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Miss Liberty

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Tout ce qui a été posté par Miss Liberty

  1. Euh non, en fait, il y aura eu au moins une lectrice qui a exactement le même sentiment en lisant l'ensemble de tes posts. Tu essayes de te convaincre que des crimes ne sont que des parties de franche rigolade. Et tu ne convaincs que toi.
  2. Je ne sais pas de quels arguments tu parles, mais je pense que l'argument le plus sensé est plutôt que comme le gamin ne peut pas faire de choix lui-même et qu'il a besoin que ses parents les fassent à sa place jusqu'à un certain âge (voire un âge certain)... mieux vaut que les parents fasse très attention aux choix qu'il faut pour son entourage. Après, tu peux considérer que le choix de le faire venir au monde par GPA, PMA, ou dans une famille non "classique" (monoparentale, homoparentale) est un choix aussi anodin que le choix du prénom. J'ai tendance à penser que c'est plus délicat.
  3. Elle a permis que l'embryon devienne un bébé. Ce qui, si je suis ka logique de ceux qui ne reconnaissent pas l'embryon comme un être humain, revient à lui donner la vie (et de mon point de vue à permettre son arrivée parmi nous).Si on pouvait se passer de l'interaction biologique entre mère porteuse et embryon en utilisant un incubateur, ça se saurait...
  4. Non, tu ne te trompes pas, et tu me voles mon objection ;-)Dans un cas il s'agit de soigner, dans l'autre de créer. Et je pense que quand il s'agit de créer ou de supprimer une vie, l'extrême prudence est de mise.
  5. C'est sur l'existence de cette distinction que nous ne sommes pas d'accord. Ou en tout cas pour sa distinction dès l'origine.S'il s'agit d'une adoption, la maternité de la non-gestatrice existe, mais est d'un autre ordre. D'où le fait que je j'avais pas considéré la remarque de lancelot comme une réponse : le fait qu'on puisse changer la mère ne change rien au fait qu'il y avait un présomption, une mère par défaut avant.
  6. Oui. La différence se situe dans le fait qu'on détourne la fonction première du système reproducteur. Mais que veux-tu, je suis quelqu'un de bizarre, qui considère également toute forme d'atteinte à la fécondité (contraception) comme un détournement...C'est probablement ça qui te manque pour comprendre pourquoi une scientifique comme moi peut trouver ça non-naturel de s'aider des gamètes de quelqu'un d'autre, ou d'insérer celles du père par une seringue, ou encore d'insérer un embryon entier. Ce qui ne veut pas dire que je mets toutes ces pratiques sur le même plan !
  7. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais c'est plutôt lorsqu'il s'agissait de le faire fonctionner (autoriser la propriété d'un être humain, donner le droit aux maîtres de punir les fugitifs) que l'État avait créé quelque chose d'incompatible avec la dignité humaine non?
  8. Je réponds à la question "quelle est la différence entre un abandon avant ou après?"
  9. C'est à cette étape là de mon raisonnement que je n'ai pas eu de réponse : enlevons l'État de l'équation, ça ne marche toujours pas.
  10. Dans un cas tu crées pour abandonner, dans l'autre l'abandon est une décision douloureuse mais nécessaire.
  11. J'ai exposé en quoi de mon point de vue c'était une invention de l'État ou d'une autre institution, j'ai eu beaucoup de "maïs non mais pas du tout", mais aucune réponse à mes arguments.J'ai voté dépénalisation, conformément à ce que j'ai expliqué plus tôt.
  12. Il est possible que je me plante sur ce mot, c'est le deuxième sujet sur lequel on me fait la remarque. Je vais me renseigner. Je préfère quelqu'un qui comprend ce que je dis mais n'est pas d'accord à quelqu'un qui complète ce qu'il ne comprend pas avec n'importe quelle idée qui lui paraît correspondre vaguement au personnage. Je ne trouve pas qu'elle soit au rabais ; juste différente. J'utilise le terme pour illustrer cette recherche de toujours plus coller à la parentalité naturelle et à s'offusquer qu'une étape de plus soit refusée, comme si tant que tout le fossé ne sera pas comblé, les gens seront très malheureux.
  13. Merci Chitah, tu m'auras fait rire.
  14. Moi, à la base, je veux bien discuter, échanger des arguments en pensant bêtement que chacune des deux parties va s'enrichir au contact de l'autre...Mais entre condescendance, argument d'autorité et moquerie, il y en a certains qui donnent sérieusement envie de les laisser faire joujou entre eux. Et c'est dommage, parce que vois-tu pankkake, le forum et la littérature libérale j'en lis beaucoup... Mais je n'interviens que quand j'estime que j'ai un début de raisonnement et de connaissances sur la question.
  15. +1Je ne suis pas "pour" l'adultère, mais c'est pas pour autant que je vais demander à ce que les fautifs soient "pénalisés". Ça les regarde.
  16. Ah bah pardon mais ça n'est pas vraiment clair "pma, pour ou contre?" ; je n'ai pas vu de question spécifique sur l'interdiction. Et je n'ai toujours pas vu non plus de raisonnement sérieux me démontrant que la gpa préexiste l'intervention de l'État ou d'une autre institution pour créer le lien manquant (et qu'on ne vienne pas me parler de contrat sur l'échange du droit de garde, si ça suffisait il y aurait une mère provisoire pour chaque babysetter ?)
  17. Au risque de faire doublon avec PAberryer, ça n'est pas une gpa.... Juste un accouchement suivi de renonciation et d'adoption, c'est -a-dire ce que je défends depuis le début.Merci pour le coup de main!
  18. Je ne parle pas du lien affectif, mais du lien juridique (au sens large, des droits et des devoirs) créé par le mode de conception. Il me semble par exemple qu'un enfant adopté hérite de ses parents biologiques. Ça ne.me semble pas être le cas telle que la GPA existe aujourd'hui.Pour la PMA, c'est plus compliqué, la troisième personne étant présente uniquement dans ses gamètes, ou même une simple aide extérieure s'il s'agit des gamètes des deux parents. Pour ce qui est du lien affectif, il est évident qu'on peut être lié par un sentiment filial à quelqu'un d'autre que son parent biologique, et inversement ne ressentir aucun sentiment envers ce dernier.
  19. Moi ça me conviendrait très bien que l'Étatnne se mêle pas du mariage autrement que pour reconnaître celui contracté par d'autres institutions.Il se trouve que pour des raisons de protection de l'enfant (contre l'abandon, par ex) et d'héritage, il est utile d'avoir une présomption par défaut de qui sont les parents, et de le retranscrire sur des registres. La présomption actuelle choisie par l'État français est celle décrite plus haut. Tant que ce sera l'État, et non pas une (des ?) institutions qui gèrera héritage et obligation alimentaire (entre autres), le changement du mode de décision de cette présomption nécessite son intervention. Si un jour on peut choisir de confier la protection juridique de sa famille à un cabinet privé et que l'un d'entre eux accepte d'inscrire qui veut comme parents contre contrat, ce sera ce cabinet qui aura inventé la PMA. Dans tous les cas il aura fallu l'inventer.
  20. Mais non, des parents adoptifs sont "juste" des parents adoptifs. Ça n'empêche que ce soit eux qui jouent le rôle e parents, que l'enfant appelle spontanément papa et maman, etc. C'est une situation qui vient d'une défection des parents biologiques, d'un vide. Pas d'un contrat pré-conception réglant l'"achat" de la parentalité.Je suis la seule à voir la différence ?
  21. C'est au moment de l'établissement de la filiation qu'il doit intervenir. Sinon cela reste l'enfant de celle qui l'a porté et de l'homme qui le reconnaîtra.Source : le droit français.
  22. La suite : Sarah enfante elle-même malgré son âge, c'est cet enfant qui crée la descendance.À croire que le Seigneur ne se satisfaisait pas de la première solution. ;-)
  23. Petite mise au point : je parle de façon générale, pas du cas particulier des homos (pédés étant un terme que je n'utilise pas).Donc tu seras prier d'aller "observer" ailleurs.De la même façon, si tu lis mon message au lieu de plaquer dessus ce que tu veux lire, je n'ai pas parlé de "valeur" de l'enfant. Je parle de la nature du lien qui unit parents et enfant, différente à mes yeux selon la "méthode" de conception, et du fait que l'État puisse inventer un identité entre ces deux natures différentes. C'est clair ?
  24. Je répête : la GPA n'existe pas si l'État ne met pas ses doigts dedans. Un État, celui où elle a lieu, qui délivre le certificat de filiation (quelque soit la forme fut certificat en question). Après, on peut souhaiter que l'Etat français n'"emmerde" pas les détenteurs d'un tel certificat, il y aura déjà eu intervention d'un État.L'exemple de Condorcet, page précédente, illustre assez bien mon propos.
  25. "Corps humain" différent de "force de travail."L'argument est inapproprié. Même s'il est répété 1000 fois par 1000 personnes.
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