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Présidentielle


Messages recommandés

Du nouveau, et avec le FN cette fois.

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http://news.tf1.fr/news/france/0,,3229316,00.html

2007 : Sarkozy imbattable, Le Pen devant Chirac

Le patron de l'UMP l'emporterait au deuxième tour de la présidentielle face à Laurent Fabius ou Lionel Jospin, mais les deux anciens Premier ministres PS gagneraient s'ils étaient opposés à Jacques Chirac, selon un sondage BVA pour LCI, rendu public vendredi.

Mis en ligne le 01 juillet 2005

Dans tous les cas de figure, Nicolas Sarkozy serait élu président de la République si l’élection avait lieu aujourd’hui. C’est le principal enseignement d’une enquête BVA réalisée pour LCI. La partie serait toutefois plus serrée pour le patron de l’UMP si Lionel Jospin représentait la gauche, l'ex-Premier ministre remportant en outre haut la main son duel avec Jacques Chirac.

Si le deuxième tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, Lionel Jospin gagnerait son duel avec Jacques Chirac, avec 61% des intentions de vote contre 39%. Dans l'hypothèse d'un deuxième tour Fabius-Chirac, le candidat socialiste obtiendrait 56% contre 44% à l'actuel président. En revanche, en cas de duel Jospin-Sarkozy, le ministre de l'Intérieur l'emporterait par 53% contre 47% à l'ancien Premier ministre socialiste. Opposé à Laurent Fabius, Nicolas Sarkozy recueillerait 57% des voix contre 43%.

Le Pen devant Chirac

Au premier tour, Nicolas Sarkozy distancerait ses adversaires, quel que soit le candidat socialiste. Dans l'hypothèse d'une candidature Fabius et d'une candidature Chirac, Nicolas Sarkozy obtiendrait 31%, Laurent Fabius 17%, Jean-Marie Le Pen 11% et Jacques Chirac 9%. Dans l'hypothèse d'une candidature Jospin à gauche, Nicolas Sarkozy ferait un peu moins de voix (29%), Lionel Jospin recueillerait 25% des suffrages, Jacques Chirac 9% et Jean-Marie Le Pen 10%. En l'absence de candidatures Chirac et Le Pen, Nicolas Sarkozy obtiendrait au premier tour 39% si Laurent Fabius était le candidat socialiste (19%) et 36% si Lionel Jospin représentait le PS (28%).

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 27 au 29 juin auprès de 860 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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Du nouveau, et avec le FN cette fois.

[…]

Le score du FN me semble nettement sous-évalué. Je sais bien que Sarko fait le forcing pour prendre des voix au FN, mais je pense que cette stratégie échouera.

Pour rire un peu, j'ai retrouvé la liste des sondages faits pour le premier tour des élections 2002:

http://francepolitique.free.fr/sondages.htm

Le score du FN est quasiment systématiquement sous-estimé de 3 à 10 points.

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Le score du FN est quasiment systématiquement sous-estimé de 3 à 10 points.

Les sondeurs appliquent une correction positive par rapport aux résultats des questionnaires à cause du nombre de personnes qui refusent de dire qu'elles vont voter FN. Ce nombre a toujours été sous-estimé.

Après la diabolisation post premier tour de 2002, on peut supposer que cet écart entre le vote FN annoncé et le vote réel est encore plus grand.

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Invité kikoun
Le PS ignore royalement Kouchner? Les militants ne le réclament pas à corps et à cris? Pourquoi?

Mais Kouchner n'est pas au PS! Il est au parti radical et plutôt de sensiblité de centre-droit malgré qu'il ait fait sa jeunesse au PCF .Il s’est prononcé en faveur de la réforme Juppé de la Sécurité sociale en 95,et pour l'intervention américaine en Irak en 2003.

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Invité Kitano
*** soupir ***

Ca ne m'empêche pas de maintenir mon pronostic: victoire de Hollande en 2007.

Vos sondages sont bien gentil mais je suis assez vieux pour me souvenir qu'à un délai bien inférieur à 21 mois avant une certaine présidentielle, un certain Edouard B. avait 65% de bonnes opinions, était apprécié même de l'électorat FN, et battait tout le monde d'au moins dix points dans la perspective d'un deuxième tour où il n'est jamais arrivé.

Seul devait l'inquiéter, selon les mêmes sondages, un certain Jacques D. qui lui ne devait même pas prendre le départ de la compétition.

On est en juillet 2005, je ne vois pas l'intérêt de se palucher ou de se morfondre devant des produits aussi périssables que les enquêtes d'opinion.

Bravo Coldstar :-)

Heureusement que tu es là pour remettre les pendules à l'heure !

Je me rappelle un lointain souvenir…..une émission appelée "l'heure de vérité", un peu avant les élections présidentielles de 1995 ou un ministre très connu déjà à l'époque avait proposé à Jacques CHIRAC de retirer sa candidature parce que dans ce cas Balladur avait toutes les chances de gagner l'éléction au PREMIER tour…..

Cette proposition hônnete s'appuyait sur une multitude de sondages, évidemment très fiables :-)

On connait le résultat des élections de 1995.

Au fait, vous avez bien entendu deviné qui était ce ministre aussi perspicace ?

Un indice tout de même, il s'agit d'un certain Monsieur S……., actuellement ministre d'état.

Le premier tour d'une élection présidentielle comporte toujours des surprises, donc il vaut mieux éviter de prendre les "vessies" (sondages) pour des lanternes.

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J'ouvre une parenthèse pour émettre une petite idée sur les sondages.

Les sondages deviennent inintéressants parce qu'ils sont fondés sur une hypothèse fausse: "Si les élections avaient lieu demain…" C'est une photo de la course à un moment donné, qui ne témoigne guère des vitesses relatives de chaque participant.

Il serait intéressant de savoir si des instituts de sondage réfléchissent à l'évolution des opinions au cours du temps, en fonction des événements, de la qualité des programmes et des campagnes électorales, de l'évolution des idées, etc… Le but étant de prévoir le résultat des élections et pas de photographier l'opinion à un moment donné.

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Invité Kitano
J'ouvre une parenthèse pour émettre une petite idée sur les sondages.

Les sondages deviennent inintéressants parce qu'ils sont fondés sur une hypothèse fausse: "Si les élections avaient lieu demain…" C'est une photo de la course à un moment donné, qui ne témoigne guère des vitesses relatives de chaque participant.

Il serait intéressant de savoir si des instituts de sondage réfléchissent à l'évolution des opinions au cours du temps, en fonction des événements, de la qualité des programmes et des campagnes électorales, de l'évolution des idées, etc… Le but étant de prévoir le résultat des élections et pas de photographier l'opinion à un moment donné.

Les sondages "qualitatifs" répondent en partie aux questions que tu poses.

Ces sondages très précis et assez coûteux n'apparaissent pas dans la presse, et sont le plus ouvent commandités par les entreprises pour les questions de marketing ou par certains partis politiques (UMP et PS).

Pour les partis politiques il s'agit de tester leurs idées, leurs discours mais aussi la façon dont les sondés apprécient les profils politiques qu'on leur propose.

Mais même un sondage qualitatif aura du mal à prévoir le résultat d'une élection présidentielle car il y a souvent des évènements qui interviennent pendant la campagne et qui font souvent du tort à l'un des candidats !

Une des raisons pour laquelle, très souvent, le favori des sondages un an avant perd l'élection, c'est l'irruption d'affaires et de manipulations pendant la campagne….

Exemples historiques :

Présidentielle 1969 - l'affaire Markovic éclabousse la réputation de la femme de Pompidou mais il gagne tout de même l'élection !

Présidentielle 1974 - Chaban, favori des sondages, voit sa campagne s'enliser après une affaire de feuille d'impôt sortie dans le canard.

Il est battu par Giscard.

Présidentielle 1981 - Giscard voit sa côte descendre à cause de la fameuse affaire des diamants de Bokassa.

Mitterrand gagne l'élection.

Présidentielle 1988 - la cohabitation a dissuadé les têtes de l'exécutif de coup trop tordu.

On retiendra tout de même la libération opportune des otages entre les deux tours et la grotte Ouvea.

Mitterrand gagne l'élection.

Présidentielle 1995 - Balladur archi favori, voit sa côte de popularité s'effondrer après les révélations de la fameuse affaire Schuller-Marechal.

Chirac le bat de justesse au premier tour et s'impose au deuxième.

Présidentielle 2002 - pas de réel favori pendant la campagne.

Une affaire sort sur Jospin à propose de sa villa sur l'ile de ré.

Schuller revient opportunément de son exil en Dominique.

Le massacre de Nanterre et plusieurs faits divers renfonrcent le candidat Chirac et sa campagne sur l'insécurité.

Finalement Jospin est battu au premier tour est Chirac est élu sans enthousiasme au second.

En résumé, l'élection présidentille est propice aux coups tordus et aux manipulations diverses.

Donc la campagne de 2007 nous réservera probablement son lot de surprises et de manipulations habituelles.

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Invité Kitano
Je vois très bien Sarko ressortir l'affaire Clearstream si Villepin est candidat : " comment peut-on voter pour un homme aussi malhonnête, qui n'a rien fait pour m'innocenter ? "  :doigt:

2007 promet d'être chaud  :icon_up:

Exactement, en 2007 tous les coups seront permis à droite mais aussi à gauche !

Il ne reste plus à éspérer que l'élection d'un candidat dynamique et vraiment réformateur….2007, année du renouveau français ?

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Les fauves sont déja lachés

Aprés le commentaire de Debré sur l'attitude" négative" de Sarkozy ,les sbires du petit nicolas veulent souligner les propos excessifs de debré

La gauche n'aura qu'a se baisser pour rammasser la mise lachement comme elle à l'habitude (la droite aussi l'a fait dans le passé)

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