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La Destruction Du Logiciel Libre


Nicolas Luxivor

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Tout commence par une interrogation sur fond totalitaire de l'Etat français :

L'interrogation vient de France. « Nous allons poser la question au Conseil de la concurrence ou au Conseil d'Etat quant à la mise à disposition des briques que l'Etat fait développer », déclare Jacques Sauret , le directeur de l'Adae. Une interrogation également valable pour les administrations et les collectivités. De plus en plus, au lieu d'acheter les licences d'une application commerciale, elles font développer un logiciel en mode open source qu'elles mettent ensuite gratuitement à la disposition de tous, respectant ainsi un des grands principes du logiciel libre. Bref, des fonds publics financent des développements qui entrent en concurrence avec des développements issus du monde privé.

A l'Adae, on se demande à quel point cette démarche est compatible avec le droit de la concurrence, en particulier avec celui du traité de l'Union européenne. L'agence préfère poser la question tout de suite, plutôt que de laisser un éditeur commercial le faire via une plainte. « Il est question pour l'Adae de définir un cadre pour l'Administration, explique Perica Sucevic, le responsable de la mission juridique de l'agence. Avons-nous le droit de redistribuer le code source d'un logiciel développé dans le cadre d'un marché public ? Doit-on le prévoir explicitement dans l'appel d'offres ? Y a-t-il une différence si ce code est mis à la disposition d'acteurs publics ou d'acteurs privés ? »

cf :01.net

Donc, par nos impôts, l'Etat français se propose de développer des logiciels en open Source et de les proposer. Vous me direz qu'à première vue, cela semble possible. Mais c'est oublier ce qu'est le marché libre… Derrière les programmes que nous utilisons tous, il y a des hommes. Des hommes qui ont pris le risque de proposer leurs savoir faire en ne vivant que de dons.

Faut il remettre à l'esprit des français que le logiciel libre n'est pas gratuit mais libre ! Cela veut dire et vous pouvez le constater en lisant la licence GNU, si le logiciel vous plait ou si vous utilisez le logiciel dans un cadre commercial, vous êtes invité à faire un don. Invité veut dire que rien ne vous y contraint. Votre seul libre arbitre, fraternelle, peut vous pousser à faire un don pour ceux qui passe un temps toujours précieux pour vous solutionner vos problèmes.

Le logiciel libre est un marché ou l'on vous laisse libre de payer le logiciel. En d'autres termes, vous fixez vous même le prix d'achat.

Dans ce cadre, comment l'Etat pourrait il être rémunéré de quelque chose qui a déjà été financé par nos impôts? Ce serait scandaleux. Mais le plus grave, c'est que cela détruirait le marché libre !

Comme toujours, l'Etat vient fausser la concurrence et dans le marché libre encore naissant en France, cela revient fatalement à détruire le marché.

Alors non, non à l'Etat détruisant toute initiative privée !

L'Etat n'a décidément rien à faire dans l'économie!

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Déjà ça c'est faux.

Vous donnez la définition d'un shareware à prix variable. ( charityware?)

Non, un shareware est un logiciel à prix imposé par le vendeur. Vous devez payer avant d'utiliser le logiciel. Donc le prix de vente est "imposé". Même si la théorie de la mise à prix d'un shareware est mouvante. En l'occurence, c'est souvent un organisme séparé de l'éditeur qui fixe le prix.

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Rien n'empêche de publier un shareware dont l'usage serait autorisé moyennant une contribution variable.

Et, pour revenir à nos moutons, la définition que vous donnez du logiciel libre est fausse. Un logiciel libre n'est pas forcément gratuit.

Un logiciel libre peut très bien être payant. ( "Free as in speech", not "free as in beer") La seule contrainte réelle du logiciel libre en open source, c'est la disponibilité du code ( qui permet de le modifir par la suite) et la mention des contributeurs.

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:icon_up:

Un logiciel libre n'est pas forcément gratuit.

Faut il remettre à l'esprit des français que le logiciel libre n'est pas gratuit mais libre !

Comme nous somme d'accord sur le fait que le logiciel libre n'est pas gratuit, tout va bien. :doigt:

Et effectivement, la disponibilité du code source est une des clauses de la licence GNU.

Mais cela ne change rien au fait que des contributeurs financés par de l'argent public détruiraient le marché. Non ?

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Rien n'empêche de publier un shareware dont l'usage serait autorisé moyennant une contribution variable.

Et, pour revenir à nos moutons, la définition que vous donnez du logiciel libre est fausse. Un logiciel libre n'est pas forcément gratuit.

Un logiciel libre peut très bien être payant. ( "Free as in speech", not "free as in beer") La seule contrainte réelle du logiciel libre en open source, c'est la disponibilité du code ( qui permet de le modifir par la suite) et la mention des contributeurs.

Cf la définition sur wikipédia.

Un logiciel libre est à la fois open-source (le code source est disponible pour ceux qui souhaitent l'étudier), modifiable (liberté de modifier le code source), librement utilisable, et même librement redistribuable.

Il est donc bien gratuit pour les utilisateurs qui le souhaitent. Ca n'empêche pas qu'on puisse vendre un logiciel libre, à condition que l'on trouve des utilisateurs prêts à payer. Ceux-ci ne sont jamais obligés de payer : si c'est un logiciel libre que l'on vend, on est obligé d'en fournir les sources gratuitement à tous ceux qui le demandent. Et chaque utilisateur pourra lui-même le redistribuer.

Thomas, papa d'un logiciel libre :icon_up:

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