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Morpheus

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Tout ce qui a été posté par Morpheus

  1. Assez énervant ces warnings de Twitter à chaque message de Trump.
  2. En URSS, au moins, sortir de chez eux n'était pas une activité dérogatoire à la loi.
  3. Morpheus

    Actualité Covid-19

    Le problème n'est qu'il est pas décrédibilisé dans les médias. D'autres personnalités médiatiques ont repris ces consignes tout à fait sérieusement. Un haut fonctionnaire peut dire n'importe quoi en France, cela ne sera jamais lui qui sera ridicule, cela sera toujours la réalité qui sera ridicule face à lui. Même si le Français moyen n'appliquera pas de telles inepties, tant qu'il n'y a pas certains pour verbaliser clairement "non mais arretez de déconner les gars, vous êtes en train de totalement partir en vrille", cela va être une spirale de surenchères totalitaires. Ils sont en plein hybris de contrôle.
  4. Morpheus

    Actualité Covid-19

    Ce que dit le deuxième auditeur sur l'inutilisation des cliniques privées est intéressant je trouve. Je ne sais pas si celles-ci disposent de lits de réanimation par contre.
  5. Morpheus

    Actualité Covid-19

    Regardez-moi ce fou furieux qui incite les jeunes à garder le masque chez eux :
  6. En gros, si l'épidémie ralentit, c'est grâce aux mesures du gouvernement. Si l'épidémie ne ralentit pas, c'est à cause des Français. Pile, ils gagnent. Face, nous perdons.
  7. Je pense qu'il est important d'avoir conscience que l'épidémiologie est encore une discipline qui en est à l'âge de pierre. Même si elle se donne un apparat de sophistication avec la modélisation mathématique, elle est en réalité capable d'expliquer très peu de phénomènes (la "découverte" de nouveaux virus ou variants est utile pour combler a posteriori les lacunes des modèles prédictifs). Elle partage certaines similarités avec la climatologie selon moi. La lecteur de cet article sur l'épidémiologie de la grippe est édifiante à ce titre : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2279112/ Il reprend certaines des questions concernant la grippe auxquelles l'épidémiologie moderne est incapable d'apporter une réponse : 1. Why is influenza both seasonal and ubiquitous and where is the virus between epidemics? 2. Why are the epidemics so explosive? 3. Why do epidemics end so abruptly? 4. What explains the frequent coincidental timing of epidemics in countries of similar latitudes? 5. Why is the serial interval obscure? 6. Why is the secondary attack rate so low? 7. Why did epidemics in previous ages spread so rapidly, despite the lack of modern transport? 8. Why does experimental inoculation of seronegative humans fail to cause illness in all the volunteers 9. Why has influenza mortality of the aged not declined as their vaccination rates increased? L'hypothèse des chercheurs est que la vitamine D joue un rôle pour éclairer en partie ces zones d'ombre. Je trouve la question 8 particulièrement intéressante, la contamination volontaire d'individus à la grippe n'est pas reproductible de manière consistente : An eighth conundrum – one not addressed by Hope-Simpson – is the surprising percentage of seronegative volunteers who either escape infection or develop only minor illness after being experimentally inoculated with a novel influenza virus. The percentage of subjects sickened by iatrogenic aerosol inoculation of influenza virus is less than 50% [3], although such experiments depend on the dose of virus used. Only three of eight subjects without pre-existing antibodies developed illness after aerosol inhalation of A2/Bethesda/10/63 8. Why does experimental inoculation of seronegative humans fail to cause consistent illness? If influenza is highly infectious, one would expect most, if not all, human volunteers iatrogenically inoculated with a novel virus to fall ill. Although the rate of illness depends on the virus used and the dose of the inoculum, variations in the innate immunity of the volunteers also explain such variable illness response. We propose individual variations in 25(OH)D levels explain some degree of the variations in illness response.
  8. Tu peux te moquer de moi mais cela ne m'empêchera pas de penser qu'effectivement après la répitition d'un certain nombre de conversations avec quelqu'un, tu peux arriver à avoir une idée approximative du QI de la personne, si c'est quelque chose que tu cherches à évaluer consciemment. Comme n'importe quelle composante de la personnalité de quelqu'un d'autres, tu t'en aperçois si tu y es attentif. Et cela n'est pas lié avec le fait d'être d'accord avec moi, mais avec le niveau de structure des arguments de la personne et la faculté de compréhension de mes arguments (comprendre mes arguments ne veut pas dire y adhérer). J'ai déjà discuté avec des anti-capitalistes que j'estimais très intelligents de par le niveau de structure qu'il mettait dans leur raisonnement. La pression sociale écrase beaucoup de choses, mais je pense que ceux qui ont des QI élevés sont les plus aptes à aller à l'encontre de la pression sociale (cela ne veut pas dire qu'ils vont nécessairement le faire, mais cela veut dire que ce sont eux qui sont le plus en capacité de le faire). Pour donner un exemple dans la science, les académiques qui se conforment au paradigme dominant et qui augmentent les connaissances de manière incrémentale à l'intérieur du paradigme dominant, ont probablement pour la plupart entre 115-130. Les "génies", qui sont en capacité de réfléchir en dehors du paradigme dominant pour présenter un paradigme alternatif, et donc faire faire potentiellement un saut quantique à leur discipline (les Copernic, Darwin, Einstein, Hayek...), sont ceux à plus de 130. Dans la plupart des sciences molles, comme l'Etat finance presque tout, le processus de sélection des idées se fait selon des considérations politiques. La processus de sélection du paradigme dominant ne se fait pas en fonction de son rapport à la réalité, mais en fonction de son intérêt pour le pouvoir politique. Donc pour quelqu'un d'intelligent qui veut optimiser sa carrière, le mieux à faire est de se mettre à l'intérieur du paradigme qui a le support du pouvoir politique et d'y exceller (par exemple, en climatologie il faut adhérer paradigme du réchauffement climatique d'origine anthropique pour faire carrière). C'est très rarement conscient, il y a l'adage comme quoi il est difficile de convaincre quelqu'un que quelque chose est faux lorsque son revenu dépend du fait que ce quelque chose soit vrai.
  9. Justement, le bon sens me fait observer que la plupart des personnes sont contre le lockdown que je connais, sont des personnes que je considérais comme intelligentes avant ces événements. Et parmi ceux qui n'avait pas d'avis, ils comprennent tout de suite mes arguments. Alors que tous ceux que je considérais comme des midwits (ou pire) avant ces événements, repètent le discours gouvernemental sans aucun recul. Ce sont ce genre d'observations anedoctiques qui forgent le bon sens. Et cela me semble être le bon sens de préférer tenter d'expliquer des raisonnements compliqués à quelqu'un avec un QI de 130, plutôt qu'à quelqu'un avec un QI de 90. Le degré de frustration ne sera pas le même.
  10. Je considère que ce n'est pas du tout la même chose que le roi-philosophe. C'est simplement un suffrage capacitaire. Il y a toujours le principe majoritaire (le suffrage est simplement plus restreint), le principe de représentativité des élus, et le principe d'élections périodiques. Et il faut faire attention à bien distinguer QI, statut social et niveau éducatif. Le niveau éducatif est corrélé très fortement à la fois au QI et au statut social des parents. En France, beaucoup de gens ont un statut social élevé et/ou on fait les meilleurs écoles, non pas en raison d'un QI élevé, mais du fait du statut social de leurs parents. Quelqu'un qui a un parcours scolaire brilliant et vient d'un milieu social modeste, aura de très fortes probabilités d'avoir un QI élevé. Quelqu'un qui a fait HEC alors que ces parents ont fait tous les deux HEC et sont des cadres supérieurs de grandes entreprises, on a moins d'éléments pour inférer son QI. Typiquement, il y a des chances que le cadre supérieur lambda votant écolos soit screené négativement lors d'un suffrage capacitaire.
  11. Certes l'intelligence ne protège pas de l'erreur, de la susceptibilité à la flatterie, et de tous les travers de l'âme humaine... Mais statistiquement, je pense qu'une personne intelligente aura plus de probabilités d'avoir développé les connaissances nécessaires pour distinguer les sophismes, les manipulations et les erreurs commises par des tiers, qu'une personne moins intelligente. Et penses-tu qu'actuellement le suffrage universel est correctement encadré dans les démocraties occidentales ? Les constitutions contiennent en elles-mêmes leurs suspensions via les états d'urgence. Et même dans les pays de culture anglo-saxonne, même la culture pro-liberté n'a pas fait office de garde-fou. Oui il y a le cas fameux d'Einstein qui était socialiste. Je suis totalement d'accord avec tout ce que tu dis. Le QI ne protège pas de l'erreur, le QI n'est qu'un facteur parmi d'autres de la compétence, c'est une condition nécessaire mais pas suffisante pour l'excellence dans un domaine... Mais... on demande à tout le monde d'avoir des compétences en compréhension de la politique, puisqu'on demande à tout le monde d'avoir un avis et de vote : c'est le principe démocratique du suffrage universel (auquel ont peu adjoindre celui plus officieux des sondages de l'opinion publique, qui légitiment périodiquement le pouvoir). Or ceux qui ont les hauts QI sont, d'après la définition même que tu donnes du QI, les plus aptes à développer ces compétences en compréhension des enjeux politiques. Cela ne signifie pas qu'ils vont les développer, cela ne signifie pas qu'ils vont faire des choix judicieux, cela signifie juste qu'il ont plus de cartes en main que les autres pour les développer et pour faire des choix judicieux. Donc statistiquement, si tu restreins le suffrage sur le critère du QI, tu devrais pouvoir espérer des décisions politiques plus judicieuses sur le long terme. Et soit dit en passant, dans les sciences sociales, le processus de sélection sociale des chercheurs est tellement impacté par des considérations politiques, que les chercheurs de niveau mondial ont des réflexions d'un niveau déconcertant de stupidité y compris dans leur propre domaine de recherche. Par exemple Paul Krugman en économie. Qui je pense, d'ailleurs, doit avoir un haut QI.
  12. Oui ce n'est pas certain, j'utilise d'ailleurs le conditionnel. Tout comme l'inverse ne l'est pas non plus. En tout cas dans le processus démocratique, la classe la plus dangereuse pour les droit individuels est celle qui est composée du plus grand nombre, puisque c'est elle qui peut les abolir. C'est juste une opinion personnelle. Peut-être que la démagogie est en réalité plus efficace sur les personnes les plus intelligentes, mais j'en doute. Il manque le mot "normale". Je voulais écrire que le QI suit une distribution normale. Certes. En tout cas le principe du suffrage universel fait reposer la protection des droits individuels sur eux.
  13. On est d'accord c'est un proxy. Mon hypothèse c'est que, plus ceux qui choisissent le proxy sont intelligents, plus le proxy devrait être de qualité (évident il ce n'est pas de perfection dont il est question, juste d'imaginer un système moins mauvais qu'il ne l'est actuellement). Les chercheurs c'est encore un autre problème. Un chercheur travaille. Et comme n'importe quel être humain, il a un plan de carrière. Donc il ne s'expriment pas totalement librement lorsqu'il le fait publiquement, surtout lorsque cela touche à la politique. Par ailleurs, tu es certains que la moyenne est de 130 ? Si cela pu être vrai a une époque, j'ai plutôt tendance à penser que la recherche académique est de plus en plus peuplés par des "midwits" qui font tomber la moyenne en-dessous de 130.
  14. On ne demande pas aux citoyens de voter sur toutes les problématiques dans une démocratie représentative. On leur demande d'élire les politiques, qui sont eux-mêmes censés avoir un niveau de réflexion adéquates sur toutes les problématiques. On peut penser que le sous-ensemble des électeurs le plus intelligents dans un pays, choisirait une classe politique plus compétente et moins démagogue que celle qui est issue du suffrage universel. Car la démagogie est surtout efficace sur les personnes les moins intelligentes. Et comme le QI suit à peu près une distribution, les moins intelligents sont les plus nombreux, donc ce sont eux qui on le plus d'influence sur la sélection de la classe politique...
  15. C'est une affaire de préférences personnelles. En tout cas je pense qu'il est important de ne pas faire dire à la DDHC ce qu'elle ne dit pas.
  16. Du coup tu penses les hommes ont des capacités inégales sauf en ce qui concerne l'intelligence ? Quand je dis que tout le monde n'est pas également capable de raisonner, je veux dire que le raisonnement de tout le monde n'est pas de qualité égale. Selon le niveau d'intelligence d'une personne, elle va être capable de prendre plus ou moins de recul par rapport aux affirmations de quelqu'un en position d'autorité (un expert...) ou par rapport à la pression sociale. Elle ne va pas prendre en compte le même nombre d'éléments dans son raisonnement, elle ne va pas calculer les conséquences des décisions de la même manière, elle ne va pas prioriser ses objectifs de la même manière. Bien sûr que tout le monde est capable de réfléchir, mais la qualité de la réflexion et des décisions peut énormément varier d'une personne à l'autre. [quote]La démocratie existe depuis 150-230 ans en occident, la technocratie depuis 30-40 ans. La démocratie a donc pu exister sans l'omnipotence des experts. [/quote] Certes mais le monde était différent il y a 150-230 ans. C'était un monde industriel où le succès militaire dépendait du nombres de soldats. La meilleure manière d'avoir beaucoup de soldats prêts à se battre pour défendre un Etat a été d'inventer le concept de citoyenneté. Et puisque l'utilité réelle du citoyen pour l'Etat était sa capacité à être mobilisé sur le champ de bataille, il était normal que deux personnes qui risque leur vie aient chacun le même droit de vote. Les capacités intellectuelles n'entrait pas dans l'équation. Le concept de citoyenneté est totalement indépendant de celui de l'intelligence. Aujourd'hui nous avons basculé de l'âge industriel vers l'âge de l'information, et le succès militaire ne dépend plus du nombre de soldats. L'information est devenue primordiale dans l'économie et dans la stratégie militaire. Par conséquent l'intelligence est un facteur de plus en plus important pour la survie de l'Etat, qui se repose de plus en plus sur les experts. L'Etat s'est technocratisé et la citoyenneté n'est plus qu'une relique dont on se sert encore sporadiquement pour légitimer l'action technocratique. [quote]Pour Hayek, je suis tout à fait d'accord pour dire que la démocratie n'est pas une fin en soi. Quel régime assurerait mieux les libertés individuels ? Difficile à imaginer. Un libéralisme autoritaire me semble une contradiction dans les termes. Même si je t'accorde que notre démocratie représentative est à bout de souffle, essentiellement pour des raisons "culturelles" plus que proprement politiques à mon avis. [/quote] Je n'ai pas de solution. Je constate juste que nous avons basculé dans une dictature sanitaire démocratique. La démocratie était jusqu'à présent le moins mauvais moyen pour parvenir à la préservation des droits individuels, mais ce moyen est en train de faillir sous nos yeux. L'égalité en droits n'implique pas et n'est pas impliquée par une égalité de capacité. La DDHC dit ceci: Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Croire en l'égalité en capacité, c'est croire en la tabula rasa. C'était le cas de John Locke, mais ce n'est pas lui qui a rédigé la DDHC, et ce n'est pas le principe défendu par celle-ci.
  17. Effectivement, la démocratie considère les citoyens comme étant également capable de raisonner. Ce qui est en réalité n'est pas le cas. D'où l'appration des experts pour combler l'écart entre le cadre théorique de la démocratie, et la réalité. Hayek a beaucoup était critiqué parce qu'il a osé dire que le plus important n'était pas la démocratie, mais la préservation des droits individuels. Force est de constater qu'ajourd'hui la démocratie ne protège plus les droits individuels. Tous égaux, en droits. La DDHC ne parle pas d'une égalité en capacité.
  18. C'est la démocratie qui veut ça. Les experts ont émmergé pour pallier l'incapacité du citoyen lambda à avoir une opinion sur la plupart des sujets. Le citoyen délégue le raisonnement à l'expert, comme l'électeur délégue son pouvoir à l'homme politique. Le résultat est que les décisions de l'action collective se font en vase clos dans un processus impliquant seulement les hommes politiques et les experts. Avec les citoyens comme téléspectateurs passifs, que l'on fait semblant d'impliquer avec un saupoudrage de sondages et de micro-trottoirs. C'est la résultante de la logique démocratique confrontée à l'augmentation de la complexité du monde.
  19. Thread sur la méthode du calcul du taux d'occupation de la réa: l'indicateur est calculé à partir d'une capacité initiale de lits de réanimation. Une base (un peu plus de 5000 lits au niveau national) qui ne tient pas compte des lits de réa qui sont armés depuis ces dernières semaines pour faire face à la crise. l'indicateur prend en compte la totalité des patients covid-19 admis en soins critiques, une catégorie qui dépasse les seuls service de réanimation, et intègre les soins intensifs (SI) et les unités de surveillance continue (SC). En clair : on calcule un taux d'occupation d'un service en comptabilisant (aussi) des patients qui sont dans d'autres services. Est donc calculé un pourcentage avec un numérateur inflaté qui ne recoupe pas du tout l'ensemble du dénominateur (qui lui-même est réduit par rapport à la réalité). De la bonne grosse statistique étatique de merde qui est : A interpréter avec précautions, donc
  20. Morpheus

    Actualité Covid-19

    C'est comme les Français qui demandent plus d'Etat pour pallier les manquements de l'Etat.
  21. Le QI médian en France est 98, cela fait 50% de la population en-dessus. Il reste que 17 % à expliquer... La plupart des gens sont des moutons. Je me rappelle qu'à l'annonce du couvre-feux, il y a deux semaines, seulement 38% était favorable à un reconfinement. Les gens vont changer d'opinion en fonction de qu'ils entendent dans les médias. Les responsables ce sont les médias qui devraient avoir un rôle d'éclairage critique, mais qui ne l'ont pas.
  22. Morpheus

    Actualité Covid-19

    C'est bon, la justice a été rétablie en France :
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