Miss Liberty

Moi non plus je ne pige que dalle à ce que dit Jesrad : tu peux nous résumer ça avec des mots pour les gens cons cons comme nous?

Ce qui est bien avec celui de Cambridge, c'est qu'il s'attache aussi à "l'étymologie" de la langue, au sens familles de mots, suffixes, préfixes, prépositions changeant le sens etc. Et pour ce qui est de l'épreuve Writing, le test n'est pas du tout freestyle : il faut rédiger un texte d'un type précis avec les codes de la langue (lettre de réclamation, présentation d'un événement, argumentaire). La partie orale se passe à deux candidats, les sujets sont imposés mais variés, on est vraiment dans une situation où on doit expliquer à quelqu'un d'autre, puis lui défendre son point de vue. Et quand on sait que la plupart des candidats sont bilingues parce qu'ils ont vécu en pays anglo-saxons ou que leurs parents sont anglais... c'est coton!

Il existe une version complète avec oral je crois, mais non choisie par les écoles. À moins que je confonde avec le TOEFL. J'ai une collègue qui a du tout repasser en catastrophe pour aller étudier en Australie parce qu'elle avait passé la version sans oral dans son école et que ça ne suffisait pas.

Dans toutes les écoles d'ingénieurs aussi, c'est pour ça que je l'ai passé.

1. Certes. Mais ça fait un référentiel commun et évite les bilingues autoproclamés 2. Non, je ne crois pas

J'ai du passer l'un d'eux en école, mais l'université de Cambridge considère ça comme ne prouvant rien du tout (et d'autres facs aussi, la TU München par exemple), et de toute façon celui qu'on passait était tronqué de l'épreuve d'expression orale, ce qui n'est reconnu par personne.

Je ne sais pas comment ça marche en fac, je sais qu'en école d'ingénieur ça servait à nous classer par groupe de niveau à l'entrée, et je sais que pour étudier en Angleterre il fallait passer un C2 (par exemple le Cambridge Proficiency in English, celui que j'ai passé)

Rigolez, mais ce classement est super utile pour les facs et les entreprises étrangères. Il est utilisé pour définir le niveau d'un examen aussi. Je l'ai toujours connu, moi.

neuneu2k dit des choses très intelligentes. Je me sens toute ignare

Autant que je me souvienne, tu peux te le permettre.

De un, la seule façon dont l'un des deux pourraient arriver à la tête du pays ça serait par l'élection, donc il y aurait déjà un cran de franchi dans l'opinion des Français sur la solution "libérale". Rien ne dit qu'ils sauront détecter pourquoi ils sont dans la merde, et comment ils pourront en sortir. Si c'est pour passer de 2% de libéraux à 15%, merci bien, mais on sera toujours dans la merde. Et de deux, personne ne sait à quel point ils mettraient de l'eau dans leur vin, et à quelle vitesse on courrerait à la ruine. Ça fait des années et des années que la France est gouvernée par des socialistes, la prise de conscience n'est toujours pas là, le story telling est bien organisé.

Je me disais bien aussi.

La politique du pire, ça m'agace. Et ce genre de raisonnements simplistes aussi. Si les gens étaient devenus les champions des libertés individuelles et de l'anarcho-capitalisme du jour au lendemain au sortir de la Seconde Guerre, ça se saurait.

Il est parti Chitah?

À vrai dire je ne sais pas trop, adrct, je n'ai pas répondu à ta demande d'arguments parce que ce que j'avais à dire était trop confus. Il y a une part de foi, en effet : disons que par empirisme, au vu de ce que j'ai pu vivre dans ma propre vie spirituelle, je pense que le libre arbitre existe. Le souci c'est que le meilleur argument pour le libre arbitre que je puisse te proposer est l'existence du Mal, mais que cet argument présuppose la foi puisqu'il ne marche que si on suppose que Dieu existe et qu'il veut notre bonheur. Il faudrait que je réfléchisse.

Je ne suis pas là pour condamner moralement qui que ce soit, Corned Beef, rassure-toi.

Hum. Non, je ne suis pas naïve à ce point. D'où mon "je sors". Si on ne peut plus vous taquiner gentiment aussi...

Je ne rêve pas, il y a bien un paragraphe sur la mécanique des fluides dans ce fil. C'est vrai que c'est exactement ce qui lui manquait.

Vous êtes sérieusement obsédés... je le dis comme je le pense.

Lucilio, rend son clavier à Tremendo.

Bon, je pensais vous laisser discuter entre vous, mais tu commences à accumuler les affirmations erronées, Snow, donc je passe le temps de rectifier deux trois trucs. Je ne suis pas qualifiée en théologie musulmane ou en théologie juive. Mais ce que tu dis est parfaitement faux dans le cas de la théologie catholique. On ne nie rien de la puissance de Dieu en reconnaissant qu'il nous a laissés libres. C'est même précisément l'inverse : dans Sa toute Puissance, Dieu a décidé de laisser ses créatures libres de se séparer de lui à tout jamais. Ça paraît fou, mais la Sagesse des hommes n'est pas celle de Dieu, et au contraire de ce que tu dis, c'est refuser de croire au libre arbitre qui serait une hérésie. Précisons un peu. Tous les hommes sont appelés à la sainteté. Tous les hommes ont été sauvés de la mort du péché par le Christ. Mais chaque homme est libre de choisir ou non de répondre à l'amour de Dieu. En résumé, nous pouvons tous être sauvés, mais Dieu ne peut pas nous sauver sans nous . Ça n'a rien à voir avec un manque de puissance de sa part, ça tient à la nature même de ce qu'est le Salut, à savoir le fait d'être uni à Dieu pour toujours. Ce qui serait un manque de foi en Sa Puissance, ou plus exactement un péché contre l'Espérance, ça serait de croire que l'on ne peut pas être sauvé, que l'on est "irrécupérable". La grâce de Dieu surabonde toujours face à notre péché. Voilà, c'était le quart d'heure théologique (si vous y voyez des conneries, signalez le, que je n'induise personne en erreur). Je vous laisse retourner à votre discussion. Ps : ça m'a l'air aussi foireux du point de vue de la théologie juive ce que tu racontes, Snow, mais je laisserai quelqu'un de plus qualifié te répondre.

C'est tout à fait possible de nouer un corset soi-même. Je sors.

Qui ça?

On a pris une bière en terrasse avec f.mas, il faisait pas si froid que ça.

Le problème est en quelque sorte analogue à celui de l'interdiction du port d'armes : à partir du moment où cette arme existe et qu'elle est répandue dans le monde, si on désarme tout le monde du jour au lendemain, comment est-on sûr qu'il n'y a pas quelques bandits qui l'ont conservée, qui charge-t-on de faire rentrer dans le rang le bandit en question, et surtout comment dissuade-t-on le bandit de la garder puisqu'il s'agit de l'arme de dissuasion suprême? Le problème est similaire, sauf que c'est le genre d'armes qui fait beaucoup beaucoup de dégâts par rapport à un flingue. (Une autre objection qu'un petit malin ne manquera pas de me faire est que ce sont déjà des voleurs de grand chemin qui la possèdent).