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Jerome Morrow

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Messages postés par Jerome Morrow

  1. Non, effectivement il ne s'agit pas d'un problème de dico. Il s'agit plus à mon avis d'un problème d'ordre neuronale.
    Comme celui de répéter son petit laïus en boucle tout en s'efforçant de ne jamais répondre directement aux arguments adverses ? Effectivement l'incapacité à la discution et au débat est certainement un problème, mais ce n'est vraissemblablement pas le mien ni celui de RonnieHayek.
    N'ais je pas écris explicitement que l'Etat devait fédérer sur des valeurs simples et incontestables ?

    N'est ce pas le reflet du préambule de la DDH ?

    Non, du point de vue du libéralisme ce qui est le plus incontestable ce sont les principes naturels et la réalité de la nature humaine (le libre arbitre) sous-tendant le droit naturel, pas la DDH qui émane très partiellement de cette dernière.

    Après le coup du mandat tu t'es coincé une deuxième fois, me semble-t-il.

  2. J'aimerais qu'il soit clair que d'être trompé n'est pas une preuve de stupidité. Faire croire que la "naïveté" est un défaut est un outils très puissant pour asservir car il détruit la confiance. Je suis même partisant du contraire. Quand on a confiance c'est que l'on est un homme libre. Se tromper ou ignorer n'a que peut d'importance : c'est l'aprentissage.

    Nous divergeons sur la séparation de deux concept pourtant bien distinct : l'Etat et le gouvernement. L'Etat est une organisation dont la légitmité est d'être fédératrice sur des principes simples et inconstestables : les droits naturels et en fait tout le contenu de la DDH. L'Etat applique la DDH à travers une constitution qui organise le gouvernement.

    Une nation se définie par l'adhésion explicite (puisqu'il s'agit d'un acte volontaire) des individus composant la nation.

    A ce stade, nous ne parlons pas encore de loi. Il s'agit de comprendre les principes simples et incontestables et d'adhérer volontairement à leur application.

    Maintenant, vient le gouvernement. Le gouvernement piloté par la constitution, s'occupe de recueillir les normes, d'en débattre et de les faire appliquer. Si une loi n'est pas conforme à la constitution, c'est le gouvernement qui est illégitime. Pas l'Etat.

    Je comprends bien la désorientation des gens de ce forum… Ayant toujours vécu sous un gouvernement qui s'octroie les droits de modifier la constitution sans même l'avis du peuple, avec un gouvernement qui n'a eu de cesse d'inventer des subterfuges pour faire croire à des élections, avec un gouvernement qui applique des lois non conforme aux droits naturels, avec un gouvernement qui contrôle la totalité des 4 pouvoirs dont celui de la communication, je comprends votre point de vue. Mais votre ennemi est le gouvernement, pas l'Etat. Tant que l'Etat fédère sur les valeurs simples et incontestables des droits naturels de chaque individu.

    Nous subissons l'asservissement et toutes ses conséquences. Et pour cesser de se faire asservir, il y a un outils très puissant : l'Etat. Le gouvernement doit se soumettre à l'Etat. L'inverse conduit inévitablement à soumettre le peuple. Ce point est crucial à comprendre.

    La conception libérale de l'Etat donne entier pouvoir à l'Etat car c'est une organisation crée par le peuple. L'Etat, dans ce sens, doit contrôler le gouvernement. Contrôlons l'Etat et nous en avons le pouvoir absolument parce que nous sommes le peuple, et nous contrôlerons le gouvernement.

    Pour ce faire, il suffit d'exiger de changer de constitution. Nous en avons le pouvoir, sans révolution ou quoi que se soit.

    Les problèmes viendront d'ailleur…

    Nicolas Luxivor, te rends-tu compte que ce que tu as écrit est une pure déclaration de principe. On pourrait l'intituler : "Voilà la conception d'une société juste vue par Nicolas Luxivor". Pure déclaration d'opinion. Tu ne reprends aucunement mon post, tu ne rebondis sur aucun argument précis, tu noie le poison en te bornant à réciter ton cathéchisme et tes prières. Ce n'est pas ça une discution, encore moins un débat.
  3. Absence de contrat ne signifie pas absence de logique ou de droit. :icon_up:

    Alors dis moi, s'il n'y a pas de contrat, tu ne peux pas me prouver que l'Etat agit sous ton mandat ? Donc personne ne peut le prouver. Car personne n'a rien signé. Donc l'Etat ne saurait se nommer mandataire puisqu'il ne peut pas le prouver pour peu que l'un d'entre nous - à tout moment - n'est pas d'accord avec le pouvoir de l'Etat qui s'exerce sur lui.

    L'Etat n'est pas un mandataire, car qui dit mandataire dit consentement de tous ceux auquel il s'applique. Or, un tel consentement puisqu'il n'est pas sous forme de contrat est donc tacite c'est à dire aussi contestable qu'une parole lancée en l'air.

    Si l'Etat était mandataire durablement cela signifirait des contats pour chacun des citoyens, or, qui dit contrat dit prestation, qui dit prestation dit service. Donc à supposer que nous soyons des êtres qui s'accordent une liberté individuelle, un prestataire est le résultat d'un choix, donc d'un marché, donc le service de l'Etat n'est qu'un service d'entreprise. En lui même le service mandataire duquel tu parle n'est pas un serivce d'Etat minimum mais un service d'entreprise privée, donc in-fine une anarchie capitalisme.

    Résultat : la conception d'un Etat véritablement mandataire (de droit et de raison) est une vision libertarienne anarchiste.

  4. Comme il ne m'a pas répondu, je me permets de rappeler à Nicolas Luxivor de ne pas oublier de nous scanner ce fameux contrat signé en deux exemplaires par toi et l'Etat devant témoins et notaire, prouvant noir sur blanc explicitement que tu as mandaté l'Etat pour ta protection comme tu l'écrivais. N'oublie pas également de joindre également le document juridique signé en deux exemplaires par toi et l'Etat devant témoins et notaire, prouvant noir sur blanc que tu as signé la constitution de l'Etat (donc que tu le reconnais comme Etat), sinon le premier mandat est invalide.

    Dans le cas contraire tu sais à quoi t'en tenir.

  5. Je crois que si je pointais un canon scié sur ta tempe, je violerai tes droits naturels. Dans ce cadre, crois tu qu'il serait illégitime de violer mon droit naturel ? Pour moi non, je n'aurai aucune hésitation.
    tu baratine n'importe quoi. Ce n'était pas le sens de ma question. Seconde chance :

    Donc je vais t'enfoncer le canon de mon flingue dans ton anus pour te faire accepter mes normes et tout de suite tu vas te sentir en confiance pour l'avenir ?

    Pour l'Etat c'est pareil, imposer par la violence une norme sociale donne seulement confiance en l'avenir que si tu as oublié que cet Etat y est parvenu en violant tes droits.

    Faut-il préalablement violer les droits de l'homme pour les imposer ? Je crois que non, et toi tu semble croire que oui. Là est peut-être notre différence.

    Tu comprends pas ?Bon, je suis trop bon, je vais t'expliquer. Un mec qui viole tes droits pour te contraindre à accepter sa norme laquelle prétexter de te protéger est illégitime. Un Etat qui te vole et use de la violence contre ton gré ne saurait avoir aucune légitimité quand à protéger le droit naturel des individus puisqu'il le viole dès le départ. L'Etat est illégitime en lui même à moins de le voir comme un mandataire et là on en vient au truc le plus drole :

    C'est le mandat que je confit à l'Etat. Son mandat ne lui permet pa

    Qui dit mandat, dit contrat. Où as-tu vu que les citoyens avaient un contrat avec l'Etat. Peux-tu me montrer le tient ? Je précise qu'un contrat en un accord signé par les deux parties, remis et constaté par un représentant d'arbitrage, et délivré en deux exemplaire. Si tu dispose d'un tel contrat chez toi merci de le scanner. Tu martelle la DDH comme référence et tu crois que l'Etat est un mandataure, mais as-tu signé la constitution de l'Etat (qui reprend en partie les DDH) ? Dans le cas contraire, si tu n'as pas un tel contrat, alors ta vision de l'Etat mandataire est fausse. Donc soit tu es naif, soit tu es un menteur. Dans les deux cas tu as tors.

    J'attends donc ici et maintenant ce fameux contrat signé en deux partie par toi et l'Etat devant témoins et notaire, prouvant noir sur blanc explicitement que tu as mandaté l'Etat pour ta protection.

    Tu es coincé.

  6. En ce qui concerne le postulat, à la différence d'Eskho, je suis prêt à remettre en question mon point de vu en écoutant ses arguments (et les vôtres). Même si ses arguments ne m'ont pas encore convaincu, cela ne fait pas de ma conviction un postulat.

    Que c'est misérable. La technique du socialiste pleurnichard et vicieux.

    Ce n'est pas parce que tes idées sont bancales qu'il faille pour autant accuser les autres (moi en l'occurence) de ne pas suffisament estimer tes arguments. J'appelle cela un aveu d'échec.

    Si certaines normes ne sont pas imposées, la confiance n'est pas la.

    Donc je vais t'enfoncer le canon de mon flingue dans ton anus pour te faire accepter mes normes et tout de suite tu vas te sentir en confiance pour l'avenir ?

    Pour l'Etat c'est pareil, imposer par la violence une norme sociale donne seulement confiance en l'avenir que si tu as oublié que cet Etat y est parvenu en violant tes droits.

    Faut-il préalablement violer les droits de l'homme pour les imposer ? Je crois que non, et toi tu semble croire que oui. Là est peut-être notre différence.

    L'existance de l'Etat n'est justifié dans un système libéral que par l'application de la DDH.

    Tu semble confondre le droit naturel et la déclaration des droits de l'homme qui est en partie inspirée de telle considération sur le droit naturel.

  7. L'Etat n'est pas bon ou mauvais. C'est un instrument sans "âme". Lui donner une "âme" est la base du socialisme. Parleriez vous d'un bon marteau ou d'un mauvais marteau ? (de grâce, n'emcombrer le débat avec la notion de la qualité du marteau.)
    On voit bien que tu nourris comme les socialistes une vision totalement irréaliste de l'Etat. Pour toi, l'Etat n'a pas d'ame. Pourtant l'Etat est composée d'individus. Comme toute organisation, elle n'a pas une ame mais DES ames en ce sens que ses actions sont la résultantes des intéractions des différents intérêts des individus composant cet Etat (les fameux "gens de l'Etat"). Comme tout organisation l'Etat est une structure mené par des hommes agissant pour leur propre intérêt. L'Etat minarchiste n'est pas l'organisation NEUTRE divine et magique comme tu le prétends. L'Etat est un business quel que soit sa taille. C'est en ce sens que l'Etat ne pourra jamais être neutre, puisqu'elle est une organisation d'individu - qui plus est - agissant pour imposer exercer un pouvoir souverain sur la population d'un territoire. Ni plus, ni moins. L'illusion est de croire que le seul intérêt des gens de l'Etat est de faire respecter ta DDH (comme tu l'appelle).

    Le business de l'Etat c'est le business des gens de l'Etat, autrement dit comment justifier le plus de rentrée d'argent publique par n'importe quelle prétexte possible (sécurité, santé, solidarité, emploi, loisir, guerre, etc…). L'Etat et ses membres bossent pour la pérénité de leur affaire, autrement dit, ils bossent pour gagner un peu plus d'influence (donc d'argent et de pouvoir) sur la vie de leur concitoyen. Donc le code de la route de l'Etat est ni plus ni moins - comme la santé publique - un prétexte pour se rendre indispensable, et justifier de nouvelles rentrées d'argents et de nouvelles prérogatives.

  8. J'ai déjà répondu à tes questions, si tu n'avais pas pris soin d'éviter de me citer complètement. Donc je me permets de remettre en lumière les arguments que j'avais déjà écrit.

    Question… En quoi le fait de rouler vite viol les droits naturels des autres ? Si vous entendez que le fait de roulez vite augmente le risque d'accident (ce qui est une affirmation totalement gratuite : ce qui est prouvé c'est que la vitesse augmente l'inertie) en quoi le "risque" est une violation des droits naturels ?

    Le libéralisme entend responsabiliser les individus. Or, dans le cas d'une limitation de vitesse, il n'y a aucune responsabilité à assumer. Si vous m'aviez dit qu'il fallait punir plus sévèrement les responsables d'accident encore…

    la règlementation est un faux problème, le vrai problème est : qui règlemente et pour qui ?

    Je crois qu'il est très important de bien de se rendre compte que les règlements existent dans n'importe quelle société à partir du moment où le lieu dans lequel s'applique un tel règlement appartient clairement à quelqu'un. Ce qui est important n'est pas tant la dérèglementation, mais de redonner le pouvoir de réglementation à ceux qui en sont les légitimes propriétaires.

    Question : Comment croyez vous que l'Internet fonctionne ? Sans l'intervention de l'Etat américain, c'est à dire des américains, de la nation américaine ou encore le domaine public de l'internet qui veillerait au respect des lois engendrant la confiance existancielle dans le système Internet généré lui même par le commerce (lui aussi dépandant directement de la confiance) nous en serions toujour au Minitel (128 KBauds ?). C'est à dire dans un système totalement encadré par une société qui aurait (seule) la confiance de certains utilisateurs.

    Si l'Etat doit coordonner la mise en place de réglements et leurs applications, il n'est pas forcément le gestionnaire de l'infrastructure. Le système minarchiste de donne pas le droit à l'Etat d'avoir une quelconque fonction économique. Son rôle est de coordoner les normes entre chaque individu et surtout pas d'avoir un rôle dans la mise en place des infrastructures.

    La disparité des codes est une entrave grave à la confiance. Sans confiance, il n'y a aucun commerce possible ni vie en communauté possible.

    Bien entendu c'est d'ailleurs pour ça que les règlements ont tendance à s'imposer d'eux même, à se normaliser. C'est d'ailleurs pour ça que les codes les plus efficace s'imposent d'eux même car il est de l'intêret des individus. C'est un processus naturel, nul besoin d'Etat en ce sens.

    sur le rôle de l'Etat minarchiste et la réalité du code de la route dans une optique Etatiste-gestionnaire :

    Je ne crois pas en la bienveillance désintéressée de l'Etat soit-disant gestionnaire et dépositaire de la sécurité de ses citoyens. Ta vision de l'Etat (que je partageais encore il y a peu) me semble aussi fausse que la vision de l'Etat des socialistes (qui eux aussi croient en la capacité de l'Etat d'assurer sécurité et bonheur à ses citoyens). Je crois que cette vision de l'Etat qui aurait pour raison économique et utilitariste d'imposer des codes pour limiter les frais des dépenses publiques est très puérile et en dehors de toute réalité. Le business de l'Etat c'est le business des gens de l'Etat, autrement dit comment justifier le plus de rentrée d'argent publique par n'importe quelle prétexte possible (sécurité, santé, solidarité, emploi, loisir, guerre, etc…). L'Etat et ses membres bossent pour la pérénité de leur affaire, autrement dit, ils bossent pour gagner un peu plus d'influence (donc d'argent et de pouvoir) sur la vie de leur concitoyen. Donc le code de la route de l'Etat est ni plus ni moins - comme la santé publique - un prétexte pour se rendre indispensable, et justifier de nouvelles rentrées d'argents et de nouvelles prérogatives.

    La question n'est pas la mise en place de norme, car de toute façon l'emergence d'une norme arrive tôt ou tard puisque c'est dans l'intérêt des individus. La véritable question est : comment permettre la juste émergence de la norme la plus efficace :

    De plus, tu oublie que l'émergence des normes et des règles vient d'un processus de découverte et d'expérimentation. Chose que l'Etat ne permet pas. De plus, chose très importante : une norme non imposée est censée être la plus efficiente si elle est adoptée et surtout est apte à évoluer, car à être abandonnée librement ou profit d'un autre stardard plus adapté. Chose que l'Etat ne permet pas en soi (pour diverses raisons que j'ai évoqué par rapport à son intérêt et ses réelles motivations).

  9. Donc ce que vous me dites c'est que même en laissant les propriétaires des différentes routes choisir eux-mêmes leur réglementation, cela aboutira à une homogénisation des réglementations car ils ont tout intérêt à ce que l'utilisation des routes soit simple pour l'automobiliste.

    Donc à moins qu'ils chipotent pour certains détails à la con , ça revient à quelque chose près à leur faire tous signer le code déjà existant. Ce ne serait donc pas franchement différent de ce que l'on connaît aujourd'hui, mais bon, je comprends qu'au niveau de la perception des individus ça puisse l'être.

    C'est aussi une question morale. Tu as tout de même la possibilité d'appliquer un code de la route différent sur la tienne. Libre disposition de ta propriété.

    De plus, tu oublie que l'émergence des normes et des règles vient d'un processus de découverte et d'expérimentation. Chose que l'Etat ne permet pas. De plus, chose très importante : une norme non imposée est censée être la plus efficiente si elle est adoptée et surtout est apte à évoluer, car à être abandonnée librement ou profit d'un autre stardard plus adapté. Chose que l'Etat ne permet pas en soi (pour diverses raisons que j'ai évoqué par rapport à son intérêt et ses réelles motivations).

    De plus, l'Etat n'a aucun droit de demander à ce que les usagés signent son code de la route, pourquoi ? Parce qu'il est le seul

    - puisque personne ne peut s'en dégager totalement (sécession physique) car l'Etat couvre d'autres service monopolistiques (police, justice, santé, éducation…)

    - puisque que personne n'a signé la constitution de l'Etat, donc l'Etat en tant qu'entité illégitime de fait, ne saurait avoir aucune légitimité quand l'exercice de ses monopoles

  10. Je suis bien conscient du problème, c'est bien pour ça que je suis profondément minarchiste: le fait que l'Etat soit minimal (uniquement fonctions régaliennes) est une condition absolument nécessaire pour qu'il soit efficace.
    Efficace ? Tu veux un Etat efficace ? Si tu veux un Etat vraiment efficace, alors donne lui les pleins pouvoirs (haha je te charie :icon_up:, je comprends bien que tu mesure l'efficacité de l'Etat par la préservation de la liberté de chacun. Même si j'éprouve des réserves, je comprends ton point de vue. On en reparlera certainement).

    Pour en revenir au code la route, j'aurai une question à poser aux minarchises.

    Il me semble la gestion des routes fait partie des prérogatives de l'Etat minimum (du moins c'était la conception de Bastiat). Si on voit la route comme une voie/support de communication/échange, je suppose qu'il faut réadapter les conditions de l'Etat minimum aux nouvelles voies de communications/échanges. En effet de même que les routes, ces nouvelles autoroutes de l'information prennent une place de plus en plus grande dans l'échange/communication des citoyens. Ainsi, il me semble que selon la conception minarchiste l'Etat devrait gèrer également les infrastructures de communication : téléphonie et internet en particulier. Non ?

  11. Oui c'est clair, comme dans une société de secours mutuel où l'on pourrait facilement imaginer qu'en cas de prise de risque inconsidérée (à définir dans les statuts) le fond mis en commun ne serait pas à la disposition de l'irresponsable. C'est effectivement ce qui semble le plus logique.
    tellement logique qu'on appelle cela une assurance, si je ne m'abuse.
    Mais il n'y aurait pas de règles générales, on pourrait aussi bien imaginer une association de même type, qui vise à diviser les risques, entre plusieurs "réfractaires à la ceinture": ils pairaient peut être leurs cotisations plus chères, mais ils pourraient alors rouler sans ceinture.
    oui on peut imaginer cela…
  12. S'il empêche les gens de circuler c'est que dans notre système, lorsqu'un automobiliste prend des risques, il en fait prendre à toute la société et non qu'à lui.

    L'existence de sociétés de secours mutuel comme les décrivait Bastiat était (et serait) amplement en mesure de corriger ce problème là.

    Donc on est d'accord, je ne vois pas pourquoi tu prends la peine de réécrire ce que j'ai déjà dit.
    Si l'Etat oblige le motard à porter un casque et l'automobiliste à porter une ceinture, c'est plus pour limiter les frais d'hopital en cas d'accidents (frais qui seront à la charge de la société dans son ensemble) que pour protéger l'individu de lui même.
    Je ne crois pas en la bienveillance désintéressée de l'Etat soit-disant gestionnaire et dépositaire de la sécurité de ses citoyens. Ta vision de l'Etat (que je partageais encore il y a peu) me semble aussi fausse que la vision de l'Etat des socialistes (qui eux aussi croient en la capacité de l'Etat d'assurer sécurité et bonheur à ses citoyens). Je crois que cette vision de l'Etat qui aurait pour raison économique et utilitariste d'imposer des codes pour limiter les frais des dépenses publiques est très puérile et en dehors de toute réalité. Le business de l'Etat c'est le business des gens de l'Etat, autrement dit comment justifier le plus de rentrée d'argent publique par n'importe quelle prétexte possible (sécurité, santé, solidarité, emploi, loisir, guerre, etc…). L'Etat et ses membres bossent pour la pérénité de leur affaire, autrement dit, ils bossent pour gagner un peu plus d'influence (donc d'argent et de pouvoir) sur la vie de leur concitoyen. Donc le code de la route de l'Etat est ni plus ni moins - comme la santé publique - un prétexte pour se rendre indispensable, et justifier de nouvelles rentrées d'argents et de nouvelles prérogatives.

    Ce qui ne veut pas dire que le code de la route en lui même est inutile ou n'existerait pas dans une société où l'Etat ne s'en occuperait pas (voire, n'existerait pas). Comme je l'ai expliqué ici, la navigation sur la route, est un protocole de communication en commun tout comme le http pour nos machines qui circulent sur le web. C'est le respect d'un protocole commun de communication qui nous permet de nous déplacer/communication/échanger. Le code de la route, c'est le langage des navigateur de la route, tout comme le http est celui des navigateurs web. Cependant, il n'y a aucune raison que l'Etat s'en occupe puisque de tels procoles sont de toute façon naturels. En effet, ce n'est pas parce que l'Etat ne s'occupe pas du langage que ce dernier disparait pour autant.

    Je crois qu'il est très important de bien de se rendre compte que les règlements existent dans n'importe quelle société à partir du moment où le lieu dans lequel s'applique un tel règlement appartient clairement à quelqu'un. Ce qui est important n'est pas tant la dérèglementation, mais de redonner le pouvoir de réglementation à ceux qui en sont les légitimes propriétaires. C'est de là que vient la responsabilité. Ensuite, on pourrait débattre sur l'articulation la forme du système d'organisation du règlement permettant de répondre au mieux à l'exercice et le respect du droit naturel des individus. Mais ça c'est une autre histoire.

  13. j'ai roulé à 170 kilomètres heure vers Sisteron. Mais il n'y avait personne, là non plus. Quand mon père s'en était aperçu, il s'était affolé, il m'avait dit que je roulais trop vite. Et puis en plus, en conduite accompagné, vous devez rouler moins vite que quand vous vous y connaissez bien. Un critère fixé par l'Etat, là encore. Pourtant je n'ai blessé personne. Le même jour, j'ai traversé une bourgade à 90 kilomètres heure. Je n'ai renversé ni tué personne. Je n'avais pas bu, certes, je ne m'étais pas drogué avant de prendre le volant. A mon sens, tout le monde devrait être responsable au volant. Mais si tout le monde l'était, alors on n'aurait même plus besoin de Code de la route, ni de quelque réglementation que ce soit.
    un exemple de non pensée pseudo-libérale. Cette phrase est entièrement fausse à mon sens.

    -digression- D'ailleursn rouler à 90km dans un village ce n'est pas à proprement parler d'un comportement responsable mais celui d'un comportement dangereux. La véritable responsabilité c'est de jauger le risque et surtout d'en assumer les conséquences. Mais revenons à ce qui nous intéresse.

    Les libéraux ne sont pas contre toute forme de réglement. Ils se battent contre l'abritraire des règlements, et leur tendance à brider la liberté individuelle et le droit naturel de chacun, nuance.

    La liberté n'est pas l'absence de contrainte. Et toute société libérale, tout lieu privé dispose et disposera aussi d'un règlement, Etat ou pas.

    Pour en revenir au code la route, rouler c'est de la navigation. La navigation c'est une question d'information, mettre son cligno, par exemple, c'est donner une information supplémentaire aux autres automobilistes-navigateurs qui peuvent du coup s'orienter et anticiper plus vite, donc naviguer-rouler plus efficacement.

    Les codes peuvent aider en ce sens. Je suis libéral et pourtant je suis pas contre le code de la route, bien contraire, je pense même qu'il devrait être appliqué plus sévèrement et plus strictement (limitation de vitesse, alcoolémie). Simplement, ce qui m'ennuie c'est que l'Etat fait des lois en dépit du bon sens. Trop souvent l'Etat empèche les gens de circuler sous prétexter de les protéger. Trop souvent l'Etat prend le parti à l'aide d'une diarée législative d'imposer, confisquer, contraindre par des moyens détournés, au lieu de mettre en place des règles simples, stables, transparentes et précises. Du coup les gens ne sont pas responsable, agissent en dépit de leurs intérêts, et l'Etat en profite pour les traiter un peu plus comme des gamins.

    Le problème avec l'Etat par rapport au code de la route, c'est qu'il devrait déjà appliquer/faire respecter ce qui existe (le code la route) et foutre la paix au gens pour le reste (en attendant une privatisation des routes;)).

    Freeman, même dans une société libérale où les routes seront privées il est fort à parier qu'il y aura un code/règlement à respecter. Il est donc imbécile de vouloir abolir les règlements sur la route. A mon sens il est autrement plus intelligent de vouloir (et libéral) de vouloir un règlement (et une société) respectant les droits naturels de chacun.

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