. Et c’est ça le plus gros problème. Tu lis Rothbard et cie et ça rend quasiment tout le reste illisible (en gros “tout le monde est socialiste sauf moi”).
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Perso Hayek, Rules and order Jasay, The State Buchanan, The Limits of Liberty Gray, Gray’s Anatomy Les classiques Locke, Second treatise Burke, Reflections… Tocqueville, De la démocratie en Amérique (long) Pour une perspective historique Nemo, Histoire du libéralisme en Europe. Je signale aussi que sa thèse sur Hayek vient d’être réimprimée aux Puf
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo replied to 0100011's topic in Politique, droit et questions de société
drama queens be like, dramatic -
Réchauffement climatique
Vilfredo replied to Jérôme's topic in Politique, droit et questions de société
Uniquely fascinating -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Vilfredo replied to Mathieu_D's topic in La Taverne
Ah oui autant pour moi, J’ai cru que tu parlais de son père -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Vilfredo replied to Mathieu_D's topic in La Taverne
Ach, le sexisme c’est quelque chose -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Vilfredo replied to Mathieu_D's topic in La Taverne
Il était pas épicier son père? C’est elle qui a fait des études de chimie. Comme Angela Merkel et Walter White. Et ma cousine Germaine. -
Éric Zemmour, chroniqueur puis politicien
Vilfredo replied to L'affreux's topic in Politique, droit et questions de société
Putaclick? Franchement même un article “Éric Zemmour: ‘Je n’aime pas les arabes’” me ferait pas cliquer. Parce que oui, je sais déjà, en fait. -
Le malin génie mal compris, imo. Dans Descartes, il ne faut pas oublier que le malin génie est un produit de la pensée du sujet méditant (c’est tout le principe du cogito: je peux penser hors de ma pensée, je peux penser quelque chose si, a fortiori, je peux penser quelque chose qui m’empêche de penser quelque chose (qui soit vrai)). Mais oui. Je connais Shaun Gallagher. C’est ce courant de phénoménologues qui font des ponts avec la neurobiologie, comme Pachoud, et (dans le sens inverse, ie neuro —> pheno) Varela. Ça existe, mais ça me fait pas plus vibrer que ça. Merleau dans le texte (la Phénoménologie de la perception), c’est bien aussi (et c’est bien écrit). Ah oui, do baby faced adults receive more help? The case of the lost resume type of things. C’est intéressant pour analyser la propagande en effet.
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Fun
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Ah, chouette, de la philo de l'esprit. Evidemment, on peut, par exemple, "voir" un visage dans un nuage (c'est du seeing as), mais rien ne nous dit que tout seeing est du seeing as (i.e. en gros de l'interprétation). C'est vrai, bien sûr, que de l'extérieur, je ne peux jamais percevoir que des signes d'une autre immanence (le visage), et ces signes peuvent être singés par quelque chose d'autre. Mais, premièrement, tout cet argument (sceptique) suppose précisément qu'il y a quelque chose comme une autre immanence qui a du sens, qui pourrait être en droit, quand bien même je serais en fait le seul être humain with feelings sur terre (ou que je ne pourrais pas savoir que je ne le suis pas, car peut-être que ce n'est pas le genre de choses qu'on peut fonder rationnellement dans ce sens épistémologique). Ce serait ce genre d'analyses qu'on trouverait dans le Blue Book de Wittgenstein (à la fin du livre). A l'inverse, deuxièmement, ça peut donc avoir plus de sens de partir du fait qu'il y a d'autres consciences, et expliquer comment elle peuvent être expérimentées (nécessairement indirectement): par exemple, je peux me transporter en imagination et m'imaginer ce à quoi ressemble mon corps vu de l'autre bout de la pièce. On entre alors dans une analyse phénoménologique, qui donne, si l'on veut, un autre sens au "sens" (signification). (Pour Husserl) La présence de quelqu'un d'autre peut toujours éveiller en moi cette perception impossible. L'expérience de l'autre est toujours à moitié seulement mon expérience (il y a un phénomène d'échange), car la perception de l'autre éveille une association à une perception qui, contrairement aux autres perceptions associées entre elles (par exemple, voir ce livre me rappelle tel événement de ma vie psychique), n'appartient pas au flux de ma, mais de sa conscience (i.e. l'aspect de mon corps vu de là où il est). Il y a donc une sorte d'étagement d'une perception indirecte (la vie psychique de l'autre, présentée indirectement par ses traits) et d'une présentation indirecte (par association). On peut dire, phénoménologiquement, que l'expérience d'autrui est l'émergence d'un sens nouveau (par exemple, ce qu'"association" (en tant que phénomène de la conscience) est change de sens, comme on l'a vu). (Pour Merleau-Ponty) On peut aussi envisager l'expérience d'autrui autrement: il y a par exemple la tentative intéressante de Merleau-Ponty de comprendre cette expérience par une sorte d'extension de l'expérience que j'ai de mon propre corps, donc rapport entre un corps physique (la chose, qui a un poids etc.) et ce qu'il appelle "chair" (le corps en tant que sentant: typiquement, il n'y a de chair que dans un corps vivant; un corps mort est une pure chose; en même temps, du coup, la "chair" du corps est invisible). Quand je touche quelqu'un d'autre, par exemple, il y a une duplication (et une extension) de l'expérience que j'ai moi quand je prends ma main gauche dans ma main droite: alternativement (des expériences très cool de neurologie comme celles de Ramachandran peuvent faire buguer ça, et produisent une "extension" du corps propre, une scission entre ce que MP appellerait le corps, et ce qu'il appellerait la chair: je pense que tu es familier des expériences de third ou fourth hand illusion, produites par une stimulation simultanée d'une main que le cobaye ne voit pas (mais qui est la sienne), et d'une main qu'il voit, mais qui n'est pas la sienne, qui est a dummy hand), donc, ma main droite est active (touche la gauche), puis passive (est touchée par la gauche), chacune est alternativement corps et chair, et de même, quand je touche quelqu'un d'autre, je le touche (actif) et me sens le toucher (passif), et vice-versa pour lui (ce qui conduit MP à parler d'une chair du monde... on en fait ce qu'on veut, ça nous fait entrer dans les aspects plus hermétiques de ses derniers livres). TLDR: Pour toute expérience conçue sur le modèle cartésien d'un sujet spectateur actif et d'un objet passif posé là-devant, il peut toujours y avoir ce qu'on appelle souvent dans la littérature a ringer, donc oui, le scepticisme ne sera jamais mis hors-jeu. Mais nous ne vivons pas comme ça, et nous ne faisons pas semblant pour autant. Une intuition commune à Wittgenstein et à la phénoménologie, c'est de dire qu'il y a quelque chose dans le scepticisme qui rate le sens propre à ce qu'on peut appeler l'alter ego (et les émotions en général: la "grammaire" du mot "douleur", dirait Wittgenstein, suppose que je ne sois pas le seul à pouvoir avoir le genre d'expériences que, indubitablement, j'ai quand j'ai, par exemple, une rage de dents). C'est donc pertinent de suspendre tout jugement sur ce qu'il en est du monde extérieur pour se concentrer exclusivement sur la qualité propre de l'expérience que j'en fais, et qui est la même, par définition, dans le cas "authentique" et le cas avec un "ringer" (NB c'est déjà quelque chose de contentious en philosophie de l'esprit, qu'il y ait un "facteur commun" à, disons, une expérience "authentique" et, par exemple, une hallucination: c'est tout le débat entre disjonctivistes (Hinton, McDowell, Travis et son interprétation de Frege, Peacocke in some of his moods) et conjonctivistes (il y a tout un débat pour savoir si Husserl est l'un ou l'autre, sinon le dernier livre de Burge est assez conjonctiviste), les uns pensant qu'il n'y a pas de facteur commun, les autres que oui.) Déjà chez les classiques, Descartes s'imaginait à la fenêtre regardant des passants, se demandant si c'était des hommes ou juste des manteaux avec des chapeaux... et Pascal, en référence à Descartes, s'imaginait être le passant, quelqu'un le regardant depuis sa fenêtre!