G7H+ Posté 11 juillet 2010 Signaler Share Posté 11 juillet 2010 Présentation de l'ouvrageLe libéralisme est aujourd’hui soumis à une critique générale, instruite par ceux qui le voient comme le fer de lance de l’impérialisme occidental et par ceux qui l’accusent de véhiculer une morale désuète impropre à faire face aux défis du monde moderne. Nicolas Tavaglione reprend ces questionnements au gré d’une réflexion en éthique politique où se mêlent philosophie et sciences sociales. Il propose une défense originale du libéralisme et de son expression politique principale : l’Etat de droit. Son essai vise à montrer que l’Etat de droit est justifié, non par une quelconque morale partisane, mais par la prudence ordinaire jointe à la mémoire des grands malheurs politiques. L’Etat de droit a la valeur d’une précaution contre les violences potentielles de l’Etat, gorille bienveillant quand il somnole mais capable de toutes les oppressions quand il se réveille de méchante humeur. Pour autant, le libéralisme de la prudence proposé par Nicolas Tavaglione ne prétend pas résoudre toutes les questions d’éthique publique et individuelle et ne garantit aucunement le règne du bien et du juste. Il s’agit alors d’accepter l’inquiétude morale et l’intranquillité civique, qui seules peuvent permettre une prise en compte des complexités éthiques de la vie privée ou publique et nourrir la conscience des citoyens lucides. — Présentation de l'auteur Nicolas Tavaglione, docteur en science politique, est chercheur et enseignant au département de science politique et à l’Institut d’éthique biomédicale de l’Université de Genève. Il a déjà publié Le dilemme du soldat, Labor et Fides, 2005. Source : http://www.unige.ch/ses/spo/index/TractGareaugorille1.pdf Paru le 28 avril 2010. Je l'ai feuilleté (mais pas acheté) chez Filigranes à Bruxelles ce midi : beaucoup de critique de Rawls et de rappels de la pertinence de l'oeuvre de Constant. Bien écrit, agréable à lire, progressif dans son argumentation et prenant le temps de bien définir les termes. A défaut d'avoir une thèse originale pour les gens qui s'intéressent au sujet, il fait vivre la pensée libérale. A première vue, la façon de présenter les choses, les exemples et les métaphores sont par contre assez originaux, eux. A sélectionner, lire et critiquer pour le prix Wikiberal 2011 ? Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 11 juillet 2010 Signaler Share Posté 11 juillet 2010 A sélectionner, lire et critiquer pour le prix Wikiberal 2011 ? Oh que oui. Et en faire la critique serait pour moi un honneur. (Avis à nos éventuels contacts des maisons de presse…) Lien vers le commentaire
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