Azref

Pas de lien?

Stratégie de com, ou Macron est complètement dans le trip "il faut sauver Gaia"? Parce que là, avec les décisions qui s’enchaînent, un gouvernement EELV n'auraient pas mieux fait.

Oui bien sûr, mais le message semble être "vers la gauche = progrès". Mais peut être que je sur-interprète.

Mon dieu... ils ne pouvaient pas faire plus à l'ouest. Et on revient toujours à : "pourquoi vous plaignez-vous? L'Etat redistribue."

Vers la gauche...

Oui, comme Bayrou montrant la code du travail suisse pour le comparer au français... mon propos n'est pas de juger l'ex-modem sur le fait qu'il a été parfois parmi les moins anti-libéraux. Le problème, ce sont les paroles devenues banales aujourd'hui, que même des types du centre/centre-droit assènent, paroles dignes de l'EG. Le capitalisme "fou-furieux", venant de leur bouche, ça ne veut pas dire "capitalisme de connivence", mais capitalisme tout court. Comme le "libéralisme débridé" veut dire "libéralisme". Pendant ce temps, ils ne voient pas l'obésité de l'Etat.

Jean Lassale : Je pense que c'est ce qui représente le mieux l'état intellectuel du pays et pas mal de gilets jaunes. Mélenchon n'a même plus besoin d'expliquer les choses, ses idées ont infusé dans tout le spectre politique français.

Cannabis : l’Assemblée adopte la création d’une amende forfaitaire Une sorte de surtaxe de 200€ sur l'usage de cannabis. Extraits : D'accord avec eux. Ils essayent par contre d'ajouter plein de trucs au pif : wtf.

La réponse consiste à ne jamais remettre en cause la taille de l'Etat... toutes les réponses ne peuvent être qu'anecdotiques.

Il fallait s'en douter, nos élus adorent les messages anxiogènes : Exposition des enfants aux écrans : quelles mesures ont été votées par le Sénat ? Bon, peut mieux faire, il manque quand même une petite taxe.

La dette est toujours évacuée d'un revers de main. Et la qualité de service: "on ne peut pas comparer". Ah mais ce n'est pas pareil bien sûr, car les services en question ne bénéficieraient pas d'une mise en concurrence, et des gens seraient "laissés sur le carreau"' car présentant trop de risques.

J'entends l'argument assez souvent, qu'on ne peut pas comparer le niveau d'imposition français à nos voisins, car une partie part en assurances obligatoires monopolistiques, et une partie sert à payer les retraités par répartition: "Que la personne dépense elle même ou qu'elle soit prélevée pour payer une assurance obligatoire, c'est pareil." Avec ça, ce qui est bien, c'est qu'on peut justifier 100% d’impôts. Par contre j'entends également que notre système est "compétitif" ou au moins dans la moyenne si on compare à nos concurrents en y intégrant les assurances souscrites de manière privée. Ou même que la taille de l'Etat centrale est dans la moyenne des pays de l'OCDE.

Je veux bien te croire, ce n'est juste pas l'impression que j'en ai au jour le jour. Après, oui, on parle plus souvent d'ultra-libéralisme ou de néo-libéralisme pour dire "truc pas bien".

Alors oui, effectivement, on n'a pas de relais médiatiques forts hors web, mais j'ai tendance à voir du mieux, de Jean Marc Daniel invité à quelques émissions thématiques, à Ferghane Azihari ou encore Charles Consigny, dans une émission à très grande écoute pour le coup. Si on arrive à avoir le même effet caisse de résonance qu'un Zemmour, ce serait une grande victoire. Ce serait amusant dans quelques années si on se rend compte que c'est Ruquier qui a le plus oeuvré pour la promotion du libéralisme à la TV . De toute manière le public est loin des différents courants libéraux, et même quand Jean Marc Daniel choque les autres invités sur BFM avec des propos dignes de liborg, je trouve ça plutôt sain au contraire, de rappeler des principes face aux "libéraux-mais" invités avec lui. Et Dieu que ça m’énerve les tournures de phrases des gens qui s'excusent en permanence d'être libéraux : "Je suis libéral mais je pense qu'il ne faut pas aller trop loin dans le capitalisme sauvage, qu'il faut protéger nos industries nationales, etc etc". Pour le terme "libéral", il est mort et enterré, et tué de nouveau tous les matins où un journaliste ou politique vilipende le "néo-libéralisme". Je m'y suis fait, c'est comme ça en France, et ça ne risque pas de changer avec "Macron le libéral". Sans le terme, ça se passe mieux effectivement : je relaie par exemple des messages libéraux (sans le mot "libéral") à des proches, et ça passe très bien.

Franchement si même 10% se montraient sensibles à des arguments libéraux, ce serait énorme.

Je ne me souviens plus de l'affluence de ND, beaucoup moins que les bonnets rouges et gilets jaunes? Et pourtant, des médias qui n’hésitaient pas à partir dans des envolées lyriques à leur sujet, des livres d'intellectuels s'extasiant sur "l'incroyable changement" qu'ils représentaient... la différence de traitement est amusante.

Le Monde a choisit sa narration à ce sujet, en conteste la photo de l'article : https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/11/20/partout-des-adaptations-majeures-seront-a-apporter-pour-faire-face-aux-impacts-du-rechauffement_5386021_1652612.html

C'est un peu comme les profs ayant suffisamment de présence pour imposer une discipline de travail dans une classe sans jamais à avoir hausser le ton: ça existe, mais si on se souvient d'eux, c'est qu'ils étaient exceptionnels.

Aucune idée, il est un peu arrivé de nul part dans la scène médiatique pour moi

Décidément, il est vraiment bien ce Ferghane (à dérouler):

Je le suis, mais j'ai du mal à croire au fork de BCH ayant de telles conséquences.

Des raisons pour ce crash général?

Concrètement, le gouvernement semble totalement dépassé par le mouvement. Rien de concret annoncé si ce n'est une position de fermeté et des menaces plus ou moins voilées d'usage de la force. Le discours officiel semble aussi essayer de décrédibiliser le mouvement :

Ils s'imaginent qu'il suffit de taxer pour trouver des "alternatives". Je n'attends pas plus de reflexion de leur part, nous somme dans l'incantation et le bouclage de budget enrobé de culte de Gaia, rien d'autre. Mais ça ne m'étonnerais pas que ça se fasse en loucedé.