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Moon Man

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Messages postés par Moon Man

  1. Une question quand même: les bras spiraux ne tournent-ils pas eux-même autour du centre? Est-ce qu'il faut comprendre que notre système solaire tourne à une vitesse différente ?

    Je me suis posé la question aussi en voyant le documentaire.

    Après quelques recherches (par ex : http://www.astronoo.com/articles/brasGalactiques.html), il semble qu'il ne faut pas voir un bras galactique comme un ensemble immuable d'étoiles, mais plutôt comme une onde ou encore un "embouteillage" d'étoiles dans leur rotation autour du centre de la galaxie. (J'avais trouvé un lien où c'était mieux expliqué, mais je ne le retrouve plus).

  2. Je pense que par rapport au mode de fonctionnement de notre système français, si nous voulons influencer la société française pour accompagner le changement, la modernisation, la transformation de notre pays, nous devons selon moi être présents :

    1) à l'extérieur du système en créant une vraie coalition avec tous les mouvements libéraux/libertariens français qui existent actuellement

    C'est un peu dans ce sens-là que s'exprime Alain Madelin. Dommage tout de même qu'il ne daigne pas s'associer au PLD et autres initiatives du genre. Un minimum de soutien de sa part n'aurait pas été un luxe.

    Pour le 2) je suggère :

    - que nous nous positionnions sur l'échiquier politique en s'inspirant des représentations suivantes :

    […]

    Et mon préféré que nous pourrions totalement franciser en y mettant les têtes de nos représentants politiques ainsi les français en voyant cela sauraient tout de suite mieux se positionner sur l'échiquier politique et verraient peut-être enfin la lumière : http://humanknowledg…iticalSpace.jpg

    C'est déjà fait (peut-être à améliorer ou à réactualiser) :

    panorama-politique-fran%C3%A7ais1.jpg

    Etant fortement imprégné/influencé par la cybernétique, je pense que nous aurons toujours besoin de systèmes gouvernants/gouvernés mais nos systèmes étatiques doivent être de plus en plus souple pour pouvoir s’adapter selon les circonstances et permettre aux citoyens de s’émanciper librement sans contraintes où en tous les cas avec moins de contraintes, dérives qu’aujourd’hui.

    Et le libertarianisme, l’agorisme, l’anarcho-capitalisme offrent des pistes politiques très pertinentes pour faire évoluer, transformer notre pays, notre société et les individus.

    Le plus bel exemple que nous ayons c’est justement Internet! Alors copions-le, inspirons-nous en pour bâtir et construire une société française plus humaine et moderne.

    Je trouve ca très intéressant. Mais as-tu des idées plus précises et concrètes à apporter pour faire avancer les choses ou n'est-ce pour l'instant que simple intuition ?

  3. Et c'est bien de cela dont il s'agit. Si quelqu'un veut le contacter pour lui faire comprendre que non, merci, mais se faire détourner et empapaouiter par un journaliste, ça n'intéresse personne, ça lui permettra peut-être de comprendre pourquoi il se casse les dents.

    Moi ce que j'en dis (mais bon bien sur vous en ferez ce que vous voulez) c'est que vous ne pouvez pas :

    - d'un côté reprocher à la presse d'adopter systématiquement un point de vue trop partial, voire de faire de la désinformation

    - et de l'autre refuser de donner votre point de vue quand elle vous le demande.

    Si tous les sceptiques réagissent comme vous, ne vous étonnez pas si, en l'absence de contradicteur, les médias continuent à radoter sur le dernier ouragan -conséquence probable du réchauffement climatique- et sur la fin du monde prochaine - à cause du réchauffement climatique.

    Personnellement je lui répondrais bien mais j'ai peur de ne pas assez bien connaître les dossiers, alors que certains d'entre vous ici ont fait de la lutte antiréchauffiste leur principal cheval de bataille et maîtrisent le sujet sur le bout des doigts.

    Le simple fait qu'il ne demande aucune autre qualification qu'être "exaspéré" est en effet hautement suspect.

    Les journalistes ont besoin d'audimat et donc d'invités un peu énervés, qui s'expriment sans retenue et qui sont prêts à mettre les c**illes sur la table. C'est leur job. Etre un bon invité n'est pas un exercice facile, ca c'est évident. Mais j'aurais tout de même pensé qu'il y aurait des volontaires.

    Et c'est d'ARTE qu'on parle, où l'idéologie en question règne sans partage.

    Ce n'est quand même pas une chaîne (d'après mes souvenirs, je ne regarde jamais) où on a l'habitude de lyncher les invités.

  4. Par ailleurs, je trouve regrettable que votre "libéralisme" se définisse tellement vis-à-vis de Marx. A vous lire, ce n'est pas un libéralisme, c'est surtout un anti-marxisme. Quand on voit ce que représente le marxisme aujourd'hui, cela donne le spectacle d'une guéguerre picrocholine et adolescente. Je dis et je répète que le libéralisme est une doctrine philosophique et politique bien antérieure à Marx. Et j'espère (!) ne pas être le seul à le penser, y compris sur ce forum libéral.

    J'ajouterai que le libéralisme ne se définit pas du tout en fonction de ce qu'a dit Marx (que ce soit en général ou sur ce forum). C'est toi qui forces la comparaison en comparant l'un et l'autre et en lisant ensuite les réactions. Comme tu le dis le libéralisme est bien antérieur à Marx (et a peu de lecons à apprendre de lui). Tu n'es pas le seul à le penser, bien au contraire !

    Quand il est dit :

    La production de masse apporte le pas cher a tout le monde. C'est le reve communiste mais realisé pour de vrai.

    C'est quand même osé d'y voir une confirmation du fait que l'un et l'autre sont deux faces d'une même médaille. Ca fait quand même une sacré différence de savoir que dans un cas la production est assurée sous la menace des mitraillettes et que dans l'autre chaque agent agit de son plein gré tu ne trouves pas ?

    Enfin (mais ca a été dit plus haut), bien sur le problème que tu citais était la production industrielle. Faut-il donc l'abandonner et retourner dans nos cavernes d'hommes préhistoriques ? (ou du moins revenir à une époque où l'on vivait moins bien, moins longtemps, etc. ). Ben oui c'est bien beau de critiquer l'industrialisation mais encore faut-il ne pas oublier de voir ce qu'elle nous apporte. Et pour moi l'ère industrielle a été une immense bénédiction pour l'humanité, et je suis persuadé que sans la pensée unique écolo-socialiste on en vivrait une nouvelle.

  5. Quand on parle de femmes attirantes et encore en age de séduire on est souvent tentés par l'envie de les qualifier de vulgaires.

    Qu'en serait-il si Michelle ou Carla avaient la soixantaine passée ?

    Est-ce qu'on a envie de qualifier la reine d'Angleterre, Bernadette Chirac ou même Geneviève de Fontenay de vulgaires ? A mon avis non (bon sauf pour la dernière)

  6. La notion de propriété individuelle me paraît assez difficile à respecter lorsqu'il s'agit d'"œuvres artistiques".

    Toute la difficulté tient au fait qu'une chanson (ou toute autre œuvre) peut être résumée par une séquence de bits.

    Je ne sais pas si mon point de vue a déjà été mentionné ici parce que je n'ai pas eu le temps de lire le fil entièrement, mais le voici (si ce que j'en pense est idiot n'hésitez pas à me le dire, je ne suis pas complètement sûr de ma théorie) …

    Une fois que vous avez entendu une chanson, ou lu un bouquin ou autre, vous en devenez d'une certaine façon propriétaire, parce que ce que vous avez entendu ou vu est désormais gravé dans votre cerveau. De nouvelles liaisons synaptiques se sont formées, qui vous permettent d'utiliser à nouveau ce que vous avez entendu pour, par exemple, fredonner un air qui vous a marqué ou répéter des idées que vous avez lues. Vous êtes propriétaires de votre corps, et par conséquent l'air que vous avez entendu et qui vous a plu vous appartient désormais. Reconnaître une autorité qui vous interdirait d'utiliser une chanson ou une citation qui vous a marqué (en poussant les choses un peu plus loin ça vaudrait aussi pour une séquence de bits que vous aurez recopié sur votre disque dur), c'est reconnaître à une tierce personne le droit de vous empêcher de disposer pleinement des possibilités que vous offre ce corps qui vous appartient. A partir du moment où une chanson est gravée dans votre cerveau, elle vous appartient au même titre que vos pensées les plus intimes ou votre main droite. Personne ne pourrait justifier de vous empêcher de faire telle action avec votre main droite (ne pensez pas à mal :icon_up: ) sous prétexte que quelqu'un aurait eu le culot de la breveter.

    Je rapproche çà avec le "marché" des histoires drôles. Vous avez inventé une super blague. Mais une fois que vous l'avez racontée elle appartient aussi à tous ceux qui l'entendue car elle est gravée en eux. Vous pouvez essayer d'en revendiquer la paternité, et ainsi gagner un petit peu de reconnaissance. Mais vous ne pouvez plus empêcher les autres de la répéter. Sûrement même certains d'entre eux la raconteront mieux que vous, mais c'est leur droit d'utiliser leur cerveau et ce qui est inscrit dedans pour bien se faire valoir. Que les défenseurs de la cause des artistes se rassurent, l'absence de droits sur les blagues ne les empêche pas de proliférer, au contraire même. Je vous laisse imaginer un monde triste où l'inventeur d'une blague pourrait exiger des droits de propriété dessus.

    D'un point de vue purement utilitariste enfin, je dirais que la libre circulation des .mp3 permet à plein de petits groupes peu connus de se faire de la publicité gratuitement et de remplir leurs salles de concerts.

  7. Je persiste à penser que si le phénomène a pris un telle importance c'est que la plupart des gens estiment avoir de bonnes raison de penser que c'est effectivement très important. Qu'ils se trompent ou pas n'a presque aucune incidence sur la propagation du message.

    Le phénomène a pris autant d'importance parce que les journalistes sont prêts à tirer parti de n'importe quelle prédiction apocalyptique pourvu que ca leur fasse vendre du papier.

    Le 11 août 1999 il y a eu une éclipse de Soleil à Paris. Une aubaine pour les magazines d'astronomie ? Oui sans doute.

    Mais qui a fait la une de tous les journaux ?

    paco_rabanne.gif

    Paco Rabanne !!!

    Franchement personne n'avait de raison rationnelle de croire à ses foutaises de prédictions.

    Par contre c'était un filon en or.

    Dire que tout ca suffit à étouffer le débat scientifique, c'est triste …

    Et pourtant …

  8. Annonces de Nicolas Sarkozy "en faveur" du logement : stupeur et consternation !

    Chantier Nicolas Sarkozy est-il devenu fou ? Alors que le plan Boutin, annoncé en juin, et présenté au parlement le 14 octobre, consacre plus encore qu'actuellement le rôle de l'état comme grand timonnier du marché du logement, malgré les résultats catastrophique de cet interventionnisme que seuls les libéraux osent aujourd'hui dénoncer, notre président, fidèle à ses mauvaises habitudes, nous a gratifiés dans un communiqué paru ce mercredi soir d'annonces dont on ne sait si elles sont le fruit d'une impulsivité maladive, ou d'un début de panique à bord de l'esquif gouvernemental.

    Plus fort que le marché : l'Etat !

    Tout d'abord, le président de la république a annoncé, je cite le Monde mot pour mot, "de faire racheter à un prix décoté plus de 30 000 logements dont les travaux n'ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes, afin de soutenir la construction de logements en France, indique un communiqué de la présidence. Selon l'Elysée, "en évitant l'annulation ou le report d'opérations", cette décision "permettra de soutenir la construction de logements en France".

    Que ne ferait-on pas pour "soutenir la construction", dans ce pays ! Alors que ces dispositifs, comme le tristement célèbre "Robien", ont surtout contribué à déséquilibrer les marchés en apportant une profusion de logements inadaptés à la demande locale à des endroits où il n'y en avait pas besoin -- Et pour cause, c'était là que le foncier restait à peu près accessible… --, l'état va, avec l'argent qu'il n'a pas, simplifier le dispositif de mal-investissement en vigueur et se passer de l'aide des investisseurs individuels pour construire des logements que les promoteurs ont renoncé à développer parce que la demande est en berne. Mais l'état, ce monstre omniscient, sait mieux que ce "maudit marché" ce dont les demandeurs de logement ont besoin, de quel type de logement, à quel endroit…

    Naturellement, les lobbys de la construction qui bénéficieront de ces enveloppes y verront à court terme leur avantage. Mais les constructeurs de "vrais" logements privés, déjà salement secoués par le climat actuel des affaires, verront la concurrence du secteur subventionné s'accroître, et devront plus encore qu'actuellement se recentrer sur l'offre de haut de gamme, la seule qui ne soit pas impactée par l'intrusion de l'état dans la construction. Les familles modestes n'y gagneront rien à moyen terme.

    Enfin, la subvention nouvellement créée, si elle passera de la pommade dans le dos des professionnels du bâtiment, ne fera que renforcer la pression fiscale sur tous les français, qui se retrouveront donc à payer plus d'impôts pour subventionner à prix d'or les 30 000 opportunistes qui franchiront les barrières leur permettant d'accéder à ces dispositifs. Et l'argent dépensé par les ménages dans le logement subventionné n'ira pas irriguer d'autres postes de dépense: "soutenir le bâtiment", ou tout autre lobby, comme toute aide sectorielle, ne peut se faire qu'au détriment des secteurs d'activité non "aidés".

    Fannie et Freddie traversent l'Atlantique

    Mais cette mesure n'est rien à côté de l'autre annonce du soir. Toujours selon les termes du Monde, repris du communiqué de l'Elysée, "Le chef de l'Etat a par ailleurs décidé de relever le plafond de ressources ouvrant droit à la garantie que l'Etat apporte aux crédits immobiliers des ménages via les "prêts d'accession sociale". Ainsi, 60 % des ménages contactant un crédit immobilier deviendront éligibles à cette garantie contre seulement 20 % aujourd'hui". Le communiqué ajoute même que "pour les banques, cette mesure permettra d’augmenter le volume des actifs de qualité éligibles à un refinancement à coûts bas".

    Alors que le système bancaire américain est en déroute à cause de la prolifération de prêts plus qu'imprudents permise par une garantie tacite de l'état sur Fannie Mae et Freddie mac, les deux acteurs majeurs du refinancement du crédit, alors que rien n'indique que le système bancaire français ne soit à l'abri d'une contagion, tout décideur sensé penserait d'abord à promouvoir des actions susceptibles de renforcer la solidité financière des banques.

    Mais Nicolas Sarkozy, qui n'a visiblement pas la même analyse de la situation, envisage au contraire une vaste opération de déresponsabilisation des organismes de crédit en ouvrant à 60% des emprunteurs la possibilité de bénéficier d'une garantie publique de leur engagement, reproduisant dans le principe le même système que celui qui a précipité la chute de Fannie Mae et Freddie Mac.

    Prêtez, prêtez, si le débiteur est en défaut, l'état vous sauvera ! Tel est en substance le message du chef de l'Etat. Mais l'Etat Français, en cas de faillite d'une grande banque prêteuse, ou d'un refinanceur -- La caisse des dépôts, déjà mise à toutes les sauces ? --, n'a plus les fonds propres suffisants pour assurer un sauvetage de grande ampleur. En outre, il est plus que probable que dans un contexte de crédit raréfié, il ne pourra acheter la confiance d'éventuels créanciers au même prix qu'aujourd'hui.

    Vers le coup de ciseau fatal ?

    Une telle garantie de l'état sur des créances dont la qualité baissera quasi-mécaniquement, risque d'amener les agences de notation, qui seront tenues de faire du zèle afin d'échapper aux accusations (justifiées) de laxisme qui leur sont actuellement adressées, à dégrader à court ou moyen terme la note accordée à la signature de l'état Français. Notre charge d'intérêts de la dette ne peut qu'augmenter dans d'inquiétantes proportions. Et ce n'est là que le moindre des facteurs d'inquiétude que l'ineptie gouvernementale suscite.

    Les annonces quasi quotidiennes de dépenses nouvelles -- dont celles de ce soir ne sont qu'un point d'orgue provisoire, en attendant la suivante -- et la multiplication de dispositifs de garanties étatiques sur les faillites privées, dont les conseillers du président devraient savoir qu'elles ne sont que promesses de gascon, risquent d'entraîner plus rapidement que je ne l'aurai cru vers la pente savonneuse qu'à expérimentée la Suède en 1993: le "coup de ciseau" sur les finances publiques, suivi de la banqueroute de l'état.

    L'effet "ciseau" est la conjugaison d'une baisse des recettes fiscales avec une hausse non maîtrisée des dépenses publiques. Alors qu'un ralentissement économique se manifeste d'ores et déjà, qu'une récession paraît probable, l'état et les collectivités locales doivent s'attendre à de sévères baisses de recettes, extrêmement mal anticipées. En contrepartie, la multiplication des pains, pardon, des dispositifs d'assistance, dont le nombre de bénéficiaires ne fera que croitre du fait du contexte économique ravagé, entraîneront une hausse rapidement incontrôlable des engagements de dépense. Si les annonces du président se traduisent en textes de loi, je puis déjà annoncer que l'objectif de contenir le déficit public en dessous de 3% non seulement ne sera pas tenu, mais qu'il sera enfoncé ! Rappelons qu'en Suède, entre 1990 et 1993, ce déficit annuel, sous l'effet de ce fameux coup de ciseau, est passé de 3% à… 12% du PIB, vous avez bien lu: douze pour cent. Rigoureusement insoutenable.

    La Faillite, nous voilà !

    Les investisseurs du monde entier, lorsqu'une tranche d'obligations composant notre abyssale dette arrive à échéance, prêtent jusqu'ici sans rechigner à la France à des taux raisonnables de quoi la rembourser, donnant l'illusion que "la France ne rembourse jamais sa dette" à certains politiciens incultes . Face à la multiplication de signaux avant-coureurs d'une catastrophe, il se pourrait qu'ils décident que le risque lié à la signature française ne vaut plus la peine d'être courru, surtout au prix actuel. Les taux demandés monteront alors, et pourraient rapidement devenir insupportables. En 1993, face à une crise de défiance massive des prêteurs habituels, la banque de suède a dû augmenter ses taux d'émission obligataires, et dût même pendant quelques minutes émettre des tranches au taux de… 500%, sans parvenir à les placer ! Le gouverneur de la banque de Suède a alors jeté l'éponge et le gouvernement a annoncé une dévaluation du tiers de la valeur de change de sa devise, façon comme une autre d'exproprier les créanciers d'un tiers de leurs créances. La France n'a même pas cette possibilité, Euro oblige. Elle devrait alors prononcer une banqueroute, dont les conséquences seraient absolument dramatiques.

    Sommes nous condamnés à vivre un tel scénario noir ? Je ne voudrais pas jouer les catastrophistes de salon, mais si notre gouvernement met à exécution ses projets de manipuler le crédit immobilier au seul prétexte de "soutenir le bâtiment", nous allons tout droit dans le mur. La question ne sera alors plus de savoir si cela va arriver, mais quand.

    Un besoin urgent de liberté !

    Ni le logement, ni aucun autre secteur de l'économie, n'ont besoin de plus d'intervention de l'état qu'ils n'en subissent déjà. Et l'état, aujourd'hui plus que jamais, ne peut se permettre d'accroître le risque financier lié à ses activités. Il est urgent que le logement soit libéré des carcans étatiques qui l'étouffent !

    Si l'état veut vraiment aider les français à se loger à des coûts abordables, il doit au contraire d'une part promouvoir une grande loi de libération foncière permettant aux prix du logement de rester raisonnables même lorsque la demande est forte, d'autre part, il doit revoir à la fois les pressions législatives s'exerçant au détriment des propriétaires bailleurs, et alléger la fiscalité de l'épargne, et non la renforcer. Enfin, il doit cesser de socialiser le parc français de logements plus qu'il ne l'est déjà , ce qui gaspille des ressources considérables, et ne profite qu'imparfaitement aux publics qu'une politique sociale est censée toucher, la compétition pour occuper ces logements subventionnés profitant rarement aux plus faibles.

    Enfin, il doit abandonner toute mesure de distorsion du crédit, tant les incitations fiscales que les garanties publiques, dont la faillite américaine devrait pourtant avoir prouvé l'incroyable nocivité.

    Toutes les forces politiques un tant soit peu responsables de ce pays doivent réagir rapidement aux annonces plus qu'imprudentes de M. Sarkozy, pour qu'elles ne deviennent pas la loi de la république.

  9. Je te parie que la France va subir une crise dans l'immo comme jamais elle n'en a vécu, et ce précisément à cause de ces plans d'urbanismes. Je te parie que les politiciens de droite et de gauche vont faire des pieds et des mains pour relancer le crédit, en tordant le bras de Trichet, en relançant artificiellement la construction, je te parie que tout ceci va foirer lamentablement et je te parie que le chômage va être encore amplifié par les mesures protectionnistes et les mesures étatistes qu'ils vont prendre.

    C'est ce que prédit Vincent Bénard ici :

    http://www.objectifliberte.fr/2008/10/annonces-logeme.html

    Et il va jusqu'à prédire la faillite de l'Etat francais !

    J'espère qu'il se trompe … :icon_up::doigt::mrgreen:

  10. Moi je dirai plutôt qu'il reste sur un forum, au bout d'un certain temps, des gens qui ont la même manière de fonctionner et la même vision du monde. Liberaux.org est-il représentatif de l'ensemble des libéraux ?

    Je dirais que, indépendemment des opinions politiques, il est tout à fait naturel que les habitués de liberaux.org aient certains traits de personnalité en commun (gout pour la réflexion, etc.)

  11. Problème de grammaire :

    Un groupe de personnes veut élire un représentant. Pendant l'élection, 2% du groupe s'est abstenu. Combien y a-t-il de personnes dans ce groupe ?

    "2 % du groupe" est au singulier, donc "2 % du groupe"= 1 personne. Donc il y a 50 personnes dans le groupe.

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