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Largo Winch

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Messages postés par Largo Winch

  1. 31 minutes ago, MisesEnForce said:

    Pas d'accord. Se comporter comme une ordure (coups sous la ceinture etc) si le camp d'en face se comporte ainsi, oui, aucun problème. Mais ne pas s'embarasser de cohérence pour faire comme le fait le camp d'en face, non.

     

    La guerre idéologique contre le socialisme (quelles que soient ses formes) a été perdue non pas parce que l'on ne s'est pas comporté comme eux, mais simplement (si j'ose dire) parce qu'on n'a pas été intransigeant moralement (et physiquement quand il le faut) avec ces ordures eux. Chaque compromission du type "admettre le climate change pour ensuite faire ci ou cela", "accepter qu'une ou un tel est un poney pour ensuite lui dire ceci ou cela" est du terrain cédé au socialisme qu'on ne récupère (si on le récupère) qu'avec de gros dommages économiques et sociaux.

     

    Oui, oui, je connais cette posture nanarcap qui veut faire croire que le libéralisme est un et unique et qui veut excommunier du libéralisme tous les autres courants libéraux : les libéraux utilitaristes ("des monstres quasi-socialistes car seule compte la posture jusnaturaliste !"), les libéraux classiques ("pouah, des "pragmatiques", alors que seule compte la pureté théorique !"), les libéraux économistes ("quelle horreur, chacun sait que le libéralisme n'est qu'une "théorie du droit" !"), etc.

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  2. Je ne la pensais pas si âgée. 

    J'avais gardé en mémoire qu'elle était la jeunette que le vieux Stan Getz avait piqué au vieux João Gilberto... donc dans ma tête elle restait plus jeune que les vieilles légendes de la bossa. 

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  3. J'en profite pour placer de nouveau un commentaire que j'avais posté ailleurs, car il tombe à propos :

     

    L'écologisme est multiforme, parle de plusieurs voix et ne s'embarrasse pas de cohérence (il y a de nombreux désaccords entre les différents courants) pour attaquer de front les fondements libéraux.

    A mon avis, les libéraux doivent pratiquer de même, car on est clairement dans une guerre idéologique : il y a plein d'angles différents pour contrer l'écologisme. Toutes les critiques des discours écologistes, argumentées et rationnelles, d'où qu'elles viennent, sont bonnes à prendre : critiquer la faiblesse des fondements scientifiques de l'alarmisme, mais aussi les atteintes aux libertés du décroissantisme et des mesures punitives, mais aussi les absurdités en termes d'efficacités économiques, sociales et environnementales de la planification écologique, etc.

     

    (C'est sur ce dernier point que se place ici Ferghane...)

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  4. 50 minutes ago, MisesEnForce said:

     

    Toute le contraire, pour moi.

     

    Considérons les quatre assertions suivantes :

    1. Il y a une augmentation des taux de CO2 dans l'atmosphère
    2. Cette augmentation est en grande partie due à l'Homme
    3. Cette augmentation est en grande partie responsable d'un réchauffement climatique
    4. Le réchauffement (plus généralement le changement lorsque le réchauffement n'est pas constaté ou lorsque son opposé l'est) climatique est dangereux pour la pérennité de l'Humanité (dans l'état exact dans lequel elle est aujourd'hui) sur Terre

    L'hypothèse de vérités de ces quatre assertions, conjointe à la croyance en le fait que le problème posé à l'Humanité par la vérité de ces quatre assertions peut être résolu par une série de taxes/impôts appropriés sont à la base de la taxe carbone.

     

    Je ne pense pas avoir besoin de démontrer ici l'erreur d'une telle croyance à l'heure où un marché d'options sur émissions de CO2 existe déjà et où les plus grands émetteurs privés ou publics sont ceux que l'on ennuie le moins. (On me dira que la taxe n'est pas assez grande. Je connais cet argument.)

     

    Il me paraît toutefois intéressant si ce n'est crucial de mentionner que (à ma connaissance) aucune preuve scientifique des assertions 1, 2, 3 et 4 n'existe et qu'une multitudes d'articles scientifiques (d'horizons divers et variés) prouvent que ces assertions sont fausses. (Je pense aux "180 years of atmospheric CO2 gas analysis by chemical methods" de Ernst-George Beck" par exemple.)

     

    Du coup, pour quelqu'un se disant libéral comme Ferghane Azihari (libéral de gauche, pour le citer), croire à la taxe en question me paraît déjà suspect, mais le fait qu'y croire entraîne implicitement l'acceptation de la vérité des assertions 1 à 4 me paraît encore plus dangereux.

     

    Car généralement, lorsqu'on lutte pour la liberté, on ne commence pas par accepter comme évangile les préceptes d'une religion (quelle qu'elle soit, d'ailleurs) visant justement à nous priver de liberté. C'est une attitude de soumission et la soumission ne paie jamais très longtemps.

     

    "Quand le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt."

    Tu fais un hors sujet complet, là.

     

    C'est vraiment faire un mauvais procès à Ferghane Azihari que de prétendre que son thread avait pour but de prôner une taxe supplémentaire.

    Ce n'est pas du tout l'objet de son propos, qui était de questionner l'efficacité d'une action publique en matière environnementale.

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  5. Alors que je débattais sur facebook du réchauffement climatique et que je tentais de tenir un discours "rassuriste", c'est-à-dire non alarmiste, quelqu'un m'a répondu ceci :

     

    Quote

    Le pb c'est surtout que des non spécialistes se prennent pour des spécialistes et prétendent pouvoir dire à ces derniers ce qu'ils doivent penser de LEURS données et de LEURS travaux.

    Donc si l'ensemble de la communauté des climatologues est alarmiste, alors oui ... je pense que le plus raisonnable pour des non-spécialistes, c'est de les écouter et d'être alarmiste.

     

    Ce type d’accusation des propos critiques de l’alarmisme est récurent : seuls les climatologues seraient légitimes pour évoquer toutes les questions relatives au changement climatique. Rapidement, on catalogue de « climatosceptiques » des gens qui ne le sont pourtant pas, mais qui émettent des réserves quant à « l’urgentisme ».

    Si personnellement je m’abstiens d’émettre un quelconque avis sur les domaines réservés des climatologues (apprécier les évolutions du climat et expliquer les causes de celles-ci), je constate que nombre de climatologues ne se gênent pas pour se vautrer dans l’ultracrépidarianisme : donner un avis sur des sujets à propos desquels ils n'ont pas de compétences crédibles ou démontrées.

     

    Et là, j’ai en tête l’alarmisme climatique.

     

    Ce que j'entends par "alarmisme climatique", ce sont trois choses fortement liées : le catastrophisme, l'urgentisme et le planisme :

    • Catastrophisme : l'idée selon laquelle le changement climatique va inéluctablement s'accompagner de catastrophes environnementales, économiques et sociétales (accroissement des catastrophes naturelles, effondrement de la biodiversité, effondrement de la société industrielle, migrations climatiques, collapsologie, etc.).
    • Urgentisme : l'idée selon laquelle les changements sont devenus exponentiels, à tel point qu'il serait déjà trop tard pour s'adapter : on ne peut donc plus miser sur l'ingéniosité humain, l'innovation et les technologies pour faire face à ces changements, il faudrait donc de toute urgence "changer de modèle".
    • Planisme : l'idée selon laquelle nous sommes désormais dans une ère anthropocène, c'est-à-dire une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l'avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques : c'est donc à l'homme de planifier l'avenir de la planète.

    J’accepte volontiers que la légitimité et la crédibilité des climatologues concernant les thèses sur le réchauffement climatique (notamment la cause anthropique du changement climatique) soient nettement supérieures aux miennes, raisons pour lesquelles je m’abstiens d’en parler.

     

    En revanche, sur les trois points que je viens de lister, il faudrait le dire et le répéter : ce sont les climatologues qui ne sont pas légitimes pour s'exprimer.

    Les gens les plus légitimes pour traiter ces questions sont des experts d'autres disciplines, et notamment en grande partie des sciences sociales : des spécialistes de la gestion des risques, de l'économétrie, du management public, des sciences politiques, du management de l'innovation, de la conduite du changement, etc.

     

    Par exemple :

    • si je veux savoir s'il faut s'inquiéter ou non des "mégafeux" l'été en France, ce n'est pas auprès de climatologues que j'obtiendrai les infos les plus pertinentes
    • si je veux savoir s'il est trop tard ou non pour s'adapter, ce n'est pas auprès de climatologues que je vais m'informer mais auprès des spécialistes de la gestion des risques ou du management de l'innovation
    • si je veux savoir si la planification écologique est une bonne option, c'est auprès des plus grands spécialistes de la planification stratégique que je vais m'informer : on les trouvera dans ma discipline (les sciences de gestion) et certainement pas chez les climatologues qui n'y connaissent strictement rien en la matière. Et il se trouve qu'il y a un "consensus scientifique" dans ma discipline pour dire que la planification stratégique, ça ne fonctionne pas.

     

     

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  6. 11 hours ago, Solomos said:

    J'ai un cousin et un frère qui sont un peu comme ça, ils alternent boulot et phase de voyage/glandouille.

     

    C'est un choix de vie comme un autre, et c'est respectable, ça n'a rien à voir avec les propos du mec qui voudrait qu'on le paye pour jouer aux échecs.

     

    Quote

    J'aurais surement fait pareil (ou pire) si j'avais pu, mais à leur âge (début de trentaine) j'avais mon premier gamin, donc fini les conneries.

     

    Il existe aussi des couples avec gamins qui font le choix d'une vie nomade/de bohème...

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  7. Point 1 : Le français n'est plus "la langue de Molière" 

    Nos génies linguistes se croient malins en soulignant dans le texte d'une édition de 1690 du Malade imaginaire ce qui serait considéré comme des fautes aujourd'hui... :icon_ptdr:

     

    Moliere.png

     

    Nan, sans dec !? Le français de 2023 ne s'écrit plus comme le français sous le règne de Louis XIII !?

    Apparemment nos fins linguistes ne savent pas ce qu'est une périphrase : quand on dit "langue de Molière", on ne prétend pas que le français d'aujourd'hui s'écrit comme à l'époque de Molière.

    De même que, quand on parle de "langue de Shakespeare", on n'est pas débile au point d'imaginer que l'anglais n'a pas évolué depuis le XVIe siècle.

     

    Je crois que je vais m'épargner de lire les points suivants.

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  8. Le point de vue sur le sujet d'une actrice porno, Nikita Bellucci, n'est pas inintéressant https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/twitter-c-est-un-site-porno-l-actrice-nikita-bellucci-alerte-et-interpelle-le-gouvernement_AV-202305260621.html

    Elle explique qu'elle avait tenté d'alerter l'opinion publique il y a quelques années parce qu'elle était contactée régulièrement par des gamins d'une dizaine d'années sur les réseaux sociaux pour des propositions lubriques. Elle a même fait l'effort de retrouver certains parents pour les prévenir. Résultat : déni des parents + insultes sur les réseaux sociaux (les irresponsables sont les actrices porno, n'est-ce pas, mais certainement pas les parents qui envoient leur mioches en école primaire avec un portable en poche...).

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  9. Je découvre cette vidéo où Yves Montand critique l'aveuglement de la gauche vis-à-vis du communisme et défend le capitalisme libéral.

    Je ne connaissais pas ce passage TV. Je pensais qu'il était resté coco jusqu'à la fin de sa vie.

     

     

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  10. On n'a pas tous eu la même adolescence.

    Les mangas cochons à mon époque n'existaient pas encore : on découvrait à peine en France Goldorak ou Candy.

     

    L'un des trucs les plus olé-olé d'alors, c'était ça (attention les séquences hyper-torrides sont à 0:40 et 0:46 !) :

     

     

     

     

     

    Ou alors, on était émoustillé par quelques nudités furtives dans les films diffusés le soir sur l'une des trois chaines nationales.

    Je me souviens par exemple que Marlène Jobert dans La guerre des polices (lien nsfw) avait mis en émois tous les jeunes garçons d'alors : le lendemain de la diffusion télévisée c'était LE sujet des collégiens. :lol:

  11. 3 hours ago, Ultimex said:

    *Soupir*. Victor-Emmanuel II ne nous a pas fait un cadeau en nous donnant le duché de Savoie en 1860... Il est peut-être temps de le rendre aux Italiens. 

     

    Eh oh ! Je rappelle que je vis en Haute-Savoie ! :P

    Alors il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes si la Savoie socialiste ne vit que grâce au tourisme et si Chambéry est une ville de fonctionnaires, ce n'est pas le cas de la Haute-Savoie très industrialisée. Depuis une quinzaine d'années que je vis à Annecy, je n'ai jamais vu de problème de chômage ici, mais des problèmes de métiers en tension : j'ai toujours connu un taux de chômage du bassin annecien situé aux alentours de 3,5%-4%. Grosso modo le même niveau de chômage que la Suisse voisine.

    S'il y a bien un endroit où on crée de la richesse en France, c'est la Haute-Savoie. D'ailleurs Annecy se classe dans le top5 des villes les plus chères de France.

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  12. Sauf que ça ne colle pas tellement avec son storyteling de l'émission C politique : elle a raconté aux journalistes aux yeux énamourés que ses convictions écolo sont nées très tôt puisqu'elle est issue d'une famille d'alpinistes adepte de la sobriété ("on n'avait pas de grille-pain à la maison"), qu'elle est quasiment "née dans les glaciers", qu'elle vivait enfant en Savoie dans un petit village de haute montagne, qu'elle allait à l'école en luge, que sa grand-mère l'a éveillée aux problématiques environnnementales et qu'elle a pris conscience de l'urgence étant ado quand elle voyait fondre les neiges éternelles dans les montagnes autour d'elle.

  13. 57 minutes ago, Marlenus said:

    Il y a un point où je suis d'accord avec lui.

    Face à un problème l'opinion publique a plutôt tendance à vouloir qu'on lui désigne un coupable.

     

    Ce qui est surtout amusant, c'est qu'il fait pareil : il a un bouc-émissaire tout désigné pour expliquer pourquoi les politiques écologistes radicales qu'il souhaiterait ne sont pas mises en œuvre. Les coupables sont les climatosceptiques, toujours plus nombreux, qui sont dans le "déni climatique".

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  14. 12 hours ago, cedric.org said:

    Ferghane sauve l'honneur, comme à son habitude.

     

    C'est un excellent débatteur. J'ai regardé la séquence entière en Replay : il avait tout le plateau contre lui.

    On sent que c'est un bosseur : on devine qu'il prépare sérieusement en amont ses interventions télé en affutant des arguments prêts à décocher en direct.

     

    Les choix éditoriaux de France TV pose sérieusement question : consacrer toute une émission à une militante radicale, lui donner 1h20 d'antenne en lui posant des questions complaisantes et n'accorder qu'une dizaine de minutes en fin d'émission à un point de vue alternatif (celui de Ferghane Azihari). Mieux, le passage de Ferghane est introduit par un sujet à charge contre Elon Musc, présenté comme un dingue libertarien et un dangereux capitaliste... non sans rappeler que c'est un fabricant de voitures électriques. Le message subliminal de l'émission me parait évident : la politique écologiste du gouvernement (miser sur la technologie et la voiture électrique) est du côté des méchants, contrairement aux options anticapitalistes de la courageuse militante Camille Etiennne.

     

    Contrairement aux sujets économiques ou sociaux où on peut pousser des arguments libéraux de temps en temps, il est totalement impossible de faire entendre une voix alternative sur les sujets environnementaux. Nous sommes pris en étau entre le discours technocratique (Jancovici, les apôtres du GIEC, les ministres de l'écologie successifs...) et les discours et actions théâtrocratiques (Sandrine Rousseau, Extinction rébellion, cette nouvelle Camille Etienne, etc.). Les théâtrocrates qui s'imaginent combattre "l'inaction climatique" du gouvernement sont en fait les idiots utiles de la technocratie.

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