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Constantin_H

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Posts posted by Constantin_H

  1. La curiosité… C'était d'ailleurs une des techniques de chasse des amérindiens pour attraper des chevaux sauvages : les suivre pendant une semaine puis arrêter brusquement. Les chevaux étant curieux ils revenaient d'eux même en arrière dans le piège ! :icon_up:

    On m'a parler de la même technique pour tuer le ver solitaire.

    Pendant quinze jours, manger une salade et un oeuf dur à chaque repas.

    Le quinzième jour s'armer d'une paire de ciseaux et ne manger qu'une salade.

    Dès que le ver solitaire sort pour demander "et mon oeuf ?", lui couper violemment la tête.

    Ça se teste très bien. Tu lui fait une tâche sur la tête. Si elle porte la patte à la tête quand elle se voit dans le miroir, elle a compris.

    Voilà qui semble amusant. Mais tu fais comment pour faire une tache sur la tête d'un chat à tête noire ?

    Et plus sérieusement, cela présuppose que le chat est préoccupé de son apparence.

  2. Il y a deux trucs qui m'ont étonné quand même dans une des vidéos de RH:

    1/ comment le proprio du chat qui reste collé à la solive du plafond a-t-il découvert cette surprenante caractéristique de son petit compagnon ET le fait-il descendre après ?

    2/ plus sérieusement, un de ces chats réagit à sa réflection dans un miroir (sans avoir conscience que c'est lui). Les miens n'ont jamais réagi à une image dans un miroir.

    Ca doit varier d'individu à individu. J'ai plusieurs chats. Seule ma petite dernière a manifesté, à un certain stade de son évolution, conscience de son image dans le miroir. Elle a d'abord cru à un être hostile, puis a adopté une démarche très scientifique (je m'approche, je flaire le miroir, je touche de la patte) pour en déduire qu'il s'agissait de quelque chose d'inoffensif. Je ne sais pas si elle a par contre réalisé qu'il s'agissait de sa propre réflexion. En tout cas, depuis lors, elle ignore superbement les miroirs.

  3. C'est juste un abus de langage. Il faudrait parler de dérogations. Il n'en reste pas moins que toute "dérogation" est bonne à prendre sauf si elle empiète sur les droits d'autrui.

    Dérogation à quoi ?

    S'il ne s'agit pas de la suppression d'une loi qui bafoue les libertés individuelles, à quoi déroge-t-on ?

  4. Plutôt duelliste sur ce sujet :doigt:

    Pour revenir sur l'exemple du mariage homosexuel et par extension sur les thèses progressistes qui m'inquiètent visiblement autant que d'autres participants je souhaitais poser une question.

    Quelles que soient les convictions que nous avons sur une possible déstabilisation de la société, pouvons-nous légitimement nous opposer à quelque chose qui n'a pas été réellement vécu et expérimenté ? Ou du moins dont les gens ne pèsent pas tous réellement les conséquences. En effet combien de gens sont encore aveugles sur les désastres post soixante-huitards en matière d'éducation et d'enseignement ?

    Précision par l'exemple : je ne m'opposerai pas à l'adoption des enfants par des couples homosexuels mais j'ai l'intime conviction que cela fera du dégât sur le mental des mômes et des gens dans quelques dizaines d'années notamment avec la perte du très simple repère "j'ai une maman et un papa".

    Néanmoins, n'est-ce pas typiquement le genre de choses que l'on ne peut remettre en cause qu'à postériori si c'est un échec évidemment (et qu'on s'entende, je serai extrêmement surpris mais toutefois ravi pour les homosexuels si ce n'en est pas un) ?

    Est-ce que nous devons accepter le risque de vivre les expériences humaines les plus douloureuses (je repense aux exemples de Ronnie dans ce fil) pour justifier notre opposition aux thèses progressistes ?

    :icon_up:

  5. Le problème du progressisme est qu'il veut imposer de nouveaux "modèles" créés ex nihilo sous prétexte de plus de choix et de liberté, si bien que lorsque l'on se montre réticent ou sceptique, il est facile aux prog' de rétorquer : "mais vous voulez interdire et brimer ces nouvelles libertés". Or une nouvelle liberté, cela n'existe pas. Et l'on n'interdit pas le néant; on le renvoie à son inexistence.

    Je suis loin d'être toujours d'accord avec Ronnie, mais là, il faut avouer qu'il a raison. Une "nouvelle" liberté, ça n'existe pas.

  6. De peur de m'être fait mal comprendre : hic et nunc = dans cette vie et pas ailleurs. Cela ne signifie pas "aujourd'hui et après cette nuit les mouches".

    Par ailleurs, je n'ai aucun problème à constater mon ignorance sur certains points. Si la question c'est "pourquoi l'univers existe-t-il ?", ma réponse c'est "je n'en sais rien car je ne suis pas (astro)physicien. Jadis, on attribuait aux phénomènes météorologiques des causes transcendantes, que la science a pu en partie éclairer depuis. Plus personne ne dira sur ce forum que le tsunami de 2004 participait d'un plan divin, on sait qu'il est le produit de certains mouvements telluriques, etc. La création de l'univers répond aux mêmes principes, qu'on ne peut encore expliquer, et la solution déiste n'apporte rien au problème, au contraire elle ne fait que le compliquer.

    :icon_up:

  7. Bienvenue également !

    @ blackjack : je l'ignore. C'est peut-être génétique. À creuser.

    A mon avis, puisque le libéralisme est avant tout une question d'intelligence. la surreprésentation belge reflète ce que l'on peut observer lorsqu'on compare, entre les deux pays, le nombre de personnes présentant un QI élevé rapporté à l'ensemble de la population. :icon_up:

    Bienvenue à vous, très cher !

  8. Tiens, en parlant de ça, tu sais que l'inclusion de plus en plus élargie du terme soc-Et la question n'est nullement celle du monopole de la violence ou de la justice ; ou celle de la concurrence, qui jusqu'à présent n'a fonctionné qu'à la condition expresse d'avoir un domaine du droit stable et assuré (et même spécifique => électricité en Californie, par ex.)

    Point important : la pseudo-libéralisation de l'électricité en Californie a été un désastre parce que l'Etat a empêché les mécanismes de marché de jouer à plein, notamment en instaurant un contrôle des prix de vente et une restriction de l'offre (quasi-impossiblité d'augmenter la capacité de production).

  9. Pour moi l'ordre le plus spontané est la domination des plus faibles par une minorité de plus forts. L'Etat est déjà un ordre un peu plus construit : les plus faibles mettent en place des mécanismes pour contrôler les plus forts. Le libéralisme, s'il arrive, se situe nécessairement après. Donc encore moins spontané.

    Qu'en pensez-vous ?

    Je pense qu'il serait temps que vous lisiez Hayek afin de savoir ce qu'il entend par "ordre spontané", ce qui aurait pour avantage de nous permettre de discuter de la même chose.

  10. Je pense qu'un système libéral, en admettant qu'un jour on ait la chance de le vivre, ne fonctionnera que si les individus sont prêts à prendre leurs responsabilités, à respecter autrui, y compris sa propriété. Ca demande un niveau certain d'éducation. Si un jour on vit le libéralisme, on le devra beaucoup aux sociales démocraties.

    Comment expliquez-vous alors que les social-démocraties, depuis un demi-siècle, s'acharnent à déresponsabiliser les gens ?

  11. C'est bien mon avis. A ce titre, comme je l'ai mentionné plus haut, je sais que certains hayékiens considèrent les libertariens comme des "constructivistes" parce qu'ils s'appuient sur une logique rationaliste. On voit là les limites de l'emploi des concepts hayékiens.

    Effectivement, jusnaturalisme et ordre spontané semblent opposés. Cependant, la démarche jusnaturaliste m'apparaît moins constructiviste qu'on pourrait le prétendre. La démarche jusnaturaliste ne tend-elle pas quelque part à retrouver les concepts juridiques qui ont permis le développement d'un "ordre spontané" ?

  12. Le problème est surtout que la notion d'ordre spontané, si elle présente un intérêt historique certain, et, d'un point de vue de la science économique un pouvoir explicatif (théorique) intéressant, n'est d'absolument d'aucune utilité dans un débat politique un tant soit peu élevé, car l'impossibilité de déterminer ce qui est ou non contraire à l'ordre spontané la rend totalement inopérante.

  13. Le lien est simple. L'état effectivement de par ses interventions nuit à l'ordre spontané.

    De quelles interventions parle-t-on ? C'est là que je situe le problème. Est-ce l'intervention étatique dans son ensemble qui est contraire à l'ordre spontané ou uniquement la partie qui ressort du constructivisme dénoncé par Hayek ?

    A la lecture des écrits de ce dernier, on est tenté de penser, comme le faisait remarquer Mélodius, que l'Etat en soi ne le gêne pas, et qu'il pourrait même effectivement être un produit de l'ordre spontané.

    Du coup se pose évidemment la question de savoir ce qui, dans les actions de l'Etat, est contraire à l'ordre spontané et ce qui ne l'est pas. Or, et c'est là que cela devient amusant, c'est que, Hayek le dit lui-même, les mécanismes de l'ordre spontané sont trop complexes pour pouvoir être redécouverts par la seule raison. Comment dès lors peut-il :

    - postuler que le constructivisme ne ressort pas des mécanismes de l'ordre spontané. Peut-être son apparition est-elle favorable sur le long terme à la civilisation dont les gouvernements l'appliqueront ?

    - distinguer ce qui est une politique constructiviste de ce qui ne l'est pas ? Après tout, toute action gouvernementale a une visée constructiviste, dans une certaine mesure. Où placer la frontière ?

    Bref, toute cette histoire d'ordre spontané, si elle est intellectuellement séduisante et fort bien argumentée, s'avère à mon sens totalement inopérante en philosophie politique de par sa construction même. Qu'en dites-vous ?

    [

  14. L' "ordre spontané" est un concept hayékien. Il ne fait guère de doute que Hayek ne voyait aucune contradiction entre cet ordre spontané et l'état, et qu'il admettait que l'état puisse participer, voire diriger son évolution. Il utilise notamment la common law comme exemple d'ordre spontané, or, elle est bien issue de la jurisprudence de juges étatiques.

    Ce qui moi m'intrigue, c'est comment différencier une norme ressortant de l'ordre spontané d'une norme "constructiviste".

    C'est en gros la question que je souhaitais poser. Merci de l'avoir formulée de façon plus intelligible.

    En fait, en poussant jusqu'au bout les thèses de Hayek, on pourrait arguer du fait que le constructivisme socialiste lui-même ressort de l'ordre spontané. La question est à présent de savoir s'il va faire progresser les sociétés qui l'appliquent ou les faire régresser. Il me semble qu'après un siècle d'expérimentation le résultat est sans appel. Je ne parle pas ici des expériences malheureuses du communisme mais bien de l'utilisation du constructivisme dans les politiques gouvernementales dans les gouvernements européens et américain.

  15. oui….comme l'écrivait Smith "C'est donc une souveraine inconséquence et une extrême présomption, de la part des princes et des ministres, que de prétendre surveiller l'économie des particuliers et restreindre leur dépense par des lois somptuaires ou par des prohibitions sur l'importation des denrées étrangères de luxe. ils sont toujours, ET SANS EXCEPTION, les plus grands dissipateurs de la société. Qu'ils surveillent seulement leurs propres dépenses, et ils pourront s'en reposer sans crainte sur chaque particulier pour régler la sienne. Si leurs propres dissipations ne viennent pas à bout de ruiner l'état, certes celles des sujets ne le ruineront jamais"

    "La richesse des nations" livre II chapitre III.

    J'aimerais comprendre le lien entre cette citation et la question que je pose.

  16. Pour revenir à la problématique du fil, je me rappelle d'une intéressante discussion lors des "séminaires de lectures de textes libéraux et libertariens" organisés par Schnappi, et qui faisait suite à la présentation par votre serviteur de "The Fatal Conceit" de Hayek.

    La théorie de l'ordre spontané, de Hayek, bien que fort intéressante et très certainement fondée, présente cependant un problème intellectuel majeur.

    En effet, l'émergence de l'Etat peut, dans une certaine mesure, être justifiée par les mécanismes de l'ordre spontané. Que la civilisation occidentale ait pu enregistrer des progrès plus importants que d'autres civilisations malgré la présence d'Etats plutôt oppresseurs, et l'existence de corporations et de privilèges divers sembler justifier à posteriori ce genre de mécanismes, si on se réfère à l'idée de Hayek.

    Pourtant, en même temps, Hayek critique le constructivisme qui pousse à présent les Etat, notamment sous l'influence socialiste, à essayer d'influencer le marché et ainsi, selon lui, à détruire l'ordre spontané. Mais n'est-ce pas ce qu'ont toujours fait les Etats, même si le socialisme a agravé leur capacité de nuisance ?

  17. Cesse de me vouvoyez, je rejette cette politesse, plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses.

    Mon cher ami, je me suis fixé pour règle de fonctionnement de vouvoyer tout le monde. C'est un parti pris, et j'en ai déjà exposé maintes fois les raisons sous-jacentes. Je ne compte pas faire une exception pour vos beaux yeux, donc autant vous faire une raison.

  18. Ils s'organisaient comme des sociétés féodales ?

    Non, comme des sociétés libres.

    Une société féodale est une société plutôt fort étatique, non ?

    Un autre exemple plus proche de nous est le Far West américain au 19ème siècle. Dans ces régions reculées, l'emprise de l'Etat fédéral ou même de l'Etat fédéré se faisait assez peu sentir, à part ça et là un fort installé pour que l'Etat puisse tranquillement continuer sa politique génocidaire vis-à-vis des Indiens et protéger les américains contre ses conséquences.

    Dans les villes du Far West, donc, la population était laissée à elle-même. Très très vite, on s'est rendu compte que l'anarchine ne profitait pas au commerce et qu'il fallait, en l'absence de l'Etat, faire régner l'ordre. Les villes établies sur les points de passage des troupeaux tenaient à bénéficier de la clientèlre des cowboys dans les saloons, bordels et commerces de la ville, mais n'appréciait guère les troubles causés par les cowboys en goguette. Elles se sont elles-mêmes organisées pour élire un shériff chargé de faire respecter l'ordre dans la ville et lui fournir les moyens financiers d'assurer leur sécurité. Moyens qui étaient en grande partie fournis par les commerçants qui profitaient de la présence des cowboys, ce qui n'est que logique.

    Et en parlant des cowboys, eux-mêmes avaient organisé un système juridique privé fort complexe afin de régler les questions des droits de pâturage, des points d'eau et de la propriété des bêtes. Ce qui leur permettait de regrouper les troupeaux et d'utiliser avec parcimonie les pâturages et les points d'eau. Des juges privés et des agences de sécurité privées s'occupaient de régler les différents entre propriétaires ou entre cowboys agissant dans le cadre de leur contrat de travail avec un propriétaire.

    HS>Hier soir dans mon lit, je me demandais si, en cas de meurtre/viol ou autre connerie du genre, dans une societé sans Etat, on pouvait faire des demandes d'extraditions ou autre.

    Cela s'organiserait probablement de façon privée avec des accords entre sociétés de justice.

  19. Hum… 60 bornes de Montpellier, moi je traduis par : 3 heures de route, si on est un peu fatigué. :icon_up:

    De toute façon la question n'a plus lieu d'être : l'ex-maton vient d'être victime d'un lourdage ninja (vous voyez que ça arrive de temps à autre !).

    [edit]

    Claire, vu les théories prêchées par le zigoto, je ne suis pas sûr qu'il ait apprécié le choc des civilisations à la vue de votre charmant époux.

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