Anton_K

Ton mari aime le punk? Connaît-il RIXE ?

Edwyn Collins et Chris Isaak. Ça par exemple, j'avais oublié cette pop-rock rétro. Pas mal. Mes favorites étant et Après, c'est sympa mais ça manque quand même de quelque chose.

J'avais été très étonné par le livre associé à ce projet électro associant synthé et sons captés à bord d'un bateau de pèche usine dans la mer du nord (le sale temps, la solitude marine, la peinture blanche des navires marchands, c'est mon soft spot) L'album n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, mais quand même pas mal du tout.

Désolé, je m'y connais très peu en fondements du droit contemporain. Alors disons que je suis pour une extension du principe du droit civil aux infractions sanctionnées par le pénal. La justification entière du droit pénal telle que tu la présente me semble mauvaise.

Même constat. Pas d'accord avec ça : parce que pas d'accord avec ça : Même si d'accord avec ça : Par contre c'est plus compréhensible de demander de payer pour éviter qu'un type qui a une très forte chance de récidiver parce que psychotique le fasse. J'avais pas considéré cet argument contre les travaux forcés. Jusqu'ici mon intuition était qu'une forme d'esclavage pour une dette (contractée par décision de justice pénale) me semblait acceptable si la privation de liberté est minimale. Même avis en gros. A mon avis le rôle de punition du pénal n'est pas du tout satisfaisant, il devrait se limiter la rétribution, par équivalence monétaire/de travail éventuellement.

Vrai. J'ai tendance à penser que la notion de "réhabilitation" est liée à une théorie pré-psychiatrique des déviances délinquantes/criminelles, selon laquelle le crime est la conséquence d'une tare à la fois psychologique et morale à corriger par l'éducation, le travail ou que sais-je. En somme c'est de l'engineering psycho-social avec une théorie psychologique douteuse. Admettons qu'on ait (i) un critère assez clair de la psychopathologie pour distinguer un malade mental d'un non malade mental et (ii) une épistémologie de la psychologie assez claire pour distinguer l'immoralité du comportement de son explication par la présence d'une pathologie mentale. Alors si il me semble qu'on peut redéfinir le rôle de la justice pénale de la manière qui suit : rétribuer autant que possible la victime, et prendre en charge médicalement le criminel si sa pathologie présente un risque systématique. L'enfermement ne servirait alors qu'au deuxième aspect, mais ne devrait à mon avis ni être conçu comme punition ni être conçu comme tentative de rééducation. Le fait qu'on ne puisse pas prétendre avoir (i) fait qu'on risque de laisser dehors des gens qui devraient être internés et qu'on va interner des gens qui n'ont pas besoin de l'être. Je dirais qu'on peut corriger ça en prenant la récidive comme indice de pathologie pour certains crimes (meurtre et agressions mais pas deal de drogue par exemple), et en choisissant un critère assez conservateur d'enfermement (pathologies lourdes objectivables comportementalement). Evidemment c'est sketchy.

Je te le demande, pourquoi la question te semble-t-elle se poser?

Du coup je mets en spoiler mon claim de l'autre sujet, introduisant la problématique : Faut-il priver les criminels et délinquants de liberté? Pour quels crimes/délits? Quelle devrait être la finalité de l'emprisonnement? Quelles seraient les méthodes institutionnelles pour arriver à cette finalité ? Ce sujet pourrait aussi aborder les thèmes du bannissement, des travaux forcés, de l'esclavage pour dettes, de l'assignation à résidence, ... , mais je ne l'intitule pas "La privation de liberté" parce que c'est quand même bien lourdingue comme locution.

Les prisons sont actuellement en partie des hôpitaux psychiatriques sans psychiatrie. Mais en les vidant de tous les cas non-psychiatriques on pourrait éventuellement les rapprocher d'hôpitaux psychiatriques.

+ 10000. Il me paraît clair aussi qu'à part les criminels chroniquement violents qui relèvent de la psychiatrie (mais là encore on a peu d'expérience historiquement sur la manière de les traiter institutionnellement), la plupart des prisonniers n'ont rien à faire derrière les barreaux. On ne réfléchit absolument pas assez au rôle que devrait avoir la prison, un thème qui est largement exclus du débat public alors qu'on a maximum deux siècles d'expérience d'emprisonnement massif. Au dix-neuvième la prison est passée de trou où le souverain jetait de rares indésirables (souvent plus pour des raisons politiques que de gravité du crime), à une peine sensée être pondérée par la loi, alors qu'on a en fait zéro intuition sur comment et à quel degré la peine de prison compense un dommage, d'où une métrisation de la gravité du crime en termes d'années de prisons qui est plus que douteuse. Psychologiquement, l'attribution de peines de prison en fonction de la gravité doit être un substitut aux châtiments corporels, à la peine de mort ou au bannissement, alors qu'en termes de conséquences ça n'a rien à voir.

Je sais pas si tu l'as fait exprès mais je rie.

Les réactions d'associations anti-racistes recueillies par l'article sont toutes plus dégueues les une que les autres d'hypocrisie et de partialité politique. La palme revenant peut-être à "le racisme anti-asiatique on sait que ça existe, mais on en a jamais entendu parler".

Boaf, de toute façon j'ai du mal à voir comment cette "déradicalisation" peut être autre chose que du pipeau, donc ça me semble être une donnée non pertinente. Mais bon, si vous avez des infos, surprenez moi. edit : par exemple si on a la preuve que le programme de radicalisation a pour effet de radicaliser encore plus, là c'est pertinent.

Mais justement je crois que dans le cas des grands partis c'est très différent, le candidat choisi est toujours un candidat d'envergure nationale et connu de tous les sympathisants et pas seulement les militants. D'autant que ces partis ont plutôt eu pour habitude (le PS en tout cas) de faire des primaires ouvertes, pour s'assurer qu'une différence entre militants et sympathisants soit reflétée le moins possible dans les résultats. Evidemment tu auras toujours du report de voix quand tu dois choisir un candidat, mais a priori c'est mieux que des tickets différents et si c'est vraiment un candidat consensuel chez les sympathisants qui sort, tu peux pas faire moins de reports. Donc non je ne vois pas pourquoi le système des primaires profite particulièrement au FN. A la limite l'UMP serait le parti pour lequel la question serait le moins absurde, mais là encore : des tickets Sarko et Juppé séparés semble vraiment une stratégie vouée à l'échec. La question c'est donc où se trouve le centre de gravité de leur base de sympathisants. Si ça tombe sur Juppé, là oui, tant mieux pour MLP. Est-ce un scénario probable? ¯\_(ツ)_/¯

Intéressant. Source ?

Je viens de t'imaginer en Cookie Dingler, c'était pas si absurde. Malsain, mais pas la chose la plus improbable qui m'ait traversé l'esprit récemment.

Si on y réfléchit bien c'est en fait un risque énorme pour l'avenir de la communauté sino-vietnamiène.

Quoi? Tu passes trop de temps du mauvais côté d'internet.

Pas lié directement à l'affaire mais : Il met vraiment le doigt dans le mille. D'ailleurs j'ai encore screugneugné ce matin en lisant dans Le Monde à quel point la lutte est serrée et qu'Hillary avait dernièrement, "d'après certains sondages" récupéré un peu d'avance, permettant d'envisager un heureux dénouement à cette histoire, mais malheureusement cette avance se situe dans la marge d'erreur pour... trois états sur cinquante, (ont l'Iowa et la Caroline du Sud, respectivement 6 et 9 électeurs), trophorrib'. Et là on regarde le lien posté dans l'article, un des agrégateurs de sondages les plus populaires et... La presse accepte donc servilement la narrative des Démocrates alors qu'il est évident depuis le début que c'est Hillary qui va gagner (sauf évidemment scandale, qu'Assange va peut-être nous dégoter).

Pas impossible en fait. Ma théorie est que les concombres ressemblent à des animaux venimeux (chenilles, salamandres ou serpents), ou en tout cas le détecteur d'animaux venimeux qui a du être sélectionné chez beaucoup d'animaux, y compris prédateurs, est déclenché par les concombres.

Wow, ils ont mis véto et chanteur dans les métiers pour garçon, les lignes bougent.

Etonnant. Si j'en crois cet article, la date limite d'un bail était autre fois imposée par la loi et dans le cas du Québec calquée sur la date de la fin de la trêve hivernale, à laquelle le seigneur d'autrefois pouvait expulser des occupants de ses terres. Il n'y a pas l'air d'avoir d'autre raison à cette tradition stupide, qui a apparemment toujours engendré de nombreux problèmes logistiques.