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Jazzaroundtheworld

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Tout ce qui a été posté par Jazzaroundtheworld

  1. Non aux montages financiers frauduleux de l’Etat Espagnol Posté le 6 Décembre 2011 par Juan Ramón Rallo Nous ne savons que très peu ou même rien du programme économique du nouveau premier ministre espagnol Rajoy, si ce n’est, comme cela a été divulgué, qu’il prétend créer un montage financier frauduleux. Est-ce á dire, un autre montage financier frauduleux, car apparemment le système financier espagnol en est plein. Qu’est-ce qu’un montage financier frauduleux? Essentiellement, le gouvernement Espagnol émet de la dette et achète tous leurs mauvais investissements de nos organismes publics, qui viennent s’accumuler dans un véhicule d'investissement appelé montage financier frauduleux. Vraisemblablement, comme on nous le dit, le montage financier [pour résorber la dette] serait effectué grâce á une remise en rapport directe avec les valeurs réelles, de sorte que les contribuables en sortiraient gagnant sur le long terme. Par exemple : si quelques promoteurs doivent à un établissement financier 100 millions d'euros et que l'état acquiert ce prêt en échange de 70 millions, le gouvernement pourrait finir par empocher au bout de quelques années des bénéfices d’un montant de 30 millions. Chouette non? Eh bien, non car ça ne fonctionne pas comme ça. Demandez-vous, si c’est une si bonne affaire, pourquoi l’institution financière est si désireuse de se débarrasser d'un prêt qui comprend une remise de 30 % et, surtout, pourquoi, á part l'état, on ne trouve aucun investisseur disposé à l’acheter ? Peut-être que l’état ne sait pas que ce n'est pas vraiment une bonne affaire? Supposez, ce qui ne serait pas surprenant, que les promoteurs ne disposent que de dettes impayées et l’institution financière ne peut toucher que le solde que ces promoteurs ont acquis. Où ces entrepreneurs iront-ils, aujourd'hui, avec un solde qui ne vaut que 10 millions ? Résultat final de l'opération: l'Etat a versé 70 millions d’Euro qui n’en valent que 10. Et qui a négocié les 60 millions de différence? Manifestement, l’institution financière dans laquelle l’Etat a investie et où il n'avait pas à investir. Cette institution a été capable de convaincre les hommes politiques d’acheter à des prix gonflés ses actifs toxiques. En fin de compte, les montages financiers frauduleux sont seulement des mécanismes de redistribution de la richesse du pays depuis les contribuables vers les actionnaires, les directeurs, les employées et les créanciers des sociétés financières. En Irlande, les contribuables ont dû produire 50 milliards d'euros (soit plus de 30% du PIB) et, pour le moment, le véhicule financier cumule des pertes de plus de 1.1 milliard, soit des bénéfices… plutôt incertains. C'est la logique pure: le seul acteur qui soit prêt à acheter ces actifs à des prix aussi scandaleux, c'est l'état, ce qui veut dire que les actifs ne valent pas ce que le gouvernement va débourser. Tout est monté sur un dispositif opaque, qui consiste á transférer de l'argent de la poche du contribuable pour le compte du secteur financier. On peut affirmer, avec quelque raison, que dans ces moments-là, le marché est trop chahuté pour pouvoir attribuer des valeurs réelles aux actifs des banques. Cette difficulté ne provient pas du fait que de nombreux organismes financiers ne veulent pas assainir leurs bilans en vendant leurs crédits toxiques avec des remises importantes mais plutôt que s'ils le faisaient maintenant, le prix auquel ils placeraient leurs actifs serait si déraisonnable qu'ils feraient faillite tout de suite. En d'autres termes, le seul acteur capable de garder la tête froide en ces temps troublés, c’est l’état, qui, loin d'être malmené par des actifs irrationnels, est capable de calculer sur le long terme leurs valeurs réelles et ainsi d’assainir le système financier. L'argument, comme tout argument biaisé, possède un brin de vérité. En effet, dans le contexte actuel de nombreux investisseurs, sauf ceux qui voient un peu plus loin, n’ont aucun désir d’avoir dans leur bilan des actifs risqués sur le long terme. Mais étant donné l'incertitude, ils préfèrent s’enquérir d’autant de liquide que possible. Toutefois, je formulerai deux questions: combien de temps s'est écoulé depuis le début de la crise financière? Bien que ce soit discutable, tous conviennent á dire que depuis la crise qui avait déjà éclaté en octobre 2008 après la faillite de Lehman-Brothers, il s’est au moins écoulé trois ans. Deuxième question: Durant ces trois années, les banques et caisses d'épargne espagnoles n'ont-elles pas connu un moment de calme pour vendre leurs actifs à des prix réalistes? Il est évident que oui, et l'on peut seulement en déduire que s'ils ne l'ont pas fait c'était pour ne pas avoir á reconnaître la valeur réelle de leurs bilans; et s'ils ne veulent pas nous dire la vérité, c’est simplement qu’ils feraient faillite. Il est évident que les montages financiers frauduleux que Rajoy a en projet n'achèteront pas les actifs des banques et des caisses d’épargnes à des prix si bas qu’ils provoqueront leur faillite. C’est pourquoi le gouvernement du PP [Parti Populaire], si d’aventure continuait ce projet barbare, payera nécessairement des prix artificiellement élevés. Autrement dit, le gouvernement du PP ponctionnera encore plus le contribuable pour nettoyer les bilans de caisses et autres banques qui étaient sous l’influence de ses propres procédés. Y a t-il une alternative à cette absurdité? Oui, et elle ne consiste pas á ce que les institutions financières fassent simplement faillite puisque, malheureusement, et en abandonnant l'étalon-or, les moyens de paiement de nos sociétés se font pratiquement tous par dépôts bancaires. De sorte que leur faillite provoquerait un effondrement total du système. L'alternative juste et pragmatique pour renflouer les institutions financières ne passe pas par l'argent des contribuables, mais par celui des créanciers. Une entreprise fait faillite lorsque la valeur de ses actifs est inférieure à son passif. Dans ce cas, les créanciers ne peuvent pas récupérer tous ceux qu’ils ont prêtés pour la mise en œuvre de ses actifs. Mais, logiquement, la même société peut éviter la faillite en transformant en actions une partie de l'argent qu’elle doit à ses créanciers. Par exemple, si une entreprise possède des actifs évalués à 95 euros et une dette à 100 euros, elle pourrait payer 10 euros à ses créanciers en leur remettant des actions d’une valeur nominale de 5 euros : la compagnie serait ainsi immédiatement recapitalisée (elle devrait 90 euros á ses créanciers et aurait 5 euros en fond propre). Ce type d’opération est connu dans le monde commercial comme une « recapitalisation de la dette ». Comme il l’a laissé entendre, le PP vise à injecter jusqu'à 150 milliards d'euros provenant des contribuables dans le système financier grâce à la ruse des montages financiers frauduleux. Eh bien, il suffirait que nous transformions les créances douteuses de nos sociétés financières en actions, 20 % des dettes garanties et 5 % des dépôts á terme (à savoir que les paiements d'intérêts á un ou de deux ans ne s'effectueront pas en espèces, mais en actions), pour que le système financier espagnol fût recapitalisé á hauteur de 200 milliards. Et le tout, sans tirer un seul euro de la poche des contribuables et en redistribuant les droits de propriété sur les actifs bancaires d'une manière absolument juste : les contribuables n'ont pas à s’en charger, puisque les contribuables n'ont rien à voir avec les institutions financières, contrairement aux créanciers (ces personnes qui ont confié suffisamment aux banques pour pouvoir leur emprunter). Bien sûr, nous parlons des valeurs moyennes sur l'ensemble du système financier, de manière á ce que, pour les institutions les plus insolvables, ces jeux de créances soient logiquement en relation aux pénalités (qui correspondent á l'échange de dette par actions aux valeurs fluctuantes) elles même proportionnelles á la taille de l’escroquerie. Par conséquent, pourquoi ne pas utiliser ce schéma dans le secteur financier espagnol? Pourquoi augmenter encore notre dette publique à un moment où nous devrions la réduire? Pourquoi faire porter aux contribuables qui ont déjà leurs propres problèmes de dettes le coût des erreurs des autres? Difficile à dire, c'est probablement un mélange de myopie politique, le manque de respect pour la propriété privée et la pusillanimité face à certaines oligarchies économiques. Toutefois, à mon avis, il y a une autre raison puissante pour ne pas envisager cette option: c’est l'Allemagne. Les Espagnols ont presque 200 milliards d'euros de prêts aux banques allemandes, en grande partie consentis pour financer notre bulle immobilière. Si une partie de la dette bancaire et des caisses d’épargnes se transformait en actions, les banques allemandes, au lieu de percevoir religieusement chaque Euro dû, deviendraient les propriétaires d’institutions financières qu’elles n’ont probablement pas intérêt à posséder. C’est ce qui est arrivé á trois quarts du secteur financier Irlandais, où les citoyens et les entreprises devaient 140 milliards aux banques allemandes : comme tout le monde sait, le gouvernement Irlandais a été condamné á créé un montage financier frauduleux. En général, je suis entièrement favorable aux plaintes et autres revendications émises par les Allemands. Ils nous ont prêté de l’argent et ils veulent le récupérer. En ce qui nous concerne, si nous sommes responsables, nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le leur rendre. Mais l’Allemagne devrait aussi comprendre qu'il ne sera pas possible de lui rembourser tout ce qui nous lui devons sans procéder á notre propre refinancement et, cela, durant un certain temps – mais son option préférée – reste que l’Espagne « socialise » ses pertes. La première façon de procéder reste à sa discrétion (la recapitalisation de la dette sera faite á la manière d’un refinancement); le deuxième reste la nôtre … et nous devrions refuser catégoriquement. Il n’est pas fréquent d’exiger de ses créanciers, qu’au lieu de procéder á des gargarismes d’orgueil, ils assument pleinement leur part de responsabilité au moment d’absorber une partie du trou qu'ils ont contribué à créer : s'il est injuste et contreproductif de faire payer aux contribuables allemands les gaspillages des hommes politiques espagnols - je me demande aussi pourquoi les politiciens espagnols devraient immédiatement répercuter ses couts et ses revenues, sur le contribuable espagnol pour finalement couvrir les erreurs des banquiers Espagnols … et Allemands. Ils disent que Rajoy portera autant d’importance á la politique étrangère qu’à l'économie au moment de sa prise de fonction. L'idée me paraît absurde, puisqu’il ne s’agit pas de venir nous sauver de l'extérieur, mais plutôt de pouvoir créer les moyens internes de notre richesse. Mais le Galicien a cinquante pourcent de chance pour négocier un accord très important, ou cinquante pourcent de chance de se planter: le montage financier frauduleux serait une idée désastreuse, bien qu’elle trouve ses défenseurs parmi les banquiers d’un côté et des politiciens de l’autre.
  2. deux autres remarques esthétiques sur CP: 1- le "billet d'humeur"de l'édito sur la droite de la page (a coté des photos déroulantes) est trop anomyne, c'est le genre de truc que je regardais direct avant, maintenant il me semble qu'il faut que je le cherche, une solution, un fond "gris léger" comme vous avez deja pour "découper", valoriser l'édito du fond blanc. 2- la suite de 6 articles en dessous des "photos menu deroulant" sont en "décroché": - 3 photos sur la droite et textes justifiés sur la gauche et - 3 photos sur la gauches et textes jsutifiés sur la droite: je comprends la notion de rythme et de pas faire un "bloc" mais en tant que lecteur, tu "scoll down" avec les yeux et tu te demandes a chaque coup si t'a pas manqué un truc. C'est crée une interruption visuelle qui n'est peut être pas necessaire quand on on veut voir su ya qqchose a se mettre sous la dent (á lire) sur CP. a +
  3. petit ajustement dans l'article http://www.contrepoints.org/2011/12/31/62594-la-complexite-de-la-societe-justifie-la-regulation 3 ajustements: + c'est FEE (Foundation for Economic Education) qui nous donne la permission d'utliser leur matériel comme on veut - donc crédit a FEE (logo sur page de web http://www.fee.org/) + l'éditeur en chef Lawrence Reed, nous a dit que si on plubliait un de ces articles il aiderait a le buzzé sur ses pages Facebook, donc il faut remettre leur logo et leur annoncé de la FEE á une version francaise sur Contrepoints. + mentionnez JATW,votre serviteur. bonne année á tous et á toutes pour de nouvelles aventures l'année prochaine.
  4. FA Hayek et l'épuisement des ressources naturelles par Robert Bradley Jr. 28 décembre 2011 «L’épuisement des ressources naturelles» a composé le refrain commun des intellectuels et les décideurs politiques depuis le début de l'industrie pétrolière. LC Gray (1913) et Harold Hotelling (1931) ont ancré le concept de la « fixité-épuisement des minéraux » qui a littéralement balayé l’économie professionnelle; tout comme la présidence de Jimmy Carter, durant les années 1970 perturbées par les réglementations. Rappelez-vous la plainte qu’avait formulée James Schlesinger, le secrétaire à l'énergie du nouveau ministère de l'énergie de Carter: «Nous avons un cas classique malthusien de croissance exponentielle envers une source finie.» Et Amory Lovins se devait de conclure en toute confiance: « Toutes les ressources de pétrole et de gaz doivent être soigneusement ménagées – c’est-á-dire extraites le plus tard et le plus lentement possible. Nos descendants nous en seront reconnaissants. Nous aussi, nous aurons besoin d'un long pont vers l'avenir.» Mais dans les années 80, nous sommes revenus á des conditions de surplus de pétrole et de gaz. Ce qui a permis aux voix perdues d’Erich Zimmermann et M.A. Adelman, mais aussi du nouveau Julian Simon, de trouver leur public. La conservation planifiée (ou le conservationnisme) La vision Malthusienne de l’appauvrissement du monde a soulevé la question de savoir quel était le « bon » profil de consommation, ce qui impliquait inévitablement l'intervention du gouvernement pour corriger les «défaillances du marché» de la prétendue surproduction / surconsommation. Faisons entrer FA Hayek (1899-1992), l'un des principaux critiques du siècle de la planification gouvernementale. Dans The Constitution of Liberty (1960), Hayek évalua « la nécessité d’une gestion centralisée de la conservation des ressources naturelles », une perspective qui a été « particulièrement forte aux états-Unis, où le «mouvement pour la conservation» a été d’une certaine façon la source de l'agitation pour la planification économique et a beaucoup contribué à l'idéologie indigène des réformateurs économiques radicaux ». [1] Sans nier que l'erreur économique pourrait produire des déchets réels due á la «consommation de ressources irremplaçables », Hayek nous a averti qu’il y avait peu de chance que le gouvernement possède le connaissance des conditions futures de prix et de rareté qui lui permettrait d'imposer la «bonne» solution. L’abondance créative. Tout en parlant de fixité, l'analyse dynamique d’Hayek sollicita de considérer l'ensemble des ressources, et non pas ses parties. «Toute ressource naturelle représente un seul élément de notre patrimoine total des ressources épuisables, et notre problème n'est pas de préserver ce stock d’une façon particulière, mais de le maintenir toujours dans un état qui permettra sa contribution la plus désirable au revenu total», écrivait-il. « L'existence d'une ressource naturelle particulière signifie simplement que, tant qu'elle dure, sa contribution temporaire á nos revenus nous aidera à en créer de nouveaux qui pareillement nous aiderons dans le futur. » Cette vision « d’abondance créative » était la pièce manquante pour échafauder une alternative puissante á la perspective de l’appauvrissement. Hayek avait touché du doigt quelque chose de plus grand qu'il ne l’avait réalisé - du moins jusqu'à ce qu'il découvre le travail de Julian Simon, auquel Hayek a écrit sa première lettre d'admirateur. Le problème de la circularité argumentative. Hayek avait remarqué un problème de circularité dans l'argument de la conservation - planification: la consommation différée était encore un approvisionnement perdu pour l'avenir. Citant un autre économiste (Anthony Scott), Hayek pointa l’incohérence ironique selon laquelle «le défenseur de la conservation de l'environnement qui nous exhorte « à faire davantage de réserves pour l'avenir » sollicite, en fait, de moindre réserves pour la postérité.» En d'autres termes, la consommation devait être évitée indéfiniment, et non pas simplement reportée á de futures échéances, sinon ce n'était pas de la conservation de ressources naturelles. Pourtant, cette perspective créerait une perpétuelle non-utilisation de ces ressources dans le présent – autrement dit une impossibilité. Conclusion F.A. Hayek a été l'un des plus grands penseurs en sciences sociales du 20ème siècle qui a brièvement mais de façon convaincante examiné les questions de ressources naturelles, de même que d’autres économistes de l’école Autrichienne Ludwig von Mises, Murray Rothbard (voir mon article Resourceship: An Austrian theory of mineral ressources). Mais les pensées d’Hayek concernant la conservation des ressources naturelles continue d’informer le débat public actuel en matière de politique des énergies minérales et autres ressources «fixes». [1] Comme l'ont fait d'autres économistes de l'époque, Hayek a défini la conservation des ressources naturelles comme sa préservation plutôt que son utilisation plus efficace ou plus "durable". Cette dernière appellation étant l'usage courant aujourd'hui. J’expose l'évolution du sens de la conservation des ressources naturelles sur internet dans mon appendix, The Rise of Conservation Economics [ La naissance de l’économie de la conservation]. Remarque: Ce passage est une adaptation de mon livre intitulé Capitalism at Work: Business, Government and Energy (éditeur Scrivener Press: 2009), pp 215-16, 390.
  5. 1- La nouvelle maquette est superbe, le texte et la police de charactére fait plus pro. 2- Quelqu'un a déja fait la remarque de ne pas avoir le survol de tout les sujets en une page comme avant (j'aimais bien ca) mais á la reflection: on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Tu peux pas avoir un maquette plus aéré avec plus de fonction (imprimer les textes, pdf etc, qui est super) et avoir tout sous le nez. 3- Je cherchais un truc qui me chifonnais et j'ai finallement trouvé, c'est la couleur rouge des bandeaux (c'est la même chose dans l'ancienne version). Je verrai plutôt des bandeaux en gris anthracite, ca fait la coupure mais ca ne prends pas toute l'attention, et les images des articles et les textes sont mis plus en valeur. Le "feeling" general du journal devient plus "intégré" et le titre "contrepoints" qui est lui en rouge, resort encore mieux. 4- La solution du titre est pas mal du tout, je me demande encore si les "boutons" sur la droite du titre ne sont pas encore un poil gros. Mais, c'est du bon boulot.
  6. Même si l’état dépense plus, on lui reproche ses coupes budgétaires Par Hannan Existe t-il un niveau de dépenses budgétaires qui ne déclenche pas la dénonciation dans les manchettes de journaux des fameuses «coupes budgétaires des conservateurs»? En première page du Guardian ce matin, on pouvait lire le titre «les coupes budgétaires du NHS [les services de santé en Grande Bretagne] affectent les soins aux patients de quatre médecins sur cinq». Alors, la question qui se pose c’est de savoir si ces « coupes budgétaires» sont si drastiques que ca ? Dix pour cent du budget? Cinq? Voici les chiffres officiels du ministère de la Santé. Au moment où d'autres ministères sont en effet sous pression, les dépenses de la NHS vont continuer à croître d'année en année grâce au Parlement - comme il l'a permis presque sans interruption depuis 1948. Les dépenses passeront de £ 103,8 Milliard à £ 114, 4 Milliard en 2015. Il est vrai qu’une fois que l'inflation est prise en compte, l'augmentation est légère - environ 0,4 pour cent. Il est vrai, aussi, qu'il y a une réaffectation des allocations du budget administratif qui vont aux prestations effectives des soins de santé. Pourtant, il n’y a aucun principe mathématique qui représenterait cette opération comme une «réduction». Mais de quoi le Guardian parle-t-il? Il faut lire un peu plus en profondeur pour découvrir que toute cette histoire est basée sur un sondage distribué par Internet á 664 répondants auto-sélectionnés, á qui on a posé la proposition-suggérée-dans-la-question suivante : « est-ce que les coupes budgétaires concernent les services aux patients dans votre quartier ? » Et on leur demande s’ils sont d’accord ou pas d’accord. C’est bon ! Amis journalistes: on comprend bien que c'est une période de vache maigre en nouvelles fraîches, mais quand même! Non pas que les coupes budgétaires soit un phénomène nouveau. Dans ses Mémoires, Nicholas Ridley [ndt : parlementaire conservateur Anglais, 1929-1993] se demandait pourquoi, chaque fois qu'il augmentait un budget, il était contrecarré par des manifestants anti-coupes budgétaires. Après un certain temps, il comprit qu'un glissement sémantique s’était opéré. «Supposons que je veuille une augmentation de dix pour cent, et le gouvernement ne m’en donne que cinq pour cent. J'ai alors subi les affres d’une «coupe» de cinq pour cent ». Dans les années 1980, cette définition excentrique était la spécialité exclusive des syndicats du secteur public. Maintenant, elle s’est généralisée á tout le paysage médiatique. Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un gros titre inhabituel. Bien qu’une baisse très marginale du total des dépenses publiques soit prévue sur toute la durée de cette législature, le budget a jusqu'ici augmenté chaque mois depuis l'élection générale. Pourtant, les média sont tellement habitués á la notion des «coupes budgétaires des conservateurs» que la plupart des commentateurs se sont convaincu que ces coupes imaginaires sont à l'origine de la récession. S’ils jetaient un coup d’œil aux données réelles, ils seraient forcés de faire face á la vérité inconfortable qui montre que nos problèmes économiques découlent de notre niveau d'endettement et notre taux d'inflation ridiculement élevé. Et de cela, on peut en découler la conclusion suivante encore plus dérangeante: la seule façon d'équilibrer les comptes, c’est de procéder á des coupes budgétaires réelles.
  7. J'y suis dessus et ca s'appel pour le moment Quelque que soit les montants que le gouvernement alloue, il sera toujours attaqué sur la question des réductions budgétaires
  8. Pour une synthése proche de la perfection c'est Isaiah Berlin (c'est précis et ca couvre tout Marx. Et Kolakowski reconnaissait son travail positivement) Pour Apollon, oui Popper n'est pas la référence sur Marx mais sa critique de l'historicisme (qui est une grosse part de la vision du developement conflictuel de la société et de son dénouement) est correcte si l'on veut critiquer l'aspect ideologique de la vision Marxiste de la société. L'argument Proudhon - Marx est un peu plus subtile mais demande de fouiller la philosophie des sciences sociales. Et moi je pense au nouvel an qui arrive. Pour la remarque sur les sciences sociales: il y a plusieurs niveaux de lecture entremélés (c'est pour ca qu'on transpire á la lecture), l'histoire des idées, l'economie, l'histoire, la philosophie des sciences sociales etc. etc. Donc pour ton sujet, il faut que tu restes j'imagine quelque peu descriptif et non pas critique (ce qui est aussi difficile). Dans cette perspective, "Berlin" te donne un sens d'ou les thémes Marxistes s'entremelent tout en étant d'une clareté cristalline.
  9. Hayek, Keynes et la crise en Espagne Par Juan Ramón Rollo Il y a 80 ans de ca, c’est déroulé un débat intellectuel passionnant entre deux poids lourds de l'économie: Friedrich Hayek l’autrichien et John Maynard Keynes, l’anglais. Pour résumé rapidement : en premier lieu, la crise économique résultait de distorsions financières réelles causées par une orgie de crédits antérieurs émis par des banques au comportement irresponsable, deuxièmement, la crise s’est déclenchée dés lors que les investisseurs se sont pris de panique, déprimant bêtement á partir du moment où les dépenses globales de l'économie se sont enfoncées en dessous du niveau qui garantissait le plein emploi de ces ressources. Et, bien sûr, avec un tel écart de diagnostics s’ensuivirent différents plans de choc pour lutter contre la dépression: Hayek a défendu la liquidation des mauvais investissements financiers et réels qu’avait provoqué la libéralisation des marchés via la flexibilité des prix. Ceux-ci permettez de repositionner rapidement les facteurs de production, l'augmentation de l'épargne publique et privée afin de faciliter la recapitalisation des agents économiques et la mise en œuvre de nouvelles entreprises. Keynes, quant à lui, pensait que le manque de dépenses était uniquement un problème de demande, ce qui l’amena à justifier une plus grande rigidité de l'offre afin d'éviter des incertitudes supplémentaires entre les agents, la réduction des taux d'intérêt au minimum pour essayer de stimuler un nouveau cycle d'endettement des ménages et des entreprises, et une très forte augmentation des dépenses publiques pour répondre aux lacunes qui subsistent concernant le montant des dépenses privées. Hayek a remporté ce débat des années 30 dans les revues universitaires, - de fait, Keynes s’est effacé devant la force des arguments de l'Autrichien - mais a perdu de façon flagrante dans les bulletins officiels des gouvernements. Simplement, la logique de l'interventionnisme politique qui dicte d’«agir » sur les économies qui se sont désagrégées due aux interventions internes et externes qui bien qu’elle fut féroce au début des années 30, est considérée aujourd’hui comme insuffisante et même trop prudente. Il y avait á intervenir plus, toujours plus: les états ont déployé un lot de politiques proactives dans tous les domaines imaginables. Elles devinrent si contradictoires qu’elles se révélaient contre-productives. C’est ce qui s’est passé et ce dont on a souffert, la crise qui commença en 1929 et qui ne fut progressivement surmontée qu'en 1946. Il semblerait que nous pourrions apprendre quelque chose de cette expérience si désastreuse. Et bien non. L'histoire, malheureusement pour nous, s’est répétée: les faits n’ont fait que valider les théories de Hayek, mais les politiciens, et leurs nombreux courtisans dont certains économistes, essayent de nier la réalité en récitant des litanies keynésiennes. Et bien qu’ils aient la main mise sur le pouvoir d'Etat, il pourrait au moins prendre note des raisons de notre argumentation. Tous sont vaincus mais tous ne sont pas convaincus. L'analyse la plus élémentaire devrait prouver de manière écrasante que, là encore, Hayek l’emporte sur Keynes de façon claire et nette. L’expansion ingérable du crédit ou les embardées injustifiables des pessimistes Si l’on en croit Keynes, la phase dépressive qui a débuté en 2007 et qui s’est étendue á l'ensemble de l'économie mondiale devrait être le résultat de l'arbitraire: les épargnants, après des années d'optimisme, sont tombés en proie à un inexplicable pessimisme quant à l'avenir qui les ont conduit á cesser d'investir, provoquant un effondrement progressif de la dépense dans l'économie. En revanche, pour Hayek, la crise est l'étape qui suit nécessairement un boom précédent insoutenable, construit sur le laxisme des crédits bancaires insuffisamment financés par les économies réelles d’un coté et trop, de l’autre, par le crédit inflationniste des banques centrales: les semences de la dépression ont été plantées au cours de multiples déformations des marchés accumulées au cours de la phase expansionniste. Eh bien, laquelle des deux descriptions se rapproche plus de ce qui s'est effectivement passé? Je pense que nous sommes tous, á l’exception des partisans les plus enthousiastes de la débauche de crédit, d'accord pour reconnaître que les théories autrichiennes sont beaucoup plus proches de la réalité. Ce qui ne veut pas dire nier, bien sûr, comme Keynes le pensait, que la crise est marquée par un pessimisme généralisé des investisseurs, mais c’est plutôt un pessimisme généralisé qui est la cause ultime de nos problèmes. Y-a-t-il quelqu'un qui puisse défendre sérieusement le fait que l'économie espagnole n’a pas crée des distorsions lorsque elle commença la construction annuelle de 800 000 foyers – ce qui représente plus que la somme des constructions de l’Allemagne, de la France et de l'Angleterre réunies ? De même que lorsque les promoteurs ont fait augmenter les taux de prêt hypothécaire de plus de 15% par an, ce n'était pas grâce à l’augmentation des échanges économiques intérieure et extérieure, mais plutôt par une expansion imprudente du financement bancaire. Pouvons-nous vraiment croire que l'investissement dans tous ces projets pharaoniques, maladroits et outrageusement enflés – et ceux qui vivent des revenues générés par ses rentes - peuvent durer? Pouvons-nous croire, qu’à un moment donné ils seront suffisamment rentables pour être auto-suffisants? Je ne crois pas: notre économie, comme celle des Etats-Unis, des Anglais, des Portugais, de l'Irlande et de nombreux autres dans le monde, doit passer par un processus difficile et profond de restructuration à la fois financière et réelle. Les mauvais investissements ont été de plus en plus répandus et l'énormité de la dette avec lesquels ils ont été financés est de plus en plus inabordable. A moins que, en abandonnant l’ivresse, les investisseurs se montreront un peu plus pessimistes en conséquence du tableau bien sombre qu’ils se sont peint d’eux-mêmes. Mais personne ne se trompe: le pessimisme n’est pas une cause mais une conséquence de l'ajustement inévitable que nous avons á traverser. Si nous avions gardé nos épargnants sous sédation dans un nirvana d'optimisme irrationnel et suicidaire, tout ce que nous aurions été capable de collecter serait bien plus que quelques briques et de l'endettement, mais bien un effondrement final terriblement plus difficile. Austérité ou dépenses extravagantes ? Etant immergé dans cette période de réajustement réel et financier que l’on appel la crise : est-il concevable d'accélérer le processus? Avons-nous besoin de plus d'épargne publique et privée pour rembourser par anticipation notre dette, boucher les trous et mettre en œuvre de nouveau plan de négociation? Ou avons-nous besoin d’une augmentation des dépenses publiques pour maintenir la demande artificielle des constructeurs et des promoteurs ? Ou avons-nous besoin d’intervention pour produire des baisses successives des taux d'intérêt qui visent à encourager les agents du secteur privé de continuer à emprunter sans fin? Ou avons-nous besoin d’une plus grande flexibilité des marchés pour que les facteurs de production puissent sortir rapidement des secteurs hypertrophiés et soient réaffecté á de nouveaux domaines qui devraient émerger ? Avons-nous besoin d’augmenter la rigidité des règles du marché qui ne sont dés lors plus nécessaires? Avons-nous plus besoin d'Hayek ou de Keynes? Nous convenons tous que la crise de la dette et des mauvais investissements ne peuvent être résorbé avec plus de dettes et plus de mauvais investissements généralisés. Il était nécessaire de passer par une période d'ajustement de régénérer de la richesse á partir d’une base solide. Mais non, le chemin pris par nos dirigeants a été de ralentir autant que faire se peut le processus de désendettement et de restructuration du secteur privé. Ils ont emprunté et nous ont encouragés á nous endetter pour faire durer un peu plus la bacchanale qui s’est effondrée en 2008. Et ils ont réussi cet objectif, mais au prix élevé de l'insolvabilité domestique: un vol continu et déjà couru d’avance, qui nous mène au bord du précipice. Allons-nous croire que les problèmes de notre économie ont commencé lorsque les politiques d'austérité ont été mises en œuvre: mais ne nous trompons pas, la dette du gouvernement espagnol en 2011 a augmenté de 13% par rapport á 2007, en pleine bulle financière, et baissé seulement de 3% par rapport á 2009, l'année ou nous avions le plus gros budget de notre histoire. Huit décennies après le débat entre Hayek et Keynes, l'histoire, malheureusement, se répète: Hayek tiens le bon diagnostic et les prescriptions qui vont avec, mais la foule des interventionnistes parvient à convaincre tout le monde du contraire et á nous mener à notre propre perdition. J'espère qu'un jour nous apprendrons finalement quelque chose de nos erreurs et que nous arrêterons de penser, comme l'a fait Keynes, que la production de richesse est aussi simpliste que de dépenser de façon compulsive des biens de consommation ou que d’accéder á des propositions d'investissement. Et deux fois plutôt qu’une : non ce n’est pas le cas.
  10. Leszek Kolakowski, le maître absolu, 3 volumes de réference sur Marx, l'exegèse Francaise est encore au balbutiement. C'est LA réference. Petite note dans l'edition anglais d'Oxford University Press, Leszek, professeur d'histoire de la philosophie á Varsovie jusqu'a mars 1968, ejecté de son pays pour raison politique, Chercheur invité á Oxford, and dans toutes les universités majeurs des US. Attention, lui c'est pas la CGT, il a fait parti du partie communiste Polonais, et en a été viré quand il leur a dit ce qu'il en pensait (et il connait le Marxisme mieux que quiconque - á l'époque (il est décédé)). Respect lui a été payé par les grands universités de ce monde. En France je sais pas, mais est-ce ca compte la France dans la critique du Marxisme? Version courte d'une trés bonne introduction et review du vieux Karl, Isaiah Berlin "Karl Marx", un autre classique en un seul volume. Trés précis par aussi un homme qui vient de l'est (donc pas de connerie GCTist au front bas). Sinon les Anglais connaissent leur Marx et donc dans leur library tu peux trouver John Plamenatz qui vient du montenegro mais éduqué en grande bretagne,, une collection (3 volumes qui s'intitulent "Man & Society", voir livre 3 chapitre 3/4 Marx et Engels 1 & 2. Sinon un grand sociologue Americain C. Wright Mills a sort un livre "les Marxistes" (1962) une lecture Americaine du Marxisme avec relation new revisionisme (Che Guevara, Krutchev etc.) Sinon, une visite de Karl Popper dans le volume 2 de la Société Ouverte. Un complement á la critique (presque indirecte) du Marxisme: Popper "la pauvreté de l'historicisme". Evite les branques Francais du type Derrida "Spectres de Marx"(mais lis le) et Althusser "pour Marx" et "lire le capital" ou l'on peut voir que notre élite est malade mentale depuis un moment déja (pour l'anecdote, Althusser tue sa femme, et notre belle justice lui donne circonstance atténuante parce qu'il était pas lui-même!). Mais attention, si tu piges les sciences sociales, Marx, c'est pas de la rethorique pour Syndicaliste Francais dégénéré (pardon pléonasme). Par exemple, une critique saignantes de Proudhon et ses conceptions de plouc de l'economie (qui est surement largement partagé par la population francaise même aujourdh'hui ou ATTAC tiens!). En gros, Marx l'a enfoncé comme il se doit. Donc sur ce point, Marx, c'est pas de l'idéologie aveugle, loin de lá. Mais Proudhon est un exemple d'ou notre "socialisme" á la Francaise est allé dans le mur depuis bientot 2 siecles. Sinon le vieux Raymond Aron c'est fendu d'une bonne synthese dans "les étapes de la pensée sociologique" (mais rien qui ajoute aux monstres universitaires cités avant). Schumpeter on Marx in "10 great economists" et bien sur le commencement de la bible "Capitalism, Socialisme et democratie". Robert Heilbronner "The worldly philosophers", section on Marx et les Utopians socialistes. Sinon, y a doit avoir plus, si t'arrive pas a dormir la nuit. Bonne chance
  11. Les Arméniens ont terriblement souffert en 1915, mais la France a tord de vouloir légiférer l’histoire Hannan Dans l’empoignade entre la Turquie et la France, nous savons déjà qui soutenir. Ankara a rappelé son ambassadeur après qu'une loi française soit votée déclarant que la négation des massacres des Arméniens en 1915 en tant que génocide est une infraction pénale. Ces événements sont difficiles et tragiques, et les historiens se sont disputés depuis toujours sur ce qui c’est produit exactement. Lorsque les Ottomans sont entrés dans la Première Guerre mondiale, et que les combats ont commencé le long de la frontière du Caucase entre les deux empires, de nombreux Arméniens se sont joint aux Russes. Les Jeunes Turcs, qui étaient en guerre sur deux fronts et qui pressentaient le renversement de leur régime, craignaient que la population arménienne toute entière se serait révoltée. De brutales répressions s'en sont suivit, avec des arrestations, des exécutions, des évacuations, des marches forcées et aussi avec quelques pogroms planifiés. Personne, pas même les nationalistes Turques les plus durs, ne nie le fait que des Arméniens innocents ont péri. De la même manière, personne, pas même les plus vindicatifs des reparationistes de la diaspora, ne nie le fait que de nombreux Arméniens sont morts portant les uniformes tsaristes. (L'argument est plus féroce entre les expatriés Turcs et les expatriés Arméniens qu'entre les états turc et arménien, qui ont progressivement amélioré leurs relations depuis le milieu des années 1990.) La question est de savoir si les morts et les atrocités furent le fait d’une politique délibérée de génocide. Bien que je me sois renseigné sur cette période, je ne me sens pas la compétence requise pour trancher ce genre de question. Car en fait, c’est une question qui est finalement plutôt légale qu'historique. Définir un ensemble particulier de meurtres comme génocidaires dépasse les questions de sémantique. Une série de conséquences juridiques s’en suivent: si le problème peut se traiter au delà des tribunaux de l'état concerné à un niveau supranational, alors l'argument peut rapidement mener à des demandes de réparations. Comme je l’ai dit, je ne suis pas compétent pour me prononcer définitivement sur la question de 1915. Je me sens néanmoins compétent pour condamner la décision française qui, à partir de maintenant, pénalise la possibilité d’interroger un aspect de l'argument. Dans toute société libre, le droit de dire ce que l'on croit l'emporte sans doute sur le droit de ne pas être insulté. Cela dit, la question ici ne se trouve pas dans la même catégorie que certains "crimes haineux" ridicules. Ce que le législateur français interdit, c’est l’enquête raisonnée. La Turquie a le droit de réagir comme elle l'a fait. Les législateurs français ne se seraient jamais permis de légiférer la capacité d’avoir une discussion libre, concernant par exemple, la déportation de Staline, ou les atrocités belges au Congo - ou, encore, les débordements de la France elle-même dans la guerre d'Algérie. Les Turcs ont été choisi parce les politiciens français croient qu'il y a des votes á glaner dans la phobie Turc, tout comme Nicolas Sarkozy, calcule qu'il y en a dans l’anglophobie. Il y a peu d´hésitation pour savoir où vont les sympathies de la Grande-Bretagne. Palmerston, Disraeli et Salisbury se seraient rangés sans hésitation du coté de la Porte Sublime, comme devrait le faire aussi David Cameron. En effet, bien qu'il soit bien trop poli pour le dire, je suis sûr qu'il le pense. Après tout, Recep Tayyip Erdogan, l’impressionnant leader de la Turquie, ne l’a jamais traité d’enfant gâté. Il ne s’est jamais donné pour objectif de mutiler la City de Londres. Au contraire, il dirige sans doute le gouvernement le plus anglophile d’Europe. Plus précisément, Erdogan a raison d'être offensé par le comportement de la France - un état qui s’empresse de donner des leçons á la Turquie sur les législations répressives. Les Turcs et les Arméniens ont un passé difficile qu’ils ont á fouiller ensemble, et les fouilles se devraient d’être effectuées avec le soin et la patience d'une fouille archéologique - lentement, avec respect et á l’aide d’un pinceau doux. Le président Sarkozy a plutôt décidé de planter sa grosse pelle brutalement en plein milieu. Cela n’arrange personne – et surtout pas les morts.
  12. Merci Nick, avec contrepoints je me sens á la maison, donc á Noël, il faut faire ce qui faut. Bonnes Fêtes á tous et toutes. J'ai une bonne nouvelle: Lawrence Reed, editeur de Foundation for Economic Education (FEE) mais aussi président of the Mackinac Center for Public Policy, a free-market research and educational organization in Midland, Michigan nous a donné la permission de traduire ce que l'on voulait sur leur site: You have our permission to translate and reprint anything from the FEE site with only one exception--commentaries by John Stossel. That's because he retains rights to those, whereas everything else we are happy to allow for translations and reprintings so long as the author and the source (fee.org) are cited. Let us know when you translate and publish anything and we can help generate interest by posting on our Facebook pages. et voila! /JATW
  13. Nick, j'y suis sur celui-lá (et d'autres dáilleurs) voir la liste sur doc. je prendrais un poil de temps (juste un poil le temps de digérer les chocolats de Noël) Bon Noël á vous tous d'ailleurs, je ne sais même plus si je vous ai souhaité un bon noël á tous!
  14. Je ne suis pas sur que le bon conseil (pédagogiquement parlant) c'est de donner un pavé imbuvable. Droit et législation … c'est effectivement Hayek dans son style "lourd", semi-philosophique. Peut_être ce style est une préference des universitaires francais, ca fait intellectuel, parce que c'est difficile d'accés. Ou c'est tellement difficile d'accés que personne ne le lit, et on se retrouve avec des universitaires qui ne savant rien (étudiants comme certain de leur professeurs) finissent par dégouter les étudiants qui veulent savoir(comme Subotai semble l'être). Alors Subotai, lit l'anglais et va voir un article de Hayek dans The Fatal Conceit: the errors of socialism, (ed.) W.W. Bartley III, The University of Chicago Press, et lit pour t'échauffer "The mysterious world of trade and money", qui traite du dédain que les "pseudo-academics" entretiennent envers les questions d'argents, de commerce, et y a un beau passage d'une page sur l'ignorance économique des intellectuels. "The ability, no less than the freedom, to be guided by one's own knowledge and decisions, rather than being carried away by the spirit of the group, are developments of the intellectual which our emotions have followed only imperfectly." Y a plus mordant dans l'article. De plus, il faut lire Hey "the Counter-revolution of science: Studies of the abuse of reason", Liberty Press, Indianapolis. Si tu veux avoir une appréhension des magouilles intellectuelles en France, alors il faut lire "the source of the scientistic hubris: l'ecole polytechnique" (en ce qui concerne le traitement des "sciences" en France) et "Social physics: saint simon and Comte" (en ce qui concerne les "science sociales" en France) et lá tu commence á te construire un cadre pour penser la culture francaise en relation avec les sciences sociales. Et aprés ca, tu lis en Anglais, parce que l'obscurantisme organisé, ca prend du temps pour en venir á bout. Et conseil á Subotai, cherche large et va voir les références dans le monde Anglo-US, parce qu'eux dans leurs universités, ils lisent et savent de quoi ils parlent. a +
  15. suggestion: La section "contrepoints on Facebook" dans le coin droit de chaque article: pourrait-on l'aggrandir á 4 ou 6 rangs (ca donne visuellement une impression subjective de l'importance du lectorat) BFM on 5 rangs et ca donne l'impression qu'il y a du monde,
  16. - le "changement de systeme" est un truc qui a des intonations maxistes ou la révolution (comme concept philosophique (voir Popper et sa notion "d'historicisme")) prends une place préponderante. - En fait, changer de systeme ne demande pas une révolution ou un "changement de mentalité" comme on l'entend tout le temps en France. (les conneries du genre, "nous on est latin, on peut pas suivre les régles", etc…) - La rationalisation de l'etat est possible et a été réalisé par plusieur démocratie comme dans les pays scandinaves ou l'état est minimal. La différence peut se trouver dans Karl Popper (la société ouverte) entre "ideal state" et "piecemeal engineering" (etat ideal vs. enginiérie du coup par coup). Dans l'un (létat ideal comme la France) on a une utopie qui guide toute le truc et qui est suposé se diriger selon un plan pour la société entiere, qui est basé sur une centrlisation forte des regles qui sont émises par un trés petit nombre (ce qui a toujours des tendances dictatoriales (dans une "democratie" comme la France, ca se voit dans la condescendence des politiques et de l'etat en generale envers les demandes des constituants - et ca peut être meme trés diffus a point de devenir une culture, ce qui fait que les boites "privés" qui recoivent des subventions, peuvent parfois se comporter de la meme maniere. Les états de l'ingienierie du coup par coup, traite leur administration comme un service au publique (pas comme un appareil au ordre d'une èlite) - En gros il regarde pas dans la meme direction. Il s'occupe d'institution singuliere, la santé, l'assurance emploi, la finance, la justice, l'éducation avec lóbjectif unique de faire des réformes (au coup par coup) au fur et mesure que la société change (et elle change tout le temps). S'il font une erreur, ce n'est pas trop grave parce qu'il peuvent la corriger. Dans le systeme idealiste, ils sont toujours dans lérreur mais le systeme devient ungérable (ce que l'on voit en France aujourd'hui avec des dépenses publiques qui sont dangereusement ingérables) Le probleme, et c'est la ou je rejoins "Wapiti", c'est que du á la bureaucratisation de la société (ce qui est un phenomene completement normal, voir Max Weber), le probleme entre 1- ideal state et 2- enginerie du coup par coup est flou et sur ce flou s'ajoute les reponsabilités diluées de la gouvernance administrative qui regarde vers le "pôt des taxes collectées" (et exercer plus de controle: "voir comment subventionner plus la populace") plutot que de se concentrer sur l'adaptation de la governance et des services que l'administration aux services est supposé offrir. (Cela défini la relation de l'ètat au citoyen, l'un est un vassal, l'autre est un citoyen responsable). Donc. la question de virer malproprement des gens ou de "faire payer" les responsables est malvenu. Les gens payent si il y a irrégularité envers la loi (genre Chirac (et d'autres) et ses conneries). Mais on est pas dans une logique "systeme" contre "systeme".
  17. d'accord á 300% mon explication: 1- la tendance moralisatrice construite dans leur objectif associatif - bien souvent 2- comme ils sont subventionnés, ils considérent qu'ils sont avalisés par l'état - et ce qui n'est pas faux 3- Et on a la définition d'une "église", un groupuscule moralisant (ou autre nomination approchante) ma question: 4- je ne suis toujours demandé s'il y a avait des études ou opinions valables sur le fait que le degrée de connaissance est inversement proportionné á l'importance qu'on donne á une certaine rididité morale (pour ne pas dire mentale) mon diagnostic: 5- pourquoi l'état est dans le business de subsventionner des entrepreneurs de moral?
  18. Richard Branson: Il est temps de mettre fin á la guerre de la drogue Par Tim Lynch Richard Branson vient de bloguer sur son récent voyage au Portugal, où il enquêtait sur les politiques adoptés envers la drogue dans ce pays. Branson cite à plusieurs reprises dans son poste une étude importante de l’Institut Cato «La décriminalisation des drogues au Portugal ». En voici un extrait: « Je vais présenter clairement ce que j'ai appris de ma visite au Portugal en demandant clairement aux autres pays d’étudier ceci: En 2001, le Portugal est devenu le premier pays européen à abolir officiellement l'ensemble des sanctions pénales pour possession personnelle de drogues, y compris la marijuana, cocaïne, héroïne et les méthamphétamines. La peine de prison a été remplacée par une offre de thérapie. (L'argument en est que la peur de la prison mène les toxicomanes à des pratiques souterraines et que l'incarcération est beaucoup plus cher que le traitement). Avec cette nouvelle approche au Portugal, les personnes reconnues coupables de possession de petites quantités de drogues sont envoyés à un comité composé d'un psychologue, d’un travailleur social et d’un conseiller juridique pour recevoir un traitement approprié (qui peut être refusée sans sanction pénale) en lieu de prison. Les détracteurs dans cette nation plutôt pauvre, socialement conservatrice et largement catholique, ont déclaré que la décriminalisation de la possession de drogue ouvrirait le pays aux «touristes de la drogue» et exacerber les problèmes de drogue au Portugal: le pays possède déjà un des plus hauts niveaux de l'utilisation de drogues dures en Europe. Les résultats d’un rapport récent commandé par l’Institut Cato, suggèrent le contraire. … L’expérience sur une décennie conduite au Portugal montre qu’assez, c’est assez. Il est temps de mettre fin à la guerre contre la drogue dans le monde entier. Nous devons arrêter de criminaliser les utilisateurs de drogues. Procédure de santé et autres traitements devraient être offerts aux usagers de drogues -pas la route vers la prison. Les mauvaises politiques de la drogue affectent des centaines de milliers d'individus et communautés à travers le monde. Nous avons besoin de fournir une aide médicale à ceux qui ont une pratique problématique des drogues – non pas une carrière de criminel.» Si vous voulez lire l’article de Branson dans sa totalité. Allez voir ici la conférence récente de l’institut Cato sur la Guerre Globale contre les drogues.
  19. Michael O'Leary, le patron de Ryanair dit aux Eurocrates ce qu’il pense d’eux par Hannan Regardez ce clip de Michael O'Leary, le patron de Ryanair, racontant avec une honnêteté impitoyable aux apparatchiks de la Commission qu'ils se trompent. Il a bien sûr raison. Et, quelle que soit la valeur de cette compagnie, je pense qu’elle a fait beaucoup pour élargir les horizons des gens, bien plus que n'importe quelle directive européenne. Ryanair nous emmène aux endroits où il était prévu que l’on soit, dans les temps annoncés, et cela de façon beaucoup plus fiable que les transporteurs plus chers. Juste une question subsidiaire. Pourquoi diable quelqu'un qui possède un tel esprit d'entreprise, une telle perspicacité et autant d'énergie a versé de l'argent dans la campagne du «oui» pour le référendum irlandais du Traité de Lisbonne? Oh oui. Maintenant, je m’en rappel
  20. and this Ryanair boss tells the Eurocrats to their faces what he thinks of them http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100125529/ryanair-boss-tells-the-eurocrats-to-their-faces-what-he-thinks-of-them/
  21. Salut, Je pense que tu fais la confusion entre deux choses: 1- tu peux être libéral et je pense que ca se définit sur les principes de liberté individuelle (et donc lá on a une tripoté de philosophes de la politique qui s'y sont collé). Cette réflection sur les libertés individuelles ne peut pas être une idéologie mais je le vois comme le fruit d'une reflection ou d'une experience (par exemple être juif pendant l'holocauste, ou communiste en URSS ou dans la gabegie ètatique comme en France en ce moment ou n'importe quoi d'autre qui te fait réaliser la place de ton libre arbitre et la gestion des relations de bonnes ententes avec tes voisins et compatriotes etc. 2- Il y a l'économie et Schumpeter est un économiste pas un théoricien de la liberté individuel. Mais ce qu'il propose c'est de repenser le capitalisme selon des principles les plus plausibles possible pour faire de la science économique une discipline sur lequel on puisse non seulement compter mais aussi s'engager sur les idées de notre temps. En fait Schumpeter est aussi un historien des idées èconomiques. Le point avec ca c'est que Schumpeter argumente (comme les philosophes le font) avec les idées de son temps notamment Marx et Keynes. Avec Marx, il ne partage pas l'ídée de l'avancement de la société par "révolution et nouveau départ" basé sur la philosophie de l'histoire de Hegel. Et pour cela, il faut partir de ce que font ceux qui font l'économie, notamment les entrepreneurs, et faire une "theorie" (la theorie du developmement économique, son livre de 1934) avec un certain nombre de consideration sur les cycles économiques, les profits, le crédit, le capital etc.qui sont les thèmes fondamentaux du capitalisme. 3- Il y a un chevauchement entre l'economie et la facon dont on concoit l'homme en société et la liberté d'entreprendre, mais aussi la connaissance des rouages de base de l'économie (d'ou vient l'argent et ce que l'on en fait) et la question de l´´'etatisme. Les liberaux comme Hayek ont traité de ces questions directement et ont fait oeuvre de science politique aussi bien que d'economie. Mais si tu lis Capitalism, Socialism and Democracy de Schumpeter en 1942, il ouvre le bal sur Marx comme prophete, sociologue, economiste et enseignant. Bon, le ton est donné. 4- Aujourd'hui certain disent que Schumpeter pensait que le grand capitalisme (des conglomerats) serait le gagnant et il avait donc peu d'espoir pour sa réhabilitation. Ce n'est qu'un petit aspect de l'histoire. Aujourd'hui dans toutes les recherches sur l'entreprenariat, il n'y a pas un article qui ne cite pas Schumpeter et l'entrepreneur. De plus, ses catégorisations des types d'innovation (5 types) font parti de la doxa de l'OCDE et des enquetes sur l'innovation en Europe (voir le manuel d'Oslo sur la question). Si on finit avec ca, l'innovation c'est le contraire de l´'etatisme, c'est le méchanisme par lequel la croissance et la prospérité sont générées. Et l'innovation affecte directement la productivité (je parle d'économie pure ici telle que le calcul de la productivité de Robert Solow). Et pour cela, il faut une societé progressiste ou les nouvelles idees sont non seulement accepté mais mis en place avec une infrastructe de credit, d'intelligence, de resources humaines, d'avance technoloques etc. En gros, Schumpeter n'est pas un théoreticien du libéralisme mais il peut aider á y voir plus clair. Les thémes des Autrichiens se recoupent d'un certain point de vue parce qu'ils engagent l'économie sur le terrain de l'histoire et de la société, ce qui est logique en fait mais difficile á faire dans la pratique académique.
  22. le dernier article: http://openeuropeblog.blogspot.com/2011/09/europe-its-so-hot-right-now.html open Europe daté dans google doc 12 / 09 / 2011 ligne 86 l'avant dernier: http://diepresse.com/home/wirtschaft/international/695878/Eurozone_Politiker-riskieren-Hyperinflation?_vl_backlink=/home/wirtschaft/international/691335/index.do&direct=691335 ligne 66 dans google doc au 26 / 09 / 2011 article de Die Presse (Autriche)
  23. Europe: ça chauffe en ce moment Par OpenEuropeBlog Il fut un temps où «l'Europe» était une question qui apportait son lot occasionnel de nouvelles. Et bien que les questions de l'UE ne reçoivent pas toujours assez d’attention de la part des médias britanniques et européens, on en est arrivé á un stade où il est littéralement impossible de ne pas accorder une attention studieuse à cette question (qui englobe en fait tout un éventail de questions différentes). Et il y a plusieurs nouvelles fraîches qui arrivent en parallèle: Osborne s’est montré au public au cours du week-end, en disant que le nouveau traité européen pour amender la zone euro est désormais «dans les cartons». Selon le Telegraph, une proposition sera présentée à l'automne qui verrait se dérouler des négociations sur le traité qui commenceraient dès Décembre. Il est clair que ce traité est une cible en mouvement - et nous n’en tirerons pas de conclusions hâtives. Mais l’annonce de pourparlers sur un traité de l’EU potentiel nouveau est une nouvelle d’importance. Un groupe de 90 députés vont se réunir ce soir à Westminster, dans le cadre d'une nouvelle initiative pour aider le gouvernement à trouver des idées constructives sur la manière d’arranger les relations du Royaume-Uni avec l'Europe. Dans une interview avec le Times du samedi, le secrétaire aux Affaires étrangères, William Hague, semblait approuver le groupe en demi-teinte, quand il dit: «J’ai parlé à certains d'entre eux à ce sujet la nuit dernière … Ce n'est certainement pas la mise á mort de ma carrière. Je suis toujours heureux de m’engager dans de bons débats, sains et démocratiques. Ils ne les ont pas abordés dans un esprit d’opposition systématique. Ils seront les bienvenus dans mon bureau pour en discuter. » Osborne a également dit au cours du week-end que William Hague a établi une liste de demandes pour rapatrier certain pouvoir en Grande-Bretagne en échange de la modification du traité. En ce qui nous concerne, il semble que le gouvernement Britannique a opéré un changement de politique au cours des dernières semaines, et reconnait maintenant ouvertement que le but est de ramener certains pouvoirs au cas où de nouvelles négociations s’ouvriraient concernant un nouveau traité de l'UE. Pendant ce temps dans la zone euro: L’économiste en chef de la BCE, Jürgen Stark, a démissionné du Conseil exécutif de la BCE ce vendredi « pour des raisons personnelles» - bien que cette démission est presque certainement lié à des désaccords sur les achats par la BCE d'obligations des pays les plus faibles de la zone euro. Comme l’annonce Handelsblatt, sa démission a fait savoir clairement que «la culture de la stabilité Allemande n'a pas réussi à s'imposer au sein de la BCE. La Banque centrale est de plus en plus devenue un instrument des politiciens. » Ambroise remarque dans le Telegraph que ce mouvement marque « un vote de non-confiance allemand envers la gestion de l’Union Monétaire Européenne (UME). » Cette décision a rendu tout récemment les marchés mondiaux instables. Les médias allemands rapportent que les fonctionnaires du ministère des Finances Allemand examinent les conséquences d’arrêter de prêter plus d'argent á la Grèce. On discute de deux scénarios, selon Der Spiegel: la Grèce traverse un non-remboursement massif mais reste dans la zone euro ; ou traverse le non-remboursement en quittant la monnaie unique. Un autre signe de tensions au sein de l'Allemagne, le partenaire junior de la coalition d’Angela Merkel, le FDP, compte organiser un référendum interne sur l'avenir du Mécanisme Européen de Stabilité (EMS), le fond de sauvetage permanent de la zone euro après 2013. L'article indique que le parti a besoin de 3.400 signatures - environ 5% des membres du FDP – pour organiser un référendum. Si un tiers des membres du parti prennent part au vote, le résultat devient la politique officielle du parti. Dans une interview avec la chaine de télévision grecque Mega, l’adjoint au ministre des Finances Grec Filippos Sachinidis a averti que la Grèce sera à court de liquidités le mois prochain, si la prochaine tranche du premier sauvetage de l’UE / FMI n'est pas versée. Ailleurs: le président slovaque Ivan Gasparovic a admis que le gouvernement slovaque peut s'effondrer en raison de désaccords sur les changements demandé par l’EFSF, le mécanisme de sauvetage temporaire de la zone euro. Il n’y a décidément plus de semaine calme sans que quelque chose se passe en Europe.
  24. Zone euro: les politiciens risquent l'hyperinflation Par Josef Urschitz (Die Presse) Les pays de l'euro veulent dans leur plan de sauvetage faire un effet de levier « avec 5 € en poche» - et donc prendre le risque d’une méga-inflation. La discussion du financement de l'état par la planche à billets a rencontré peu de résistance. file:///C:/DOCUME~1/ADMINI~1/LOCALS~1/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg De Vienne. Le plan (apparemment trop réduit) de sauvetage de l'euro n’est pas encore approuvé, par le parlement national, qu’il y a déjà une énorme inflation rhétorique: en marge de la réunion de la Banque mondiale qui se déroule à Washington, on parle de la façon dont on pourrait donner dans certain cas « plus de puissance de feu » au plan de sauvetage du Fond Européen de Stabilité Financière (la FESF) grâce á une dotation d'une valeur de € 440 milliards d’Euro. Une simple augmentation semble plutôt difficile: dans «les pays payeurs» comme l'Allemagne ou l'Autriche, le mécontentement de la population est déjà grand au vu des sommes énormes qui doivent être déboursées en prélevant les impôts et cela pour le salut de la zone euro. Le commissaire des affaires monétaires européennes, Olli Rehn, parle déjà ouvertement du sujet, en disant qu’il pourrait s’avérer nécessaire de «fouiller en profondeur» dans les ressources de l'FESF pour trouver « un billet de 5 €». La pierre angulaire de cette construction financière de pointe sera la Banque centrale européenne (BCE). La pression se fait sentir en provenance entre autres des états-Unis, dont le secrétaire au Trésor Timothy Geithner avait dit que le sauvetage de l'euro ne fonctionnera que si le plan de sauvetage assume une responsabilité illimitée. La version la plus folle semble être celle-ci: Le FESF achète les obligations d'états en faillite comme la Grèce et les utilisent comme «collatéraux» pour procéder á d’autres prêts á la BCE. Avec ces prêts, il rachète des obligations d'état, qu'ils ont déposé en garantie pour des prêts renouvelés auprès de la banque centrale. Ce serait un changement important dans les plans existants, qui stipulerait que le FESF doit se financer en utilisant des garanties publiques sur le marché des capitaux. Les experts financiers ont déjà prévenu des dangers d’une telle démarche: Si le FESF obtient un crédit illimité à la BCE de cette manière, alors tous les pays de la zone euro obtiendront, de facto, un accès illimité à l’argent "fraîchement imprimée" de la banque centrale Européenne. Tout déficit serait «couvert», et on aura fait disparaître tout mécanisme de pression pour freiner les dépenses des budgets de l'état. Et le chemin menant á une hyperinflation dévastatrice sera ouvert. Geithner devra proposer á ses collègues de l'UE une seconde variante du modèle de programme de crise utilisé par la Réserve fédérale U. S., qui donne aux états un accès illimité á la «planche á billet», ce qui pourrait faire décupler encore les fonds FESF existants. étonnamment, ces propositions rencontrent très peu de résistance á la BCE, dont l'objectif principal est censée d’assurer la stabilité des prix. Seul le président de la Bundesbank allemande, Jens Weidmann, a strictement rejeté le «levier» de la FESF qui signifie rendre le financement direct du gouvernement équivalent á la planche á billet. Weidmann a déclaré que cette variante n'est pas possible due à l'interdiction du financement direct de l’état par la BCE. Cette interdiction est bien sûr déjà torpillée par les achats d’obligations en cours de la BCE. L'Autriche : responsable de 29 milliards Weidmann ne bénéficiera même pas du soutien de «son» ministre des Finances: le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, s’est montré plutôt sceptique, bien que pas directement opposé. En outre, il existe d'autres façons de donner plus d'argent pour renflouer la dette sans augmentation financière directe. Durant cette semaine, entre autres choses, les parlements Allemand et Autrichien vont décider de l'augmentation du passif assujetti au renflouement. L'Autriche a promis jusqu'à présent plus de 12,2 milliards d'euros de garantie, et ce vendredi cette garantie pourrait atteindre jusqu’à 21,6 milliards d '€. En outre, il existe différents « frais et intérêts» liés á cette garantie, de sorte que le sauvetage pourrait couter au contribuable autrichien, dans le pire des cas (faillite de plusieurs pays de l'euro) jusqu'à 29 milliards d '€. Le FESF sera capable de pardonner à la hauteur de € 440 milliards, alors que le passif total s'est élevé à 779 milliards d'euros. En 2013, on remplacera la FESF par un autre instrument permanent (le mécanisme européen de stabilité, MES). Les discussions en cours donnent déjà une «préférence» á l'ESM dès 2012.
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