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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. Wooops j'ai laissé traîner ça.
  2. Visiblement c'est un collage de vidéos diverses, ce qui peut même faire douter que ce soit un avis postérieur à l'affaire, donc un avis sur l'affaire, et non CH en général.
  3. Tu tombes donc dans le cas numéro 2. edit : disons plutôt si anti signifie demander la répression en général. S'il y a une différence pertinente entre demander la répression et réprimer, le tableau est d'ailleurs encore un peu plus compliqué. Mais en gros, à vue de nez, anti-anti-x n'impliquera ni anti-x, ni x en général. Et tant qu'être fasciste n'est pas défini par réprimer, on n'aura pas de retournement intéressant non plus. Bref pas de point godwin facile aujourdhui !
  4. jlouis dit : je hais les communistes mais je ne suis pas anti-communiste. Gio répond, si tu es anti-communiste, tu es fasciste car le communisme implique l'anti-fascisme (je dis implique car je doute que par "est" Gio veuille dire que l'anti-fascisme implique le communisme). Par ailleurs, à mon avis le fascisme ne se définit pas par la volonté d'interdiction des autres partis politiques, probablement l'implique-t-il, dans la définition la plus courante, donc d'interdire le communisme, et donc également le fait de penser que le communisme, c'est mal. Mais il y a certainement des manières de demander l'interdiction du communisme et de haïr le communisme sans être fasciste. Donc je me demande ce qu'"être anti" veut dire. 1) Si comme Elphyr le dit ça veut dire : "être contre", c'est encore un peu vague mais ça peut signifier la désapprobation morale : je pense qu'être communiste c'est mal. Cela n'implique pas de demander que le parti communiste soit interdit. Haïr le communisme, qu'est-ce que ça peut vouloir dire ? Si la définition pertinente est entre demander qu'on réprime le communisme violemment par la force, et juste avoir des sentiments défavorables envers le communisme, alors être haïr le communisme tombe du même côté de la barrière qu'être contre le communisme. Mais on peut haïr le communisme sans demander son interdiction. Dans ce cas là, un anti-anti-x est simplement quelqu'un n'aime pas ceux qui n'aiment pas les x. Ce n'est d'ailleurs ni un x ou quelqu'un qui aime les x. 2) Si être anti ce n'est pas haïr/être contre, mais bien demander l'interdiction, alors le fascisme, sous notre définition, implique bien l'anti-communisme. Pour simplifier les choses disons qu'être anti-anti signifie dans ce cas être pour la liberté légale (il serait illégal de rendre illégal). L'anti-fascisme n'est alors toujours pas équivalent au communisme. Dans ce cas là, deux conclusions importantes : être anti-anti-x, n'implique toujours pas d'être x. Et est-ce qu'un anti-fasciste est un fasciste ? Non si on dit que le fascisme implique l'interdiction des partis politiques, mais que l'interdiction des partis politiques n'implique pas le fascisme. Mais tout de même, être anti-fasciste implique alors une position particulièrement contraire aux libertés.
  5. Je crois que là on a besoin d'une définition de ce que veux dire 'être anti-x'.
  6. Anton_K

    Vidéos comiques

    Ce pape a le tempérament d'un cadet de Gascogne ! https://www.youtube.com/watch?v=VIQT99BJHfw
  7. En plus, oui. Mais ce que je veux dire c'est que même si c'était pour contredire ceux qui se plaignent de la simple représentation, ça serait tout pourri.
  8. Hmmm j'aimerais bien le suivre intégralement mais il y a BEAUCOUP de superflu dans son argumentation. Appel à la tradition, invocation de "la vérité", distinction insulte vs propos théorique, rechute sur le racisme et l'appel à la violence... bref ça commence bien mais ça s'embourbe un peu. Par contre la toute fin sur l'interdiction du spectacle de Dieudonné au nom de l'ordre public, et le fait de diffuser les idées pour les évaluer, je suis content de l'entendre à la télévision.
  9. Bon ben R.A.S. alors. Je m'interroge sur une tendance médiatique de ces derniers jours que ces escrocs intellectuels de "décodeurs" du Monde n'ont pas manqué de suivre. Fleurissent en effet les articles affirmant que "les représentations de Mahomet existent depuis le XIVe", ou "sont courantes dans certains pays musulmans", ou encore que "le coran ne les interdit pas". Donc quoi, c'est sensé être un argument adressé à ceux dont l'interprétation de l'Islam est précisément qu'il ne faudrait pas représenter Mahomet ? Alors qu'on ne cesse de dire aux chrétiens et aux musulmans de s'éloigner de la lettre de leurs livres révélés, cette fois on les y renvoie pour délégitimer leur dogme actuel ?
  10. Il faut dire que le terme "physical visualizations" est assez vague. Le mécanisme d'Antikythera ("greek orrery dans le texte") n'est pas vraiment une "visualisation physique" au même sens que les cordes inca servant à coder des données. Dans un cas on a un mécanisme de visualisation au sens de prédiction d'une phénomène physique particulier, dans l'autre cas un dispositif qui permet de coder n'importe quel genre de donnée. En parlant du mécanisme d'Antikythera, il m'a toujours beaucoup impressionné et je crois que malgré le fait que les arguments de datation semblent convaincants, il m'a toujours paru out-of-place, mais c'est juste ma méconnaissance des technologies antiques qui s'exprime, semble-t-il. Ce qui différencie encore les deux exemples précédents des menhirs de Carnac c'est que ces derniers n'encodent pas ou ne modélisent pas à proprement parler des caractéristiques d'un phénomène naturel. Ils ne permettent pas d'inférer la position des astres à chaque instant par exemple. Tout ce qu'ils font c'est associer un signe à un phénomène naturel. Un alignement des pierres et des astres, toujours à la même date. Sinon, TIL qu'il a existé une culture et une religion greco-bouddhiste en asie centrale et dans le sous continent indien, qui était un syncrétisme de religion grecque païenne et de bouddhisme. Ce qui est cocasse c'est que même la statuaire est un mélange des deux styles. Ce syncrétisme se serait développé dans le sillage des voyages d'Alexandre. http://en.wikipedia.org/wiki/Greco-Buddhism
  11. (En fait pardon, si, c'est ce que j'ai dit).
  12. Remarque que ce n'est pas ce que j'ai dit
  13. Il faut avoir été étudiant à Bordeaux pour comprendre cet esprit facétieux et vaguement paillard.
  14. Moi la ressemblance me frappe niveau mélodies de chant et solos, même si la voix de Matt Pike est rauque. Ecoute ça par exemple, du même album, ça te rappelle pas Black Sabbath ? Justement j'aime vraiment beaucoup Jerusalem, et le premier album de High On Fire (The Art of Self Defense) est ce qui y ressemble le plus, je dirai même plus que d'autres morceaux connus de Sleep. Chez Om je n'aime pas non plus tout, mais ce morceau me semble être un must du genre :
  15. Energie bestiale incroyable. Des solos primitifs, brutaux, épais (3:35, 1:45). Ce type est le digne héritier de black sabbath. Observez la force dans les doigts. (Voir aussi la version album)
  16. Moi j'ai l'impression de voir des éléments de réponse à la question : "où en est l'économie scientifiquement : est-elle une discipline à la définition stable, une discipline fiable, et comment se compare-tu-elle aux autres sciences". Après s'il y a des trucs pas clairs, dis le moi, je les définis mieux.
  17. Et c'est publié sur reason...
  18. D'ailleurs, que tous les économistes ne sont pas d'accord sur leur objet d'étude et par conséquent sur la complexité acceptable pour les modèles, on le voit sur la question de la réfutation. La conception autrichienne de la science économique tendrait à dire que la complexité induite par la tentative de faire une économie prédictive est vaine et est la preuve d'un égarement sur ce qu'est l'objet des sciences économiques. L'économie au sens autrichien (surtout de Mises et Hayek) est assez clairement une science de la logique de l'action, d'où le rejet de l'empirisme et la tendance à complexifier les modèles. L'économie serait une logique, une pratique analytique et non expérimentale, et ses postulats irréfutables, cette position a été défendue par Hoppe. Elle est radicale, mais elle se tient. Mais de manière intéressante, le dédain de Friedman pour la complexité induite par la volonté de prédire exactement le comportement des agent se dit d'une manière différente, et d'ailleurs variable. Parfois à la manière autrichienne (bien que Friedman ait toléré un niveau de formalisme et de complexité bien supérieur aux autrichiens), en disant que l'économie est une science logique, mais en se justifiant par l'argument que la rationalité telle que décrite par l'économie est, à grande échelle, une idéalisation suffisante, et sur certains marchés très compétitifs, reflète la rationalité des agents eux même, et est donc fiable. Bien sûr ces arguments sont très différents, et je ne sais pas s'il est nécessaire qu'ils coexistent. L'argument de l'idéalisation nécessaire à la praticabilité calculatoire est assez proche de ce qu'on peut parfois trouver dans les sciences naturelles, c'est une notion d'approximation. Mais il faut dire aussi que parfois on trouve un mélange de critère logiciste et calculatoire, invoquant la praticabilité "intellectuelle" (il faudrait que le modèle "parle"). Evidemment d'autres économistes convaincus par le caractère empirique de l'économie n'hésitent pas à exhiber des grosses équations très sales. Mais outre la question de savoir si c'est ça l'économie, on peut se demander à quel point la complexité peut être un signe de mauvaise fondation. Bref l'épistémologie de l'économie c'est le bazar. L'épistémologie autrichienne se défend bien, mais je crois qu'il faut aussi accepter qu'il y a une autre science économique possible, qui prédit les comportements, mais que sa complexité est formidable. D'où peut-être les solutions intermédiaires, mais philosophiquement pas très satisfaisantes. ... et voilà, je me suis lancé... mais je vous parlerai de ma propre théorie plus tard.
  19. Question passionnante et excessivement compliquée. J'ose pas me lancer maintenant parce que j'ai encore un peu de travail ce soir. L'économie est la rencontre improbable entre les méthodes formelles des sciences empiriques, l'axiomatique et l'ambiguïté normative de la logique, la difficulté à définir un objet propre aux sciences sociales, et des phénomènes à la complexité délirante (comparés à la physique mécanique par exemple). C'est probablement une des entreprises scientifiques les plus ambitieuses qui ait été initiée, et de ce point de vue on peut dire qu'elle balbutie encore. Et pour couronner le tout chaque école a sa propre épistémologie, quand bien même les méthodes formelles et les objets d'étude sont partagés ou crus identiques. Ah certainement pas en effet, mais en même temps qui a dit qu'un singe et une tortue étaient plus semblables comportementalement qu'un singe et un humain ? (évidemment ayant répondu à la question des animaux par l'exemple des singes, je m'adresse aussi cette remarque). Attention à l'appel des mots... qui dit qu'on entend "échange" dans le même sens ici qu'avant ?
  20. Il n'est pas absolument certain que les animaux n'échangent pas, en tout cas on observe des comportement qui suggèrent que les singes capucins sont capables de chercher à se procurer un objet simplement pour pouvoir l'échanger avec un congénère. J'ai d'ailleurs un ami et collègue qui conduit actuellement des expériences sur des capucins qui pourraient même mettre en lumière leur capacité à planifier des échanges quasi monétaire : échanger un bien a contre un bien b afin de le rééchanger contre un bien c convoité (c'est un système d'échange triangulaire entre trois singes si mes souvenirs sont bons). Maintenant c'est toujours le même problème, comment on traite l'évidence comportementale pour étudier une pratique considérée comme le propre de l'Homme. Le continuiste dira que le comportement est premier et que la pensée ne fait que le vernir, le partisan de la démarcation dira que la pensée est consubstantielle à la pratique.
  21. Il y a une grande différence entre le principe de maximisation et l'hypothèse d'information parfaite. La postulat d'information parfaite est clairement falsifiable. Le principe minimal de maximisation (avec préférences révélées et instantanées) n'est pas falsifiable, c'est juste une définition de ce que signifie préférer qui permet une première formalisation de la préférence en terme d'ordre faible (ce qui est choisi est préféré à ce qui ne l'est pas). On entre dans le règne des postulats falsifiables quand on exige la 'cohérence' des jugements de préférence, c'est l'axiome de Samuelson : A > B -> non(B > A), et la transitivité. Pour raffiner on pourrait vouloir comprendre cette 'cohérence' de manière temporelle, vu qu'instantanément elle n'a pas de sens. A mon avis ce postulat n'est pas à proprement parler un postulat de rationalité, d'ailleurs, tant que les rapports instrumentaux entre utilités sont respectés, les changements de préférences sont peut-être risqués, mais irrationnels je ne pense pas (même si je connais les arguments money pump etc, je crois qu'on va trop vite en besogne en parlant d'irrationalité). Enfin on entre dans le règne des postulats de rationalité falsifiable quand on suppose que les agents font des calculs d'espérance (au sens pondération probabiliste) de manière parfaite dans le risque. Mais sur les paniers de biens sans risque, je ne pense pas qu'on puisse dire que le postulat de maximisation, même dans sa version falsifiable, est un postulat de rationalité.
  22. Hahaha les représentants de la société civil vs les entrepreneurs. Sinon, il y a en effet à craindre une partie de ce que dit la vidéo : qu'on n'ait pas du tout affaire à un traité de libre échange mais à une corpus de normes d'harmonisations, c'est à dire de la coercition et pas du tout du libre échange. Là où comme tous ses semblable ce vidéaste s'emmêle les pinceaux c'est qu'il met sur le même plan la dérégulation et la régulation, sous l'étiquette "lois pro business". Que des pays soient forcés à la dérégulation, je ne sais pas si c'est bien ou mal. C'est bien pour les libéraux de ces pays et ça nous réjouit, et c'est injuste pour ceux qui les défendaient et dont les dirigeants ont retourné leur veste, mais bon ça c'est la démocratie représentative... La fin sur contrat social vs contrat commercial c'est évidemment du bullshit à base de mots qui font peur.
  23. Oui il serait temps de créer un fil d'épistémo et de maths, ça manque ici. Oui je connais un peu ça, que ce soit l'assistance à la preuve de théorème en langage coq ou la ground resolution en langage prolog. Mais ce n'est pas tellement de ça que je parlais (à moins que je ne me rende pas compte que c'est la même chose). Tu parles de programmes informatiques qui peuvent écrire des preuves formelles. Moi je parlais d'une correspondance entre les preuves formelles et quelque chose comme un langage de programmation dans les termes des opérations fondamentales réalisées par "le cerveau". Maintenant peut-être que les fonctions récursives primitives sont déjà ces opérations fondamentales, ou que la question que je pose est une fausse question, notamment parce qu'on n'aurait pas besoin de recourir à un autre niveau que celui d'opérations dont nous avons déjà découvert le caractère fondamental du point de vue logique. Mais par habitude philosophiques, avant d'identifier une opération logique à une opération psychologique, je préfère les distinguer. Disons par mesure d'hygiène épistémologique.
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