L'affreux

Ou de l'inspiration.

Je ne comprends pas non plus. La conclusion est pourrie : faire de la politique. Comme si faire partie du problème pouvait résoudre le problème. Le Medef fait déjà cela. Les gauchistes sont tous convaincus d'être les défenseurs des petits et faibles contre les grands. Et donc de défendre les petits artisans contre les patrons des multinationales par exemple. Il me semble que ce mouvement peut faire réaliser à certains que non, les artisans ne sont pas vraiment victime de la concurrence des multinationales, que leur premier problème c'est la fiscalité trop pesante. La (seule) conséquence de ce mouvement est je pense un peu de doute introduit dans la tête de certains socialistes. Donc oui, c'est un point sensible.

Je suis très d'accord avec ça.

Je pense aussi que nous ne sommes pas tous des entrepreneurs en puissance : la passion de créer, de découvrir, de vaincre, n'habite pas tout le monde. Mais le débat est mal posé. Il est naturel de se promener le nez au vent, de remarquer chez quelqu'un un truc à faire, et de proposer de le faire contre rémunération. Ou bien de jouer au cartes tranquillement chez soi quand soudain un voisin fait irruption pour demander un service contre rémunération. Puisque en France cela se nomme à tort "autoentrepreneur" alors oui nous devrions tous être des autoentrepreneurs en puissance. J'écris au conditionnel parce que les réflexes du salariat cassent la manière naturelle de vivre et de travailler.

Tu perds l'avantage de la solidité. Pour ma part je m'en sors avec un peu d'organisation et un disque dur externe.

Moi c'est la pomme énorme qui me gêne le plus. Elle est jolie je ne dis pas mais la mise en avant de la marque est trop forte. Je ne pourrais pas. Il me semble que j'aurais honte d'ouvrir ma machine en public.

En tout cas je resterai sur la distribution openSUSE, j'y suis depuis bientôt un an et j'y suis bien. Et je m'aperçois que KDE est plus utilisé avec openSUSE, c'est peut-être plus stable sous openSUSE ? Dans les interfaces graphiques disponibles je vois aussi RazorQT que je ne connais pas.

Je ne sais pas. Mais il faut que ce soit facile à installer. Je n'aime pas les installs. Depuis que j'ai Gnome Shell j'utilise moins la souris et plus le clavier. Sous Gnome Shell je veux ouvrir Firefox : j'appuie sur "Touche Windows" (et je relache) puis "fire" et au fur et à mesure que je tape les lettres, le choix des applications diminue et dès la troisième lettre je peux taper "Entrée" et Firefox est lancé. Je viens de vérifier et je ne vois pas l'équivalent sous LXDE.

Je pense essayer Cinnamon sur la nouvelle version d'openSUSE lorsque je l'aurai récupérée (4 Go c'est lourd à télécharger). LXDE et XFCE me tentent mais est-ce qu'il existe un lanceur ? Ça a été pour moi une découverte lors du passage à Gnome Shell et je suis accro.

En plus des indicateurs de charge des batteries et de la chaleur des sondes, il y a deux fonctionnalités dont je ne pourrais pas me passer : 1. plusieurs bureaux (avec Alt Tab et une barre des tâches contextuelle au bureau visible) et 2. un lanceur clavier comme celui de Gnome Shell. Je n'aime pas les effets visuels et les gadgets transparents qui me déconcentrent et font chauffer mon CPU. Quel environnement me conseillerais-tu ? Cinamon ?

À propos de ce sujet : http://www.framablog.org/index.php/post/2012/09/15/linux-mac-osx-migration . Je trouve son analyse honnête. Je subis les problèmes que l'auteur mentionne. J'ai une utilisation de station de travail sur ordinateur portable. Gnome 3.2 chez moi (openSUSE sur une machine moderne sans aucun matériel exotique à part une clé USB 3G) est utilisable mais relativement instable : deux à trois freezes par semaines alors que je reboote chaque jour et une mise en veille sur dix plante l'ordinateur. Je n'envisage pas de changer d'OS car je suis attaché à certains aspects plus positifs mais il faut reconnaitre que c'est lourd cette stabilité à la Windows NT.

J'ignore si mon livre est dans ce que tu cherches, mais au cas où.

Chose aisée s'il en est.

C'est tout de même tout un pan intellectuel de l'histoire de notre civilisation. Ça dépend qui est la personne à convaincre. Mais oui, il me semble que ce livre peut constituer une introduction passionnante.

Le patron est responsable du service fourni au client par l'employé, il est également de sa responsabilité de trouver la rémunération du salarié. Et le salarié n'est responsable que devant son patron. Pour le salarié il n'existe qu'une seule relation économique : la subordination. Le salarié est un assisté. Cela en fait un étatiste. En plus le salariat va parfois jusqu'à façonner l'identité des salariés. Dans les professions qui restent à l'intérieur des locaux de l'entreprise, le salarié n'a le plus souvent pas véritablement conscience du monde extérieur à son entreprise. Le salariat est alors autre chose qu'une option parmi des modes de travail, c'est au contraire le seul chemin connu et concret. Il y aura du salariat et le salariat incitera à plus d'État.

À mon avis le salariat et l'étatisme sont intimement liés. Il est logique que la plupart des salariés soient étatiques, ce n'est pas un dévoiement de la part de l'État, c'est intrinsèque à un mode de travail déconnecté des réalités économiques.

C'est un outil étatique dont le but est de renforcer l'état. Cf la discussion.

Je viens de faire un séjour en France dans ma famille et leur soutien à Hollande est proprement ahurissant. Pour eux, "Hollande est plus malin qu'il n'en a l'air" et "les choses changent". Le niveau d'embrigadement est réellement haut. J'ai entendu sur des radios des journalistes clamer leur haine de ces français qui osent quitter la France à cause de la fiscalité : des traitres. Toutes ces petites allusions politiques me laissaient un goût bizarre. C'est de retour chez moi que j'ai percuté. Le quatrième de couverture de Il était une fois l'URSS, un livre où Dominique Lapierre retrace son incursion de 13000 kilomètres en pays communiste : "Au fil de leurs rencontres, se pose une question obsédante : comment le régime soviétique a-t-il réussi à persuader un peuple privé de liberté qu'il était le plus heureux sur terre ?" Je suis aussi pessimiste. La France est très riche, elle va largement assez bien pour que ça dure des dizaines d'années. Avec ou sans l'euro.

Bienvenue Winston C. et Magean.

Cette énorme pomme éclairée est contrariante. Il faut être un militant de la marque pour ne pas s'en soucier.

Un livre n'est pas un horizon. Si un livre t'a fait avancer, c'est que sa lecture t'a été utile. Rien de plus. Je n'ai pas lu Spooner et je tique comme toi sur la citation que tu as soumise ici. La morale est-elle dans le périmètre du libéralisme ? Cette question divise les libéraux. La réponse n'importe pas tant que cela. Si la réponse est négative, alors c'est que le libéralisme est une utopie. Une utopie est juste une direction à suivre. On peut être conservateur et orienté vers le libéralisme, c'est une manière saine de vivre.

Merci. Bonne lecture !

Ce sont des critères pour savoir si l'on a envie de coucher avec une fille ou non. Pas pour choisir sa femme.

C'est une étape importante pour une bonne intégration. Le plus probable c'est que ta copine sera debout après deux ou trois jours de traitement et mettra au total dix jours pour retrouver sa pleine forme. Certains paluds reviennent cycliquement et d'autres non, ça, vous le saurez plus tard. Si son palud l'embête de façon chronique une fois revenue en France, on m'a dit du bien de l'institut Pasteur.

Je n'y connais pas grand chose et je reconnais volontiers acheter des Napoléons pour cette raison. Que conseilles-tu ? Sachant que pour moi le critère le plus important est la liquidité : j'ai besoin de pouvoir vendre et acheter facilement. Idem.