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Régis S.

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Messages postés par Régis S.

  1. il y a 3 minutes, fryer a dit :

     

    Thanx mais c'est mieux par mp car je ne pense pas que le partage public soit autorisé dans notre cher pays

     

    (mais un grand merci officieux)

     

    (De rien !)

    J'ai d'abord pensé au MP mais me suis dit que d'autres participants pourraient être intéressés, même si la suite de l'article est décevante par rapport au début.

    Bien entendu la modération pourra effacer mon lien au besoin. :)

    • Yea 1
  2. On entend souvent dire que les dividendes n'enrichissent pas les actionnaires puisque, quand un dividende est versé (0,50 € par action par exemple), automatiquement la valeur de l'action diminue (passe de 20 € à 19,50 € par exemple). C'est très bien expliqué dans ce fil Twitter : https://threadreaderapp.com/thread/1215696492008300544.html

    Pourriez-vous m'expliquer alors pourquoi dans certaines sociétés  je pense à Total notamment il a été décidé de maintenir la distribution de dividendes cette année, à un moment où Total a, pourtant, besoin de trésorerie à cause de la crise ?

     

    Dans le fil Twitter précité, l'auteur précise que le versement de dividendes, même s'il fait baisser la valeur des actions, a quand même des avantages pour l'actionnaire : l'actionnaire paiera moins de commissions lorsqu'il vendra ses actions (en raison de la baisse de valeur de ces dernières) et il paiera moins d'impôts sur le revenu, car en général les dividendes sont moins lourdement taxés que les plus-values.

     

    Est-ce pour ces raisons que dans des sociétés comme Total ou autre on a maintenu les dividendes cette année ?

  3. il y a une heure, Axpoulpe a dit :

    Ici je dirais que la banque de l'Oreal échange des euros contre des soles auprès d'un intermédiaire financier quelconque pour payer le vendeur de cacao. Le cacao est compté comme importation en France au moment du transfert de propriété entre un agent économique résidant en France (l'Oreal) et un agent résidant ailleurs (Peru Cacao), [...]

     

    Merci Axpoulpe pour ton explication que je vais méditer : j'en ai compris l'essentiel je crois, pas forcément tous les détails.

    Simplement pour ajouter quelque chose sur le paragraphe ci-dessus : la banque de L'Oréal vend des euros pour acheter des soles auprès d'un intermédiaire financier quelconque, mais cet intermédiaire financier, pour disposer de suffisamment de soles, a du s'en procurer auprès d'un autre agent économique, d'une façon ou d'une autre. Par conséquent, on peut dire que, au bout de la chaîne, il y a la Banque centrale du Pérou qui a fourni les soles à ceux qui en demandent, ou le FMI si je comprends bien ton dernier paragraphe ?

     

    Donc on en vient bien à l'idée que, plus les producteurs du Pérou exportent de cacao, plus la demande de soles croît, donc plus la valeur externe du soles croît, ici par rapport à la valeur externe de l'euro. Si j'ai bien compris...

  4. Ce qui est étonnant en ce moment, c'est l'ampleur des écarts de prévision de croissance quand on passe d'une prévision à une autre ou d'une hypothèse à une autre.

     

    Exemple il y a sept jours, Éric Heyer, qui n'est quand même pas n'importe qui :

    Citation

    Moins 6 %, ce serait une moyenne des évolutions trimestrielles. Si on a une forte baisse en pourcentage au début de l’année et une forte hausse en fin, il n’est pas impossible que la richesse produite soit stable en valeur absolue sur douze mois.

    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/entretien-chaque-semaine-perd-15-milliards-d-euros-de-production-6807389

     

    Hier Villeroy de Galhau, qui lui non plus n'est pas n'importe qui :

    Citation

    Le gouverneur de la Banque de France prévoit une chute du PIB d'« au moins 8% » cette année

    https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/crise-du-coronavirus/le-gouverneur-de-la-banque-de-france-prevoit-une-chute-du-pib-d-au-moins-8-cette-annee-plus-si-ca-6811907

     

    L'hypothèse d'Éric Heyer d'une croissance de 0 % paraît quand même incroyablement optimiste, bien que ce ne soit qu'une hypothèse.

  5. Le 16/04/2020 à 16:45, Axpoulpe a dit :

    Bon, mes réflexions ont enfin abouti à une synthèse (de 10 pages quand même) que je vous propose de télécharger dans ce message. A ne pas diffuser svp, pour l'instant c'est juste pour me faire part de vos retours. J'ai eu l'aval d'un collègue économiste (plutôt matheux et plus calé que moi en éco internationale) mais toutefois je ne suis pas sûr de tout ce que j'avance.  

    La balance du commerce international - axpoulpe.pdf 892 Ko · 11 downloads

     

    J'interviens rarement mais je profite de ta synthèse – que je n'ai pas finie de lire, mais merci déjà :) – pour te poser une question qui me taraude depuis un moment.

     

    Tu as écrit :

    Citation

    Par exemple un pays peut acheter plus de produits et services qu'il n'en exporte, pour peu que l'argent servant à les payer soit entré sous forme de vente d'actifs financiers (bons du trésor par exemple).

     

    Exemple : Pour fabriquer du fond de teint, mettons que L'Oréal importe du cacao du Pérou, qu'elle paie 10 000 soles (en euros : 2 700 par exemple).
    Supposons que L'Oréal détient un compte chez BNP Paribas. Quand elle paie son fournisseur péruvien, le compte de L'Oréal est débité de 2 700 euros et, si je comprends bien, mais je ne suis pas sûr de moi, la Banque de France, ou la Banque Centrale Européenne peut-être ?, achète 10 000 soles en vendant 2 700 euros, afin que les 10 000 soles parviennent in fine sur le compte bancaire du fournisseur péruvien.

     

    Je ne sais pas bien comment ça se passe concrètement, mais je n'ai jamais compris pourquoi une importation de biens ou de services se traduit par une vente d'actifs financiers. Très concrètement, quel rapport entre les deux ? Si tu pouvais éclairer ma lanterne ce serait cool. :)

     

  6. Un article intéressant sur le développement des échanges au cours du Paléolithique moyen (“MSA”) en Afrique.

     

    Citation

    The evidence from the five oldest MSA sites at Olorgesailie has multiple implications for understanding human behavioral evolution. First, this evidence indicates that distinctive technological features of the African MSA reflecting innovation, standardization, and new cognitive abilities had already been developed in eastern Africa before 300 ka ago. Second, the repeated occurrence of exotic raw materials from multiple distant sources as cores, knapping products, and finished artifacts and the quantities involved suggest a new behavior in the human repertoire: the formation of networks of exchange or procurement over a substantial area.

     

    L'article en entier : https://science.sciencemag.org/content/360/6384/90?fbclid=IwAR15vbhRayLwkL4S6w8H2lLdUAK-OP562xkvz_1rbStxrOy6T7rbcidG2n8

  7. Citation

    Selon l’économiste Richard Sutch, « les données lourdement retravaillées pour les 1% les plus riches, l’absence de preuve empirique pour appuyer l’évolution de la richesse des 10% les plus aisés, le manque de clarté sur les moyens utilisés pour harmoniser les statistiques, la documentation insuffisante et les erreurs sur les feuilles de calcul sont plus qu’ennuyeuses ». Les données sur l’évolution des inégalités entre 1810 et 2010 telles que présentées par Piketty semblent totalement fausses.

     

    https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Thomas-Piketty-a-fausse-les-statistiques?utm_source=2017-10-24&utm_medium=lettre-fr&utm_campaign=lettre-fr&utm_content=article4634

     

    https://www.cambridge.org/core/journals/social-science-history/article/one-percent-across-two-centuries-a-replication-of-thomas-pikettys-data-on-the-concentration-of-wealth-in-the-united-states/20F44C37D29070B205D5FF33B30131C1

  8. Je vends trois livres. Si vous êtes intéressés, envoyez-moi un message privé. J'habite en région parisienne si transaction en main propre.

     

    Carl Menger, Investigations into the method of the social sciences, Libertarian Press, Inc. Grove City, PA, 1996.
    Prix : 8 €
    Livre en excellent état, en particulier l'intérieur, comme neuf.
    Seul bémol : l'ouvrage contient une erreur à la page 98 (il manque du texte) ; du coup l'éditeur a ajouté à cette page une "errata sheet".
    Dans cet ouvrage, Menger récuse les thèses historicistes.

     

    Sandra Peart et David Levy (eds), The Street Porter and the Philosopher, The University of Michigan Press, Ann Arbor, 2008.
    Prix : 10 €
    Épais volume, en excellent état (intérieur comme neuf), dont voici le sommaire : https://www.press.umich.edu/pdf/9780472116447-fm.pdf
    À ce prix-là c'est cadeau, d'autant plus qu'il est dédicacé par Deirdre McCloskey. :icon_wink:

     

    Robert Leeson (ed.), Hayek: A collaborative biography. Part I Influences, from Mises to Bartley, Palgrave Macmillan, 2013.
    Prix : 8 €
    Également en excellent état, comme neuf.

     

    Sommaire (mention spéciale pour l'article de French et celui de Vanberg) : 
    The Genesis and Reception of The Road to Serfdom (Lane, Melissa)
    Hayek in Citations and the Nobel Memorial Prize (Söderberg, Gabriel)
    The 1974 Hayek-Myrdal Nobel Prize (Laidler, David)
    The Hayek Literature: Nicholas Wapshott, Keynes Hayek: The Clash That Defined Modern Economics (Cornish, Selwyn)
    Hayek and Mises (French, Douglas)
    Hayek in Freiburg (Vanberg, Viktor J.)
    Eucken, Hayek and The Road to Serfdom (Goldschmidt, Nils (et al.))
    Hayek’s Official Biographer: The Lost Insights of William Warren Bartley III (Leeson, Robert)
    Hayek, Bartley and Popper: Justificationism and the Abuse of Reason (Champion, Rafe)
    An Interview with Stephen Kresge (Dimmick, Steven (et al.))
    Bill Bartley: Biographer Extraordinary (Erhard, Werner)

  9. Pourquoi les gens préfèrent les sociétés avec des inégalités.

     

    Citation

    (…) despite appearances to the contrary, there is no evidence that people are bothered by economic inequality itself. Rather, they are bothered by something that is often confounded with inequality: economic unfairness. Drawing upon laboratory studies, cross-cultural research, and experiments with babies and young children, we argue that humans naturally favour fair distributions, not equal ones, and that when fairness and equality clash, people prefer fair inequality over unfair equality.

     

    L'article en entier : http://www.nature.com/articles/s41562-017-0082

  10.  Quand Céline Dion t'apprend le Capitalisme ! :P

     

    Aïe les comparaisons interpersonnelles d'utilité.  :icon_razz: Pas sûr que ça serve la cause libérale.

    On pourrait te rétorquer qu'une personne A peut accepter de payer 10 000€ pour consommer un produit dont elle est moins fan qu'une personne B acceptant de ne payer que 500€, dès lors que l'acte d'abandonner 10 000€ fait supporter à la personne A une désutilité moins grande que la désutilité que l'acte d'abandonner 500€ fait supporter à la personne B (désolé pour la phrase compliquée). (Cf. ce que tu reconnais à 1:47.) Les consentements à payer ne permettent pas de comparer les préférences ; ergo il n'est pas vrai que tous les plus gros fans auront nécessairement leur place.
    Je me joins quand même aux autres intervenants pour approuver ton initiative de ces vidéos.  :icon_wink:
  11. Beaucoup de libéraux = une citation hors contexte de Hayek

     

    Connaître plus le contexte de la citation n'est pas utile : si Hayek considérait la démocratie comme consubstantielle au libéralisme, il n'aurait jamais pu dire qu'un dictateur peut restaurer le libéralisme sans se contredire. Hayek est resté on ne peut plus constant sur ce sujet, comme en attestent les citations ci-dessous, de 1939 à 1973. (On peut déduire au passage de la citation de 1939 que Hayek ne pensait pas à Pinochet finalement :D).
     
    “There can be no doubt that in history there has often been much more cultural and political freedom under an autocratic rule than under some democracies - and it is at least conceivable that under the government of a very homogeneous and doctrinaire majority democratic government might be as oppressive as the worst dictatorship.” (Hayek, 1939)
    “Neither of the two systems necessarily excludes the opposite of the other: a democracy may well wield totalitarian powers, and it is conceivable that an authoritarian government may act on liberal principles.” (Hayek, 1960)
    “The opposite of liberalism is totalitarianism, while the opposite of democracy is authoritarianism. In consequence, it is at least possible in principle that a democratic government may be totalitarian and that an authoritarian government act on liberal principles.” (Hayek, 1966)
    “Neithter of the two systems necessarily excludes the opposite of the other: a democracy may well wield totalitarian powers, and it is at least conceivable that an authoritarian government might act on liberal principles.” (Hayek, 1973)
     
    Hayek répète toujours la même chose, à savoir qu'il est possible en principe qu'une dictature soit libérale ; reste à savoir si, en pratique, cela est probable. Hayek juge sans doute cela improbable, mais pas impossible. Ce que Rincevent a très bien résumé plus haut : une dictature a toutes les chances de ne pas être libérale, mais une surprise peut arriver. Ca semble correspondre très exactement au point de vue de Hayek.
     
    De plus, je n'ai pas cité uniquement Hayek, mais Ortega y Gasset, et j'aurais pu citer évidemment Hoppe : https://mises.org/sites/default/files/From%20Aristocracy%20to%20Monarchy%20to%20Democracy_Hoppe_Text%202014.pdf (en particulier la page 44)
     
    On parlait du Cato Institute plus haut ; voici ce que certains libéraux peuvent y publier :
     
    Quant au libéral Schumpeter, était-il fan de la démocratie ? Je n'en suis pas sûr.
     
    Après, ce n'est pas parce que j'écris que la démocratie n'est pas consubstantielle au libéralisme que je fais l'apologie de la dictature. Lorsque Tremendo m'a répondu qu'il y a corrélation entre démocratie et libertés civiles, je n'ai pas creusé la question mais ça me semble plausible. Donc du point de vue de l'utilité espérée mieux vaudrait choisir la démocratie.  :icon_smile:
  12. J'imagine que les Pères Fondateurs et les rédacteurs de la DDHC de 1789, n'en avaient rien à cirer de la liberté politique.

    La Glorieuse Révolution de 1689, rien à voir avec la politique, non plus, j'imagine.

     

    Les exemples que tu donnes ne prouvent pas que la totalité des libéraux considèrent la liberté politique comme consubstantielle au libéralisme. Il n'y pas d'unanimité sur cette question. J'ai cité Hayek mais j'aurais pu citer Ortega y Gasset, par exemple : “Democracy and Liberalism are two answers to two completely different questions. Democracy answers this question  'Who ought to exercise public power?' The answer it gives is – the exercise of public power belongs to the citizens as a body. But this question does not touch on what should be the realm of the public power. It is solely concerned with determining to whom such power belongs. Democracy proposes that we all rule; that is, that we are sovereign in all social acts. Liberalism, on the other hand, answers this other question,  'regardless of who exercises the public power, what should its limits be'?”

  13. Ben voyons.

     

    C'est un fait. Pour beaucoup de libéraux, la liberté politique n'en fait pas nécessairement partie. 

    Je cite Hayek : Then it will depend, from country to country, whether they are lucky or unlucky in the kind of person who gets in power. After all, there have been good dictators in the past; it's very unlikely that it will ever arise. But there may be one or two experiments where a dictator restores freedom, individual freedom.”

    De quel dictateur parle Hayek ? Aucune idée. 

  14. Ben voyons.

    Faut-il encore répéter en ces lieux que la liberté ne concerne pas seulement l'économie ?

     

    Dans le classement de la Heritage Foundation, qui met Singapour en 2e position, les critères sont : Property Rights, freedom from corruption, government spending, fiscal freedom, business freedom, labor freedom, monetary freedom, trade freedom, investment freedom, financial freedom. Il s'agit certes principalement de critères économiques mais pas uniquement, comme en attestent les deux premiers. Il est vrai que la Heritage Foundation n'inclut pas apparemment la liberté d'expression. Sinon, Singapour serait moins bien classé. Elle n'inclut pas non plus la liberté de voter pour ses dirigeants, mais pour beaucoup de libéraux (Hayek, etc.), cette liberté-là n'est pas consubstantielle au libéralisme. 

  15. Parce que le qu'une personne cumule les pouvoirs législatifs et exécutifs n'implique pas nécessairement qu'il va s'en servir pour mettre la société au pas.

    Je connais cette théorie.

     

    Théorie pourtant vérifiée dans le cas de Singapour, pays en dictature et pourtant le plus libéral du monde après Hong-Kong, selon l'indice de la Heritage Foundation : http://www.heritage.org/index.

    Pour autant, une dictature est-elle plus susceptible qu'une démocratie – toutes choses étant égales par ailleurs – d'accoucher d'un régime libéral ? Personnellement je n'en sais rien, je n'ai pas particulièrement creusé la question. Mais en tous cas, une dictature libérale ce n'est pas une contradiction, pour la raison qui a été dite par Tramp. 

  16. La BCE se gave sur le marché secondaire. Obligations d'Etat et de grandes entreprises.

     

    Si la BCE a le droit d'acheter des titres sur le marché secondaire, mais en période normale elle evite de le faire. Cela ne fait pas partie de sa politique conventionnelle. Mais depuis la crise elle a sortie les politiques non conventionelles (dont le QE) et intervient plus ou moins massivement sur les marchés secondaires.

     

    Oui, et c'est donc ce que dit Marc Fiorantino dans la vidéo, puisqu'il parle de rachats, et non pas d'achats. Du coup, je n'ai pas compris Demandred pourquoi tu dis que la BCE ne prête pas aux États. Si elle rachète leurs obligations sur le marché secondaire, elle leur prête bien des fonds. 

  17. Bof, il raconte des bêtises, un peu comme d'habitude. La BCE ne prête pas aux états vu qu'elle à interdiction formelle d'intervenir sur les marchés primaires. Ce qu'elle fait c'est prêter de l'argent aux banques de second rang (directement ou via la prise en pension de titre) qui elles vont prêter l'argent à l'état. Bien entendu les banques européennes ne sont pas les seules à subvenir aux besoin de financement de l'état français.

     

    Merci pour ces précisions, il est vrai que je ne suis pas spécialiste du sujet ; cependant une chose m'interpelle : la BCE n'a pas le droit d'acheter des obligations d'État sur le marché primaire, mais n'a-t-elle pas le droit non plus d'en acheter sur le marché secondaire ? De plus, selon un article des Echos de juillet dernier, la Banque de France achète des obligations d'État pour le compte de la BCE. La part de la dette publique française détenue par la Banque de France est passée de 4,4 % fin 2014 à 9,5 % en juillet 2016 (et ça a dû augmenter depuis, non ?). 

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211127084304-pourquoi-letat-ignore-qui-detient-sa-dette-2014413.php

    Donc apparemment l'interdiction dont tu parles ne concerne pas la Banque de France.

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