Miss Liberty

Aucun. À part discréditer totalement le seuil initialement choisi : si les scientifiques de la sécurité routière, dans leur grande sagesse, avaient déterminé qu'à partir de 0.5g on conduit mal, et qu'en-dessous ça va encore... Alors pourquoi tout d'un coup dans des cas particuliers, finalement c'est 0.3g ? Ils se rendent compte que ça légitimise complètement le discours de Roger, 20 ans de permis, bourré comme un coin, qui t'explique que lui c'est pas pareil parce que "t'inquiète, je gère" ? Soit on dit que le moment où ça devient dangereux, c'est 0.5g, soit on dit que c'est bidon de fixer une limite et on verbalise dès > 0 de plus en plus durement...

Alors tu as cent fois raison.

Et puis c'est vraiment pour être puriste, parce que ta formulation ne m'a pas fait tiquer à la première lecture. Je trouve celle de Laurett plus élégante, voilà tout.

Attends voir, Patrick, je ne dis pas que c'est une faute, je pense que ton utilisation de durer est grammaticalement correcte. Je dis juste que ça ne serait pas l'utilisation la plus naturelle en français dans le cas d'un film. Ou peut-être que c'est parce que c'est une heure qu'il y a après "jusqu'à" ? Je ne sais pas, je ne trouve pas ça naturel. Mais comme tu dis, les habitudes linguistiques varient d'une région à l'autre.

Un film ne va nulle part avec ses grandes jambes. J'ai voté faute. Pour ce qui est du verbe "durer", je dis comme Laurett : le film dure 2h, il se termine à 22h. Mais c'est déjà nettement mieux que "va jusqu'à".

J'ai vu le biopic sur Hawking hier. Je l'ai trouvé très réussi. En plus de présenter l'histoire d'un génie (ses recherches sont évoquées tout à fait de la bonne manière à mon avis), le film est drôle, poétique et touchant. Courez-y.

Ma pudeur. Pas vraiment sur-développée quand je suis avec des amis très proches, elle est en revanche très présente avec des inconnus (et avec ma famille ou belle-famille). Les vestiaires en commun sans cabines me donnent des boutons.La morale n'a pas grand chose à voir là-dedans. Comme tu dis, les gestes ou réactions déplacés, c'est bien plus une question de mentalité que d'habits.

C'est mixte, mais tout le monde est à poil ? Donne voir l'adresse, que je n'aille JAMAIS là-bas.

Pour ce qui est de la nana avec son magazine, je suis sûre qu'elle le laisse par gentillesse, au cas où quelqu'un voudrait le lire après elle. C'est quelque chose qui se fait, dans les transports par exemple. Et pour ce qui est de l'eau chaude... pourquoi personne ne leur explique comment ça marche ? Dans la piscine qui vient d'ouvrir à côté de chez nous, il y a des saunas, et comme personne ne sait comment s'y comporter, il y a un petit mode d'emploi à côté de la porte, et un écriteau "Attention, merci de ne pas mettre plus d'une demi louche d'eau sur les pierres tous les x min" à côté du seau d'eau. Si vous n'avez pas cette chance, vous pouvez l'indiquer aux nouveaux arrivants, ils n'attendent probablement que ça, qu'on leur explique. Eux non plus n'en profitent pas, ils se disent certainement "oh là là, c'est trop chaud pour moi ici, je m'en vais", sans comprendre que c'est de leur faute. La vraie politesse, ça serait de leur expliquer.

Les formations, c'est bien aussi. Mais je trouve que c'est mieux quand tu connais déjà une partie de ton métier, que tu dois des comptes à quelqu'un qui paye pour toi (ton employeur) et que donc tu as là aussi obligation de résultat. C'est tout à fait différent comme approche.

Gné? Dans la plupart des cas, les tâches où tu vas apprendre le plus sont justement celles pour lesquelles l'entreprise te rentabilise, c'est-à-dire celles qui sont son coeur de métier. Ce que tu décris, c'est une formation, pas un stage. On apprend toujours moins parce que justement on n'attend pas de nous des résultats.Pour moi c'est normal de payer un stagiaire, c'est un investissement : au début tu le payes trop par rapport à ce qu'il t'apporte, à la fin tu ne le payes pas assez parce qu'il est au niveau d'un employé débutant. S'il ne coûte rien du tout, tu n'as aucune raison de lui apprendre plus que de se servir de la photocopieuse. Bien sûr, parrfois on tombe sur un patron ambitieux, même pour un tout petit stage non payé : j'ai bossé dans une agence de voyage un mois, ils n'étaient pas prévu qu'ils me payent. Mais ils ont joué le jeu et ont cherché à tirer profit de ma présence en me faisant apprendre rapidement les ficelles du métier. Je suis ravie qu'ils aient cherché à me rentabiliser parce qu'au final j'ai appris énormément. Et j'ai été payée un peu finalement, comme preuve que je leur avais rapporté des sous. J'ai trouvé ça très honnête comme méthode.

Il y a des métiers où c'est quasiment la seule voie, oui. Mais je me demande pourquoi personne n'a encore développé un tel système pour des filières "pipeau" où les étudiants apprennent de la culture générale sans débouchés, ou alors où le taux de réussite est ridicule : proposer de consacrer une partie de l'emploi du temps à des activités professionnalisantes et plus ou moins complémentaires, ou alors à des activités d'entrepreneuriat. C'est sans doute que ça n'est pas dans la culture française, mais un élève qui en plus de ses études ferait traducteur ou guide touristique, ou de l'accueil en entreprise, du secrétariat juridique, de l'intérim, du travail d'archivage ou de classification... je ne trouverais pas ça stupide. Plutôt que de ramasser les pots cassés avec des "emplois d'avenir", les mairies et autres officines locales pourraient mettre à profit tous leurs postes à la con, non? Sans parler des entreprises qui passent par l'intérim ou les stages...

Ça, c'est le rôle des stages ou de l'alternance. Malheureusement toutes les formations ne proposent pas l'un ou l'autre, et malheureusement aussi on peut avoir besoin de plus d'argent que deux mois de stage. Je trouve le système de l'alternance ou l'apprentissage génial pour ma part, je ne comprends pas pourquoi ça n'est pas plus développé.

Et les étudiants qui décrochent de leurs études, si c'était des licences de littérature ou de socio dans la fac de Trifouillis-les-oies ou autres filières peu prometteuses si tu n'es pas très doué, très motivé et bien introduit... tant mieux pour eux. Il y a un nombre hallucinant de gens qui s'inscrivent en fac pour la carte d'étudiant et pour se persuader qu'ils ne seront pas smicards toute leur vie. C'est de la perte de temps, et si un job alimentaire peut leur faire prendre conscience que c'est plus utile de gagner sa vie, je trouve ça très sain. Souvent ils se sont inscrits là sans aucun projet, sans aucune raison réelle. Avec un job alimentaire, rien ne leur interdit de se découvrir un attrait pour le management ou la gestion, ou le contact avec le client... et donc de se découvrir une ambition inexistante auparavant, puis de capitaliser sur leur expérience. Bien sûr, les cas d'étudiants qui décrochent parce qu'ils sont trop pauvres et travaillent trop par rapport à leur projet, c'est malheureux. Mais bon, s'ils sont si motivés que ça, on peut espérer qu'is trouveront peut-être une solution pour se reconvertir le jour où ils seront moins sans le sou. Quand on a 18 ans, c'est tout aussi utile pour sa future vie pro d'apprendre à lire un contrat de travail, à se coucher tôt parce qu'on bosse le lendemain et à supporter un chef pas drôle ou un client infect... que d'apprendre les compétences spécifiques de ton futur travail.

Oui bah pardon mais je pense que quand ta fille est dans une bonne école d'ingé parisienne et qu'elle a toujours eu un projet professionnel précis, tu ne t'inquiètes pas pour son futur et son plan de carrière, et tu piges facilement que c'est un petit boulot provisoire le temps de trouver un meilleur taux horaire... je n'allais pas brusquement décider que prendre des commandes de burgers était plus valorisant que concevoir des avions de chasse. Quand on a encore aucune expérience professionnelle, c'est un des seuls petits jobs où tu peux donner ton CV le mercredi, faire l'entretien d'embauche et signer ton contrat le jeudi, faire ton premier jour le vendredi et recevoir ton premier salaire quinze jours après. Quand on a besoin de thunes, c'est appréciable. Ça ne veut pas dire pour autant que ça va être le job de ta vie.

Je trouve le dessin avec les 72 verges très drôle... mais le dessinateur est couillu, parce que ça ne va plaire du tout du tout aux terroristes en herbe, ça.

+100, tout est dit Le McDo, c'est un job : on travaille, on gagne des sous. Si un étudiant estime avoir besoin de sous, que ce soit pour compléter les aides familiales, pour subvenir entièrement à ses besoins ou pour économiser pour ses loisirs actuels ou futurs... je trouve ça respectable qu'il se procure cet argent en travaillant. Mes parents m'ont toujours dit qu'il n'y avait pas de sot métier, et je trouve que ça résume tout. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai été déçue que mon père se comporte selon la règle exactement inverse en me menaçant de me virer de la maison le jour où j'ai moi-même décidé de travailler au Quick pour économiser et me payer un voyage... parce qu'il ne trouvait pas ça respectable. Alors certes, j'avais la chance d'avoir des compétences pour donner des cours particuliers et donc gagner de l'argent autrement finalement quelques mois plus tard. Mais mes collègues, qui n'avaient pas cette chance, étaient tout à fait des gens respectables, souvent plus que les clients soit-dit-en-passant.

Personne n'apporte de Sauternes s'il n'y a pas du fois gras, voyons. Auquel cas je n'en boirai pas parce que je n'aime pas les blancs moelleux, mais mes invités se chargeront certainement de le boire à ma place.

Perso, le mec qui se pointe en m'offrant une bouteille de blanc au lieu d'une bonne bière belge, je me dis qu'il ne me connaît absolument pas, et je me demande ce qu'il fout chez moi. Sa bouteille, je vais la ranger gentiment dans un placard et la refourguer au prochain pique-nique. Si dans nos soirées entre potes, ce qui fait le plus plaisir à tous les hôtes, ce sont de bonnes bières, je ne vois pas où est le problème dans le fait d'amener des packs. On s'en fout d'ouvrir la conversation, l'important c'est de passer une bonne soirée. Je compte sur la compagnie pour la conversation, pas sur la bouffe.

Dans les soirées à Rouen avec mes collègues, il y a très souvent des bières un peu haut de gamme, souvent belges. Ça devient à la mode.

Personnellement si je veux proposer de bonnes bières à l'apéro, je choisis des bières belges toutes excellentes et différentes, que je trouve chez le caviste à un prix très raisonnable. Par contre, si je veux une bonne bière dans une ville que je ne connais et où je n'ai pas de caviste attitré, par exemple pour un apéro, je vais dans un Monop et j'achète une bouteille de Goudale et une de Trois Monts. Je ne sais pas quel est le pourcentage de Français qui raisonnent comme moi, bien sûr.

J'ai une collègue qui a vécu un an en Australie, il paraît que l'alcool y est horriblement cher et très réglementé (du genre vendu exclusivement dans des boutiques spéciales et interdit de consommation dans l'espace public). Tu confirmes?

Ça fait combien de temps que tu n'es pas retourné dans un supermarché français? Je pose la question parce que tu es expat, n'y vois pas d'animosité. Au Monop, à l'intermarché, chez Auchan (simply) et chez Carrefour, ils ont de la Goudale et de la Trois Monts. Et ils ont de plus en plus de bières belges (duvel, chimay... pas que de la Leffe quoi).

C'est pour ça que je te parle de bières qu'on trouve facilement en supermarché, même dans ma petite ville de Normandie. À des prix comparables aux autres bières. À la pression, c'est vrai que pour avoir de bonnes bières en France, il faut justement prendre des bières belges et pas françaises. Certaines bières belges se trouvent facilement à la pression en France.

Encore un bel exemple de désinformation. Il se contente de rappeler la doctrine de toujours, réaffirmée il y a plusieurs dizaines d'années : la sexualité est ouverte à la fécondité et doit être responsable. Vouloir avoir un huitième enfant quand on a subi sept césariennes, c'est dangereux pour sa vie - c'est ça l'exemple concret à l'origine de sa remarque. Ça vaut aussi pour ceux qui ne sont pas en mesure matériellement de nourrir des enfants, ou qui mettent leur vie en danger en procréant. Ça n'est pas nouveau du tout. Et c'est ridicule de voir là un message anti familles nombreuses après tout le bien qu'il en a dit il y a peu. Et tout aussi ridicule d'y voir un message pro-contraception alors qu'il a reparlé dans le même discours de l'ouverture à la fécondité et de méthodes de régulation naturelles uniquement.