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Féminisme, L'autre Collectivisme


h16

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On m'a passé le lien de cet article fort intéressant sur le dernier congrès de la National Organisation for Women (en gros, les Féministes).

http://www.iwf.org/media/media_detail.asp?ArticleID=934

A sa lecture, il apparaît un trait dominant des associations collectivistes : les membres sont, globalement, des aigris ou des envieux (ou les deux), traits qu'on retrouve en bonne place dans les partis politiques à tendance collectiviste…

Washington, D.C. based NOWers even heckled the flight attendants on the flight from Albany to D.C. (ironic since so almost every presenter cited the end to discrimination against stewardesses as a major victory for NOW). “Don’t worry,” I told the flight attendant. “It’s not you. They’ve been complaining non-stop for three days. They are just unhappy people.”
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A sa lecture, il apparaît un trait dominant des associations collectivistes : les membres sont, globalement, des aigris ou des envieux (ou les deux), traits qu'on retrouve en bonne place dans les partis politiques à tendance collectiviste…

Enfin, en même temps, cette tendance là (l'envie) peut exister également dans les parties populistes, mais pas nécessairement collectivistes. Il suffit qu'ils se fixent sur une catégorie particulière et ne cessent de dénoncer ses privilèges (réels ou supposés). Le ressort psychologie de la dénonciation des "privilèges" de certains grands patrons et celui de la dénonciation des privilèges des fonctionnaires ou assimilés est le même : l'envie.

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Enfin, en même temps, cette tendance là (l'envie) peut exister également dans les parties populistes, mais pas nécessairement collectivistes. Il suffit qu'ils se fixent sur une catégorie particulière et ne cessent de dénoncer ses privilèges (réels ou supposés). Le ressort psychologie de la dénonciation des "privilèges" de certains grands patrons et celui de la dénonciation des privilèges des fonctionnaires ou assimilés est le même : l'envie.

Pour certains patrons, pour certains partis. La dénonciation des privilèges des fonctionnaires peut reposer sur autre chose que l'envie (le sentiment d'injustice p.ex).

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La dénonciation des privilèges des fonctionnaires peut reposer sur autre chose que l'envie (le sentiment d'injustice p.ex).

Certes. Il n'empéche qu'il me semble naïf de croire que c'est le cas général. On ne peut vraiment distinguer le sentiment d'injustice du sentiment d'envie, qu'en ayant, à coté, une théorie de la justice pour justifier le bien-fondé de ses impressions, et il m'est d'avis que c'est loin d'être le comportement par défaut - i.e. d'adapter ses "sentiments" à sa théorie.

Spécifiquement, en ce qui concerne les mouvements proches des libertariens, je ne vois rien, dans la théorie libertarienne, qui explique la relative fixation des militants/sympathisants sur ces privilèges en question. La théorie se contente de dire (schématiquement) : "l'impôt est du vol, l'Etat une mafia, il faut par conséquent les éliminer." Pire : les libertariens peuvent justifier, dans le cas d'institutions privées, l'existence d'avantages semblables à ceux des fonctionnaires comme le résultat d'un libre contrat, mais on se demande pourquoi ce raisonnement ne devrait pas s'appliquer à l'Etat, a fortiori, lorsque l'on prétend que le seul contrat de travail légitime est le contrat libre(ment négocié). Alors, on ne fera difficilement croire que le sentiment d'injustice uniquement motive ces comportements (qui ne sont pas, par ailleurs, illégitimes)…

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Certes. Il n'empéche qu'il me semble naïf de croire que c'est le cas général.

Se rendre compte que la plupart des idéologies collectivistes est basée sur l'envie n'a a priori rien de naïf, surtout devant l'épais écran de morale, bien-pensance, et bons sentiments que les dits collectivistes se sont employés à dresser pour masquer cette jalousie et leurs aigreurs.

Spécifiquement, en ce qui concerne les mouvements proches des libertariens, je ne vois rien, dans la théorie libertarienne, qui explique la relative fixation des individus sur ces privilèges en question.

La théorie se contente de dire (schématiquement) : "l'impôt est du vol, l'Etat une mafia, il faut par conséquent les éliminer." Pire : les libertariens peuvent justifier, dans le cas d'institutions privées, l'existence d'avantages semblables à ceux des fonctionnaires comme le résultat d'un libre contrat, mais on se demande pourquoi ce raisonnement ne devrait pas s'appliquer à l'Etat, a fortiori, lorsque l'on prétend que le seul contrat de travail légitime est le contrat libre(ment négocié).

Je crois que tu oublies un détail : chaque profession, chaque corps de métier dispose de privilège ; ce qui est injuste, c'est que ce privilège soit obtenu via l'impôt ou grâce à l'utilisation de la force légale. Point. Qu'untel bénéficie d'un logement gratuit, m'en fiche ; s'il s'est trouvé un mécène, ou si son employeur est assez riche pour inclure son loyer dans son package-deal, c'est lui que ça regarde. Que ce logement soit payé sur mes deniers lors de l'impôt, c'est là qu'est le problème.

Alors, on ne fera difficilement croire que seulement le sentiment d'injustice motive ces comportements…

Et pourtant, je t'assure que le fait qu'un tiers ne paie pas son essence, p.ex, m'est rigoureusement égal. En revanche, si on me force à le lui payer, là, c'est de l'injustice. Et la plupart des gens raisonnent comme moi. Un petit matin, tu aura une feuille d'impôt salée à payer (je te le souhaite à moitié : cela voudra dire que tu gagnes bien ta vie :icon_up: - mais que l'état ponctionnera encore et encore :doigt: ) - bref. Dans les mois qui passeront, tu aura a faire à l'administration, etc… A chaque fois, tu pensera à ton gros chèque, et tu regardera en face les services fournis. Là, tout de suite, le sentiment d'injustice te paraîtra foutrement plus concret. Quand, un beau matin, tu apprendra qu'en plus, avec cet argent, on te force à payer des choses révoltantes (moralement, politiquement, économiquement, que sais-je), le sentiment d'injustice s'installera. Et comme des impôts, tu en payeras toujours de plus en plus, il ne risque pas de diminuer.

Maintenant, ma question : comment en est-on arrivé à parler de ça alors que le sujet du thread concerne au départ le féminisme ?

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Se rendre compte que la plupart des idéologies collectivistes est basée sur l'envie n'a a priori rien de naïf, surtout devant l'épais écran de morale, bien-pensance, et bons sentiments que les dits collectivistes se sont employés à dresser pour masquer cette jalousie et leurs aigreurs.

Non, non, ça n'est pas du tout naïf. Ce qui est naïf, je pense, c'est de croire que l'envie n'est pas un puissant stimulant pour les libéraux. Toujours, le moi/nous vs. les autres

Je crois que tu oublies un détail : chaque profession, chaque corps de métier dispose de privilège ; ce qui est injuste, c'est que ce privilège soit obtenu via l'impôt ou grâce à l'utilisation de la force légale. Point.

Je sais que ce n'est pas un "détail", mais cette argumentation ne conduit pas à dénoncer le statut spécifique de la fonction publique - puisque, de toute façon, d'après ce que tu dis, ils auront toujours des privilèges tant qu'ils existeront - mais son existence même. Alors pourquoi se focaliser sur ce statut-là - qui est un thème dominant - alors qu'il y a un nombre assez conséquent d'autres faits d'armes de l'Etat au moins aussi facheux ? Si tu me réponds que c'est pour des raisons stratégiques, c'est effectivement qu'on exploite l'envie naturelle dont font l'objet les fonctionnaires…

Maintenant, ma question : comment en est-on arrivé à parler de ça alors que le sujet du thread concerne au départ le féminisme ?

Parce que l'intérêt de ton post était de souligner la motivation envieuse des mouvements collectivistes, nan ? :icon_up:

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Non, non, ça n'est pas du tout naïf. Ce qui est naïf, je pense, c'est de croire que l'envie n'est pas un puissant stimulant pour les libéraux. Toujours, le moi/nous vs. les autres

Je ne parle pas pour les autres ici, mais pour moi, en tout cas, ce n'est pas l'envie qui m'a fait devenir libéral. Je doute de plus que beaucoup de libéraux soit libéraux par aigreur ou parce qu'ils sont jaloux des collectivistes ou des avantages de tel ou tel fonctionnaire…

Je sais que ce n'est pas un "détail", mais cette argumentation ne conduit pas à dénoncer le statut spécifique de la fonction publique - puisque, de toute façon, d'après ce que tu dis, ils auront toujours des privilèges tant qu'ils existeront - mais son existence même. Alors pourquoi se focaliser sur ce statut-là - qui est un thème dominant - alors qu'il y a un nombre assez conséquent d'autres faits d'armes de l'Etat au moins aussi facheux ? Si tu me réponds que c'est pour des raisons stratégiques, c'est effectivement qu'on exploite l'envie naturelle dont font l'objet les fonctionnaires…

C'est ton prisme qui voit une focalisation. Je ne vois pas en quoi le libéralisme dénonce spécifiqueent le statut de fonctionnaire; il dénonce qu'on puisse vivre de l'impôt, qu'on puisse lever l'impôt, ou qu'on puisse asseoir un impôt sur un intérêt général qui n'existe pas. En tout cas, c'est ce que j'en ai compris.

Quand aux autres faits d'armes : si tu retires l'argent à l'état, que va-t-il bien pouvoir faire ? Ce n'est pas stratégique parce que c'est l'envie qu'on exploite, mais simplement parce que c'est le moyen de perdurer pour l'état, point.

Parce que l'intérêt de ton post était de souligner la motivation envieuse des mouvements collectivistes, nan ? :icon_up:

Non. Mon post voulait souligner que a/ le féminisme (tel qu'évoqué dans le lien) est un collectivisme et b/ que les gens qui y participent sont des aigris. Par extension, je soumettais l'hypothèse (qui me semble juste) que les mouvements collectivistes se fondent sur la jalousie / l'envie.

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C'est ton prisme qui voit une focalisation.

Je sais qu'en regardant l'activité des mouvements libéraux/libertariens, je le fais avec des lunettes sur le nez, mais je doute qu'elles aient des prismes grossisants spécial "statut de la fonction publique".

Je ne vois pas en quoi le libéralisme dénonce spécifiqueent le statut de fonctionnaire.

Moi non plus, et justement.

Quand aux autres faits d'armes : si tu retires l'argent à l'état, que va-t-il bien pouvoir faire ? Ce n'est pas stratégique parce que c'est l'envie qu'on exploite, mais simplement parce que c'est le moyen de perdurer pour l'état, point.

C'est à l'impôt - à la ressource - à laquelle on s'attaque dans ce cas-là, pas à la dépense (i.e. le traitement, les avantages, que sais-je, des fonctionnaires.) Enfin, je ne vais pas polémiquer pendant des heures… *reboot*

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