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Défense Et Affaires étrangères En Anarcapie


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Il y a des jours où je regrette vraiment de ne pas avoir pu me connecter pendant une petite période: c'est beaucoup plus marrant en live, alors que relire l'ensemble (eh oui, je suis libéral-masochiste) est plutôt chiant. Ceci dit, je relève que Freeman endosse un nouveau rôle: celui de casseur de rythme. Au football, il s'agit du mec qui fait la petite faute pour ralentir le jeu.

Ici, Freeman, se rendant compte que beaucoups d'intervenants fréquentent le fil, poste l'une ou l'autre phrase totalement hors propos.

Le but? Au choix: 1) dire "moi aussi je suis là"; 2) profiter de l'affluence pour se faire entendre; 3) faire changer de sujet; 4)… Ces possibilités ne s'exluent pas mutuellement. Mais comme quasi personne ne se laisse avoir, le joueur freeman ne sera pas dans l'équipe de la saison et risque de se retrouver dans la tribune.

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Invité khano-et-khayek
Je relève que Freeman endosse un nouveau rôle: celui de casseur de rythme. Au football, il s'agit du mec qui fait la petite faute pour ralentir le jeu.

Ici, Freeman, se rendant compte que beaucoups d'intervenants fréquentent le fil, poste l'une ou l'autre phrase totalement hors propos.

Le but? Au choix: 1) dire "moi aussi je suis là"; 2) profiter de l'affluence pour se faire entendre; 3) faire changer de sujet; 4)… Ces possibilités ne s'exluent pas mutuellement. Mais comme quasi personne ne se laisse avoir, le joueur freeman ne sera pas dans l'équipe de la saison et risque de se retrouver dans la tribune.

Ce faisant votre intervention a eu un effet pervers, c'est que nous sommes allés voir les messages de l'incriminé pour rire un peu tout en ne parcourant le fil qu'en diagonal (il ressemble d'ailleurs beaucoup à celui sur le suffrage universel dont c'est peut-être la deuxième mi-temps) et tout nous a échappé d'un sujet à la base intéressant.

Aussi puisque vous êtes resté à terre en espérant pénaliser votre petit camarade, c'est carton jaune pour simulation et anti-jeu. Pourtant votre analyse est très bonne et la sanction sera retirée après visionnage de la vidéo. Quant à nous, parce que nous donnons des sanctions sans être arbitres, c'est trois fils de suspension… tant pis on restera pour les troisièmes mi-temps :icon_up: et puis on faisait banquette en ce moment, alors…

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Invité khano-et-khayek

Euh en fait, après lecture des sept premières pages (n'en rester sur cette question qu'à du Freeman eût été dommage, n'est-ce pas ?) il semble que le sujet n'ait pas vraiment débuté… alors que nous autres, naïvement, spontanément, à partir de notre gros bon sens partagé qui tâche, nous imaginons la juxtaposition d'organisations anarcaps relevant du même b… que le manque d'harmonie législative entre pays.

Nous sommes en 2050 à liberaux.ville, un policier de liber.cité se rend sur le perron de la porte du manager de la ville, le grand Freeman:

"- Bonjour M. F. Vous avez couché sur la plage avec une habitante de LC*. Elle est enceinte et vous avez signé un contrat donnant une pension à la mère équivalent à 50% de votre salaire, qui est élevé puisque l'activisme libéral et les conseils de vos amis (cf. un vieux fil) vous ont fait riche.

- Ouais, tu rigoles j'étais bourré et ça n'a même pas été bon…

- Vous n'aviez qu'à pas boire (principe de responsabilité), fallait vous protéger (principe de précaution) et on ne se couche pas sur la première venue (principe je m'asseois dessus seulement). Vous êtes majeur: c'est signé; combien gagnez-vous ?

- Je ne vous le dirais pas: comment allez-vous le savoir ma banque vous emmerde et ne vous reconnait pas ! D'ailleurs je suis riche et demain je tente une OPA sur votre entreprise de merdeux !* Et puis vous êtes dans mon jardin sortez ou je vous tire dessus ! Chitah, King-Kong venez par là ! Ces étrangers m'embêtent.

- (Chitah) Ca va pas le faire, là, monsieur, vous avez pas le droit de l'embêter, c'est une propriété privée et vous n'êtes qu'une entreprise au même titre que le livreur de pizzas de crétins-de-minarchistes.état, notre voisin.

- Mais vous aviez signé une convention de coopération…

- (King-Kong) Ouais mais c'est Freeman, l'actionnaire majoritaire, tout le monde l'aime bien ici, en plus les uniformes et baskets c'est interdit chez nous, …et j'ai mon chef au bout du téléphone Wimax qui dit, quoi ? Eh ben il t'emmerde, mon garçon.*** [Nous n'aurions pu mettre de si vulgaires formules dans la bouche de Chitah quand même…]

- Pas cool, les gars, je vais râler auprès de 50 milliards de consommateurs et vous allez être mal notés !

Légion, qui passe par là et ne sait pas de quoi on parle: "Hey la société Protec'tonique, plonkée, plonkée, plonkée !"

Bon, là, Freeman a juste couché, mais il a pu falsifier l'histoire et en fait elle ne voulait pas du tout et il l'a violé, avec Dostix, parce qu'il n'était pas assez fort pour la tenir seul. Eh ben ça ne changerait rien ce serait exactement la même histoire… Eh oui ils ont lus Rothbard tous les deux, mais bon, la non-agression devant une super canon bien roulée qui se refuse à vous… la ronde fait le larron, c'est bien connu. Et puis les droits de l'homme, le droit naturel, la moralité, c'est juste bon pour des rigolos devant leur clavier…

Moralité de l'histoire:

- méfiez-vous de Freeman

- dans crétins-de-minarchistes.état si la méchante police doit enfoncer la porte: elle le fait, car elle a un droit, unique, qui s'impose et lui donne son autorité, en lui conférant le monopole de la force… donc il vaut mieux unifier un noyau imprescriptible de droits fondamentaux et de procédures communes, l'étendre à la surface du globe, tout en libéralisant au possible le droit pratique dans le sens où les individus ont toutes les latitudes possibles pour contracter (exit: temps de travail obligatoire, les normes x, y, z, l'uniformisation des procédures, etc.). Mais garder une seule origine de la force et de la coercition: l'Etat horizon indépassable de notre organisation ! Un autre monde n'est pas possible, amis altersocialistes !

* là plein de petits polissons viennent d'avoir un début, bien qu'encore tout mou, de stimulation physiologique masculine, en visualisant la probable protagoniste de la scène…

** et la corruption en régime étatiste ça n'existe pas ? Si, mais c'est illégal… là Freeman a pleinement raison.

*** en régime étatiste c'est le refus d'extradition, par ex.

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Invité khano-et-khayek

Quoi on avait dit qu'on s'auto-excluait ? Eh bien merde, faisons valoir notre droit à la contradiction: mieux vaut tenter de faire croire que l'on souhaite volontairement ce qu'en fait on ne peut éviter… Et puis Khayek a fait l'engagement et Khano a tiré, même du milieu du terrain et avec son pied droit (il est gaucher du pied) vers le but… pour une fois que voilà un terrain sur lequel RH ne viendra pas nous tacler… profitons-en !!! :icon_up:

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Invité jabial

Deux poids, deux mesures manifeste. Depuis quand le propriétaire d'une entreprise a-t-il le pouvoir de l'empêcher d'exécuter les contrats auxquels elle s'est engagée? Par contre, l'"indulgence" de la police vis à vis des amis du Prince est patente dans toutes les républiques de la Terre.

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Invité khano-et-khayek
Deux poids, deux mesures manifeste.

:icon_up: Nous n'avons jamais dit que les Etats étaient parfaits, au contraire :

1) nous avons mis deux notes expliquant que les problèmes probables de cette société anarcap existent déjà en régime étatique

2) nous sommes précisément partis de l'analogie avec les Etats pour juger a priori négativement ce modèle fictif

La question sous-jacente était:

a:) si une société anarcap ne fait pas mieux pourquoi s'embêter à en crée une ?

b:) est-ce que les Etats sont inefficaces que ça en matière de cohésion internationale des différents droits ? S'ils font preuve d'une faillite manifeste, en quoi les sociétés anarcaps feraient mieux ? Si au contraire on observe une meilleure harmonisation ou compatibilité des différents droits et des entraides entre police, n'est-ce pas plutôt l'avènement d'un droit minimal mais unifié qui est préférable (conclusion)

c:) (pensé après coup) objection implicite : il existe bien des questions de politiques étrangères en société anarcap, contrairement à ce que prétendait le Sous-Commandant Marco dans une autre fil récent. Non plus étrangères à un Etat mais l'étranger se définit ici selon une propriété délimitée. Nous avons toujours cette idée de frontière: un dedans / un dehors; un chez moi, mes règles / chez toi, tes règles. Certes il n'y a plus de guerre (défense) mais la question du passage des individus de l'une à l'autre société est tout de même présente (diplomatie, même privée).

L'hypothèse de base, c'est-à-dire l'analogie entre l'actuelle disharmonie des Etats et l'image de la future dishamornie entre sociétés anarcaps voisines, peut-être attaquée, il y aurait éventuellement, d'après Lemmenicier, une fausse analogie; mais la question est là.

Par contre, ce que tu fais, et beaucoup d'anarcaps ici, s'appelle, toujours selon le même Lemmenicier, un chiffon rouge : ce n'est pas parce que l'Etat ne fait pas bien, que par comparaison l'anarcap fait mieux.

Depuis quand le propriétaire d'une entreprise a-t-il le pouvoir de l'empêcher d'exécuter les contrats auxquels elle s'est engagée?

Le moment clef de l'histoire (désolé on a pas pu mettre de musique pour le signaler) est quand l'entreprise de défense est mis sur le même pied que celle de pizza. Or, une entreprise de défense est par essence potentiellement violente, car l'immense majorité des personnes sera de mauvaise foi et cherchera à échapper à une juste sentence; comme tout le monde condamne le piston mais tout le monde serait le premier à en profiter s'il pouvait… C'est un pouvoir d'une grande importance que l'on confère aux gens qui peuvent enquêter, ouvrir des portes, vérifier des comptes. La question de la légitimité, de la reconnaissance et du contrôle de ces gens est primordiale.

Donc si l'entreprise n'a pas une autorité (émanant du monopole de la force) qui lui impose de respecter ses engagements, elle a, de fait, le pouvoir de se soustraire à ceux-ci, et elle s'assoit sur le(s) droit(s). Reste le jeu de la concurrence: est-ce que ce que rétorque notre bonhomme rejetté suffit ? Suffit-il qu'une société ait mauvaise presse pour que personne ne veuille contracter avec et donc aucun client y souscrire… sorte d'argument de l'insociable sociabilité ? Mais personne n'a intérêt à être méchant pour vivre en société, et pourtant les méchants existent…

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Invité jabial
Donc si l'entreprise n'a pas une autorité (émanant du monopole de la force) qui lui impose de respecter ses engagements, elle a, de fait, le pouvoir de se soustraire à ceux-ci, et elle s'asseoit sur le(s) droit(s). Reste le jeu de la concurrence: est-ce que ce que rétorque notre bonhomme rejetté suffit ?

Depuis quand le fait de disposer d'une autorité (émanant du monopole de la force) oblige une institution à respecter ses engagements? Bien au contraire, c'est un chèque en blanc pour ne pas les respecter puisque personne ne pourra jamais y opposer quoi que ce soit!

Quant au jeu de la concurrence entre sociétés de sécurité, il ne se pose pas seulement en termes de réputation. Si une société ne respecte pas ses engagement, elle peut être poursuivie pour rupture de contrat, et une autre société peut être alors engagée dans le but de forcer l'exécution du jugement.

Autrement dit, une société qui, au milieu d'une vaste concurrence, se comporte de façon malhonnête, se retrouvera confrontée à la force de la concurrence. Situation qui ne peut bien sûr exister en situation de monopole.

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Autrement dit, une société qui, au milieu d'une vaste concurrence, se comporte de façon malhonnête, se retrouvera confrontée à la force de la concurrence. Situation qui ne peut bien sûr exister en situation de monopole.

En l'occurrence, le mot important ici, c'est "force" et non "concurrence". Je parlerais plutôt de "force de ses concurrents".

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Oui, mais "force de la concurrence" prête à confusion, ça peut-être interprété comme l'avantage de la concurrence : si tu n'est pas content, tu achète ailleurs. Or dans le cas qui nous occupe, il s'agit véritablement de force au sens propre : si une société de sécurité n'applique pas le droit, c'est la crainte de se faire rappeler à l'ordre manu militari qui va la raisonner, plus que la crainte de perdre ses clients qui pourraient trouver très profitable que la société applique le droit de manière biaisée en leur faveur.

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