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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. Dans le langage courant le terme "racisme" est un raccourci pour désigner la xénophobie. Donc c'est valide d'utiliser "racisme" par exemple pour parler de la progression ou régression (de la xénophobie) ou de ses effets : tout le monde sait de quoi on parle. En revanche lors de débats sur la notion même de race il faut forcément revenir à des définitions plus précises sous peine de disputes pour cause de malentendus.
  2. Ah bon. Pourtant les anti-racistes refusent systématiquement l'idée qu'il puisse exister des races au sens de différences biologiques réelles. Ce qui me donne à chaque fois envie d'être raciste, en tant que xénophile. Pour ceux qui veulent ranimer le débat, c'est ici.
  3. Et donc la différence entre xénophobie et racisme ? L'autre jour je provoquais un peu mais la définition du racisme et des races est un réel challenge.
  4. Même par des mômes de douze ans ? Peu importe. La conséquence est le vote FN. Idem. Il faut reconnaitre cet avantage au républicanisme à la française : en matière d'intégration, la France est championne.
  5. Pardon je n'avais pas l'intention d'être désagréable. Si la xénophobie recule au Maroc c'est une excellente nouvelle.
  6. Tu as raison, ce n'est pas de l'intégrisme. Ils s'en servent pour insulter. (j'édite) Pour les femmes. Enfin, j'ai eu cette impression. Je ne suis pas une femme et je n'habite plus en France.
  7. Je n'y crois pas. Le rejet actuel de l' "islamisme" me parait être une saine réaction face aux permanentes agressions que les autochtones blancs subissent de la part des enfants d'immigrés par exemple à Paris, et qui se servent de l'islam pour insulter. À part ça les Français sont très peu "racistes" ou même xénophobes. Le chemin parcouru vers l'absence de racisme ces dernière décennies est immense. Il est possible d'être noir en France et de se sentir normal (alors qu'au Maroc…).
  8. Ou bien de compatir ? Après tout ceux qui sont restés dans le système électif sont effectivement à plaindre.
  9. Pas par une approche intello en tout cas. Réponds par exemple que si on t'avait forcé à voter tu aurais voté FN, parce que merde, quoi (et tu pars). Ou bien que c'est quoi leur problème avec la volonté du peuple ?
  10. Au contraire du monde libéral où si on est handicapé alors on ne rentre pas dans le moule. (je sors…)
  11. Bien vu.
  12. Bah, les histoires d'amour finissent mal en général. Patience.
  13. Pour ma part j'étais à gauche. Ce sont les livres d'anthropologie et les discussions ici sur ces forums (j'étais là avant d'être libéral) qui ont joué. Ainsi que l'embrigadement insupportable qui imbibe la pensée de gauche. Le changement de perspective a pris plusieurs années. La démocratie, la sécu et les armes sont les convictions qui ont lâché en dernier. Il n'y a pas si longtemps j'étais proche des décroissants. Ceux qui ont les mains et les pieds dans la terre, pas les hystériques qui remplissent la presse spécialisée. C'est une forme valide d'anarchisme.
  14. Deux civilisations étrangères qui se rencontrent en viennent facilement aux mains. Surtout lorsque la deuxième tente d'occuper le territoire de la première. Les interprétations sur le défaut d'étatisme ou de titres de propriété sont à l'Ouest. Loin à l'Ouest même.
  15. Une nana de quarante balais n'est pas si fragile, elle en a vécu d'autres. (Sinon il y a la méthode des femmes : tu ne lui annonces pas, tu esquives et tu fuis !)
  16. Tout de suite pensé la même chose.
  17. Elles sont appelées des "types". C'est la même chose que "race" ou "sous-espèce", nous sommes bien dans des différenciations biologiques puisque que ces termes servent à qualifier des squelettes en observant surtout la forme des cranes… On trouve couramment le type "caucasien" pour les européens. "Négroïde" est utilisé par exemple par l'historien Joseph Ki-Zerbo pour les noirs dans l'Égypte des pharaons. Une parenthèse à propos d'anthropologie. La distinction entre les cultures (ethnies) pose les mêmes problèmes de limites floues et de superposition que ici nos différenciations en biologie. Si l'on cherchait des limites franches on ne les trouverait pas. Cela n'empêche pas les cultures d'être nommées et distinguées. À mon avis, d'une manière générale, les taxonomies et autres conventions de nommage sont imparfaites dans l'absolu, elles donnent du sens dans un contexte donné et permettent le raisonnement. L'imperfection n'empêche pas le raisonnement scientifique.
  18. J'ai du mal à croire qu'en Europe du Moyen Âge une situation pareille ait pu exister. J'ai lu un cas aux USA durant l'apartheid, c'est un résultat du métissage. Mais je suis tenté de renverser l'argument : si les métis existent, il faut bien que les races aussi… Une limite floue n'empêche pas la différenciation. Le spectre des couleurs de peaux est continu. Nous avons par exemple un dégradé qui va du franchement noir au sud du Sahara jusqu'au franchement blanc au nord de l'Europe et avec tout le panel des intermédiaires entre les deux. Le fait que la répartition des couleurs suive un dégradé correspondant bien à l'éloignement géographique des deux extrêmes noirs / blanc (au lieu d'avoir des noirs, des blancs et des bruns qui apparaitraient selon une distribution aléatoire) montre selon moi qu'il y a eu différenciation puis métissage. Maintenant je ne suis pas sûr de comprendre ton point de vue. Selon toi, y a-t-il différenciation mais les mots "races" et "sous-espèces" ne sont pas équivalents à "différenciation" ? Ou bien n'y a-t-il pas de différenciation ? L'argument classique des lunettes de généticiens. Ce sont des lunettes de petits joueurs. Je propose celles d'un chimiste pour faire disparaitre les espèces, ou celles d'un physicien nucléaire pour confondre le vivant avec l'inerte. Là encore, qu'ils essaient leurs arguments sur d'autres animaux et on en reparle. Je remarque qu'il existe là encore des différenciations… :s
  19. Pardon je pensais plutôt aux organes internes.
  20. En réfléchissant quand on parle des couleurs des bouledogues il est possible qu'en fait on parle des poils et non de la peau.
  21. D'accord il n'y a pas élevage et donc pas de volonté de différenciation. Au contraire, de nos jours il y a une lente fusion de toutes les (sous-espèces?) humaines. Mais le processus est juste commencé et on croise toujours facilement des individus issus de lignées qui ne se sont pas croisé depuis des milliers ou des dizaines de milliers d'années : par exemple les amérindiens répondent facilement au critère d'éloignement géographique. Chez les humains, la reproduction implique en temps normal une vie commune et donc de la communication. Les différences culturelles et dans les langues sont un témoin de l'éloignement géographique passé. Je ne crois pas que les frontières puissent être plus nettes chez les autres animaux. Pourquoi le seraient-elles ? Ainsi que les cheveux (formes et couleurs), les couleurs des yeux (les yeux bleus ne sont pas présents partout), la forme du visage et du nez. Et je ne suis pas spécialiste, si ça se trouve il existe des différences moins apparentes. Et sur la couleur de la peau la situation n'est pas la même que, par exemple, chez les bouledogues de NoName. Si l'enfant de deux bouledogues blancs est lui-même blanc c'est une coïncidence (ou plus surement une plus grande probabilité) car deux bouledogues blancs peuvent en faire un noir. Avec les humains non. La couleur fait donc bien partie de la race différenciation. C'est complètement évident pour tout mon entourage mais il faut dire que je n'habite pas en France. Pour les races, en République Française une et indivisible seulement. Il faut croire qu'ailleurs on est moins scientifique. Et cela ne donne toujours pas une définition claire au terme "racisme". Un xénophile est-il raciste ?
  22. Pas plus ni moins que celui de "race". Lorsque des individus de races différentes se reproduisent ensemble, l'enfant possède des caractéristiques des deux races/sous-espèces et la frontière entre les deux devient floue. Le degré de "pureté" ou certains métissages sont utilisés à des fins commerciales, oui, bon. Idem forcément pour les sous-espèces à partir du moment où elles peuvent se reproduire ensemble. À cause du passé esclavagiste et de la bien-pensance qui vient compenser. Sinon n'importe qui peut voir les races/sous-espèces humaines, c'est même intuitif.
  23. Du coup j'ai parcouru l'article de Wikipédia en français : la race "est le pendant de la notion de sous-espèce chez les animaux sauvages". Ce texte est relié à l'article anglophone "Breed" et non pas "Race". Admettons. Cela retire son sens au mot "racisme". Il faudrait alors utiliser le terme "sous-espèciste" à la place de "raciste". À moins que l'homme ne soit pas non plus un animal sauvage ? Les contorsions françaises sur les mots ne suppriment pas la notion.
  24. Ou bien on peut voir la position comme une stratégie : travestir la réalité afin d'éviter un critère de recensement. Ça se défend.
  25. Dans les débats sur les races et le racisme ces deux mots ne sont jamais définis. On peut juger qu'on s'en fiche du moment que l'État ne s'en occupe pas. Certes.
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