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Miss Liberty

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Tout ce qui a été posté par Miss Liberty

  1. "Poème", c'est vite dit.
  2. La division des tâches, ça n'est pas savoir qui fait quoi comme études. C'est savoir si tu peux te payer le luxe d'en faire quand tu as trois mômes sur les bras. Ou si tu demandes plutôt à ton mari de s'occuper de ramener de quoi les nourrir pendant que tu tiens la baraque. Sachant que c'était autrement plus prenant de tenir une maison quand il fallait laver les fringues à la main, faire les courses dans dix boutiques différentes et à pied, ramener de quoi se chauffer, prendre trois plombes pour cuisiner le moindre plat etc. C'était un vrai boulot à temps plein et il fallait bien que quelqu'un le fasse. Ça ne devait pas être tellement plus marrant de trimer toute la journée pour les mecs d'ailleurs. Comme si les gens faisaient des études en masse en 1880... Bref, ta question est anachronique, Philibert Te. Il y a un bouquin sur la division des tâches et le bouleversement de la révolution industrielle qui est intéressant, ça s'appelle The rational optimist de Matt Ridley. Ça t'intéresserait peut-être. Pour ce qui est de "pourquoi pas d'informatique dans les rêves des filles?", je crois avoir avancé une hypothèse sur ce qui pourrait expliquer ces goûts dans mon post. Mais très franchement, quand bien même ça serait lié à une construction collective, je ne vois pas où est le problème si c'est au sens "collectivement, les filles ont plutôt tendance à". Si c'est que les filles choisissent autre chose alors qu'elles voulaient faire de l'info, j'ai envie de dire que soit ces filles sont un peu cruches de se laisser diriger par quelqu'un d'autre, soit en fait elles n'avaient pas si envie que ça d'en faire et que ce qu'elles en ont vu les ont convaincues qu'en fait ça ne leur convenait pas exactement (comme ma soeur).
  3. Mais très honnêtement, je ne pense pas que ce soit un mythe non plus. Je n'ai pas vraiment fait gaffe au genre des scientifiques mentionnées dans mes études, mais je ne crois pas qu'il y avait beaucoup de femmes. Par contre parmi mes profs et les chercheurs importants de ma discipline, et parmi mes collègues actuels, il y en a - sur une population plus récente donc.
  4. Je crois que tu as raison sur le sens de la phrase de Philiber Te. J'ai parlé trop vite.
  5. Bien sûr qu'il y a moins de filles dans les écoles d'ingénieurs que de garçons, et beaucoup plus en fac de droit (un exemple au hasard ). Ça n'est pas un mythe. Mais comme tu le dis : et alors? Personne ne les y a forcées.
  6. Personnellement, je n'avais aucun dégoût pour l'informatique, mais je ne voulais pas en faire mon métier H24. D'ailleurs j'aime bien mettre les mains dans le code en tant qu'outils pour mes applications, ça m'est très utile quotidiennement. Ma soeur a fait une école d'informatique et a trouvé moyen de bifurquer vers l'optimisation mathématique parce que les perspectives de travailler dans l'info ne l'enchantait pas. Il y a peut-être quelque chose de l'ordre d'un penchant naturel à ne pas se laisser enfermer dans un domaine ultra codifié et répétitif et à vouloir un domaine un peu plus appliqué et créatif? En tout cas, vraiment je ne vois pas de construction collective là-dedans. Quant à la question : "comment faire une place aux femmes données en exemple?", je répète : elles ont la place qui leur revient de droit si et seulement si les plus grandes sont citées elles aussi dans les matières qui les concernent. Ça n'est pas nécessaire de s' interroger sur leur place, mais plutôt sur la pertinence de citer un tel ou un tel au vu de son niveau d'excellence. C'est la seule interrogation valable.
  7. Saint Thomas d'Aquin est bien au programme. Jamais mentionné dans mon cours de philo ceci dit, et je ne pense pas être une exception. La philo en terminale c'est une vaste blague, et le programme est largement facultatif pour la plupart des profs qui se font plaisir avec, au choix, Kant ou Freud.
  8. Sauf que la plupart des établissements privés ne sont pas du tout réservés à l'élite, mais simplement différents du public. Différents en ce que les parents sont plus regardants, que les profs sont mieux dans leur peau et dans de meilleures conditions de travail donc plus prêts à faire des efforts (par exemple à organiser des rencontres parents-profs ou des heures de soutien en plus des cours), et que les méthodes sont un tout petit plus libres donc plus adaptables à chaque enfant. Les grands établissements privés parisiens sont très loin d'être la norme. Il suffit d'aller faire un tour dans un petit collège privé d'une ville de province de 15-20000 habitants pour se rendre compte que le but n'est pas d'intégrer "l'élite".
  9. Les femmes ne sont pas bornées, elles n'ont pas besoin de voir que "c'est un truc où il y a des femmes" pour s' y intéresser et être convaincues qu'elles seront bonnes dans la matière en question. Elles ont besoin, comme tout le monde, de voir des gens excellents et dignes d'intérêt. Quand un garçon entend parler d'un grand penseur homme, il ne va pas se dire "j'aime la philo parce que c'est un truc de mec", mais "j'aime la philo parce que c'est une matière qui me fait découvrir des gens exceptionnels". C'est pareil pour une femme. Ça me fait penser à cette pub de merde : "Science : it's a girl thing" Arrêtez de nous prendre pour des connes qui ne s'intéressent qu'aux trucs avec des paillettes roses collées dessus.
  10. Et je déteste les gens qui veulent "mettre en avant" une telle parce que c'est une femme. Si tu mets en avant dix hommes et dix femmes dans une matière, alors qu'il y a 10% de femmes et mécaniquement moins de femmes excellentes que d'hommes excellents, la seule chose que tu fais c'est mettre en avant neuf femmes qui sont très visiblement moins bonnes que les dix hommes à côté. Qu'est-ce que tu crois que ça passe comme message?
  11. Ça n'est pas une question de déficit cognitif, c'est une question de goût. Crois moi, j'ai été élève (femme) en école d'ingénieur généraliste, on avait autant de cours de toutes les filières obligatoires en première année, les filles avaient de bonnes notes partout, et pourtant en 3ème année on était très peu en mécanique (ma filière) ou en informatique. Et les filles de ces filières là étaient accessoirement celles qui ne ressentaient pas le besoin de hurler sur tous les toits qu'elles étaient des femmes.
  12. La question est : "qu'appelle-t-on philosophie? Parle-t-on au sens matière à étudier au lycée? "
  13. +1Pour les petits niveaux (primaire, début collège), il s'agit souvent d'écoles surveillées de près par des parents qui veulent des méthodes d'apprentissage très différentes de celles de l'Ed Nat - traditionnelles (méthode syllabique, accent mis sur écriture et calcul etc.) ou de type développement personnel auxquelles je ne comprends rien. Généralement le niveau est effectivement supérieur, et les petits effectifs aident beaucoup à ce que même les enfants les moins doués en profitent. Par contre quand on monte dans les niveaux, au lycée par exemple, on retrouve aussi les boîtes à bac ou les établissements spécialisés dans le rattrapage scolaire, et le niveau est hétérogène. Là encore, généralement les petits effectifs aident les plus nuls à être moins nuls qu'ils ne le seraient ailleurs. Le cas le plus courant est que la partie de la scolarité effectuée dans le hors-contrat s'arrête à la fin du primaire ou du collège, souvent avec une préparation au brevet et aux examens permettant de retourner dans l'EdNat (obligatoire pour une sortie du hors contrat), afin de permettre aux élèves de réintégrer des parcours plus classiques et plus facilement liés aux études supérieures. Le passage se fait généralement très bien, tous les cas que j'ai vus ont produit des élèves sérieux et bien intégrés. En fait la diversité des matières et des filières rend plus difficile l'organisation et la rentabilité d'un lycée hors contrat. Il existe aussi des lycées hors contrat catholiques qui ne sont pas des boîtes à bac ceci dit, je connais quelqu'un qui y avait fait tout son lycée - le niveau était très bon, et ils étaient trois dans sa classe de terminale S. Mais lui je ne peux pas te dire si son insertion dans la vie professionnelle s'est bien passée, il est devenu prêtre.
  14. Oui. Tu veux savoir quoi exactement?
  15. Voilà. Quelle connasse. Ça n'est pas avec ce genre de grille de lecture à la con qu'elle va aller ajouter son nom à la liste. Un peu d'humilité, merde. On ne lui demande pas d'étudier les auteurs qui lui conviennent, mais ceux qui ont compté. Et encore, parce qu'il y en a, des philosophes qui n'ont pas leur place au programme, et pas parce que ce sont des hommes.
  16. Certes. Mais il y a deux choses différentes : - qui est fautif - que faire dans l'immédiat pour ne pas finir dans un cercueil même si on est dans son bon droit Comme c'est une discussion liborg et qu'on aime s'engueuler pour rien, personne ne sait plus si on parle de l'un ou de l'autre.
  17. Je précise : il me semble évident que le mec dangereux et agressif, c'est celui qui colle au cul et qui dépasse les vitesses de façon excessive. De toute façon tous ceux qui roulent à des vitesses très différentes de la vitesse maximale autorisée sans avoir une très bonne raison pour (camion, panne) sont dangereux pour les autres et pour eux-mêmes. J'ai rapidement compris ça quand j'ai commencé par respecter les limitations jeune conducteur - ça a duré environ 1h. On discutait de savoir comment réagir face à un tel danger, pas de la légitimité du cassos qui déboule à 180 sans même se décaler ni prendre en compte le fait que tu as manifestement besoin de doubler.
  18. Ce qui est top dans le House of cards de la BBC, c'est que la perversité du personnage se révèle petit à petit, ce qui fait qu'on a le temps de prendre goût à son style et ses magouilles avant de se rendre compte de sa noirceur par petites touches, puis de se la prendre de plein fouet. C'est une mini-série qui fait pile la bonne longueur. Ce que vous me dites de la version américaine ne me donne pas envie de la voir.
  19. Ah bah moi non. Enfin je ne crois pas. Je sors.
  20. Qu'est-ce qu'on s'amuse.
  21. Ça dépend un peu si tu peux accélérer suffisamment vite ou pas et à quelle distance est le danger derrière, évidemment si ça te fait refreiner alors que le but de la manoeuvre est d'éviter qu"un gars trop rapide te fonce dedans, c'est crétin, il vaut mieux mettre les gaz. Là c'est le genre de situations où ta vie et celle du gars derrière a plus de valeur que tes points. Mais c'est aussi le genre de situations où il ne vaut mieux pas se mettre. Quelqu'un qui arrive derrière à 40km/h de plus que toi et qui est trop près pour avoir le temps de doubler + se rabattre, tu le vois dans ton rétro. Et tu attends.
  22. +1 Et +1 pour tes postes d'avant aussi.
  23. Attends voir, si je comprends bien, elle a pigé que la législation du divorce a poussé les gens dans un schéma fusionnel malsain qui tient peu de temps et qui pousse les gens pauvres dans encore plus de pauvreté... et elle en déduit qu'il faut supprimer ce qu'il reste de mariage et faire du polyamour? Elle n'a pas remarqué que ça allait là aussi uniquement profiter à ceux qui en auront les moyens et pénaliser les pauvres? Ah oui, et la prise en charge par la "communauté"... ça a le don de m'énerver. La communauté, ça veut dire les autres. Ça n'est pas une entité abstraite automatique et magique.
  24. Ne jamais rester dans l'angle mort de quelqu'un. Ja-mais. Idem, on s' en fout de savoir qui a raison, on repasse sur une autre voie, ou on freine, ou on accélère. Vous ne tenez pas à la vie.
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