Anton_K

Non l'autre. D'ailleurs je n'ai appris que récemment qu'ils étaient frères.

J'avais pas lu les commentaires.... Je ne comprends pas ce que ces gens croient qu'ils comprennent quand ils applaudissent le propos de cette femme. Apparemment ils jouent à un jeu dans lequel il suffit de juxtaposer certains mots ensemble pour gagner des points. J'ai l'impression que je commence à voir les choses comme Wittgenstein.

En plus c'est difficile si on veut le faire bien. Quand quelqu'un part sur des définitions sorties de nulle part (i.e. différentes de l'usage) et incomplètes (économisme ? extrémisme ? nihilisme - le mot ayant des significations contradictoires d'un auteur à l'autre). Bref, face à une telle soupe de mots, je crois que répondre est vain effort.

Oui. Je conseille à cette femme, si ses talents de magistrate se rapportent à ses talents philosophiques, de se tourner vers l'humble mais non moins honorable mode de vie du travailleur des champs.

Merci, je l'ajoute à mon dossier "contre l'instruction philosophique".

Nos cas sociaux ? J'ai pas de cas sociaux moi. Hm non ça n'a pas l'air d'une idée intelligente. Si on peut montrer, a posteriori, qu'une personne a financé un acte terroriste, pourquoi pas. Après, peut-être que tous les membres de l'EI paient leur cotisation et que je ne le sais pas. "En chemin". Comme ça passe bien dit comme ça.

Moui par contre je crois qu'il se trompe un peu sur la technologie qu'on lui promet, ou alors c'est le montage du journaliste qui donne l'impression que ce dernier n'a pas compris ce dont il s'agissait. Ce qu'on voit c'est un projet pour accrocher la partie structurelle de la prothèse à son os, et lui parle d'une commande cérébrale, alors que visiblement la technologie dont il dispose maintenant n'utilise pas le signal nerveux (de toute façon le décodage des signaux nerveux moteurs c'est toujours work in progress), mais des impulsions musculaires perçues par un senseur sur sa peau, une technologie déjà assez ancienne, et qui ne permet pas vraiment de se mouvoir de manière intuitive. Apparemment l'idée c'est de lui greffer une sorte d'embout qui permettra de solidariser la partie structurelle de la prothèse à son bras, évitant ainsi le port de harnais. J'espère pour lui que cet embout restera compatible avec des prothèses de technologie plus avancée.

Disons des cinémas que tu n'aimes pas, car je ne vois pas trop le rapport entre les films de ces réalisateurs.

Moi je crois que je ne demande qu'à aimer l'acteur, mais je n'arrive pas à trouver un bon rôle qu'il ait joué, ni même un bon film d'ailleurs... J'avais assez envie de voir Macbeth mais je l'ai raté.

Mais quelle trolle cette Citronne. Sinon, à mon avis le film n'a rien à voir avec Old Boy, et je ne le vois pas comme un film de vengeance, il me semble que la vengeance représente quelque chose de plus général sur la volonté humaine. Je le vois comme un un film sur le rapport entre les Hommes et la nature. Le film part du postulat comme l'Homme n'est rien face à la nature, qu'il peut être écrasé sans cérémonie, et il fait ensuite la preuve que ce postulat est faux en montrant comment la force de la volonté rend l'être le plus fragile invincible. Le dénouement met ces efforts et cette ingéniosité inouïs en face au but poursuivi, qui sont incommensurables. Si je ne me trompe pas, c'est un propos très abstrait mais je trouve que le scénario et le contexte naturel le servent admirablement bien. Ensuite je suis vraiment amateur de bestiaires humains et j'ai aimé la manière dont les différents groupes étaient présentés et suivis, j'ai bien aimé que le film défasse la vision manichéenne des relations entre ces groupes, ce qui contribue à ce tableau des petits humains perdus dans la nature. J'ai bien aimé de manière générale la cruauté du film, et je suis fasciné par l'idée cet état bestial de la vie humaine. Je suis un peu lyrique, mais bon ce film ne fait pas dans la mesquinerie.

C'est vrai qu'on peut avoir l'impression que l'Oscar de DiCaprio récompense sa carrière, mais ça ne veut pas dire que le film n'est qu'un prétexte. C'est un grand film dans lequel il a un premier rôle vraiment marquant, même si c'est peut-être davantage par ce qu'il traverse et l'empathie qu'on a pour le personnage, que pour la finesse du jeu. En tout cas c'est ce que je me disais en sortant mais après réflexion, je crois que c'est simplement que le film ne présente pas le genre de situation qui susciterait ce à quoi je pensais en parlant de subtilité. Pour parler peuple, ce rôle c'est la cerise sur le gâteau, d'où l'Oscar.

Je reviens de voir The Revenant, j'ai l'impression d'avoir vécu cinq ans dans la neige. Difficile d'écrire une critique maintenant parce que le film est vraiment très très impressionnant et très très très éprouvant et que je suis encore sous le choc. Ce qu'on peut dire c'est que les Oscars de réalisation et "cinematography" ne sont pas volés vu qu'Iñárritu, qui était déjà un des types les plus ambitieux formellement, a réalisé une prouesse encore plus titanesque. Cet homme est au delà de la maîtrise technique, c'est un sorcier. Notons qu'à mon avis le film méritait aussi les prix de maquillage et effets spéciaux. Quand à l'Oscar de DiCaprio... Oui, mais c'est surtout parce que c'est une performance extrême (quasiment muette) rarement vue, mais difficile d'en juger la subtilité ou la virtuosité. Bref, voyez le, c'est quelque chose.

Je l'ai toujours trouvée insipide mais il me semble qu'elle s'améliore avec l'âge.

Ici comme ailleurs, les gens disent n'importe quoi et défendent avant tout leur monde idéal.

Je viens de le réécouter. Il est très bien de la 7e (With Teeth) à la fin (Right Where It Belongs). Par contre le début de l'album me semble vraiment faible, à part peut-être The Collector, mais entre The Hand that Feeds et Everyday is Exactly the Same on se fait chier. Bon sinon, en ce moment j'ai envie de recommencer à porter du noir, il faut que je me trouve un col roulé, et qui dit col roulé noir dit

Voilà plusieurs jours que j'essaie d'éviter tout à fait les opinions et autres exhalaisons morales émanant de la masse du peuple de France mais voilà qu'elles suintent par les étroits pores reliant Liborg au cloaque fumant et ne sont plus que difficilement contenues par le fil des hérissements pileux. Diantre j'en suis presque triggé.

Ah oui, bien vu. Je suis pas très calé en With Teeth

En effet en lisant un peu davantage j'ai appris que beaucoup de rescapés, pas seulement japonais, avaient été critiqués car on considérait que s'ils avaient eu une des rares places disponibles dans les canots c'est qu'ils avaient négligé l'adage.

Ça envoyait bien sur la dernière tournée NIN quand même. cf. la nouvelle version de Sanctified par exemple, c'est du sexe pur.

https://en.wikipedia.org/wiki/Masabumi_Hosono Son petit fils fait de la musique.

Dat groove.

Ah tiens ce n'était pas là où je l'ai copié, ma source devait être mauvaise. Remarque que ça ne change rien au fond, c'est une paraphrase de ce qui suit. C'est très difficile de donner substance à l'idée que c'est "la chose même qui cause les effets de son rapports aux autres choses", car alors, si on veut expliquer le mouvement des boules qui se percutent, soit on doit répéter "la boule A a l'effet X sur la boule B, parce qu'elle est la boule A", ce qui n'est évidemment pas une explication, soit on doit expliquer le phénomènes par une propriété de la boule qui soit absolument équivalente au fait d'être cette boule (et pas, comme pour Newton, par une propriété certes intrinsèque mais pouvant être attribuée à un autre objet, comme la quantité de matière - notons au passage que cette observation sur la philosophie de Newton invalide complètement le claim "Since the Renaissance"... bref). Bref, c'est la "boulité" de la boule qui est à l'oeuvre dans sa percussion d'une autre boule... Nous voilà un peu revenus au temps des "vertues" scholastiques, le feu brûle du fait de sa vertu brûlante.